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Les vitesses longshore ont été choisies positives lorsqu’elles sont orientées vers le nord, et négatives lorsqu’elles sont orientées vers le sud. L’ensemble des mesures de vitesses sont rassemblées sur une figure par appareil de mesure sur les figures Fig.VI.6, Fig.VI.7, Fig.VI.8 et Fig.VI.9.

FIGUREVI.6 – Vitesse longshore (m.s1) calculée et mesurée au-dessus de l’appareil de mesure B3, positive vers le Nord, et négative vers le Sud

Les trois périodes d’agitation sont de nouveau identifiables pour chaque appa-reil, avec des mesures assez similaires par appareil au sein de ces périodes. La période de faible agitation est facilement identifiable avec de faibles variations de vitesse d’une marée à une autre, ainsi que la période de forte agitation avec une houle orientée vers le NNE, et donc un forçage des vitesses longshore vers

FIGUREVI.7 – Vitesse longshore (m.s−1) calculée et mesurée au dessus de l’appareil de mesure B2, positive vers le Nord, et négative vers le Sud

le Nord.

Au niveau de l’appareil B3 (Fig.VI.6), l’indice de déferlement joue un rôle très faible sur l’orientation et la vitesse du courant longshore entre le 10 et le 12 mars et également entre le 13 et le 15 mars. La journée du 12 mars est marquée par une houle plus importante que les jours précédents avec une orientation vers le SSO. Cela se traduit par des plus fortes vitesses longshore orientées vers le sud, principalement pendant les phases de marée descendante. Cela se traduit également par une légère atténuation des courants orientés vers le nord due à la marée observable à marée montante le 12 mars aux alentours de 10H. Les

si-mulations réalisées avecγcompris entre 0,4 et 0,55 prennent mieux en compte

FIGUREVI.8 – Vitesse longshore (m.s−1) calculée et mesurée au-dessus de l’appareil de mesure dans la bâche, positive vers le Nord, et négative vers le Sud

quant-à-elles des courants dominés par la houle trop tôt, etγ= 0, 78 trop tard.

On observe également un décalage entre les simulations et les mesures pour la première marée du 15 mars (observable également pour les autres appareils) qui peut provenir du changement de direction du vent et de son intensifica-tion. La dernière marée du 15 mars avec des vagues plus énergétiques est assez bien simulée avec une vitesse orientée uniquement vers le nord. Les meilleurs

résultats sont obtenus pourγcompris entre 0,25 et 0,55. Pour un indice de

dé-ferlement plus élevé, 0,78, les vagues ne sont pas atténuées par le dédé-ferlement et ne génèrent donc pas de courant associé, ce qui se traduit par un courant assez similaire aux autres jours avec comme différence l’absence de courant de jusant, les vagues commençant à générer un courant vers le nord lorsque la hauteur d’eau diminue.

FIGUREVI.9 – Vitesse longshore (m.s−1) calculée et mesurée au-dessus de l’appareil de mesure B1, positive vers le Nord, et négative vers le Sud

Les différences observées entres les mesures in-situ et les simulations au ni-veau de l’appareil B2 (Fig.VI.7) sont assez similaires à celles observées pour la barre B3. On notera une légère sous-estimation dans les simulations de la vi-tesse maximale du courant de flot. La période de forte agitation est bien

mar-quée pour toutes les valeurs deγtestées et il n’est pas possible de déterminer

un indice γreprésentant mieux les mesures in-situ à partir uniquement des

vitesses longshore en ce point.

Au niveau des résultats des simulations dans la bâche (Fig.VI.8), on observe deux pics supplémentaires pour chaque marée par rapport aux autres loca-tions. Le premier pic avec un courant orienté vers le Sud correspond au mo-ment de remplissage de la bâche, et le second pic, orienté vers le Nord, à la

vidange. Bien que ces courants aient été observés pendant la campagne, nous n’avons pas noté leurs directions. Cependant d’après le MNT la bâche se dé-cale légèrement vers le large dans sa partie Nord et suggère donc la présence du chenal au Nord. La journée du 12 mars est marquée par un courant de flot plus faible et un courant de jusant plus fort, ce qui est assez bien observé pour

0, 25≤γ≤0, 55. Pourγ= 0, 25 on observe une trop forte atténuation du

cou-rant de flot. Un décalage entre les simulations et les mesures est de nouveau observé pour la première marée du 15 mars. Les courants de la période de forte

agitation sont fortement sous estimés d’environ 0, 2m.s1dans les simulations.

Au point de mesure B1 (Fig.VI.9) on remarque pour une agitation faible à modé-rée une vitesse du courant de flot plus faible qu’au niveau des autres appareils ainsi qu’un courant dans la direction opposée beaucoup plus fort. La diminu-tion de la vitesse de courant de flot s’explique essentiellement par la posidiminu-tion de l’appareil sur la partie haute de l’estran et donc soumis moins longtemps aux effets de la marée, ainsi que par la profondeur plus faible qui contribue par le frottement à diminuer la vitesse moyenne de l’écoulement. Cette profondeur plus faible joue également un rôle dans le déferlement qui génère pour cette pé-riode du 10 au 14 mars un courant de dérive orienté vers le Sud dû à la direction des houles vers l’ESE. Dans les simulations l’influence du déferlement peut être particulièrement remarquée dans la nuit du 10 au 11 mars et l’après-midi du 12 mars malgré l’absence de données pour cette journée. On observe sur ces deux périodes une diminution de la vitesse du courant de flot avec la diminution

de l’indice de déferlementγentraînant un courant dans la direction opposée

qui dure plus longtemps (mais pas une vitesse plus élevée qu’avec un indice supérieur). Les simulations des journées du 13 au 14 mars sont marquées par la sous-estimation du courant lié au déferlement pendant la phase de marée montante. Un décalage entre les simulations et les mesures est une nouvelle fois observé dans la matinée du 15 mars. La période de forte agitation est de nouveau marquée par des vitesses uniquement orientées vers le Nord. On

ob-serve une meilleure corrélation avecγ= 0, 55, un indice plus faible provoquant