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CHAPITRE 6 : ANALYSE ET DISCUSSION

2. Objectifs

4.2 Définition des recommandations pour le déploiement

4.2.3 Création des machines virtuelles

4.2.2 Déploiement et configuration de OpenIndiana

Nous n’allons pas décrire ici toutes les étapes aboutissant à la mise en fonction du système d’exploitation OpenIndiana, mais seulement mettre l’accent sur deux points importants.

Le premier est le niveau de RAID utilisé. Le serveur ayant deux disques de capacité identique (1 To), nous avons choisi d’effectuer un RAID 1 (ou mirroring) afin de dupliquer les données. Ce niveau de RAID impliquant la division par deux de l’espace de stockage disponible, l’espace disque utilisable par le système et les machines virtuelles est donc de 1 To.

Le second est le partitionnement du disque. La configuration matérielle recommandée pour l’installation de OpenIndiana en mode serveur est de 3Go d’espace disque et de 768 Mo de RAM (Lumsden, 2011). Les zones à créer (désignées sous le vocable zone locale) partagent des répertoires avec le système d’exploitation hôte (désignée comme zone globale) ; et donc ces répertoires peuvent augmenter en taille avec la création des zones locales.

Nous avons donc créé deux partitions : l’une de 20 GB pour l’installation du système et l’autre de 980 Gb pour les zones.

4.2.3 Création des machines virtuelles

Nous avons conçu le protocole en 6 étapes ci-dessous afin de créer de manière efficace les zones nécessaires.

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Etape 1 : création de l’emplacement (dataset) où seront stockées les zones

Ici, il a été question de créer le dataset situé sur le pool de stockage ZFS28

qui stockera les zones à instancier. Cela a été fait avec la commande zfs create –o mountpoint=point_de_montage chemin_du_dataset_a_créer.

Il n’y a que l’utilisateur root qui dispose des droits sur ce dataset.

Etape 2 : création des etherstubs (switchs virtuels)

A cette étape, nous avons créé les switches qui sont prévus par l’architecture ; et ceci grâce à la commande dladm create-etherstub nom_du_switch.

Etape 3 : création et installation d’une zone modèle

Afin de rendre plus rapide la création des zones de l’architecture, il est plus avisé de créer une zone modèle, qui sera ensuite clonée afin de créer les autres ; en effet, construire une zone à partir des paquetages est plus long que de copier une zone existante.

Les zones sont créées (configurées) avec la commande zonecfg (zonecfg –z nom-de-la-zone), à laquelle on passe les paramètres de configuration de la zone. Lesdits paramètres permettent de spécifier le répertoire où cette zone sera créée (zonepath), si la zone sera démarrée automatiquement au démarrage du serveur, le type réseau de la zone (share-IP ou exclusive-IP)29,

28 Un pool de stockage ZFS est un groupe logique de périphériques décrivant la disposition et les caractéristiques physiques du stockage disponible. L'espace pour les jeux de données (dataset) est alloué à partir d'un pool (Sun, 2008).

29 Une zone de type exclusive-IP est une zone qui dispose de sa propre instance IP et peut donc avoir sa propre adresse IP, table de routage, règles de filtrage, etc. Une zone de type share-IP partage la même instance IP que la zone globale et donc la même adresse, les mêmes règles de filtrage, etc.

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les cartes réseaux de la zone ainsi que leurs adresses IP, le nombre de CPU associé à la zone, la mémoire associée, etc. Cependant, seuls les paramètres zonepath et zonename (nom de la zone) sont nécessaires pour la création basique d’une zone.

Après la configuration, on est passé à l’installation de la zone modèle créée (zoneadm –z nom_de_la_zone install). Cette installation se fait en ligne et sa durée dépend donc de la bande passante du réseau.

Etape 4 : création des VNICs

Ici nous avons procédé à la création des cartes réseaux virtuelles. La commande est dladm create-vnic –l link_vnic nom_vnic. Link_vnic permet de spécifier si la VNIC sera reliée à une carte réseau physique ou à un switch virtuel.

Etape 5 : création, installation et démarrage des zones

A cette étape, nous avons instancié les zones voulues. Pour cela, il a été créé un fichier de configuration. Celui-ci, utilisé pour la configuration de base de la zone, a permis de spécifier le zonepath, l’ip-type, l’autoboot ainsi que les VNICs de la zone. Ce fichier est passé en paramètre à la commande zonecfg avec l’option -f ; ensuite la zone est installée en clonant la zone modèle créée à l’étape 3 (zonecfg –z zone_à_créer clone nom_zone_modèle).

La zone ainsi créée peut maintenant être démarrée (zoneadm –z nom_zone boot).

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Etape 6 : configuration des zones

La connexion à une zone peut maintenant se faire (avec la commande zlogin nom_zone) pour y effectuer les configurations nécessaires. Dès que la commande est entrée, l’outil de configuration de base se lance et par son biais on configure : le hostname (nom de la machine sur le réseau) de chaque interface réseau, les adresses IP de chacune des interfaces, les serveurs de nom, le compte de l’utilisateur root, le fuseau horaire, etc. Après cela, la zone est redémarrée et on peut procéder maintenant aux configurations additionnelles. En termes de configuration additionnelle, il s’agit de l’activation du routage, de la configuration des routes, de l’installation et de la configuration des services prévus pour chaque zone, etc.

L’architecture de l’environnement virtuel pour le déploiement du datacenter étant conçue, nous sommes passés à une étape de simulation afin de valider le travail.

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5. CHAPITRE 5 : SIMULATION ET TESTS

CHAPITRE

SIMULATION ET TESTS

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Dans l’optique de vérifier que notre architecture virtuelle est fonctionnelle, et permet une communication entre les diverses zones, nous avons effectué une simulation suivie de quelques tests dont les résultats sont présentés dans ce chapitre.

5.1 Présentation de l’environnement de

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