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Corrig´es des exercices

Dans le document Méthodes numériques appliquées (Page 56-66)

Exercice 1

(a) êñì õ þšý ú2

<EUF

ê(ñìaçcñß IR.

Montrons que est contractante sur IR, on a :

ó

donc, d’apr`es la proposition 1, est contractante de rapport de contraction inf´erieur ou ´egal `a

72 . (b) êñì õ šü ú

â Bñ B

çmñ1ßNäý¤þ#çjþqé. Soientñ ç'ß&äý£þ(çjþqé, montrons que

B

d’apr`es l’in´egalit´e triangulaire

= B

et le rapport de contraction estx õ ú

â ÿ

Ainsi, est contractante de rapportx˜= 7ú . (d) êñì õ H ñüJ .

est d´efinie sur äý™ç¹ü›š8ä mais n’y est pas lipschitzienne.

En effet, est lipschitzienne sur d s’il existe une constante r´eelle œ ÷Òï ,

, c’est `a dire que le rapport

’’’’

donc non bornable sur tout intervalle contenant ý™ ; ainsi ne peut ˆetre lipschitzienne sur äý™ç¹ü›š8ä.

En fait, on montre que est lipschitzienne sur tout intervalle ä‘æDç¹ü›š8ä avec

æQ÷¢ý™ . Sur cet intervalle, óêñì õ þ proposition 1, est lipschitzienne de constanteœJ= þ

H

En conclusion, est contractante suré ý

ç¹ü›š8ä.

Exercice 2

(a) Points fixes de êñì õ þ

H ñ

. Rappelons qu’un point fixe de est un point d’abscisseñZ v´erifiant êñì õ ñ . Par abus de langage, et dans tous les exer-cices qui suivent, on dira que ñ est le point fixe de (au lieu de l’abscisse du point fixe de ).

ñ õ þ est clairement la seule solution sur £ ù1¡ de cette ´equation et est par cons´equent le seul point fixe de .

D´emontrons le autrement :

de la valeur interm´ediaire, il existe un et un seul r´eel ¥{ß äCï/ÿËþ#ç~é tel que

ÞQê¥qì

õ ï ; celui-ci est donc le seul point fixe de sur ä‘ï/ÿËþ#çåé. Le lecteur pourra ais´ement d´emontrer que cela reste vrai sur tout £ ù1¡ .

(b) Points fixes de êñì õYK .

Posons Þíêñì õ¦K ýJñ . Þ est continue et d´erivable sur IR, et Þãóêñì õ

ý K

ýþLîvï , doncÞ est strictement d´ecroissante. D’autre part,ÞíêIïÐì õ þ

et Þíê+þ=ì õ ú

M

ýYþJî”ï . D’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire,

il existe un et un seul r´eel ¥ ßÈä‘ï/çjþ é tel que ÞQê¥qì õ ï . Ce r´eel est donc l’unique point fixe de sur ä‘ï/çjþqé. De mˆeme, on peut ais´ement d´emontrer que cela reste vrai sur tout IR.

(c) Points fixes de êñì õ ñüOêñQý"#ì+û .

êñì

õ ñ ¢ êñíý#ì û õ ï ¢ ñ õ

Žÿ

Donc 2 est l’unique point fixe de sur IR ; ce point fixe est dit triple `a cause de la puissance du terme êñQý"#ì .

(d) Points fixes de êñì õ êñQý"#ì â üÌñíý

Appliquons le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire `a

Þíêñì

En cons´equence,Þãó est strictement croissante suré+ýDšç aF êPV ì ä, strictement croissante sur é aF ê¤V:çšvì ä et Þ ó êaF ê¤V ìcì îLï . Ainsi, ð’ñ¡ß IRçFÞ ó êñì îLï , doncÞ est strictement d´ecroissante.

D’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe un et un seul r´eel

¥tß&ä/§£ç aF

êPV ìqä tel queÞíꤥ ì õ ï . Ce dernier est l’unique point fixe de .

Exercice 3

Montrons qu’il existe un unique r´eelñ1ß&äZ Q ý©V:ç Q üeVVé solution de l’´equation

Þíêñì

ainsiÞ est monotone. Or,

ÞQê

donc, ÞQêQ ýuV ì+ÞQêQ üV ì—î?ï , et d’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe un unique r´eelñ1ßÌäZ Q ýWV:ç Q üuVVé tel queÞíê)Zñ õ ïÐì .

Remarquons tout d’abord que si cette m´ethode converge, elle converge bien vers une des racines de ÞQêñì õ ï , si ñZ est la limite de la suite êñDø#ì , alors ñZ õ

äCï/çqþqé alors, grˆace au th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe un unique r´eel

Z

est contractante sur äCïçjþqé :

B

On aurait pu aussi la proposition 1, puisque óú êñì õ ñ

donc ú contractante de rapport þ‰t]ï . Ainsi,ð’ñö ߢä‘ï/çjþ é, ñDøjùú õ³ ú êñVúcì õ

ùú

úëö ö converge vers ñZ , unique solution

deñ â ývþjï#ï]ñ õ ï—ü?þ dans äCïçjþqé.

Si on cherche ñZ `a ¨ pr`es, on arrˆetera les calculs `a l’it´erationo telle que

Bñ ~ ùúý

ñ ~ B

=R¨ . Ainsi la solutionñZ ici vautï/ÿ_ï/þ=ï#ï#ïþ `a þjï´ pr`es.

b) L’autre solution est obtenue grˆace `a la m´ethode it´erativeñDø=ùú õz

â

êñDøÐì

õ

þ=ï#ï¶ý

ú

. Cette question est laiss´ee en exercice.

exercice 5

Soit l’´equation Þíêñì õ åñ û ý¡ñýY õ ï . Il est clair que Þ est continue et d´erivable sur£ .

On a Þíê+þ~ì õ ý¤þ , ÞQê¤#ì õ þ‰ , donc ÞQêªþ~ìcÞíêP(ìíîÈï . D’autre part, Þ óêñì õ

⠔ ï sur äþ#çåé. Donc, d’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe

une seule solutionñß&äZ þ#çåé telle queÞíê)Zñì õ ï .

(a) Etudions la convergence de la suite ñDø=ùú õ ú êñDøÐì õ åñ ûø ýc . Tout d’abord, cette suite, si elle converge, conduit bien `a une racine de Þíêñì õ ï car siñZ est la limite de la suite êñDødì , alors

des accroissements finis, il existeµqø compris entreñDø etñDøjùú tel que

B ú êñDøjùúmì%ý

Donc

Ainsi, cette suite diverge et la m´ethode est `a rejeter.

(b) ´Etudions la convergence de ñDø=ùú õ…

â

. Cette m´ethode, si elle converge conduit vers la racineñZ deÞQêñì dans äþ#çåé, car siñZ est la limite de

En cons´equence, on ne peut conclure sur la monotonie de

â

. Cependant on a

óâ

est continue, il existe un voisinage ¾ deñZ tel

que¾ ƒ äþ(çåé, etð’ñòß¿¾:ç

B óâ êñì

B

÷$ . Donc cette m´ethode ne peut pas converger d’apr`es la proposition 3. En effet, grˆace au th´eor`eme des accroissements finis, on

a ñDø=ùúµýPñDø ø

ñVú%ýnñö .

(c) ´Etudions la convergence deñDø=ùú õN

. Si elle converge, cette m´ethode conduit `a la racine de Þíêñì õ ï dans äþ#çåé car siñZ est la limite de

est strictement contractante d’apr`es la proposition 1. D’autre part,

û

est monotone, donc

û

êmäþ#ç~éìà äþ#ç*åé. Donc

d’apr`es le th´eor`eme du point fixe, la suite

‚

converge vers l’unique racineñßNäZ þ#ç*åé de l’´equationñ õ$

û

êñì . Calcul num´erique de cette racine `a þ=ïjŽû pr`es, `a partir deñö õ þ :

0 1 2 3 4

ñDø 1 1.144 1.162 1.165 0.165

DoncñZ õ þ#ÿËþ est solution de l’´equation `a þ=ïŽû pr`es.

exercice 6

Soit l’´equationñ õLaF ê+þ ü&ñìMüÌï/ÿ dans  ù . Consid´erons la m´ethode it´erative d´efinie par :

ñDøjùú

Montrons d’abord l’existence d’une solution pour cette ´equation.

SoitÞQêñì õ¶aF êªþ•ü ñì ü¡ï/çãý&ñ

ý?ï/ÿ3&î ï , donc ÞíêIï#ìcÞíê+þ~ìíî5ï ; ainsi, d’apr`es le th´eor`eme de la

valeur interm´ediaire, il existe une unique racine ñ&ßOä‘ï/çjþqéZ solution de l’´equation

ÞQêñì

õ ï .

Appliquons la M´ethode du point fixe pour êñì õYa F êªþ ü&ñì ü ï/ç* .

est contractante sur d õ ä‘æçHèFéњéUï/çjþqé car

Donc, si êcäCæDçFèHéÍìuƒ ä‘æDçFèHé, d’apr`es le th´eor`eme du point fixe, il existe une unique racineñß&ä‘æDçFèHéZ solution de l’´equationÞíêñì õ ï .

Par exemple, on v´erifie que êmä‘ï/ÿçFï/ÿ3]éÍìǃ äCï/ÿçFïÿ3]é. En effet, êIï/ÿ#ì õ

ï/ÿb/ÿWÿËÿD÷¡ïÿb et êIï/ÿ3Ðì õ ï/ÿb3/ÿWÿËÿÝîvïÿ3 .

Calcul num´erique de cette racine `a þ=ïj â et þjïŽû pr`es :

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

ñDø 0.7 0.730 0.748 0.758 0.764 0.767 0.769 0.770 0.771 0.771 Ainsi la racine cherch´ee estñZ õ ï/ÿ `aþjï â pr`es, etñZ õ ï/ÿþ `a þ=ïŽû pr`es.

exercice 7

Soit l’´equationñ õY êñì o`u êñì õ ý aF ñ .

1. 1) Posons Þíêñì õ ñPý êñì õ ñ ü a F êñì , ð’ñ5ß IR¡ ù . Appliquons le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire `aÞ sur äCæDçjþ é o`uïî¡æÃ=8þ .

Þ est continue sur ä‘æDçjþqé,ð7æQßMéÍïçjþqé.ð’ñß&ä‘æDçjþqé,Þ óêñì õ þdü ú etÞ óêñìi÷

ï , doncÞ est strictement monotone sur äCæDçjþqé. D’autre part on aÞQêªþ~ì õ þQ÷¢ï , et comme aEUÈ existeæQßMéÍïçjþqé tel queaF êIæŽìiî¢ýzæíîvï ; par cons´equent,Þíê+þ~ì+ÞQêëæìî¡ï , et d’apr`es le th´eor`eme de la valeur interm´ediaire, il existe un uniqueñ{ßZ

ä‘æçqþqé (d’ouñ1ßMéÍï/çqþqéZ ) tel queÞíê)Zñì õ ï , et donc tel queñZ õY ê)Zñ’ì õLa F ñZ .

2) SiñDøjùú õY êñDø#ì converge, elle conduit bien `a la racine de l’´equation car cette derni`ere v´erifieñZ õ$ ê)Zñì donc

êñDøÐì diverge pour toutñö—ß&ä‘æçqþdä.

3) ú existe car est continue et strictement croissante donc bijective.

Montrons queñDø=ùú õY ú êñDødì est convergente.

Attention `a la notation utilis´ee : ú d´esigne la r´eciproque de et non

þ

Or, Í ú õ , donc ê Í ú ì ó õ þ . On a bien alors ê ú ì ó êñì õ

part, grˆace au th´eor`eme des accroissements finis on sait qu’au voisinage deñZ , il existeµqø compris entreñDø etñZ tel que : de signes oppos´es, par cons´equent deux it´erations successives donnent un encadrement deñZ .

5) Un test d’arrˆet des it´erations est :

BK

Calcul num´erique de la racine `a þjïŽû pr`es. Soit donc la m´ethodeñDøjùú õ

K

etñö õ þ

0 1 2 3 4 5 6 7 8

ñDø 1 0.367 0.692 0.500 0.606 0.545 0.579 0.560 0.571

9 10 11 12 13 14 15

ñDø 0.564 0.568 0.566 0.567 0.566 0.567 0.567 Ainsi la racine cherch´ee estñZ õ ï/ÿb `a þjïŽû pr`es.

2. M´ethode de Newton.

Soit Þíêñì õ ñ ý K õ ï , Þ est clairement ind´efiniment d´erivable. La

m´ethode de Newton s’´ecrit,

ñDøjùú

õ

ñDøãý

ÞíêñDø#ì

Þ ó êñDø#ì

õ

ñDøãý ñDøãý

K

þ ü K ÿ

D’autre part on aÞíêIïÐì õ ý£þ¤îvï etÞQêªþ~ì õ þ’ý ú

M

÷vï , doncÞíê+þ=ìcÞíêIïÐì î€ï

et la racine est situ´ee dans äCï/çqþqé, elle est unique puisque Þ est strictem-net monotone, car Þãóêñì õ þ£ü K ÷ ï pour tout ñÒßÔ£ . On a aussi

Þ óóêñì

õ ý K

îOï pour toutñ ß¼£ . Ainsi d’apr`es le th´eor`eme de conver-gence globale de cette m´ethode (voir th´eor`eme 3), pour tout ñö ß?äCï/çqþqé tel

que ÞQêñöaìcÞ óó êñöaì ÷ ï l’it´eration de Newton converge. Prenons alors, par

exemple,ñö õ ï , alorsÞíêIïÐì+ÞãóóêëïÐì

õ

þ‰t

K

÷¡ï , donc la m´ethode

ñDø=ùú

õ

ñDøãý ñDøãý

K

þü

K

ñö

convegera vers l’unique racineñZ de l’´equation.

Calcul num´erique

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