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CONCEPT ET ROLE DU CAPITAL HUMAIN DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE

6. Organisation De L'étude

2.2. CONCEPT ET ROLE DU CAPITAL HUMAIN DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Selon l'encyclopédie économique, le capital humain est le stock des capacités humaines économiquement productives (BEHRMAN, J.R. et TAUBMAN, P.J., 1984). Ces capacités sont créées ou produites par la combinaison de capacités innées et d'investissements dans les êtres humains. Cette définition souligne l'intérêt du capital humain en tant que facteur de croissance économique, mais elle ne montre pas explicitement le processus de son accumulation. En ce sens, NGUYEN et SCHWAB (1999) définissent le capital humain comme " le niveau de qualification de la main-d'oeuvre, ce niveau résultant de l'accumulation d'expériences et de savoir-faire, tant dans le système scolaire que professionnel". Bien que ces définitions privilégient l'expérience issue de l'éducation dans la formation du capital humain, il faut noter que ce dernier résulte également d'autres types d'investissements en ressources humaines: amélioration de la santé et de l'alimentation, réduction de la fécondité (PSACHAROPOULOS, 1988). En fait, l'éducation conditionne et favorise ces autres types d'investissement, ce qui la rend centrale dans l'accumulation du capital humain. L'introduction de la notion de capital humain dans la théorie économique résulte de l'idée selon laquelle le volume du produit créé par une unité économique dépend de l'état des connaissances et de la technologie. En effet, le volume de la production dépend de l'efficacité avec laquelle les facteurs de production sont combinés et transformés (BEHRMAN, J.R. et TAUBMAN, P.J., 1984). C'est alors que la trilogie de facteurs de production - Travail humain, Ressources naturelles (la terre), et Capital physique - se trouve dépassée et les économistes ont commencé à rechercher un cadre

économique aux décisions liées à l'investissement dans les êtres humains. En fait, c'est depuis 1960, que THÉODORE SCHULTZ, GARY BECKER et JACOB MINCER ont introduit l'idée que les hommes investissaient eux-mêmes pour accrroître leur stock de capital humain (BEHRMAN, J. R. et TAUBMAN, P.J., 1984). Cette idée a été appréciée avec intérêt par les économistes et un nombre important d'études y ont été consacrées avant le ralentissement de la recherche dans ce domaine dans les années 70 (PSACHAROPOULOS, 1988). Ce n'est que dans la deuxième moitié des années 80 que les travaux sur le rôle du capital humain ont été repris en même temps que la relance de la recherche sur la croissance. L'intérêt et l'importance de l'investissement en capital humain dans la promotion de la croissance peuvent se résumer en cette phrase de MING AT ( 1984) cité par PSACHAROPOULOS (1988): "L'investissement en infrastructures et en capital physique n'atteindra pas tout son potentiel si on n'a pas investi dans les personnes qui sont

de façon ultime responsables du fonctionnement efficace du capital physique".

Les résultats empiriques portant sur le rôle du capital humain dans la croissance dans divers pays ne permettent pas de conclure à la nature de son effet. Cet effet varie selon le niveau de développement du pays ou selon les politiques économiques qui y ont été mises en oeuvre.

LAU, JAMISON et LOUAT (1991) ont estimé une fonction de production Cobb-Douglas utilisant les différences premières des logarithmes des variables, pour raison de stationnarité. L'étude porte sur un panel de 58 pays situés dans 5 régions du monde en développement et recherche une estimation des effets du niveau d'éducation sur la croissance. Il ressort que le capital humain a un effet négatif en Afrique et dans le Moyen-Orient et un effet non significatif en Asie du Sud et en Amérique latine. C'est seulement en Asie de 1' est que 1' éducation a un impact positif et significatif. Ces résultats peuvent être le

reflet du fait que l'action du capital humain sur la croissance peut dépendre du niveau de développement économique du pays. Le rapport de la Banque Mondiale sur le développement dans le monde a noté la faible importance de l'éducation dans l'explication de la croissance au niveau macroéconomique dans les pays en développement (Banque Mondiale, 1995).

BARRO ( 1991) a regressé les revenus par tête des pays de son échantillon d'étude sur un ensemble de variables avec le taux d'inscription au premier cycle de l'éducation secondaire comme variable mesurant le capital humain. Ses estimations ont montré que le niveau initial du capital humain est l'un des déterminants significatifs de la croissance.

PYO (1995) procède à une estimation empirique à partir de données en séries temporelles relatives aux Etats-Unis et à la république de Corée. Le capital humain est capté par le total

des dépenses investies dans la formation du capital humain sous forme de subventions ou de dépenses en éducation. Bien que l'effet du capital humain sur la croissance soit positif et significatif pour les deux pays, 1' auteur fait remarquer que dans le cas de la Corée comme dans celui des pays en développement, le capital humain joue plutôt un rôle d'accumulation de ressources pour complèter le capital physique et le travail. Il ne génère donc pas d'extemalités comme le supposent les modèles de croissance endogène.

PRITCHETT (1996) a fait une analyse des facteurs de croissance à partir des données de

..

panel couvrant 91 pays. Ses résultats montrent que l'accumulation du capital humain mesurée à 1' aide des données relatives à 1' éducation a un important effet négatif et significatif sur la croissance de la productivité. Il donne trois explications possibles à ce résultat: 1) l'éducation ne crée pas véritablement du capital humain; 2) les rendements marginaux de l'éducation baissent rapidement et en même temps la demande de main-d'oeuvre qualifiée est quasi-constante; 3) un environnement institutionnel défavorable

aurait empêché la main-d'oeuvre qualifiée de servir dans les activités qui promeuvent la crOissance.

BERTHÉLEMY et al. (1997) ont contribué à l'analyse du rôle du capital humain dans la croissance en utilisant des données de panel relatives à 83 pays et à six périodes de 5 ans, de 1960-1965 à 1985- 1990. La justification de leur étude est liée au constat qu'aucune validation économétrique basée sur données de panel n'avait encore été faite au sujet de 1 'hypothèse selon laquelle le capital humain contribue à la croissance. Dans une première estimation du modèle de Solow augmenté, ces auteurs ont abouti à un effet négatif du capital humain sur la croissance. En introduisant alors une variable explicative qui rend compte de l'évolution de la politique commerciale (mesurée par le taux d'ouverture commerciale), les résultats s'améliorent sans toutefois changer le signe de la variable représentant le capital humain. Se référant alors à l'analyse de Gould et Ruffin. (1995), ils notent que le régime commercial influence la capacité d'une économie à mobiliser son capital humain au profit de la croissance. Cette argumentation semble se confirmer du fait des coefficients positifs de la variable de régime commercial et de la variable d'interaction entre capital humain et régime commercial. En définitive, il ressort de leur étude que le capital humain peut exercer un effet positif sur la croissance, mais cet effet dépend de la capacité de l'économie à canaliser ses ressources humaines dans des activités génératrices de progrès technologique par l'innovation ou par l'imitation.

SACERDOTI et al. (1998) partent des résultats de certaines études qui montrent que la relation positive entre les taux d'inscription scolaire et la croissance ne devraient pas faire conclure que le capital humain contribue positivement à la croissance, 1 'inscription scolaire étant très faiblement corrélée avec l'accumulation de capital humain. L'objectif de leur étude est de rechercher les facteurs qui influencent la croissance économique dans 9 pays

d'Afrique de l'Ouest et de calculer des séries de données relatives à l'accumulation du capital humain pour chacun de ces pays. A partir d'une méthodologie d'analyse comptable des sources de la croissance, ils trouvent qu'une augmentation du capital physique, surtout de l'investissement privé, contribue énormément à accroître le PIB par travailleur. Mais l'impact de l'accumulation du capital humain n'est pas significatif. Ce résultat amène à se demander comment des avantages élevés résultant d'un plus haut niveau d'éducation n'auraient qu'un faible impact ou même un impact négatif sur la croissance du produit par travailleur. Ils ont poursuivi leur analyse en construisant des modèles où des facteurs spécifiques aux pays, comme les variables de chocs exogènes ou de politique économique, sont pris en compte. Ils identifient les termes de 1' échange, le degré d'ouverture commerciale, le déficit public et la part de l'investissement public dans 1 'investissement total comme étant les principaux composants des effets spécifiques. Ils en déduisent donc que, pour avoir un impact significatif sur la croissance, l'éducation devrait être accompagnée de la mise en oeuvre de réformes structurelles qui favorisent ses rendements sociaux. Ils recommandent que les politiques économiques doivent alors viser la création d'un environnement économique favorable à l'investissement privé et à l'utilisation effective des compétences des travailleurs.

RAMON, L. et al. (1998) ont fait remarquer qu'aucun pays n'a connu un développement soutenu sans avoir véritablement investi dans le capital humain. Mais, les faits ont aussi montré que certains pays ont adopté de bonnes politiques d'éducation sans pour autant emegistrer par la suite de bons résultats en terme économique. Face à ce contraste entre faits empiriques et résultats théoriques relatifs au rôle du capital humain dans la croissance, leur étude a essayé de répondre à la question de savoir quand et comment 1' éducation peut engendrer des effets remarq~ables dans l'économie. L'étude a fait ressortir deux facteurs

explicatifs: la distribution de l'éducation et les politiques économiques mises en oeuvre.

Ainsi, à partir des données de panel sur un ensemble de 12 pays d'Asie et d'Amérique Latine et sur la période 1970 - 1994, ils ont recherché les liens entre l'éducation, les réformes économiques et la croissance économique. Leurs résultats sont concluants.

D'abord, une distribution très inégalitaire de l'éducation entre les travailleurs tend à avoir un impact négatif sur le revenu par tête dans la plupart des pays. Lorsqu'on utilise un modèle où la distribution de l'éducation est contrôlée, l'éducation moyenne a un effet positif et significatif alors que si on ne tient pas compte de la distribution, 1 'effet est non significatif ou même négatif pour certains pays. Par ailleurs, l'effet des réformes sur 1' impact de 1' éducation sur la croissance est saisi dans le modèle à 1' aide du coefficient d'une variable d'interaction, produit de la variable d'éducation moyenne et de la variable muette de réformes économiques qui prend la valeur 1 pour les années ou des réformes sont mises en oeuvre et la valeur 0 pour les années sans mesure spécifique. Ensuite, les résultats montrent que les politiques économiques qui suppriment les forces du marché tendent à réduire l'impact du capital humain sur la croissance. L'investissement en capital humain ne peut avoir qu'un faible effet sur la croissance à moins que l'éducation soit acquise et utilisée sur des marchés ouverts et compétitifs. L'environnement économique peut aussi aider à améliorer la qualité des effets de 1' éducation; il peut induire une meilleure distribution de l'éducation et permettre ainsi de mieux accroître le bien-être.

VERNER (1999) a utilisé une série de données relatives aux travailleurs d'une part et à leurs entreprises respectives d'autre part pour estimer une fonction de production et des équations de salaires dans le cas des entreprises ghanéennes. Elle a utilisé les données de l'enquête menée en 1994 par le "Regional Program on Enterprise development (RPED)"

et qui porte sur un échantillon de 215 entreprises manufacturières, des micro aux plus

grandes entreprises. Le modèle utilisé pour expliquer le salaire et la productivité est donné par l'équation suivante: ln Y= "LI

p

+

"L

F 8

Y, la variable dépendante, est un vecteur à deux composantes: le salaire (w) et la productivité (v).

Les variables explicatives F sont des caractéristiques de la firme, ce sont des facteurs de demande de main-d'oeuvre; Les variables explicatives I sont des caractéristiques des employés et constituent des facteurs d'offre de main-d'oeuvre.

p

et 8 sont des coefficients mesurant les impacts marginaux des variables explicatives (I et F respectivement) sur les salaires et la productivité.

Cette approche lui a permis de mesurer non seulement l'impact marginal de différentes caractéristiques (aussi bien des travailleurs que de la firme) sur les salaires, mais aussi de comparer comment ces caractéristiques affectent la productivité dans divers groupes de travailleurs. Les résultats essentiels peuvent être résumés comme il suit:

Les femmes sont moins payées que les hommes dans les entreprises sans que cette différence de salaire ne soit le reflet d'une différence de productivité.

Plus les travailleurs possèdent une formation et une éducation élevées, plus leurs salaires sont élevés et plus grande est leur productivité.

Les différences de productivité sont distinguées pour cinq niveaux d'éducation. Les écarts de productivité sont plus importants que les écarts de salaires pour ces différents niveaux d'éducation, ce qui montre que les salaires ne sont pas rigoureusement indexés sur la productivité.

La formation des travailleurs à l'extérieur de l'entreprise, par opposition à la formation interne, engendre des salaires plus élevés sans avoir un impact notable sur la productivité.

Elle en conclut que même dans le court terme l'investissement en capital humain améliore la productivité.

NGUYEN et SCHWAB (1999) ont testé empiriquement le rôle du capital humain dans la croissance en spécifiant deux modèles de croissance. Le premier explique le PIB par le stock de capital physique et la population active (quantité de main-d'oeuvre); le second ajoute à ces deux variables une autre représentant le capital humain mesuré par le nombre d'actifs du pays qui ont fait des études de premier et second cycles du collège. Les modèles sont spécifiés en log-linéaire et ont été estimés pour quatre nouveaux pays émergents d'Asie: l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines et la Thaïlande; les analyses ont été aussi faites pour la république de Coréé et le Singapour pour servir de comparaison.

Les résultats d'estimation du premier modèle révèlent le rôle positif du capital physique et de la population active dans la détermination du niveau de la production. Toutefois, la Thaïlande fait l'exception avec un coefficient négatif mais non significatif pour la population active. L'ajout de la variable de capital humain a amélioré les coefficients de détermination R2. Le capital humain a des coefficients positifs dans la plupart des cas, ce qui implique qu'une augmentation du nombre total de personnes ayant fait des études de premier ou deuxième cycles engendre une augmentation de la production. Mais ces coefficients ne sont pas significatifs, ce qui remet en cause 1' effet précedemment évoqué.

Pour ces auteurs, la non prise en compte de l'accumulation d'expériences et de savoir-faire durant le parcours professionnel pourrait être à l'origine des coefficients non significatifs obtenus pour le capital humain dans l'explication de la croissance dans les pays en développement. Ils observent en effet que l'apprentissage par la pratique est prédominant et que l'estimation du rôle du capital humain devrait prendre en compte ce fait. Dans le cas de la Thaïlande, le coefficient du capital humain est négatif et significatif à 10%. Cela peut

s'expliquer par le fait que, dans les pays où le stock de capital humain est relativement faible (comme le cas de la Thaïlande), il peut avoir des coûts fixes élevés dans la production du capital humain et il existerait d'importants coûts d'opportunité dans 1' acquisition de 1' éducation. Aussi, dans les pays sous-développés, les travailleurs éduqués travaillent généralement dans un environnement peu favorable, où ils ne peuvent pas optimiser leurs capacités.

Au total, ces travaux ont permis de saisir les conditions dans lesquelles le capital humain peut être utilisé pour contribuer effectivement à la croissance économique. Mais, puisque l'économie évolue dans un contexte mondial, les politiques commerciales peuvent aussi jouer un rôle important dans la croissance économique.

2.3.

STRATEGIES COMMERCIALES ET CROISSANCE

Depuis le début des années 80, une nouvelle approche interventionniste liée à l'échange international s'est développée. Cette approche s'écarte de l'approche traditionnelle en examinant les cas d'économies d'échelle et de protection avec externalités (Krugman, 1990). Concernant le cas d'économies d'échelle, l'échange international ne se fait plus dans des conditions de concurrence pure et parfaite. Le marché mondial ne permet la coexistence que d'un nombre très réduit d'entreprises qui tirent des bénéfices au-delà du coût d'opportunité du capital du fait qu'elles ont le pouvoir suffisant pour fixer les prix. Un pays de taille relativement importante peut alors s'assurer d'une part importante de ce bénéfice en subventionnant les exportations ou en protégeant l'industrie concernée pendant une certaine période pour lui permettre de réaliser des économies d'échelle (théorie des industries naissantes) (Krugman, P., 1996). Cet argument semble peu réaliste dans les pays en développement. Le deuxième cas, plus pertinent pour les pays en voie de

développement, stipule que certains secteurs d'activités engendrent des effets d'apprentissage et d'accumulation de savoir technique plus que d'autres. De tels effets externes ne peuvent pas se produire par le seul libre jeu des mécanismes du marché local exposé à la concurrence du marché international. Sans intervention de l'Etat, la production locale de savoir technique sera sous-optimale. Dans ces conditions, une certaine protection tarifaire et des subventions à 1' exportation deviennent des mesures salutaires pour le bien-être de la nation. En fait, l'idée de ce deuxième argument suggère que les activités porteuses de grandes externalités ainsi que la formation de capital humain devraient recevoir l'aide de l'Etat sous forme de subventions ou de protection temporaire.

Mais pour les pays en voie de développement, quel type de stratégie commerciale faut-il suivre pour accélérer la croissance? Avec la forte avancée de l'incontournable phénomène de la mondialisation des économies, il semble évident qu'aucune économie ne peut plus survivre et se développer en adoptant des politiques de protection et donc la libéralisation s'impose. Que peut-on alors attendre de la libéralisation d'une économie sur sa croissance et comment cela peut-il être rendu possible?

RODRICK, D. (1992) pose la question de la stratégie commerciale en terme de ses effets sur la productivité. Il fait remarquer que la croissance de la productivité totale des facteurs constitue un facteur de croissance beaucoup plus important dans les pays développés que dans les pays en voie de développement, expliquant en moyenne la moitié de la croissance dans le premier groupe de pays contre moins du tiers dans le second. Le rôle de la productivité dans l'explication de la croissance se voit ainsi réduit pour les pays en voie de développement. La question de la stratégie commerciale étant ainsi bien posée, sans que l'auteur n'y apporte d'éléments de réponse, LAHOUEL (1996) a examiné, un peu plus tard, la relation stratégie commerciale/productivité. Pour lui, les arguments en faveur de la

libéralisation des échanges comme moyen d'amélioration de la productivité sont au moins au nombre de quatre:

1) D'abord la concurrence étrangère est de nature à enlever aux producteurs locaux, surtout lorsque le marché local est exigü, la position oligopolistique ou même monopolistique qui n'encourage pas la mise en œuvre de moyens permettant de réduire les coûts et d'améliorer la productivité. En fait, en l'absence de concurrence, les entreprises ne se trouvent pas obligées d'allouer des ressources suffisantes à la réduction de leurs coûts. Dans ce cas, la libéralisation des importations peut les inciter à améliorer leur productivité afin de conserver leur part de marché, leurs produits étant alors en compétition avec ceux de l'étranger.

2) Le deuxième argument est relatif à l'instabilité macroéconomique qm serait un phénomène spécifique à une économie où la politique est répressive à l'égard des échanges extérieurs. Une telle politique vise un rationnememt des exportations de

2) Le deuxième argument est relatif à l'instabilité macroéconomique qm serait un phénomène spécifique à une économie où la politique est répressive à l'égard des échanges extérieurs. Une telle politique vise un rationnememt des exportations de