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La littérature dans le domaine du suivi de mémoire étudie les questions de  compétences concernant l’écriture du mémoire, ceci concernant la maitrise du  langage et de l’écriture, de la structuration et de la gestion du contenu. Un mémoire  est avant tout une initiation à la recherche qui consiste à trouver des références  bibliographiques, les catégoriser, en extraire les éléments directeurs, avoir des  activités de prise de notes pour l’étudiant et des retours de la part du superviseur  lequel offre son aide quant à l’analyse des contenus. Ces aspects ne sont pas apparus  dans les articles que nous avons sélectionnés. Nous les aborderons selon une 

approche plus introspective, se basant sur l’utilisation de l’outil de gestion de  contenus que nous avons configuré pour nos besoins. Les contenus doivent pouvoir  être abordés selon plusieurs couches d’abstraction : du plus bas niveau, qui serait  celui de la langue, de la conjugaison et la grammaire, jusqu’au plus haut niveau, celui  de l’organisation globale et du plan du mémoire lui‐même. 

1. Les compétences liées à l’écriture 

Nos lectures nous ont amené à considérer autant les compétences d’écriture de  « bas niveau » que sont la maitrise de la langue, de son orthographe, de sa  grammaire, de la conjugaison, que les compétences de « haut niveau », lesquelles  impliquent la capacité de faire un récit, développer des analyses, des discussions, et  des conclusions, ce que nous dénommons le « savoir écrire. » 

1.1 La langue 

Dietz, Jansen et Wadee (2006)  s’interrogent également sur les populations  multiculturelles, et plus particulièrement en ce qui concerne les possibilités de  disposer de soutien à ce sujet : “There is need (…) for PhD students who are not 

native speakers of English.” Certains outils de traduction peuvent apporter une aide à  des populations qui doivent produire leur mémoire dans une autre langue que leur  langue maternelle. 

1.2 Le trio orthographe, grammaire, conjugaison 

Landié (2004) rejoint d’autres auteurs quand elle affirme que « pour l’étudiant, faire  un mémoire, c’est d’abord rédiger un texte, » ce qui implique avant tout une maîtrise  de la langue et de son écriture, et le respect de normes très précises mais souvent  implicites. Par expérience, nous savons que très peu de personnes sont capables  d’écrire sans faire de fautes. 

Fonctionnalités : nous apprécions tous le confort des correcteurs grammaticaux et  orthographiques intégrés à nos éditeurs de texte. Ce type de fonctionnalité trouvera  donc sa place dans un notre outil, et plus spécialement dans les modules dédiés à la  création de contenus.  

1.3 Savoir écrire 

La rédaction d’articles et d’exposés est une dimension importante dans le suivi tel  que proposé par Prégent (2001). Il en ressort une méthodologie du développement  de l’écriture par l’entrainement à l’écriture et l’évaluation des écrits au niveau de la  forme et du contenu. Cet auteur valorise un entrainement intensif, par exemple de  rédaction d’articles, avec des évaluations systématiques pour que l’étudiant  développe au mieux sa compétence d’écriture. De même, Landié (2004) aborde le  travail d’écriture et de réécriture en proposant des tâches comme la production de  « fiches de lecture, relevé et définition de concepts, notes d’intention », en plus de  l’élaboration du mémoire.  

Fonctionnalités : un module dédié à l’entrainement de l’écrit lequel permettrait  l’affichage des écrits, leur évaluation notée et commentée par le superviseur. Cette  fonctionnalité devrait offrir une interface d’édition simplifiée afin que l’étudiant soit  uniquement concentré sur l’activité d’écriture.  

2. La structuration des écrits 

La difficulté principale dans le travail d’écriture consiste à parvenir à une vision  synthétique de l’écrit du mémoire (Dietz, Jansen et Wadee, 2006). Tout écrit de type  mémoire doit posséder une structure. Différentes méthodes permettent de produire  l’écrit et sa structure. On peut décider de la préparer avant de se préoccuper des  contenus selon le modèle des stades (Rohnman, 1965), ou bien choisir une approche  de résolution de problèmes (Hayes et Flower, 1981), ou encore se baser sur le 

modèle de l’interaction sociale (Nystrand, 1989). L’important n’est pas d’imposer une  méthode, mais au contraire de permettre à toutes les méthodes de pouvoir 

s’exprimer. Ainsi Landié (2004) parle d’une organisation des écrits qui serait une  « aide à la conception d’une organisation globale ». Ceci permettrait de palier les 

difficultés des étudiants, selon leurs styles. Certains ayant des difficultés dans ce  domaine doivent bénéficier d’une aide à la structuration. 

Selon Landié (2004), la possibilité de classer chronologiquement et le repérage de  contenus sont deux fonctionnalités qui lui semblent importantes dans le travail  d’écriture et plus particulièrement de réécriture et d’ajustement des écrits. Elle  relève l’importance pour le superviseur de disposer d’un journal qui reflète  l’évolution de l’étudiant. 

Fonctionnalités : Nous proposons des fonctionnalités offrant une vision synthétique  des écrits. Il s’agit de permettre à l’étudiant, avec l’aide de son superviseur, de créer,  gérer et manipuler la structure de son mémoire, éventuellement pouvoir y insérer les  écrits en cours, le tout exportable dans un logiciel de traitement de texte externe.  Si les écrits sont fragmentés dans différentes listes, ou fragmentés au sein d’une  même liste dans différents éléments, il serait utile de définir des vues qui permettent  de les regrouper, les ordonner, faire des prévisualisations, d’avoir des sortes de  rapports (éventuellement imprimable) avec un gestionnaire de patrons 

(« templates ») d’organisation de ces écrits, tout en gardant à l’esprit la possibilité de  disposer d’un historique des modifications qui ont été produites. 

Une interface de suivi, listant les écrits de l’étudiant, affichant pour chaque écrit les  commentaires/notes du superviseur. 

3. Les contenus « externes » 

Nous parlons ici de la gestion, du stockage, de la réutilisation de toutes les  informations liées aux références externes, telles que bibliographies, interviews,  notes de réunions, références d’outils, etc. La construction du mémoire, de son plan,  des écrits dépendent évidemment de l’analyse qui est faite.  

Cet aspect n’était pas spécialement abordé dans la littérature dédiée au suivi de  mémoire, ce qui peut paraître surprenant. Nous pourrions nous référencer  éventuellement aux aides mémoires qui peuvent constituer en eux‐mêmes un  système organisé de références, pointant sur des connaissances précises (Dessus,   Arnoux et Blet, 2007). 

Au début de notre mémoire, nous avons élaboré une réflexion sur nos besoins de  structuration et de gestion de ces contenus externes.  

S’agissant d’un travail qui se basait essentiellement sur une analyse de la littérature  existante, le type de contenus externes s’est résumé à la bibliographie : 

 Bibliographie 

o Liste de Recherche 

o Propositions faites par le superviseur  o Liste finale 

o Notes de lectures 

La gestion pouvait se faire aisément grâce à un outil de gestion de contenus à notre  disposition, et dont nous décrivons les grandes lignes dans la Dimension V : Outils

Fonctionnalités : l’utilisation de listes de fiches semble particulièrement adapté à la  situation. Chaque liste doit pouvoir avoir son propre format lequel est défini sous la  forme de formulaire. Des listes bibliographiques devraient avoir des formats 

similaires pour permettre le transfert de fiches d’une liste à l’autre. Cette utilisation  de listes de formulaires facilite le travail de stockage, de restitution, de tri, de  recherche, et donc de gestion des fiches. 

  

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