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III. RÉSULTATS

3.2 E FFET DE L ’ INACTIVATION DU RÉCEPTEUR NUCLÉAIRE DE LA PROGESTÉRONE

3.2.2 En condition d’hypoxie

Les Figures 14-15-16 montrent respectivement en page 33, 34 et 35 l’évolution de la fréquence respiratoire, du volume courant et de la ventilation minute en réponse aux trois niveaux d’hypoxie de 14%, 12% et 10%. Comme le démontre ces figures, nos souris nouveau-nées possèdent une RVH biphasique, et ce, chez les mâles comme chez les femelles âgés de 1 et 4 jours de vie.

Pour la fréquence respiratoire, aucun effet génotype n’est noté ni pour la phase initiale ni pour l’état stable à P1 et P4. Aucun effet sexe n’est observé pour la phase initiale. Un effet sexe est noté au niveau de l’état stable à une hypoxie de 10% à P1 (p˂0.05) et P4 (p˂0.01) alors que les femelles ont des valeurs inférieures à celles des mâles. Aucune interaction génotype*sexe n’est notée.

Pour le volume courant, aucun effet génotype n’est noté pour la phase initiale ni à P1 ni à P4. Un effet génotype (p˂0.05) est noté à P1 pour l’état stable à une hypoxie de 14% alors que les PRKO ont des valeurs inférieures à celles des WT. Un effet sexe est observé pour la phase initiale à P1 à une hypoxie de 12% (p˂0.05) et à P4 à une hypoxie de 10% (p˂0.05) alors que les femelles ont des valeurs inférieures à celles des mâles. Un effet sexe est noté au niveau de l’état stable à P1 aux hypoxies de 14% (p˂0.05), 12% (p˂0.01) et 10% (p˂0.01) et à P4 aux hypoxies de 14% (p˂0.05), 12% (p˂0.05) et 10% (p˂0.05) alors que les femelles ont des valeurs inférieures à celles des mâles. Aucune interaction génotype*sexe n’est notée.

Pour la ventilation minute, aucun effet génotype n’est noté ni pour la phase initiale ni pour l’état stable et ce ni à P1 ni à P4. Un effet sexe est noté au niveau de la phase initiale à P1 à une hypoxie de 12% (p˂0.05) et à P4 à une hypoxie de 10% (p˂0.05) alors que les femelles ont des valeurs inférieures à celles de mâles. Un effet sexe est aussi noté au niveau de l’état stable à P1 aux hypoxies de 14% (p˂0.01), 12% (p˂0.001) et 10% (p˂0.001) et à P4 aux hypoxies de 12% (p˂0.05) et 10% (p˂0.01) alors que les femelles ont des résultats inférieurs à ceux des mâles. Aucune interaction génotype*sexe n’est notée.

Figure 14 : Évolution de la fréquence respiratoire aux différents niveaux d’hypoxie.

Fréquence respiratoire exprimée minute par minute en pourcentage de changement par rapport à la normoxie des mâles et des femelles âgés de 1 et 4 jours de vie pour les trois périodes d’hypoxie de 14%, 12% et 10% durant chacune 20 minutes. Aucun effet génotype n’est présent ni pour la phase initiale ni pour l’état stable de la RVH. Aucun effet sexe n’est

Figure 15: Évolution du volume courant aux différents niveaux d’hypoxie.

Volume courant exprimé minute par minute en pourcentage de changement par rapport à la normoxie des mâles et des femelles âgés de 1 et 4 jours de vie pour les trois périodes d’hypoxie de 14%, 12% et 10% durant chacune 20 minutes. Aucun effet génotype n’est présent pour la phase initiale de la RVH. Un effet génotype est présent à P1 pour l’état stable de la RVH à une hypoxie de 14% alors que les PRKO ont des valeurs inférieures à celles de WT. Un effet sexe est visible pour la phase initiale à P1 à une hypoxie de 12% et à P4 à une hypoxie de 10%. Un effet sexe est visible au niveau de la phase de l’état stable à P1 et P4 pour les trois niveaux d’hypoxie. Dans tous les cas, les femelles ont des valeurs

Figure 16 : Évolution de la ventilation minute aux différents niveaux d’hypoxie.

Ventilation minute exprimée minute par minute en pourcentage de changement par rapport à la normoxie des mâles et des femelles âgés de 1 et 4 jours de vie pour les trois périodes d’hypoxie de 14%, 12% et 10% durant chacune 20 minutes. Aucun effet génotype n’est présent ni pour la phase initiale ni pour l’état stable de la RVH. Un effet sexe est visible pour

3.3 Effet de l’inactivation du récepteur nucléaire de la

progestérone sur les irrégularités respiratoires

3.3.1 En condition de normoxie

Le nombre d’apnées total, spontanées, post-soupir et des soupirs sont présentés dans la Figure 17 en page 37. Comme les mâles et les femelles ne démontrent pas de différences (p˂0.05), leurs résultats sont mis en commun. Pour le nombre d’apnées total, aucun effet génotype n’est observé. Un effet âge est noté alors que les P4 WT (p˂0.05) ont des valeurs inférieures à celles des P1 WT. Pour le nombre d’apnées spontanées, aucun effet génotype n’est observé. Un effet âge est visible chez les P4 WT (p˂0.01) et P4 PRKO (p˂0.05) alors qu’ils ont des valeurs inférieures à celles des P1. Pour le nombre d’apnées post-soupir, aucun effet génotype n’est observé. Un effet âge est présent chez les P4 WT (p˂0.05) alors qu’ils ont des valeurs inférieures à celles des P1. Pour le nombre de soupir total, aucun effet génotype ni sexe n’est observé.

La durée des apnées totales, spontanées et post-soupir sont présentées dans la Figure 18 en page 38. Les résultats des mâles et femelles ont ici aussi été mis en commun. Pour la durée totale des apnées, aucun effet génotype n’est observé. Un effet âge est noté alors que les P4 WT (p˂0.05) ont des valeurs moins élevées que les P1 WT. Pour la durée des apnées spontanées, aucun effet génotype n’est observé. Un effet âge est visible chez les P4 WT (p˂0.001) et P4 PRKO (p˂0.001) alors qu’ils ont des valeurs inférieures à celles des P1. Pour la durée des apnées post-soupir, aucun effet génotype n’est observé. Un effet âge est présent chez les P4 WT (p˂0.05) alors qu’ils ont des valeurs inférieures à celles des P1 WT.

Figure 17 : Nombre d’irrégularités respiratoires en condition de normoxie.

Nombre total d’apnées, nombre d’apnées spontanées, d’apnées post-soupirs et des soupirs chez les nouveau-nés âgés de 1 et 4 jours de vie en condition de normoxie. Aucun effet génotype n’est noté. Les résultats des mâles et des femelles ont été mis en communs, car ils ne montraient pas de différence

significative. Un effet âge est noté chez les WT pour le nombre total d’apnées, le nombre d’apnées spontanées et d’apnées post-soupir. Un effet âge est aussi noté chez les PRKO pour le nombre

d’apnées spontanées. Les P4 ont tous des valeurs inférieures à celles des P1. Moyenne ± SEM.*: p<0.05 vs P1, **: p<0.01 vs P1.

Figure 18 : Durée moyenne des irrégularités respiratoires en condition de normoxie.

Durée totale des apnées, durée des apnées spontanées et des apnées post-soupir chez les nouveau-nés âgés de 1 et 4 jours de vie en condition de normoxie. Aucun effet génotype n’est noté. Les résultats des mâles et des femelles ont été mis en communs, car ils ne montraient pas de différence significative. Un

effet âge est noté chez les WT pour la durée totale des apnées, la durée des apnées spontanées et la durée des apnées post-soupir. Un effet âge est noté chez les PRKO pour la durée des apnées

spontanées. Les P4 ont tous des valeurs inférieures à celles des P1. Moyenne ± SEM.*: p<0.05 vs P1; ***: p<0.001 vs P1.

3.3.2 En condition d’hypoxie

Le nombre d’apnées total, spontanées, post-soupir et des soupirs en condition d’hypoxie sont présentés dans la Figure 19 en page 41. Comme les mâles et les femelles ne démontrent pas de différences significatives (p˂0.05), leurs résultats sont mis en commun. Pour le nombre d’apnée totale, un effet génotype est présent à P1 à une hypoxie de 12% (p˂0.01) et 10% (p˂0.05) alors que les PRKO ont des valeurs inférieures à celles des WT. Un effet âge est présent chez les WT aux hypoxies de 14% (p˂0.01), 12% (p˂0.01) et 10% (p˂0.05) alors que les P4 ont des valeurs inférieures à celles des P1. Pour le nombre d’apnées spontanées, un effet génotype est présent à P1 à une hypoxie de 12% (p˂0.05) et 10% (p˂0.01) alors que les PRKO ont des valeurs inférieures à celles des WT. Un effet âge est noté à une hypoxie de 14% chez les WT (p˂0.001) et PRKO (p˂0.01), 12% chez les WT (p˂0.001) et PRKO (p˂0.05) et 10% chez les WT (p˂0.001) et PRKO (p˂0.05) alors que les P4 ont des valeurs inférieures à celles des P1. Pour le nombre d’apnées post-soupir, un effet génotype est présent à P1 à une hypoxie de 14% (p˂0.01), 12% (p˂0.01) et 10% (p˂0.05) alors que les PRKO ont des valeurs inférieures aux WT. Un effet génotype est présent à P4 (p˂0.05) à une hypoxie de 14% alors que les PRKO ont des valeurs supérieures à celles des WT. Un effet âge est noté à une hypoxie de 14% pour les WT (p˂0.01) et PRKO (p˂0.05) et à 12% (p˂0.05) pour les WT. Pour les WT, les valeurs des P4 sont inférieures à celle des P1 alors que celles des P4 PRKO sont supérieures. Pour le nombre de soupir, aucun effet génotype ni sexe n’est observé.

Les durées de ces mêmes irrégularités respiratoires sont présentées dans la Figure 20 en page 42. Les résultats des mâles et femelles ont ici aussi été mis en commun. Pour la durée des apnées totale, aucun effet génotype n’est présent. Un effet âge est observé à une hypoxie de 14% chez les WT (p˂0.01) et PRKO (p˂0.05) et à 12% chez les WT (p˂0.05) et PRKO (p˂0.01) alors que les P4 ont des valeurs inférieures aux P1. Pour la durée des apnées spontanées, aucun effet génotype n’est présent. Un effet âge est noté à une hypoxie de 14% chez les WT (p˂0.01) et PRKO (p˂0.01), à 12% chez les WT (p˂0.001) et PRKO (p˂0.001) et à 10% chez les WT (p˂0.001) et PRKO (p˂0.001) alors que les P4 ont des valeurs inférieures aux P1. Pour la durée des apnées post-soupir, aucun effet génotype n’est présent. Un effet âge

est noté à une hypoxie de 14% chez les WT (p˂0.001) et PRKO (p˂0.05), à 12% chez les WT (p˂0.01) et PRKO (p˂0.001) et à 10% chez les WT (p˂0.001) alors que les P4 ont des valeurs inférieures à celles des P1.

Figure 19 : Nombre d’irrégularités respiratoires en condition d’hypoxie.

Nombre total d’apnées, d’apnées spontanées, d’apnées post-soupirs et des soupirs chez les nouveau- nés âgés de 1 et 4 jours de vie en condition d’hypoxie. Un effet génotype est noté à P1 au niveau du nombre total d’apnées à 12% et 10%, du nombre d’apnées spontanées à 12% et 10% et du nombre d’apnées post-soupir à chaque niveau d’hypoxie. Les PRKO ont alors des valeurs moins élevées que celles des WT. Un effet génotype est noté à P4 au niveau du nombre d’apnées post-soupir à 14% alors

que les PRKO ont des valeurs plus élevées que celles des WT. Les résultats des mâles et des femelles ont été mis en communs, car ils ne montraient pas de différence significative. Un effet âge est noté chez les WT pour le nombre total d’apnées et le nombre d’apnées spontanées pour chacun des niveaux

d’hypoxie. Un effet âge est aussi noté chez les WT pour le nombre d’apnées post-soupir à des hypoxies de 14% et 12%. Un effet âge est noté chez les PRKO pour le nombre d’apnées spontanées pour les trois niveaux d’hypoxies et pour le nombre d’apnées post-soupir à 14%. Partout, les P4 ont des valeurs moins élevées que les P1, sauf les PRKO pour le nombre d’apnées post-soupirs à 14%.

Moyenne ± SEM. #: p<0.05 vs WT; ##: p<0.01 vs WT; *: p<0.05 vs P1, **: p<0.01 vs P1; ***: p<0.001 vs P1.

Figure 20 : Durée moyenne des irrégularités respiratoires en condition d’hypoxie.

Durée totale des apnées, des apnées spontanées et des apnées post-soupir chez les nouveau-nés âgés de 1 et 4 jours de vie en condition d’hypoxie. Aucun effet génotype n’est noté. Les résultats des mâles et des femelles ont été mis en communs, car ils ne montraient pas de différence significative. Un effet âge est noté chez les WT pour la durée totale des apnées à une hypoxie de 14% et 12% et pour la durée des

apnées spontanées et des apnées post-soupir à chaque niveau d’hypoxie. Un effet âge est aussi noté chez les PRKO pour la durée totale des apnées à 14% et 12%, pour la durée des apnées spontanées à chaque niveau d’hypoxie et pour la durée des apnées post-soupir à 14% et 12%. Les P4 ont tous des

valeurs inférieures à celles des P1.

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