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CINÉMA - FILMS

Dans le document L'Educateur n°15-16-17 - année 1951-1952 (Page 52-57)

Il y a parfois dans nos Congrès des genres de Révolutions ùe Palais dont nous aurons à nous garantir pour l'ave-nir.

Nous avions dû formuler, l'an der-nier, quelques réserves sur les décisio:is j'allais dire autoritaires, d'une Com1ms-sion des Ecoles de.-villes qui se pronon-çait souverainement et remplaçait d'au-torité le Tesponsable. Nous· ne voulons nullement critiquei' là notre ami Hourtic qui nous avait dit par la sµite son em-barras et qui a montré d'ailleurs par le travail méthodique qu'il a su mener cette année, qu'on pouvait lui faire con-fiance. Mais c'était sur le principe de la souveraineté de nos réunions de Congrès que je faisais des réserves.

Nous faisons les mêmes réserves cette année pour la Commission du· Cinéma_. Oil sait à quel point nous sommes pour une organisation Üémocratique de notre

mouvement. Je pense que lorsqu'on est parvenu à mobiliser ainsi des milliers de camarades dans une entr.eprise dont ils décident souverainement de l'orienta-tion et des réalisations, on ne pourrait guère être accusé comme on l'a fait de violer la démocratie.

restime que la démocratie est violee loi'sque trois ou quatre camarades, qui parfois n'ont apporté en cours d'année aucune collaboration à l'œuvre commune prétendent décider souverainement en Congrès annuel parce qu'ils ont eu l'avantage ou le privilège de pouvoir se rendre au Congrès, tandis que les vrais.

travailleurs, les vrais responsables n'ont pu, pour des raisons diverses, fi;i,ire le·

déplacement. Si nous laissions s'accli-mater de telles pratiques les camarades qui ne sont pas au Congrès ne voudraient plus travailler si leui·s réalisations de-vaient être critiquées ou sabrées pai·

ceux qui n'y ont pas collàboré et qui n'en soupçonnent ni les difficultés ni l'esprit.

On donnera peut-être l'exemple de la C.E.L. C'est différent : La .C.E.L. est une organisation. Le mouvement de l'Ecole Moderne n'est qu'une sorte de vaste guilde de ti'avail dont j'assure pour l'instant la responsabilité centr.ale. Il y a bien eu un essai d'organisation légale de l'I.C.E.M. Un Conseil d'administra-tion et un bureau ont été désignés. Mais ces organismes ne peuvent contrôler que la bonne marche ·administr~tive. Ils ne sont pas en mesure, du n\oms p~ur

le moment, d'administrer l'orga:nisat10n complexe, qui permet le travail des cama-rad'es au· sein du mouvement.

Pour les A.,,G, de la C.E.L. les cama-rades reçoivent .un . rapport de gestioi:i avec un ordre du jo'ur des .. questions a débattre. Ils peuvent aiors, sur le's'pciints indiqués et en toute connaissance de

Quelles garanties de démocratie peut-on avoir alors au sein de l'I.C.E.M. ? La meilleure des garanties, c'est san~ nul doute celle qqe nous valent notre. pa::\s.é et nos réalisations, et notre espnt um-taire de collaboration fraternelle aussi, c'est notre souci évident à tous de con-tinuer l'œuv-re entreprise. Or, vous savez que la masse de nos camarades ne col-laborent et ne collaboreront que dans ce climat de libre camaraderie. Si, à un moment donné les camarades sentaient chez rious une' intention ou une toujours vers les vastes forces démocra-tiques qui garantissent l'avenir du peu-ple auquel_ nous sommes si intimement intégrés ? Sur le plan de la laïcité, de la paix, de l'indépendance :µationale, nous restons des éléments actifs, dont nos ne représentaient nullement la Commis-sion du Cinéma. Il y avait certes là. Certes, les camarades présents avaient le droit et le devoir de tout dire et de critiquer comme les cama1,ades non pré-sents à La Rochelle ont le droit de dire 'leur mot. C.e qu'il y· a eu d'abusif, c'est que la C.E.L., dans ses décisions offi-ciell_es concernant l'entreprise cinéma ait tenu comme souverain et définitif l'avis d'une Commission qui, pas plus que les autres Commissions, ne saurait parler·

.au Congrès au nom de tous les systématique-ment nos observations personnelles et nos explications basées sur l'expérienc.e·

au~ critiques d'une üommission qui,.

n'au-1·ons pas besoin de sonner le glas ; nos adhérents sauront bien déserter avant un mouvement qui ne serait plus pour suiveurs mais seulement de travailleurs.

Unissons nos bonnes volontés, dans le respect, j'allajs dire religieux, de la bonne volonté de nos camarades, et notre mouvement de l'Ecole Moderne restera ce qu'il a toujours été : un grand effort des éducateurs au service des éduoateurs, donc au service de !'Ecole Laïque du Peuple.

C. F.

Ceci dit, nous ferons rapidement le point de notre entreprise

Cinéma-Dis-ques. .

Nous mettons en circulation (location et vente), les deux films réalisés jusqu'à sou-mettre. Notre réalisation Cinéma sera elle aussi, au 1 maximum coopérative: peut-être. Faites-les connaître autour de vous et. retenez-les pour vos manifesta-tions de fin d'année( en y ajoutant les vues fixes en couleurs de peintures d'en-fants).

A l'occasion de la discussion au sujet des offices départementaux des Coopéra-tives, nous avons préconisé la constitu-tion· de Coopé1'atives interscolaires, grou-pant 2, 3, 4 écoles voisines, de villes ou

Nous continuerons donc cette édition, d'une part en enregistrant dans les éco-les qui auront produit des documents dignes d'être gravés sur cire. Nous de-mandons· •aux Délégués Départementaux de nous signaler les r_éussites. Nous ap;

porterons ensuite, en complément, des œuv;res <l'adultes, ·des œuvres _.·du fol-ldore notamment, et nous demandons dès maintenant aux camarades intéressés de nous aider dans cette réalisation._ collaboration généreuse des meilleurs pionniers de notre Ecole Moderne.

Nous apportons des documents origi-naux, un esprit nouveau ; à vous tous cinéma furent tellement passionnées, t~l­

lement longues qu'il nous est resté bien ajouterons la prospection auprès des .pro-fessionnels. Une équipe s'est constituéè de camarades parisiens chargée des rela-tions avec !'Agence France d'Outre"Mer, les missions polaires f'. E. Victor, le

mu-sée de l'homme la Documentation Fran-çaise etc... Il faudra que les camarad1es dé p'rovince qui peuvent contacter des photothèques régionales, des photogra-phes professionnels, des photo-clubs, se mettent à l'œuvre sans tarder.. . la commission par correspondance.

Que les can!arades qui voudraient y collaborer se fassent connaître.

B.T. - J'avais, à la séance inaugurale, préci-sions compléméntaires, en vous indi-quant la somme à verser, de façon à recueillir le maximum d'abonnements.

Il est évident, en effet, qu'il est un chif-fre minimum d'abonnemelits au-dessous duquel le prix de chaque bande d'un principe identique, d'une construc-tion et d'un maniement aisés, d'un

Evidemment il donne IDJ. agrandisse-ment considérable, il peut passer n' im-porte quel document, mais il lui faut le noir absolu, et il donne, malgré la souffle-rie dont il . est muni, tellement de cha-leur que bien. des spectateurs commen -çaient à s'inquiéter des _fumées ~lui

S01;'-taient de l'engin. L'amperage utihsé ne-cessite un compteur assez puissant.

Nos camarades de Lyon nous ont en-suite présenté un autre type projetant sur écran translucid·e.

Nous appliquons une technique d'ensei-gnement scientifique essentiellement ba-.

sée sur ! 'expérimentation.

La science ne s'apprend pas par la lecture et l'enfant ne peut acquérir l'es"

prit scientifique et d'observation qu'en expérimentant et observant.

-la brochure. Il ne dim pas : « Je vais

·commercialisables, nous -éditerons des

groupes d'expériences se rapportant à une même question dans une B.T. 16.

·pour tâche l'adaptation 71édagogique de la B.T. Eux seuls, avec le concours de Téticents sont maintenant d'accord pour la continuation de l'édition. Ils ont vu

Sauterelles et Criquets ()Ylaillot).

L'eau à la maison (Chatton).

2. Comment fonctionne la locornotive (Jaegly-Bernardin). . ·

·3. Fabrication de la. 7JOudre (2 fiches ou B.T. 16 Chatton). .

4. Les f~1"'!ien~atïo1;is .~Oourty, !lobert).

5. La di~tillatwn (Cluppaux-Thénot).

6. Fabrication du swcre (Groupe du

12. Le' petit soudeur (Thénot-Bernardin).

13. Le cuir {Thomas, à Quéménéven (Fi-nistère, a fait quelque chose là-des-sus. Voudrait"il l'envoyer à Bernar-din?).

17. Elevage et préparation ()Ylaillot-Chat-ton).

18. Monographie des papillons (Chatton).

19. _Monographie d:es libellules et phry-ganes (Maillot).

20. Parasites ()Ylaillot"Ohatton).

21. Matériel d'élevage (Chippaux-)Ylaillot) 22. Hanneton (Alfonsi, l'envoyer à

Ber-nardin pour expérimentation).

23. Greffage de la vigne (Février).

24. Le petit radio Cfholin,, Fève, Dela-venne).

25. Construis un transformateur {Tholin

Hosatte). · '

26. Piles et accus (Tholin, Hosatte, Thé-not).

27. La germination (Bernardin).

Je pense donc traduire l'opinion géné"

Pour permettre aux travailleurs du groupe Sciences de se mettre

CmP~AUX: Montessaux var _Melisey (Hte-Lone).

BERNARDIN : Vy-les-Lure (Haute-Saône).

TÉTROT: Combs-la-Ville (Seine-et-Marne).

-HosATTE : 21, rue des Graviers, Va lenti-gney (Doubs). ·

ALFONS!: Silla,ns (Var).

FÉVRIER: Vaison-la-Rom:aine (Vaucluse), responsable de l'équipe « Agriculture >>.

Dans le document L'Educateur n°15-16-17 - année 1951-1952 (Page 52-57)

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