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4.3 Méthodologie Dirigée par M&S pour l’Interopérabilité d’Entreprise

4.3.3 Contribution de la thèse de Zhiying Tu

4.3.3 Contribution de la thèse de Zhiying Tu

Les travaux effectués dans la thèse de Zhiying Tu [T1] ont permis d’approfondir et d’opérationnaliser la méthodologie introduite au point précédent. La contribution globale a été présentée dans [C12] [C14] [R2] [R3], elle est résumée par la Figure 14 puis décrite ci-après.

Figure 14. Contribution Globale de la Thèse de Zhiying Tu

Premièrement, le cadre harmonisé et réversible basé HLA (présenté Figure 14) vient raffiner celui proposé dans la Figure 13. Ce cadre comprend trois concepts principaux : (1) « harmonisé » signifie que ce cadre est synthétique, il se compose de plusieurs techniques. Comme le cadre de la Figure 13 le montre, nous proposons un nouveau cycle de cinq étapes de vie du développement qui aligne MDA et HLA FEDEP. Ce cadre fait appel aux web services afin d’améliorer la flexibilité et la compatibilité du système HLA. (2) « réversible » signifie que ce cadre utilise la technique de l’ingénierie inverse des modèles pour découvrir une partie des modèles à partir de l’ancien système. La technique d’ingénierie inverse de modèle vise à éviter la reconstruction complète d’un système par une meilleure réutilisation de l’ancien système. L’objectif est d’accélérer le développement et réduire les coûts. (3) « HLA » signifie que ce cadre se consacre au développement d’application basée HLA. Le RTI utilisé dans cette approche est un open source RTI (PoRTIco, 2012). Comme mentionné précédemment dans le cadre harmonisé, les services web seront utilisés pour améliorer l’interopérabilité web d’HLA. Ainsi, l’approche HLA proposée est basée sur le nouveau standard « HLA Evolved IEEE 1516TM-2010 » (IEEE, 2010).

Deuxièmement, pour étayer le « Harmonized and Reversible HLA Based Framework », une méthodologie a été élaborée, qui se compose de trois méthodes: «model reverse model», « web-enable HLA federate design method », and « short-lived ontology method ». Cette méthodologie a proposé une nouvelle façon de soutenir le développement de l’approche fédérée de l’interopérabilité des entreprises en réutilisant des méthodes existantes, des architectures et des technologies, tels que : MDA, Model Reverse Engineering, HLA, les services web et les ontologies. Plus précisément, cette méthodologie : (1) utilise MDA pour formaliser l’architecture du système et les relations entre les systèmes, (2) applique le Model

Reverse Engineering pour réutiliser et harmoniser les différents systèmes/composants dans le

but de créer l’environnement d’interopérabilité pour les SIs d’entreprise, (3) utilise les fonctionnalités de HLA et des services web comme assistance technique, et (4) utilise l’ontologie pour l’analyse de l’information. Après la définition de la méthodologie, une Architecture basée « Reverse Engineering, Model Driven et HLA » a été élaboré. Cette architecture a été la base de développement d’un outil logiciel. L’utilisation de cet outil logiciel a été illustrée par une étude de cas, présentée dans [C12] et [R2].

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Figure 15. Cadre de Développement Harmonisé et Réversible basé HLA

Le cadre « Harmonized and Reversible HLA based framework » (Figure 15) définit la ligne directrice pour la mise en œuvre des trois méthodes mentionnées ci-dessus. Ces trois méthodes se complètent également afin d’obtenir le résultat escompté de l’approche fédérée de l’interopérabilité des entreprises. Nous avons publié ce résultat dans [R2].

Ce cadre et la méthodologie ont été mis en œuvre dans un outil logiciel appelé « Model

driven and HLA based Reverse Engineering Tool ». L’objectif et la fonctionnalité de cet outil

peuvent être identifiés en décomposant son nom :

 Le terme « Reverse Engineering » signifie que l’outil doit pouvoir acquérir des modèles de SI en « rembobinage » (redécouverte) des systèmes existants.

 Le terme « HLA based » signifie que la plateforme cible de cet outil est compatible HLA. L’utilisateur se connecte à la plateforme par un fédéré HLA.

 Le terme « Model Driven » signifie que cet outil doit résoudre les problèmes d’interopérabilité basés sur des modèles de systèmes de remises en arrière, puis réformer les modèles dans les modèles interopérables, qui peuvent être convertis en code exécutable en fonction de la plateforme cible.

Ainsi, l’objectif de cette plateforme est un outil logiciel de communication interopérable basée sur HLA. Les modules fonctionnels de cet outil sont (1) un module « Build Time », gérant l’inversion du modèle, l’ajustement du modèle, et la génération du modèle cible & du code, (2) un module « Run Time » gérant l’envoi des messages et la gestion des messages. L’architecture de cet outil, illustrée Figure 16, a été publiée dans [R3] et est détaillée ci-après.

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Figure 16. Architecture du «Model driven and HLA based Reverse Engineering Tool»

La partie « Build Time I » est la phase initiale. Elle doit implémenter la méthode de « model reverse » et le développement de la Fédération HLA basé sur le RTI poRTIco. La méthode « model reverse » comprend la découverte du modèle, son ajustement et la génération du modèle cible et du code. Elle est chargée de préparer l’environnement de simulation permettant l’établissement rapide et dynamique de l’interopérabilité du SI. Elle est également responsable de la préparation des services pour le développement de « web-enable

federate » et d’initier un glossaire ontologique local pour les participants web, qui visent à

mettre en œuvre la compatibilité agile de l’environnement.

La partie « Build Time II » est une phase optionnelle. Elle n’est réalisée que si un nouveau participant veut se joindre via le web. Cette partie met en œuvre la compatibilité agile de l’environnement qui permet aux participants web de rejoindre la collaboration en « plug-and-play ». Cette partie se compose des méthodes « web-enable HLA federate design » et « short-lived ontology ». La méthode « short-lived ontology » est spécifiée mais reste une perspective pour permettre aux participants web d’initier une ontologie glossaire locale.

La partie « Run Time » assure la simulation, y compris l’envoi et la gestion des messages. Il s’agit de l’échange et l’analyse des informations transitoires. Pendant ce temps, la production et la connexion de nouveaux « Web-Enable Federate » est possible.

Un outil Java a été implémenté [R2]. Il génère des composants compatibles avec le RTI poRTIco. Un cas de logistique industrielle a été testé sur cet environnement dans le stage de Master de Zhenchuan Zhag [M1] en 2010 puis dans celui de Wei Du [M3] en 2012.