Freinet, dans une intervention de près d'une heure, écoutée par plus de deux cents camarades du groupe I, mit au point les questions étudiées,. intervention qui fut suivie d'une discussion
co~1struc-tive particulièrement guidée et animée pal' Aiziary.
TESTS
Nous avons travaillé en collaboration avec la Commission « Connaissance de
! 'Enfant "· En èffet, le principal pro-blème que nous avons à ré;; _ùdte est celui de trouver un test réponda;1'. L nos besoins, c'est-a-di.re simpl:~ et surtout permettant de travailler en partant de l'activité libre de l'enfant. (Texte lipre, dessin libre, comportemeiiL soci!!-1). Le gros. ti~avail est d'établii' µn question-naire pour former ainsi un . dossier de renseignements sur l'enfant. Ce travail ne pouvait pas être au point au moment
ment possible. Les camarades travail-lant dans cette équipe ont intérêt à se
observations menées sur plusieurs an-nées, il était nécessaire à ce moment de scinder. ,C'est pourquoi une équipe dite
11 de .Çonsultation " examinera les enquê-tes faienquê-tes par les camarades ceux-ci s'en-gageant à continuer leurs' observations au profit de la Commission. Il est bien de connaissance, devant permettre aux camarades de classer leurs élèves en âges
Lallemand signale les fichiers, qui peu-vent nous aider dans une certaine me~ C.D.P. apporteraient leur contribution au vaste champ d'expérience organisé par Freinet et Cabanes. Les camarades sont d'ores et déjà invités à prendre connaissance de leurs tra-vaux et à se mettre en relations avec eux pour fixer la nature des intérêts qu'ils poursuivent et indiquer ainsi l'orientation de leur collabo-ration expérimentale. sur un terrain essentiellement pratique.
De tout cela, il est sorti trois équipes de l'in-dividualisation technique du travail scolaire n'en a eu que deux. Elle pourra quand même être
retenue. ·
Dans l'ensemble, voici quelques objectifs d'étude, d'observation, d'expérimentation pré-vus:
.1° Pour le dessin, la peinture ; angles divers :
'
Effort de création, techniques de réalisa-tion ;
Pouvoir de libération ;
Résultats de formation et d'éducation ; Champs d'expérience psychologique: 2° Pour la correspondance :
- Intérêt psychologique, didactique ; - Formes .di.J journal, contenu ;
- Rythme et variété spéciale des échanges.
3" Pour le recrutement, _l_es débouchés : Stipulations légales : .commissions médico-pédagogiques ;
Aménagement de la loi, projet en cours ; Les limites et les caractéristiques d'une C.D.P.;
Psychologues, tests.
· - Orientation proflssionnelle, possibilités éco-nomiques er sociales des élèves sortants.
Cette énumération générale n'est point limi-tative, ni exhaustive.
La question de l'individualisation présente un intérêt crucial pour nos classes :
Utilisation, adaptation des fichiers ou sys-tèmes existants ; travail auquel viendront s'agréger tous ceux que les questions évoquées - et d'autres
Nous solliciterons du premier tous moyens de propagande, toutes mesures de documenta-tion à l'usage et pour l'initiation des stagiai-res. Nous pensons que ces derniers ne· doivent pas ignorer l'esprit et la pratique 'des techni-ques de !'Ecole Moderne qui !eur seront d'un précieux concours pour l'adaptation de leur enseignement spécial. Par li;! regroupement ~·ationnel des com-missions, nous avons pu, cette année, travailler avec ordre et tracer un pro-gramme qui. doit intéresser tous nos a;mis des Maisons d'Enfants.
Les réunions spéciales à la commission furent suivies régulièrement par Tual (E.P.A. de Liré, M. et L.), Vaillant (E.
P.A. Félix Guilloux, Château d'Aux), Mme Chaigneau (Chancelée, Saint-Jean
d'Angély), Mlle Daniel (assistante sociale:
Finistère), Soubsol (Aérium de St-Clàr, paralysent l'activité de la commission.
Nous avons banni de nos préoccupations les revendications matérielles pour nous pencher sur la connaissance de l'enfant et l'étude des moyens propres à lui éveiller le cœur et l'intelligence, dévelop-pement indispensable au complet réta-blissement d'une s·anté déficiente. · rechercherait le concours des personnes dont le but essentiel n'est pas l'éducation.
Nous avons étudié plus spécialement, le lendemain, la question des stages de préparation au C.A.E.P.A. et là nous avons profité de la présence de Lacapère.
(moniteur), Gombault, Soubsol et Vi-' gueur (stagiaires) pour nous documen-ter. . . ces observations. Les stages viennent
·d'êtJ'e créés et déjà de sérieux progrès
ont été apportés.· Une amicale, anciens . stagiaires, et son bulletin de liaison vont permettre de continuer le très intéressant travail qµl s'élabore lors du stage pra-tique.
Car ce stage pratique est une
nova-tion heureuse. Dans son périple1 qui le Test, .Classes d'enseignement individuel.
Nous avons '·~iploré et le même mal est observé en ~elgique, qu'à son arri-vée l'enfant soit un inconnu pour nous.
Nous sommes ):lien mal renseignés. Les ra.l'es indications sont brèves et nébu-leuses. Les instituteurs et les assistantes sociales n'essaient-pas de nous présen-ter l'enfant sous son véritable jour et de recréer le milieu où il a vécu.
i'enfarit arrive chez nous, plongé brus-quement dans un monde différent du sie,n et il nous est difficile d'interpréter convenablement ses réactions.
Il nous faudra obtenir de nos collègues et des personnes_ chargées du placement, des renseignements humains qui s'avè-reront quelquefois faux ou injustes, par la suite, mais qui nous serviront de point
de départ. .
C'est à ce moment que nous ppurrohs eritrepreridre le travail, d'o_bs1Jrvations qui nous permett1'3. de collaborer utile-ment au sein du groupe), dont la domi-nante est la Connaissance de !'Enfant.
La réunion de synthèse nous a permis de confronter nos idées. Après avoir entendu Alziary (<:;lasses d'enseignement individuel) et Cabanes (.Connaissance de l'E_nfant), nous avons déci4é de mettre notre expé~'ience, nos observations en commun. De cette masse de documents, étude d'un cas préçis, difficultés rencon-trées et qui seµiblent insurmontables, nous tirerons ensemble des conclusions et des leçons qui nous aideront à mieux comprendre et à mieux aimer l'enfant.
Envoyez tous vos travaux à CABANES, Costes-Gozon (Aveyron). ·
Quant à nous, éducateurs des Maisons d 'Enfants -pratiquant les techniques Frei-net, il nous faut nouer des liens solides par la correspondance inter - scolaire l'échange de documents et üné collabo~
ration très régulière à « Bouquet >>, la gerbe des Maisons d'Enfants.
N'oubliez pas d'adresser chaque mois à" ALGLAVE, Aérium du Briol pÇLr Viane (Tarn), 60 exemplaires, imprimés ou limo-graphiés.
J'en terminerai en disant. à !:Associa-tion Nationale des Communautés
d'En-fants que (Lrerernes Service organisation - sekretariatet, Ringvej 21, Herlev-Denmark), nous commu-nique : quelqµes instituteur!! qui aimeraient visiter la Scandinaviei. Nous confirmons que ces voyages ne sont que pour des instituteurs et « chefs des conditions très favorables.
RourEs : Frontière germano-danoise, Kol-ding, Fredericia, Vejle, Silkeborg, Aarhus-, Aalborg, Frederikshavn, Larvik, Kongsberg, Oslo, Moss, Halden, Gothenburg lSuèd~). Var-berg, Halmstad, Hiilsingborg, Elsinore, Hillerd, Copenhague, Roskilde, Odense, Fredericia. -Frontière germano-danoise. guide parlant anglais-français ou anglais-alle-mand.
Les voyages commencent à la frontière da-noise, aux dates du 17 juillet et du 4 août 1952.
(Le projet de programmè séra envoyé sur-demande par la C.E.L.)
Cette réalisation du Centre de correspon-d.ance danois, L.S.O., intéresse certainement les lecteurs de « l'Educateur », français et étrang<frs. Reportee-vous, pour connaître les bùts el les activités de cet organisme, iiu no 4-du 15 novembre 1951, page 111, de« l'E4-duca- l'Educa-teur • et au n° 11 du l•r mars 1952, p. 338.
Chacun peut écrire au secrétariat pour ob-tenir des renseignements particuliers. li pèut être possible, par exemple, ·d'envisager un voyage d'études avec des élèves de Cours com-pl;,mentaire, des él~ve11-miiîtres, collégiens ou:
lycéens. • ·