Exercice 1
(a) êñì õ þý ú2
<EUF
ê(ñìaçcñß IR.
Montrons que est contractante sur IR, on a :
ó
donc, d’apr`es la proposition 1, est contractante de rapport de contraction inf´erieur ou ´egal `a
72 . (b) êñì õ ü ú
â Bñ B
çmñ1ßNäý¤þ#çjþqé. Soientñ ç'ß&äý£þ(çjþqé, montrons que
B
d’apr`es l’in´egalit´e triangulaire
= B
et le rapport de contraction estx õ ú
â ÿ
Ainsi, est contractante de rapportx= 7ú . (d) êñì õ H ñüJ .
est d´efinie sur äýç¹ü8ä mais n’y est pas lipschitzienne.
En effet, est lipschitzienne sur d s’il existe une constante r´eelle ÷Òï ,
, c’est `a dire que le rapport
donc non bornable sur tout intervalle contenant ý ; ainsi ne peut ˆetre lipschitzienne sur äýç¹ü8ä.
En fait, on montre que est lipschitzienne sur tout intervalle äæDç¹ü8ä avec
æQ÷¢ý . Sur cet intervalle, óêñì õ þ proposition 1, est lipschitzienne de constanteJ= þ
H
En conclusion, est contractante suré ý
ç¹ü8ä.
Exercice 2
(a) Points fixes de êñì õ þ
H ñ
. Rappelons qu’un point fixe de est un point d’abscisseñZ v´erifiant êñì õ ñ . Par abus de langage, et dans tous les exer-cices qui suivent, on dira que ñ est le point fixe de (au lieu de l’abscisse du point fixe de ).
ñ õ þ est clairement la seule solution sur £ ù1¡ de cette ´equation et est par cons´equent le seul point fixe de .
D´emontrons le autrement :
de la valeur interm´ediaire, il existe un et un seul r´eel ¥{ß äCï/ÿËþ#ç~é tel que
ÞQê¥qì
õ ï ; celui-ci est donc le seul point fixe de sur äï/ÿËþ#çåé. Le lecteur pourra ais´ement d´emontrer que cela reste vrai sur tout £ ù1¡ .
(b) Points fixes de êñì õYK .
Posons Þíêñì õ¦K ýJñ . Þ est continue et d´erivable sur IR, et Þãóêñì õ
ý K
ýþLîvï , doncÞ est strictement d´ecroissante. D’autre part,ÞíêIïÐì õ þ
et Þíê+þ=ì õ ú
M
ýYþJîï . D’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire,
il existe un et un seul r´eel ¥ ßÈäï/çjþ é tel que ÞQê¥qì õ ï . Ce r´eel est donc l’unique point fixe de sur äï/çjþqé. De mˆeme, on peut ais´ement d´emontrer que cela reste vrai sur tout IR.
(c) Points fixes de êñì õ ñüOêñQý"#ì+û .
êñì
õ ñ ¢ êñíý#ì û õ ï ¢ ñ õ
ÿ
Donc 2 est l’unique point fixe de sur IR ; ce point fixe est dit triple `a cause de la puissance du terme êñQý"#ì .
(d) Points fixes de êñì õ êñQý"#ì â üÌñíý
Appliquons le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire `a
Þíêñì
En cons´equence,Þãó est strictement croissante suré+ýDç aF êPV ì ä, strictement croissante sur é aF ê¤V:çvì ä et Þ ó êaF ê¤V ìcì îLï . Ainsi, ðñ¡ß IRçFÞ ó êñì îLï , doncÞ est strictement d´ecroissante.
D’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe un et un seul r´eel
¥tß&ä/§£ç aF
êPV ìqä tel queÞíꤥ ì õ ï . Ce dernier est l’unique point fixe de .
Exercice 3
Montrons qu’il existe un unique r´eelñ1ß&äZ Q ý©V:ç Q üeVVé solution de l’´equation
Þíêñì
ainsiÞ est monotone. Or,
ÞQê
donc, ÞQêQ ýuV ì+ÞQêQ üV ìî?ï , et d’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe un unique r´eelñ1ßÌäZ Q ýWV:ç Q üuVVé tel queÞíê)Zñ õ ïÐì .
Remarquons tout d’abord que si cette m´ethode converge, elle converge bien vers une des racines de ÞQêñì õ ï , si ñZ est la limite de la suite êñDø#ì , alors ñZ õ
äCï/çqþqé alors, grˆace au th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe un unique r´eel
Z
est contractante sur äCïçjþqé :
B
On aurait pu aussi la proposition 1, puisque óú êñì õ ñ
donc ú contractante de rapport þt]ï . Ainsi,ðñö ߢäï/çjþ é, ñDøjùú õ³ ú êñVúcì õ
ùú
úëö ö converge vers ñZ , unique solution
deñ â ývþjï#ï]ñ õ ïü?þ dans äCïçjþqé.
Si on cherche ñZ `a ¨ pr`es, on arrˆetera les calculs `a l’it´erationo telle que
Bñ ~ ùúý
ñ ~ B
=R¨ . Ainsi la solutionñZ ici vautï/ÿ_ï/þ=ï#ï#ïþ `a þjï´ pr`es.
b) L’autre solution est obtenue grˆace `a la m´ethode it´erativeñDø=ùú õz
â
êñDøÐì
õ
þ=ï#ï¶ý
ú
. Cette question est laiss´ee en exercice.
exercice 5
Soit l’´equation Þíêñì õ åñ û ý¡ñýY õ ï . Il est clair que Þ est continue et d´erivable sur£ .
On a Þíê+þ~ì õ ý¤þ , ÞQê¤#ì õ þ , donc ÞQêªþ~ìcÞíêP(ìíîÈï . D’autre part, Þ óêñì õ
]ñ â ï sur äþ#çåé. Donc, d’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe
une seule solutionñß&äZ þ#çåé telle queÞíê)Zñì õ ï .
(a) Etudions la convergence de la suite ñDø=ùú õ ú êñDøÐì õ åñ ûø ýc . Tout d’abord, cette suite, si elle converge, conduit bien `a une racine de Þíêñì õ ï car siñZ est la limite de la suite êñDødì , alors
des accroissements finis, il existeµqø compris entreñDø etñDøjùú tel que
B ú êñDøjùúmì%ý
Donc
Ainsi, cette suite diverge et la m´ethode est `a rejeter.
(b) ´Etudions la convergence de ñDø=ùú õ
â
. Cette m´ethode, si elle converge conduit vers la racineñZ deÞQêñì dans äþ#çåé, car siñZ est la limite de
En cons´equence, on ne peut conclure sur la monotonie de
â
. Cependant on a
óâ
est continue, il existe un voisinage ¾ deñZ tel
que¾ äþ(çåé, etðñòß¿¾:ç
B óâ êñì
B
÷$ . Donc cette m´ethode ne peut pas converger d’apr`es la proposition 3. En effet, grˆace au th´eor`eme des accroissements finis, on
a ñDø=ùúµýPñDø ø
ñVú%ýnñö .
(c) ´Etudions la convergence deñDø=ùú õN
. Si elle converge, cette m´ethode conduit `a la racine de Þíêñì õ ï dans äþ#çåé car siñZ est la limite de
est strictement contractante d’apr`es la proposition 1. D’autre part,
û
est monotone, donc
û
êmäþ#ç~éìà äþ#ç*åé. Donc
d’apr`es le th´eor`eme du point fixe, la suite
converge vers l’unique racineñßNäZ þ#ç*åé de l’´equationñ õ$
û
êñì . Calcul num´erique de cette racine `a þ=ïjû pr`es, `a partir deñö õ þ :
0 1 2 3 4
ñDø 1 1.144 1.162 1.165 0.165
DoncñZ õ þ#ÿËþ est solution de l’´equation `a þ=ïû pr`es.
exercice 6
Soit l’´equationñ õLaF ê+þ ü&ñìMüÌï/ÿ dans ù . Consid´erons la m´ethode it´erative d´efinie par :
ñDøjùú
Montrons d’abord l’existence d’une solution pour cette ´equation.
SoitÞQêñì õ¶aF êªþü ñì ü¡ï/çãý&ñ
ý?ï/ÿ3&î ï , donc ÞíêIï#ìcÞíê+þ~ìíî5ï ; ainsi, d’apr`es le th´eor`eme de la
valeur interm´ediaire, il existe une unique racine ñ&ßOäï/çjþqéZ solution de l’´equation
ÞQêñì
õ ï .
Appliquons la M´ethode du point fixe pour êñì õYa F êªþ ü&ñì ü ï/ç* .
est contractante sur d õ äæçHèFéÅéUï/çjþqé car
Donc, si êcäCæDçFèHéÍìu äæDçFèHé, d’apr`es le th´eor`eme du point fixe, il existe une unique racineñß&äæDçFèHéZ solution de l’´equationÞíêñì õ ï .
Par exemple, on v´erifie que êmäï/ÿçFï/ÿ3]éÍìÇ äCï/ÿçFïÿ3]é. En effet, êIï/ÿ#ì õ
ï/ÿb/ÿWÿËÿD÷¡ïÿb et êIï/ÿ3Ðì õ ï/ÿb3/ÿWÿËÿÝîvïÿ3 .
Calcul num´erique de cette racine `a þ=ïj â et þjïû pr`es :
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
ñDø 0.7 0.730 0.748 0.758 0.764 0.767 0.769 0.770 0.771 0.771 Ainsi la racine cherch´ee estñZ õ ï/ÿ `aþjï â pr`es, etñZ õ ï/ÿþ `a þ=ïû pr`es.
exercice 7
Soit l’´equationñ õY êñì o`u êñì õ ý aF ñ .
1. 1) Posons Þíêñì õ ñPý êñì õ ñ ü a F êñì , ðñ5ß IR¡ ù . Appliquons le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire `aÞ sur äCæDçjþ é o`uïî¡æÃ=8þ .
Þ est continue sur äæDçjþqé,ð7æQßMéÍïçjþqé.ðñß&äæDçjþqé,Þ óêñì õ þdü ú etÞ óêñìi÷
ï , doncÞ est strictement monotone sur äCæDçjþqé. D’autre part on aÞQêªþ~ì õ þQ÷¢ï , et comme aEUÈ existeæQßMéÍïçjþqé tel queaF êIæìiî¢ýzæíîvï ; par cons´equent,Þíê+þ~ì+ÞQêëæìî¡ï , et d’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe un uniqueñ{ßZ
äæçqþqé (d’ouñ1ßMéÍï/çqþqéZ ) tel queÞíê)Zñì õ ï , et donc tel queñZ õY ê)Zñì õLa F ñZ .
2) SiñDøjùú õY êñDø#ì converge, elle conduit bien `a la racine de l’´equation car cette derni`ere v´erifieñZ õ$ ê)Zñì donc
êñDøÐì diverge pour toutñöß&äæçqþdä.
3) ú existe car est continue et strictement croissante donc bijective.
Montrons queñDø=ùú õY ú êñDødì est convergente.
Attention `a la notation utilis´ee : ú d´esigne la r´eciproque de et non
þ
Or, Í ú õ dÏ , donc ê Í ú ì ó õ þ . On a bien alors ê ú ì ó êñì õ
part, grˆace au th´eor`eme des accroissements finis on sait qu’au voisinage deñZ , il existeµqø compris entreñDø etñZ tel que : de signes oppos´es, par cons´equent deux it´erations successives donnent un encadrement deñZ .
5) Un test d’arrˆet des it´erations est :
BK
Calcul num´erique de la racine `a þjïû pr`es. Soit donc la m´ethodeñDøjùú õ
K
etñö õ þ
0 1 2 3 4 5 6 7 8
ñDø 1 0.367 0.692 0.500 0.606 0.545 0.579 0.560 0.571
9 10 11 12 13 14 15
ñDø 0.564 0.568 0.566 0.567 0.566 0.567 0.567 Ainsi la racine cherch´ee estñZ õ ï/ÿb `a þjïû pr`es.
2. M´ethode de Newton.
Soit Þíêñì õ ñ ý K õ ï , Þ est clairement ind´efiniment d´erivable. La
m´ethode de Newton s’´ecrit,
ñDøjùú
õ
ñDøãý
ÞíêñDø#ì
Þ ó êñDø#ì
õ
ñDøãý ñDøãý
K
þ ü K ÿ
D’autre part on aÞíêIïÐì õ ý£þ¤îvï etÞQêªþ~ì õ þý ú
M
÷vï , doncÞíê+þ=ìcÞíêIïÐì îï
et la racine est situ´ee dans äCï/çqþqé, elle est unique puisque Þ est strictem-net monotone, car Þãóêñì õ þ£ü K ÷ ï pour tout ñÒßÔ£ . On a aussi
Þ óóêñì
õ ý K
îOï pour toutñ ß¼£ . Ainsi d’apr`es le th´eor`eme de conver-gence globale de cette m´ethode (voir th´eor`eme 3), pour tout ñö ß?äCï/çqþqé tel
que ÞQêñöaìcÞ óó êñöaì ÷ ï l’it´eration de Newton converge. Prenons alors, par
exemple,ñö õ ï , alorsÞíêIïÐì+ÞãóóêëïÐì
õ
þt
K
÷¡ï , donc la m´ethode
ñDø=ùú
õ
ñDøãý ñDøãý
K
þü
K
ñö
convegera vers l’unique racineñZ de l’´equation.
Calcul num´erique
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