Tel que conçu, le projet d'élargissement de la route 230 à quatre voies contiguës aura un impact global faible sur le milieu récepteur et entrainera un minimum de répercussions négatives au point de vue environnemental. En fait, suite à l'application des mesures de mitigation préconisées dans la présente étude, les impacts faibles et moyens deviendront nuls ou mineurs.
C'est ainsi que le milieu agricole ne sera affecté de façon significative après mitigation qu'au sud de la route 230 ac-tuelle. Il s'agit en fait d'un impact résiduel de significa-tion moyenne causé par les surlargeurs de l'emprise nécessai-res à l'élargissement de la route du côté sud. Environ 0,24 hectare de superficies cultivées ou pacagées en zone agricole protégée serait affecté par le projet.
Au niveau des impacts sur le milieu biophysique, en particu-lier la composante forestière de la Montagne du Collège, au-cun impact résiduel significatif ne subistera après l'appli-cation des mesures de mitigation ou de prévention.
Concernant le milieu bâti, un seul impact résiduel de signi- fication moyenne subsistera. Il s'agit en l'occurence d'un rapprochement excessif d'un bâtiment résidentiel situé dans la partie ouest de la zone d'étude. Sous l'aspect particu-lier du patrimoine bâti, ce dernier peut être considéré, à prime abord, comme intéressant. Il est à souligner qu'on ne peut a priori envisager la relocalisation du bâtiment sans avoir évalué davantage sa valeur patrimoniale sur les plans local et régional. Cette évaluation devrait être effectuée avant de procéder aux travaux de construction. Aucun autre bâtiment présentant un intérêt patrimonial ne sera affecté par l'élargissement de la route.
L'évaluation des impacts sur le milieu sonore a démontré qu'une résidence sera affectée suite à un rapprochement si-gnificatif de la chaussée. Un impact résiduel moyen subsis-tera puisque l'impact sonore est non mitigeable pour ce sec-teur.
La disparition des aménagements paysagers de l'Institut de technologie agricole entraînera un impact visuel mineur dans une partie de la zone publique/institutionnelle. L'applica- tion.des mesures prévues enlèvera tout impact résiduel.
En définitive, les objectifs d'amélioration d'écoulement de la circulation et de la sécurité des usagers seront atteints, tout en minimisant les impacts sur l'environnement. Par con-tre, il subsiste des incertitudes quant aux problèmes de sé-curité que pourraient connaître potentiellement les quelque 350 élèves de l'I.T.A. et d'autres piétons lors de leur
tra-versée de la nouvelle chaussée. Donc, afin d'améliorer, ou du moins, conserver un certain niveau de sécurité pour les piétons dans la zone institutionnelle, nous avons recommandé qu'une étude détaillée soit amorcée et que ses conclusions soient strictement appliquées. Enfin, soulignons qu'environ 90% à 95% ou plus des automobilistes circulent au-delà de la vitesse affichée dans cette zone (50 km/h) et qu'une analyse des caractéristiques futures de la route et du comportement des automobilistes dans ce secteur (ex: dépassements à droi-te sur les accodroi-tements) démontrent clairement qu'il exisdroi-te des risques réels tant pour l'automobiliste que pour les cy-clistes et les piétons. En conséquence, il y aurait sans doute lieu d'envisager l'aménagement d'une piste cyclable du côté nord de la route (entre les chaînages 1+170 à 2+400) si-multanément à la construction du trottoir reliant la rue Du Verger et la lère rue Poiré. A cet effet, une entente pour-rait être conclue entre le M.T.Q. et la municipalité quant à la participation aux coûts d'un tel équipement.
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