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: Compte Rendu du comité consultatif 09/02/2016

Agribalyse 2 (AGB2) – Empreinte Eau

Compte-rendu du Comité Consultatif – 09/02/2016

Préparé par :

Quantis

Edith Martin, Quantis

edith.martin@quantis-intl.com François Witte, Quantis

françois.witte@quantis-intl.com

Mai 2019

Informations générales

Date :9/02/2017 Lieu : ADEME

Participants

Nom et prénom Organisme Email Présence

Aurélie Tailleur Arvalis a.tailleur@arvalisinstitutduvegetal.fr Excusée Julie Lebas de Lacour Arvalis j.lebasdelacour@arvalisinstitutduvegetal.fr Présente Sophie Gendre Arvalis s.gendre@arvalisinstitutduvegetal.fr Présente (visio) Sophie Penavayre IFV sophie.penavayre@vignevin.com Présente

Armelle Gac IDELE armelle.gac@idele.fr Présente (visio)

Sylvie Dauguet Terres Inovia s.dauguet@terresinovia.fr Présent (visio) Gildas Mevel Agrosolutions -

InVivo gmevel@agrosolutions.com Présent (visio) Séverine Charrière Agrosolutions-

InVivo scharriere@agrosolutions.com Présente Tanguy Mercier Agrosolutions-

InVivo tmercier@agrosolutions.com Présent Julie Auberger INRA julie.auberger@rennes.inra.fr Présente

Dominique Grasselly CTIFL grasselly@ctifl.fr Excusé

Vincent Colomb ADEME vincent.colomb@ademe.fr Présent

Esterelle Villemagne ONEMA esterelle.villemagne@onema.fr Présente Jean-Baptiste Bayart Quantis jean-baptiste.bayart@quantis-intl.com Excusé François Witte Quantis francois.witte@quantis-intl.com Présent Edith Martin Quantis edith.martin@quantis-intl.com Présente Jacques Eric Berger INRA jacques-eric.bergez@inra.fr Présent (visio)

Alban Thomas INRA thomas@toulouse.inra.fr Présent (visio)

Philippe Roux Irstea (Elsa) philippe.roux@irstea.fr Présent (visio) Claire Serra-Wittling Irstea claire.serra-wittling@irstea.fr Présente (visio) Charlotte Pradinaud Irstea charlotte.pradinaud@irstea.fr Présente (visio) Julienne Roux Ministère de

l’agriculture julienne.roux@agriculture.gouv.fr Présente Anne-Marie Boulay Wulca anne-marie.boulay@polymtl.ca Excusée Llorenc Mila I Canals UNEP llorenc.mila-i-canals@unep.org Excusé

Mai 2019

Mai 2019

Ordre du jour de la réunion

Accueil des participants (ADEME)

Présentation du projet et du contexte (Quantis, 20’)

Présentation de la démarche de sélection des modèles : (Agrosolutions, 40’)

Présentation des comparaisons réalisées par les Instituts Techniques Agricoles (2h) Tour de table des conclusions et des points de vigilance des membres du comité

Principaux points de discussion Calculs de l’irrigation :

Julienne Roux demande si les enquêtes sur les pratiques culturales, contenant potentiellement les doses d’irrigation par culture, ont bien été consultées

è Sophie Gendre répond qu’il n’y pas d’enquête terrain représentative des doses d’irrigation apportées, c’est pourquoi les bilans hydriques des Instituts et les modèles étudiés présentés par AgroSolutions ont été envisagés.

Jaques-Eric Bergez demande si les contraintes de l’irrigation ont bien été prises en compte (matériaux, tour d’eau, etc.)

è Tanguy Mercier répond que les modèles ne prennent a priori pas en compte ces paramètres, notamment pour les tours d’eau. Arvalis et Terres Inovia ont ensuite précisé qu’elles avaient eu des problèmes pour limiter dans le temps l’irrigation avec les outils CROPWAT et AQUACROP, mais aussi pour imposer une périodicité sur l’irrigation.

Cohérence Rendement / Irrigation :

Philippe Roux rappelle que l’irrigation est aussi calculée en fonction d’un objectif de rendement. La cohérence entre les doses d’irrigation et azote apportées doit être vérifiée.

Granulométrie

Estérelle Villemagne est intéressée pour avoir accès aux données les plus locales possibles.

è Edith Martin rappelle que les ICV seront a minima considérés représentatifs de la situation française, pour une année (exceptée le cas de la vigne, peu irriguée en France : seulement 4% des surfaces, essentiellement Languedoc Roussillon. L’ICV ne sera donc représentatif que de cette région). Si possible, des ICV régionaux pourront être établis (en fonction des données possédées et communiquées par les Instituts). De plus, l’ensemble des informations clés sur la manière dont auront été construits les ICV, et notamment la représentativité géographique, sera compilé en métadonnées.

è Sophie Gendre rappelle cependant qu’Arvalis ne fournira qu’une donnée nationale.

è Julie Auberger rappelle qu’avec InOut, chacun pourra recréer un ICV représentatif d’une région et d’une année donnée, s’il dispose des données d’entrées.

Mai 2019

Discussion sur les modèles

Jacques-Eric Bergez se demande si le test de Cropwat a vraiment été utile, dans la mesure où il va disparaître au profit d’Aquacrop, beaucoup plus élaboré.

è Tanguy Mercier, Vincent Colomb et Sophie Penavayre répondent que si Cropwat a été conservé, c’est pour sa relative simplicité d’utilisation (en termes de paramètres à renseigner et de recodage dans InOut), sa validité, et en raison du fait qu’Aquacrop ne permet pas encore de modéliser les flux d’eau pour les cultures pérennes.

Cropwat donne des résultats d’irrigation plutôt proches des résultats des bilans hydriques des Instituts (IFV, Terres Inovia, Arvalis), du moins plus proches qu’Aquacrop ou E.T. Model.

Les comparaisons du modèle Cropwat avec les bilans hydriques des Instituts ont cependant mis en évidence le fait que Cropwat ne permet pas de limiter l’irrigation dans le temps, ni d’imposer une périodicité (à l’image des tours d’eau). On peut ainsi irriguer tous les jours et jusqu’à la veille de la récolte, ce qui n’est pas représentatif de la situation réelle. Pour pallier ce défaut, Philippe Roux et Jacques-Eric Bergez proposent de tester d’autres modèles, comme STICS ou PILOT (ou encore OPTIRRIG), en bloquant certains paramètres.

è Les Instituts rappellent qu’ils n’ont pas forcément la compétence en interne pour juger et estimer les paramètres à fixer.

èVincent Colomb propose de garder Cropwat dans InOut (dans un souci d’ergonomie pour les utilisateurs potentiels) mais de laisser la possibilité à l’utilisateur d’entrer à la main les valeurs issus d’un modèle externe (STICS, PILOT, etc.). Julie Auberger confirme la faisabilité technique de cette solution. Sophie Gendre testera STICS et PILOT pour s’assurer que les résultats sont cohérents entre chacun des modèles. Un tableau de comparaison des modèles existants sera mis à disposition des utilisateurs d’InOut.

Par ailleurs, aucun des modèles étudiés ne permet de répartir les eaux de ruissellement et de drainage. Jacques Eric Bergez indique que certains modèles doivent permettre de le réaliser. (Note post comité consultatif : Philippe Roux indique que Pilot et Optirrig ne le permettent pas).

Discussion sur le paramétrage de Cropwat et Aquacrop

Deux grands types de paramètres sont à définir pour faire tourner les modèles :

Les coefficients culturaux (Kc),

La RU au semis.

Concernant les coefficients culturaux, la FAO fournit des Kc pour un large panel de cultures. Arvalis a réalisé un travail d’ajustement des Kc en se basant sur Irrélis (bilan hydrique d’Arvalis). Sophie Gendre rappelle que ce ne sont pas tant les Kc qui jouent, mais le nombre de jours pour atteindre les stades.

è Vincent Colomb propose d’utiliser des Kc français dans AgriBalyse si cela est possible, et de laisser les Kc par défaut de la FAO dans InOut.

è L’IFV va se rapprocher d’Arvalis pour s’assurer que l’IFV utilise bien la bonne valeur de Kc initiale.

Concernant la RU, Arvalis a pris 50% de la réserve pleine au semis, et Terres Inovia 80%. Ces valeurs seraient potentiellement à discuter.

Pertes

Il faut distinguer :

Mai 2019

l’efficacité de l’irrigation entre le moment où l’eau quitte le système d’irrigation et là où elle est absorbée par la plante,

Et les pertes pour l’acheminement de l’eau.

Le premier point est couvert par les modèles hydriques (scope du projet)

Le second est couvert par le « mix eau » en cours de développement de l’IRSTEA

Un écart important a été décelé entre Cropwat et Aquacrop sur les pertes. Agrosolutions va identifier la source des écarts avec Terre Inovia.

Eau contenue dans le produit

L’information sur l’eau contenue dans le produit doit être collectée et renseignée en tant que flux dans ecoinvent si possible (note post comité consultatif : ecoinvent ne possède pas de flux « eau contenue dans le produit », mais le renseignement de la métadonnée est obligatoire) ou a minima en tant que métadonnée. Cela a peu d’importance, car négligeable pour les grandes cultures, mais cela peut potentiellement en avoir beaucoup plus pour les fruits et légumes et le lait.

Synthèse des conclusions et recommandations

Le choix du modèle Cropwat (pour les cultures) dans ce cadre et dans le contexte spécifique du projet (simplicité d’utilisation, robustesse, retours d’expériences) est accueilli de manière favorable par l’ensemble des membres du comité consultatif présents. Le modèle de l’Idele est aussi accueilli de manière favorable.

Il est cependant conseillé de laisser le choix aux utilisateurs d’utiliser d’autres modèles de type Pilot, Optirrig, ou Stics. Un tableau de comparaison des modèles permettrait de guider les utilisateurs. Un travail de comparaison pourra être réalisé pour s’assurer de la cohérence des résultats obtenus entre Cropwat, STICS et Pilot (Arvalis).

Les travaux d’études statistiques menés par Arvalis pourraient être étendues aux autres Instituts, pour amener plus de robustesse dans la comparaison de Cropwat aux bilans hydriques.

Les informations sur les représentativités géographiques et temporelles (éventuellement le découpage mensuel, pour pouvoir appliquer AWARE) doivent être indiquées en métadonnées. Si cela est possible, fournir des ICV régionaux.

La quantité d’eau dans le produit doit être collectée et a minima indiquée en métadonnée.

Il faut s’assurer que les niveaux d’intrants collectés pour Agribalyse 1, notamment l’azote, sont bien cohérents avec les doses d’irrigation apportées.

Les membres du comité consultatif conseillent de garder et travailler le lien avec :

Le programme Water Mix (sur le water supply mix)

La plateforme Record

Il faut s’assurer que les ICV produits permettront bien d’appliquer les dernières méthodes recommandées par le PEF (http://www.lifecycleinitiative.org/applying-lca/lcia-cf/ ) et que la nomenclature sera bien compatible avec la nomenclature ILCD et/ou ecospold 02.

Prochaines étapes :

Mai 2019

Les membres du comité consultatif sont ouverts pour un nouvel échange, une fois que les empreintes eaux auront été estimées, en septembre 2017.

Mai 2019

Annexe 8 : COMPTE-RENDU DU COMITE CONSULTATIF n°2 –