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Apport du travail de Bachelor

Le travail de Bachelor, bien que complexe, a été enrichissant concernant plusieurs aspects. En plus de nouvelles connaissances acquises sur le sujet traité, les auteures ont pu approfondir des compétences telles que la collaboration, la communication et l’organisation au sein du groupe. Ces compétences approfondies sont un véritable bagage qui sera indispensable aux auteures dans leurs futures pratiques. Les éléments contraignants et facilitants rencontrés lors de la réalisation de ce travail sont présentés ci-dessous.

Eléments facilitants

L’intérêt initial des auteures pour le sujet traité a été une motivation à leur investissement dans ce travail.

Dans un premier temps, ce projet a principalement permis au groupe d’apprendre à travailler ensemble afin de s’approprier la méthode de recherche et de réalisation d’une revue de littérature. Cette collaboration a nécessité une phase d’adaptation à la fin de laquelle, chaque membre a su faire valoir ses idées dans le respect de l’autre et dans l’intérêt du travail commun. En cas de désaccord, les idées étaient discutées et les auteures faisaient en sorte de concilier les différents points de vues.

À chaque obstacle rencontré, les membres du groupe ont su se montrer ouverts, et ont pu réfléchir et mettre en place des alternatives permettant une certaine unité au sein du groupe.

De par ses conseils et ses corrections, le suivi du directeur de ce travail a grandement aidé à rester dans le cadre du projet en respectant la trame de réalisation.

Eléments contraignants

Comme précisé précédemment, les auteures ont appris à travailler ensemble. Ceci dit, travailler par groupe de trois n’est pas un exercice aisé. Il a fallu concilier trois personnalités distinctes, avec leurs caractères et leurs besoins. Par moment, un manque de communication a pu se faire sentir, ce qui a amené à un manque de cohésion du groupe. Cependant, les membres du groupe ont su garder à l’esprit l’intérêt commun et tirer parti des perceptions différentes mais enrichissantes de chacune.

Au-delà de la cohésion de groupe, il a aussi fallu faire preuve d’une organisation rigoureuse pour concilier l’emploi du temps de chacune. En plus de leurs projets privés, les auteures ont dû composer avec de nombreuses contraintes telles que les périodes de formation pratique dans la région et à l’étranger, ainsi que des périodes d’examen et un semestre à l’étranger pour l’un des membres.

Un autre aspect amenant une difficulté supplémentaire a été l’analyse des articles en anglais, en particulier lorsqu’il s’agissait d’en comprendre les subtilités pour remplir la grille de Fortin.

La complexité du travail de Bachelor et du phénomène étudié a engendré chez les auteures des remises en question et parfois le sentiment de revenir à la case départ, ce qui a pu s’avérer décourageant. Avec du recul, les membres

du groupe s’accordent à dire que cela leur a permis de redéfinir leurs idées, afin de les affiner pour mieux les adapter et les articuler au sein du projet.

Limites

Dans cette partie, les auteures exposent les limites inhérentes à ce travail, et dans quelle mesure elles pourraient induire des biais par rapport aux conclusions finales. Ces dernières sont présentées en deux parties. Dans un premier temps, un certain nombre de biais ressortant des 13 articles sélectionnés sont présentés puis, dans un second temps, les limites d’ordre personnelles sont décrites.

Tout d’abord, concernant les articles sélectionnés, certains avaient un impact factor faible, ce qui pourrait constituer une limite propre à l’étude. Ensuite, les articles étudiés sont, pour la plupart, internationaux, car la recherche sur les bases de données réalisée n’a été que peu fructueuse concernant des articles suisses. En conséquence, les études sélectionnées proviennent de divers pays, avec un échantillonnage impliquant des pratiques culturelles différentes. C’est pourquoi, en sélectionnant des études ayant eu lieu dans des contextes aux différences culturelles importantes, il paraît difficile de tirer des conclusions puisque la qualité de vie subjective, dépend de la culture de la population concernée. Cette notion de subjectivité est la seconde limite de cette étude.

En vue des limites décrites dans les articles, plusieurs se doivent d’être explicitées. Tout d’abord, comme la violence conjugale est un sujet délicat demandant aux femmes beaucoup de courage pour la divulguer, un bon nombre d’études comportaient une taille d’échantillon restreinte pouvant être un biais à cette étude. Dans ce même ordre d’idée, il est important de noter que toutes les femmes exposées à la violence ne se rendent pas forcément dans un Service d’urgences et tendent à se faire soigner uniquement pour des blessures physiques graves. De même, la présence de l’auteur de violence était une raison pour ne pas demander à la femme de participer à une étude en particulier.

Puis, une autre limite pouvant porter préjudice à ces études est la nature chargée et imprévisible du travail dans les Services d’urgences car il n’a pas toujours été possible pour le personnel d’approcher les participantes. Ensuite, concernant les limites d’ordre personnelles, il est nécessaire d’identifier, dans un premier temps, la langue. Les auteures ont sélectionné uniquement des articles rédigés en anglais. Malgré toute l’attention et la rigueur portée à la traduction des articles, les membres du groupe ne peuvent garantir une précision absolue étant donné leurs connaissances imparfaites de la langue.

Une autre limite inhérente à notre question de recherche est le manque de précision concernant la tranche d’âge de la population concernée. En effet, aucune restriction d’âge n’a été choisie par les auteures de cette étude.

En conclusion, il est important de relever que ce travail de Bachelor s’est heurté à plusieurs limites décrites ci-dessus mais que ces dernières ont été prise en compte tout au long du déroulement de ce travail.

Perspectives pour la recherche

Suite aux résultats concernant la recherche des articles, les auteures de cette recherche mettent en évidence qu’il existe de nombreuses études scientifiques concernant la prise en charge des victimes de violences conjugales. Toutefois, après avoir appliqué les critères d’inclusions et d’exclusions, un nombre restreint d’articles nous est parvenu. Ce phénomène laisse à penser que peu d’études récentes font l’objet d’investigations au sujet de la violence conjugale dans le contexte des urgences. C’est pourquoi, le groupe considère que des recherches scientifiques futures peuvent être bénéfiques pour la profession d’infirmière.

Bien que la plupart des études sélectionnées mettent en avant des interventions ainsi que des directives à prendre pour accompagner les victimes de violence conjugale, le groupe considère que certains articles restent évasifs à ce sujet laissant plusieurs interpellations en suspens et certains doutes quant à la fiabilité des résultats. Concrètement, les auteures suggèrent d’utiliser, pour de futures recherches, des méthodes plus rigoureuses, des échantillonnages plus larges ainsi que des temps d’étude plus longs. De plus, le groupe laisse sous-entendre que plus d’études randomisées contrôlées ou des revues systématiques seraient appropriées afin de corroborer les résultats

de notre recherche. Dans cette visée, les auteures trouvent pertinent d’accentuer les recherches ultérieures, sur l’élaboration plus concrète de protocoles d’interventions établis ainsi que sur des données probantes et applicables dans la pratique. Ainsi, les professionnels de la santé pourraient disposer de ces données scientifiques comme référence dans la prise en charge de violence conjugale, ce qui serait par conséquent, une plus-value dans l’amélioration de la qualité de vie des victimes de violence.

D’autre part, le rôle infirmier, dans la gestion des victimes de violences conjugales, est requis pour les prochaines recherches car celui-ci fait parfois défaut dans les présentes études.

Pour conclure, il aurait été intéressant et judicieux d’explorer des revues scientifiques conçues en Suisse afin d’avoir une représentation du contexte et de la situation du pays.

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