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Corpus biblique de l’argumentaire chrétien

Dans le document Parler du sida au Nord-Cameroun (Page 60-66)

Nous avons cru utile de regrouper dans cette annexe l’intégralité des citations bibliques auxquelles fait référence l’argumentaire chrétien dans son discours sur le sida. Toutes nos citations bibliques sont tirées de la Traduction œcuménique de la Bible, édition 2004. Le contenu des notes est également tiré de la même source.

ANCIEN TESTAMENT

Genèse 2,18

Le SEIGNEUR Dieu dit : « Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée. »

Genèse 2,24

Aussi l’homme laisse-t-il son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair.

Exode 20,14

Tu ne commettras pas d’adultère.

Proverbes 5,21-23

Oui, la conduite de chacun tombe sous les yeux du SEIGNEUR, et il examine tous ses sentiers. Ses propres crimes prendront au piège le méchant et il sera enserré dans les liens de son péché. Il mourra faute d’éducation, enivré de l’excès de sa folie.

NOUVEAU TESTAMENT

ÉVANGILES

Luc 10, 29-37 (Parabole du bon Samaritain5)

Mais [le légiste6], voulant montrer sa justice, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, il tomba sur des bandits qui, l’ayant dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Il se trouva qu’un prêtre7 descendait par ce chemin ; il vit l’homme et passa à bonne distance. Un lévite8 de même arriva en ce lieu ; il vit l’homme et passa à bonne distance. Mais un Samaritain qui était en voyage arriva près de l’homme : il le vit et fut pris de pitié. Il s’approcha, banda ses plaies en y versant de l’huile et du vin, le chargea sur sa propre monture, le conduisit à une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, tirant deux pièces d’argent, il les donna à l’aubergiste et lui dit :

“Prends soin de lui, et si tu dépenses quelque chose de plus, c’est moi qui te rembourserai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, s’est montré le prochain de l’homme qui était tombé sur les bandits ? » Le légiste répondit : « C’est celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va et, toi aussi, fais de même. »

Luc 15,11-32 (Parabole du fils retrouvé)

Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi ma part de bien qui doit me revenir. » Et le père leur partagea son avoir. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un pays lointain et il y dilapida son bien dans une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans l’indigence. Il alla se mettre au service d’un des citoyens de ce pays qui l’envoya garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : « Combien d’ouvriers de mon père ont du pain 5. Au temps de Jésus, la Samarie constituait la province centrale de la Palestine.

Depuis plusieurs siècles, ses habitants, les Samaritains, étaient en conflit religieux avec les Juifs. Juifs et Samaritains se détestaient mutuellement.

6. Les légistes ou docteurs de la Loi étaient les spécialistes de la Bible d’Israël. Ils étaient chargés de l’expliquer et de l’enseigner.

7. Le prêtre est celui qui officie pendant le culte, en particulier pour offrir les sacrifices au nom de la communauté tout entière.

8. Au temple de Jérusalem, les lévites étaient chargés du chant, de la préparation des sacrifices et de la police intérieure.

LE DISCOURS CHRÉTIEN SUR LE SIDA 63 de reste, tandis que moi, ici, je meurs de faim ! Je vais aller vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Traite-moi comme un de tes ouvriers. » Il alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié : il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : « Père, j’ai péché envers le ciel et contre toi.

Je ne mérite plus d’être appelé ton fils... » Mais le père dit à ses serviteurs : « Vite, apportez la plus belle robe, et habillez-le ; mettez-lui un anneau au doigt, des sandales aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. » [... Vient ici l’épisode de la jalousie du fils aîné ...] « Voilà tant d’années que je te sers sans avoir jamais désobéi à tes ordres ; et, à moi, tu n’as jamais donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais quand ton fils que voici est arrivé, lui qui a mangé ton avoir avec des filles, tu as tué le veau gras pour lui ! » Alors le père lui dit : « Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait festoyer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé. »

Jean 4,1-30

Quand Jésus apprit que les Pharisiens avaient entendu dire qu’il faisait plus de disciples et en baptisait plus que Jean, – à vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait pas, mais ses disciples – il quitta la Judée et regagna la Galilée. Or il lui fallait traverser la Samarie.

C’est ainsi qu’il parvint dans une ville de Samarie appelée Sychar, non loin de la terre donnée par Jacob à son fils Joseph, là même où se trouve le puits de Jacob. Fatigué du chemin, Jésus était assis tout simplement au bord du puits. C’était environ la sixième heure.

Arrive une femme de Samarie pour puiser de l’eau. Jésus lui dit :

« Donne-moi à boire. » Ses disciples, en effet, étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. Mais cette femme, cette Samaritaine, lui dit : « Comment ? Toi un Juif, tu me demandes à boire à moi, une femme samaritaine ! » Les Juifs, en effet, ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui aurais demandé et il t’aurait donné de l’eau vive. » La femme lui dit : « Seigneur, tu n’as pas même un seau et le puits est profond ; d’où la tiens-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand, toi, que notre père Jacob qui nous a donné le puits et qui, lui-même, y a bu ainsi que ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit :

« Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle. La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi cette eau pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari et reviens ici. » La femme lui répondit : « Je n’ai pas de mari. » Jésus lui dit : « Tu dis bien : “Je n’ai pas de mari” ; tu en as eu cinq et l’homme que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. » – « Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es un prophète. [...]. »

[...] Sur quoi les disciples arrivèrent. Ils s’étonnaient que Jésus parlât avec une femme ; cependant personne ne lui dit « Que cherches-tu ? » ou « Pourquoi lui parles-tu ? » La femme alors, abandonnant sa cruche, s’en fut à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »

Jean 9, 1-2

En passant, Jésus voit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui posèrent cette question : « Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle, lui ou ses parents ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents.

Mais c’est pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. »

ACTES DES APÔTRES

Actes 16, 30-31

Puis, les [Paul et Silas] ayant fait sortir [de la prison], il [le geôlier] leur dit : « Messieurs, que dois-je faire pour être sauvé ? » Ils lui répondirent :

« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison. »

ÉPÎTRES

Romains 6,23

Car le salaire du péché c’est la mort ; [...].

LE DISCOURS CHRÉTIEN SUR LE SIDA 65 Romains 8,28

Nous savons d’autre part que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, [...].

1 Corinthiens 6,9-10

Ne savez-vous donc pas que les injustes n’hériteront pas du Royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas ! Ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les pédérastes, ni les voleurs, ni les accapareurs, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les filous n’hériteront du Royaume de Dieu.

Éphésiens 2,1-8

Et vous, qui étiez morts à cause de vos fautes et des péchés où vous étiez autrefois engagés, quand vous suiviez le dieu de ce monde, le prince qui s’interpose entre ciel et terre, l’esprit qui agit maintenant parmi les rebelles... Nous étions de ce nombre, nous tous aussi, qui nous abandonnions jadis aux désirs de notre chair : nous faisions ses volontés, suivions ses impulsions, et nous étions par nature, tout comme les autres, voués à la colère. Mais Dieu est riche en misé-ricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions morts à cause de nos fautes, il nous adonné la vie avec le Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés –, avec lui, il nous ressuscités et fait asseoir dans les cieux en Jésus-Christ. Ainsi, par sa bonté pour nous en Jésus-Christ, il a voulu montrer dans les siècles à venir l’incomparable richesse de sa grâce. C’est par la grâce, en effet, que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; vous n’y êtes pour rien, c’est le don de Dieu.

Hébreux 13,4

Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal sans souillure, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu.

Jacques 4,7-8

Soumettez-vous donc à Dieu, mais résistez au diable, et il fuira loin de vous ; approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs, et purifiez vos cœurs, hommes partagés !

AUTRES CITATIONS

Saint Augustin

Dieu qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi (Saint Augustin, Sermon 169, 13 [Patrologie latine 38, 923]).

Le discours islamique sur le sida

Dans le document Parler du sida au Nord-Cameroun (Page 60-66)