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Composantes d’accès Description

Ces composantes assurent l’accès aux services numériques de l’université, à Internet et à du matériel informatique, via des postes fixes ou en mobilité.

Modalités de mise en œuvre

En fonction du lieu depuis lequel il est prévu, la mise en œuvre d’accès au numérique peut impliquer le développement :

• De lieux d’accès :

- Depuis les lieux d’apprentissage : au sein d’espaces dédiés au numérique (salles infor- matiques, espaces numériques au sein des bibliothèques universitaires, espaces de réunion équipés…) ou d’espaces de travail dans lesquels le numérique est utilisé en support (amphithéâtres, salles de travaux pratiques, salles de travaux dirigés…), - Depuis les logements : résidences universitaires ou logements hors sites universitaires

• D’équipements :

­ Equipements d’accès : ordinateurs portables, ordinateurs fixes, équipements réseaux (prises réseaux, cartes réseaux…)…

­ Equipements périphériques : équipements de recharge électrique (prises par exemple), scanners, imprimantes, équipements d’audioconférence, équipements de vidéo- conférence…

• D’une maintenance et d’un support aux utilisateurs.

Intérêt

Développer l’accès au numérique permet d’accroître les possibilités d’utilisation des ressources et services numériques mis à disposition par l’établissement, de diminuer l’inégalité d’accès au numérique, d’améliorer les conditions de travail à l’université, de renforcer l’image de modernité de l’université (notamment dans le cas de mise en œuvre d’accès en mobilité) et de permettre ou faciliter l’association du numérique aux enseignements, aux recherches…

Problématiques clés

1. Définir la stratégie globale de développement des accès et notamment :

a . Son ambition : si le développement des accès au numérique apparaît aujourd’hui comme incontournable, une réflexion sur l’ambition de ce développement reste néces- saire . Elle doit notamment prendre en compte les objectifs de l’université, les besoins et usages du numérique et l’existant en termes d’accès .

b. Ses cibles : il s’agit de définir les populations ciblées par chaque offre d’accès, notam- ment en fonction de leurs besoins spécifiques (par exemple, les chercheurs et leurs déplacements réguliers, les étudiants et leurs déménagements fréquents…) et de critères sociaux, de mobilité, de retour sur investissement…

c. Sa cohérence d’ensemble : il s’agit d’obtenir un maillage territorial suffisant et égalitaire, aux coûts de mise en œuvre et de maintien en conditions opérationnelles mutualisés au maximum entre différents établissements .

d. Ses caractéristiques standards (ou basiques) et ses caractéristiques spécifiques (ou pointues) : il s’agit d’isoler ce qui relève de besoins généraux, partagés par une majorité de la population et appelant des solutions « classiques » (par exemple un réseau local filaire connecté à RENATER) de ce qui relève de besoins lourds, destinés à des publics ciblés et nécessitant des solutions pointues (par exemple, un réseau à très haut débit pour des recherches scientifiques)

2 . Concernant les réseaux, mettre en place des réseaux sur l’ensemble du territoire, en traitant

à la fois la problématique du raccordement des sites des universités au « monde extérieur » (c’est­à­dire ce qui relève du périmètre du réseau national RENATER et des réseaux de col- lecte locaux qui y sont connectés) et la problématique des infrastructures de desserte au sein même des sites universitaires. Cela induit une réflexion sur l’articulation des différents réseaux sur un même territoire et met en exergue des questions que se posent aujourd’hui les universités dans le cadre de leur prise d’autonomie et de leur volonté de développer

3 . Concernant les lieux d’accès :

a. Identifier les modalités de leur mise en œuvre, sur les sites universitaires (création de salles dédiées à l’informatique, d’espaces dédiés au numérique dans les bibliothèques, équipement des amphithéâtres, salles de travaux pratiques… en prises électriques et réseaux…) et dans les résidences universitaires.

b. Anticiper l’impact du numérique sur les infrastructures, afin d’adapter les locaux aux inno- vations pédagogiques (exemple : automatisation de la captation de cours), à l’équipe- ment massif en ordinateurs portables des étudiants (exemple : mise en œuvre de points de recharge électrique) et au développement d’accès sans fil (exemple : accroissement des surfaces de travail nécessaires lorsque le wifi est déployé en bibliothèques). 4 . Concernant les réseaux, définir les besoins en termes de type (réseau filaire vs. réseau

sans fil), de débit (en lien avec la population desservie et les services déployés), de qualité de service (notamment disponibilité du réseau), d’évolutivité (pour ne pas freiner l’évolution de la population desservie et des services déployés), de capacité à faire l’objet d’expéri- mentations scientifiques… Ces questions doivent tout particulièrement être posées dans le cadre des établissements multi-sites, nécessitant de prévoir des accès tenant compte des usages et besoins de mobilité et disposant d’une qualité et d’un débit comparables . 5 . Concernant les abonnements :

Définir les modes de leur prise en charge, pouvant prendre la forme d’une mise en valeur des offres proposées par les opérateurs, d’une négociation de conditions avantageuses d’achat, d’abonnement et de support aux utilisateurs potentiels voire de prise en charge (totale ou partielle) des abonnements. Pour la cible étudiante, la fourniture d’abonnements 3G peut s’inscrire dans le cadre de d’opérations telles que MIPE 3G+ (qui élargit l’offre d’équipement informatique des étudiants à l’accès).

6 . Concernant le support et la maintenance :

a. Définir les moyens d’assistance aux utilisateurs, pouvant prendre la forme d’une assis- tance de proximité (permanences), ou d’une assistance centralisée (hotline téléphonique ou au format Web).

b . Etudier l’opportunité de formations à la prise en main et à l’utilisation des ressources et services numériques proposés par l’établissement, notamment lors des prérentrées . c. Définir les modalités de maintien en conditions opérationnelles des équipements (et

notamment la gestion de la casse, du renouvellement, du vol…), en identifiant notam- ment les moyens d’automatisation de certaines opérations (par exemple, restauration automatisée, par l’utilisateur, de la configuration d’un ordinateur prêté).