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9.2 Cal uls de dynamique : se tions e a es rotationnelles

9.2.2 Convergen e de base

9.2.2 Convergen e de base

A la se tion 6.2.3, il a été vu que l'un des paramètres qu'il est important de ontrler an d'obtenir une bonne pré ision sur les se tions e a es est la base rotationnelle. Dans le as des ollisionsH

2

OH

2

,nousavons onstatéquela onvergen e n'estatteintequesil'onin lutungrand nombre de anaux fermés pour H

2

O et asso iés au premier niveau rotationnel ex ité de H

2

,bien que es niveaux soient énergétiquement ina essibles à basse énergie. Comme il est souligné dans l'annexe G.5, l'inuen e des anaux fermés dépend de l'espè e de H

2

qui est onsidérée : si l'on onsidèreles ollisionsave lesespè esparaetorthodeH

2

,on onstatequela onvergen epar rap-portaunombre de anaux in lus,respe tivement dans

j2 = 2

et

j2 = 3

,évoluede manièresimilaire si l'on onsidère les variations absolues desse tions e a es. Néanmoins, laplus faible magnitude desse tionsave paraH

2

onduitàuneerreur relativeplusimportantequepourorthoH

2

.Ande ara tériserl'inuen edelatron aturedebase,nousprésentonsi iuntest ara téristique quiaété ee tuépour lesystèmeorthoH

2

O/orthoH

2

.La onvergen edebaseestdis utéeendistinguant lestransitionsdontlamagnitudeestlaplusélevée destransitionslesplusfaibles.Onintroduitpour elale ritère:

σ(jτ → jτ) <C X

j′τ′

Ej′τ ′>Ejτ

σ(jτ → jτ)

(9.14)

C

dénitlestransitionsayantunux"faible"parrapportauuxtotalasso iéauxtransitionsen ex itationdepuisleniveau

.Dansle asprésent,nous hoisissons

C = 0.05

.Cettedistin tionentre les transitions de fortes et faibles magnitudes amène dans lasuite à dis uter le omportement des se tionse a esentermedevariationsrelativespourlesse tions"fortes"etentermedevariations absolues pour les transitions onsidérées omme "faibles". Deux ritères de onvergen e, plus ou moins ontraignant sont alors onsidérés :

 (1)mieuxde

1%

surlestransitionsimportantesetmieuxde0.01Å

2

surlestransitionsfaibles.  (2)mieuxde

5%

et0.05Å

Le test présenté i i a été ee tué à une énergie totale de 532 m

−1

ave une base

B(7, 3)

1 , en dehors du test n

o

7 obtenu ave une base

B(8, 3)

, e dernier al ul servant de référen e lors des omparaisons. Le nombre de transitions inélastiques en ex itation est de 78. A ette énergie, 13 niveauxde H

2

Osontouverts(ledernierniveauouvert estleniveau

514

) etlepremier niveau ex ité deorthoH

2

n'estpasénergétiquementa essible.Les al ulsee tuéssontdonnésdanslaTable9.2 et eux idièrentpar l'énergiemaximaledesniveauxquisont in lusdansle al ulpour

j2 = 1

et

j2 = 3

:pour haque niveau rotationnel deH

2

,les niveaux in lusvérient

Ej1τ1 + Ej2 < Ecut(j2)

.

Ecut(j2= 1)

(nb. an.)

Ecut(j2 = 3)

(nb. an.) temps

1 1100 (28) 1100 (12) 15.1 2 1100 (28) 1200 (16) 30.2 3 1000 (26) 1300 (19) 39.4 4 1100 (28) 1300 (19) 45.2 5 1200 (30) 1300 (19) 48.5 6 1000 (26) 1400 (21) 41.2 7 1200 (30) 1450 (24) 92.6

Table 9.2  Tests de onvergen e en base ee tués à

E = 532

m

−1

. Les tests orrespondent à une base

B(7, 3)

et le nombre de anaux in lus (indiqués entre parenthèses) varie en fon tion des énergies maximales

Ecut(j2 = 1)

et

Ecut(j2 = 3)

.Les tempsde al ul indiquéssont euxde l'IDRIS.

(1) (2) e art max

(%) 1 40 9 9.2 2 28 6 8.4 3 18 3 5.9 4 18 3 5.7 5 17 3 5.7 6 7 1 4.5

Table9.3Nombredetransitions,suruntotalde78transitionsinélastiquesenex itation,pourlesquelles les variations sont onsidérées par rapport à deux ritères : (1)

<

1% et

<

0.01 Å

2

(1 ère ol.) et (2)

<

5% et

<

0.05 Å

2

(2 ème

ol.). Cha une des lignes ompare les résultats de deux al uls et donne le nombrede transitionspour lesquelsles deux ritèrespré édents ne sontpasvériés.

sur lestransitions importantes.

Notonsdeplusqueles al ulssontee tuéspourles25premièresondespartielles:lestempsindiqués dans laTable 9.2 orrespondent don à des al uls in omplets ar à ette energie, la onvergen e ave DTOL =0.005est obtenue enin luant les ondespartielles jusque

J = 58

.

En onsidérant les résultatsdonnésdans laTable 9.3,on voit quela onvergen e dépend forte-mentdunombrede anauxin lusdans

j2= 3

:lestests

3

,

4

et

5

permettenttoutd'aborddevoirque la onvergen eestobtenueenin luant

13 anauxfermésdans

j2 = 1

.Ensuite,la omparaisondes résultatsdestests 3et6 permetde voirqu'une onvergen e à mieux de 5%né essiteun minimum de21 anaux dans

j2 = 3

.

Lesrésultatsobtenus pour etestà532 m

−1

sont ara téristiquesdestestsee tuésàd'autres energies. Les al uls sont don menés en in luant 12 anaux fermés dans

j2 = 1

et 9 anaux supplémentairesdans

j2= 3

audelàdudernier analouvertdans

j2 = 1

.Ce ritèrede onvergen e estappli able aux ollisions de l'ensemble dessymétries.

1

La notation

B(a1, a2)

signie queles nombresquantiquesmaximumsdes niveaux quisont onsidéréspour les deuxmolé ulessontrespe tivement

j1= a1

et

j2= a2

.

9.2.3 Inuen e de la SEP

LaFigure9.2 omparelesse tionse a esdusystème ollisionnelorthoH

2

O/orthoH

2

obte-nuesave deuxsurfa es:laSEP

RB

etlaSEP

h9D + R12i

.Ladiéren eentrelesgrillesenénergie s'explique par rapport aux besoins pour lesquels les deux séries de al ul on été ee tuées : les se tions orrespondant àlaSEP

RB

ontété al ulées par M.-L.Dubernetet A.Grosjeandansune étudepréliminaire visant à omparer l'inuen e de la surfa e de potentielsur les taux de ollision [13;26℄.Lestauxobtenusave laSEP

RB

deFaureetal.[14 ℄sontalors omparésauxtauxobtenus àpartirdelaSEPdePhillips [34 ℄etave lamême pré isionsurles al ulsde dynamiques.La mise à disposition de la surfa e

h9D + R12i

qui est d'une pré ision a rue a ultérieurement motivé un nouveau al ul pour les se tions e a es. Un travail de omparaison entre les résultats obtenus à

Figure9.2Comparaisonsdesse tionse a es onne tantles5premiersniveauxrotationnelsdeortho H

2

O pour les ollisionsave orthoH

2

. Sont omparées les se tions obtenues ave lasurfa e

RB

et la SEP

h9D + R12i

de Faure [14℄.

partirde esdiérentes surfa esaétéee tuéparM.-L.Dubernet( f.AnnexeG.5). Enparti ulier, lesinuen es respe tives dela orre tion R12 etde lamoyenne vibrationnelle sont misesen avant. Pour les ollisions ave paraH

2

, les se tions e a es sont prin ipalement ae tées par la or-re tionvibrationnelle. Pour l'ensemble desénergies onsidérées lors des tests( f. G.5)on onstate que la orre tion R12 entraîne des variations omprises entre 3 et 30% sur les se tions e a es. L'inuen e de la orre tion vibrationnelle amène à des diéren es plus importantes, .-à-d. allant jusqu'àun fa teur 2 à basse énergie etde l'ordrede 20-30% à plus hauteénergie et pour les tran-sitionsde plusfortemagnitude. Finalement,l'eet globalqu'entraînent esdeux orre tionssurles se tions e a esave paraH

2

peutaller jusqu'àun fa teur2 à

E ∼

100 m

−1

etest typiquement del'ordre de 50%à

E ∼

400 m

−1

.

Pourles ollisionsave orthoH

2

,lesdeux orre tionsamènentàdesvariationséquivalentes sur lesse tions e a es. Lesvariations absoluessont dumême ordrede grandeurquepour paraH

2

e qui orrespondàdesvariationsrelativesplusfaiblesdufaitdelaplusgrandemagnitudedesse tions ave orthoH

2

. L'in lusion de l'ensemble des orre tions onduit typiquement à des variations de

l'ordrede 10%.

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