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8-Fractures associées :

F- Recul et évolution :

2. Critères d’évaluation :

L’évaluation des résultats postopératoires était basée sur des critères objectifs et d’autres subjectifs.

a. Les critères objectifs :

Pour une meilleure évaluation du secteur fonctionnel, on a utilisé les critères de la SOFCOT et de GRELA [29]

 La gravité de la raideur classée selon les critères de la SOFCOT [29] en :

 Très grave : 0° à 30° d’amplitude  Grave : 31° à 60° d’amplitude  Modérée : 61° à 90° d’amplitude  Minime : sup à 90° d’amplitude

 Le gain relatif (GRELA) établi par MERLE D’AUBIGNE [29], qui est égal au rapport du gain obtenu sur le gain possible et qui comprend 5 niveaux :

 Très bien GRELA > 70%  Bien 40%<GRELA< 70%  Assez bien 20%<GRELA<40%  Mauvais GRELA< 20%

 Aggravé si perte de mobilité

Ces deux critères de la SOFCOT et de GRELA ne tiennent pas compte du secteur de raideur ni du gain fonctionnel. DI SCHINO [33] a donc classé les résultats du secteur de mobilité en fixant le secteur utile à -30° d’extension et 130° de flexion comme suit :

 Très bon Flexion > 110°, et amplitude du mouvement>60°  Bon Flexion atteignant 90°, et amplitude du mouvement> 60°

 Moyen Flexion>90°, et amplitude du mouvement<60° (raideur en Secteur utile)

b. Les critères subjectifs :

Les critères subjectifs sont basés sur l’évaluation du niveau de la douleur, ainsi que du retentissement sur la vie courante :

La douleur :  Absente  Chronique  A l’effort  Au repos  Permanente

Le retentissement sur la vie courante : Gêne pour manger  Gêne pour s’habiller et pour faire sa toilette

 Gêne lors de l’activité sport  Gêne lors de l’écriture

3. Résultats d’évolution postopératoire a. Résultats globaux :

Les résultats post-opératoires étaient comme suit : Les repositions chirurgicales (29cas)

 Flexion atteignant 110° seulement dans 3 cas  Flexion comprise entre 90°-110°: 19 cas  Flexion comprise entre 70°-90° : 3 cas  Ankylose à 90° : 2 cas

 Ankylose à 95°: 2 cas Les résections (8cas)

 Flexion atteignant 100°: 1 cas  Flexion atteignant 95°: 3 cas  Flexion atteignant 90°: 3 cas  Ankylose à 90°: 1 cas

minime modérée grave très grave 0 2 4 6 8 10 12 14

Sur les 37 cas opérés, la gravité de la raideur postopératoire selon les critères de la SOFCOT [29] montrait :

 2 raideurs minimes (5%).  14 raideurs modérées (38 %).  14 raideurs graves (38%).  7 raideurs très graves (19%).

Figure 25: Répartition en fonction de la gravité de la raideur

En se basant sur la classification de DI-SCHINO [33] qui tient compte du secteur de mobilité utile, les résultats obtenus sont représentés sur les graphiques suivants :

 02 cas soit 5% avaient un résultat très bon  15 cas soit 41% avaient un résultat bon.  17 cas soit 46% avaient un résultat moyen.  03 cas soit 8% avaient un résultat mauvais.

Figure 26 : Résultats post-opératoires du secteur de mobilité

Mauvais Moyen Bon Très bon

b. Influence du délai pré-opératoire :

Figure 27 : résultat du Secteur de mobilité en fonction du délai de consultation

<3M 3M-6M >6M 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 très bon bon moyen mauvais

Cas clinique N°1:

Luxation postéro externe du coude négligée chez une fille de 12 ans. L’enfant a bénéficié d’une réduction sanglante et d’un embrochage transolécaronhuméral.

Cas clinique N°2 :

Luxation postéro externe du coude négligée de 5 mois chez un garçon de 14 ans, associé à une fracture condyle externe.

Le patient a bénéficié d’une réduction chirurgicale et d’un embrochage transolécaronhuméral

Cas clinique N°3 :

Luxation postéro externe du coude négligée chez un garçon de 10 ans A l’examen clinique : une flexion à 30°

Enfant a bénéficié d’une réductionchirurgicale avec mise en place d’un embrochage transolécrano-huméral et condylo-radiale.

Cas clinique N°4 :

Luxation postéro externe du coude négligée de 9 mois chez un garçon de 13 ans, associé à une fracture de l’épitrochlée.

Enfant a bénéficié d’une réduction chirurgicale, un embrochage transolécrano-huméral et d’une ostéosynthèse de la fracture de l’épitrochlée.

Nous rapportons l’expérience du service de traumato- orthopédie pédiatrique du CHU de Rabat (portée sur 42 cas de luxation négligée du coude) afin de faire une étude comparative avec revue de littérature. Compte tenu de nos constatations, on a essayé d'utiliser les mêmes critères d’appréciation déjà utilisés dans la littérature.

I. EPIDEMIOLOGIE :

1. Age :

Bien qu’on puisse rencontrer les luxations négligées du coude à tout âge, la tranche d’âge la plus touchée dans notre série se situait entre 9 et 13 ans.

Ce qui converge avec la tranche d’âge la plus touchée dans les séries de Y.Teklali [35], M.M.ElZohairy [34],et K.Atarraf[36].

Cette fourchette d’âge correspond à l’âge d’adolescence marquée par la turbulence, l’agitation et l’hyperactivité des enfants.

La moyenne d’âge de survenue de la luxation est similaire pour toutes les études, elle est située vers l’âge de 11ans.

Tableau 4: Age moyen des luxations négligées du coude selon les séries

Séries K.Atarraf Y.Teklali Notre série

Intervalle d’âge 06-15ans 04-15 ans

06-14 ans

Moyenne d’âge 11 ans 11 ans 10.5ans

Pic de fréquence 06-12 ans 05-11 ans

2. Sexe :

Presque tous les auteurs sont d’accord sur la prédominance des garçons en matière de la luxation négligée du coude avec un Sex-ratio située entre 2/1 et 3/1.

Ce déséquilibre peut s’expliquer par l’activité ludique et désordonnée des garçons à cet âge et la différence des jeux auxquels s’adonnent les filles et les garçons.

Tableau 5 : Fréquence de l’atteinte des garçons en fonction des séries

Séries K.Atarraf Y.Teklali Notre série

garçons 14 37 28

Filles 6 20 14

Sex-ratio 03/01/15 02/01/15 02/01/15

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