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COMPARAISON DE LA REVUE DE LA LITTÉRATURE PAR RAPPORT AU

Dans le premier chapitre qui s’intitulait la revue de la littérature, il a été question de montrer l’état de l’art en matière de DD, gestion de projet et PME pour mieux comprendre les notions, les objectifs et les résultats de cette étude. Afin d’interpréter comme il se doit les résultats présentés dans le chapitre précédant une comparaison de ces derniers avec la revue de la littérature (voir le tableau 25) s’avère utile :

Tableau 25

Synthèse de la revue de la littérature par rapport aux résultats de l’étude Domaine Revue de la littérature Résultats de l’étude

DD

le DD est composé de trois domaines (Rapport Brundtland, 1987).

L’étude montre sans rentrer dans les détails qu’il y aurait d’autres éléments qui composeraient le DD. Jordan (2007), met en avant la

possibilité d’un quatrième pilier qui serait la « Gouvernance ».

L’étude confirme que la gouvernance peut être un des éléments qui composerait cet autre pilier.

Koleva (2008), affirme que le DD est composé d’un tiers environnemental, un tiers économique et un tiers du social.

L’étude rejette cette affirmation car elle a démontré la présence d’autres éléments que les trois principaux. De plus, le pourcentage (le tiers) peut évoluer en fonction de l’importance que le gestionnaire veut donner au projet.

GP

Le PMBOOK (2013), précise qu’il y a cinq groupes de processus.

Le processus de « surveillance et contrôle » n’a pas pu être vérifié. L’étude ne peut donc pas tirer de conclusion sur ce point.

Bon-Gang Hwang et al (2010), disent que la gestion de projet classique et différente de la gestion de projet « verte ».

L’étude rejette cette affirmation car elle a pu prouver que la gestion utilisée était une approche classique. Le nom et le nombre de phase d’un

projet sont déterminés par différents éléments (PMBOOK, 2013)

L’étude confirme cette affirmation.

Cuellar (2010) dit qu’il peut y avoir d’autres critères que la triple contrainte (coût, temps et contenu).

Ce point n’a pas été approfondit dans l’étude mais les premiers éléments de réponses ont tendance à aller dans ce sens.

PME

La mise en place d’une politique de DD au sein d’une entreprise est coûteuse car elle requière un investissement financier important (Carin et al, 2005).

L’étude a confirmé cette difficulté auprès des responsables des différents projets.

Il y aurait chez les PME engagées dans le domaine du DD un ensemble de retombées positives (Labelle et Aka, 2012)

L’étude confirme ses retombées positives

Il y aurait une méconnaissance de la gestion de projet « verte » dût à un manque d’information et d’apprentissage sur les méthodes

L’étude confirme qu’il y a auprès des gestionnaires de projet un manque de connaissance tant en DD qu’en gestion de projet.

Domaine Revue de la littérature Résultats de l’étude (Dante A.M, et al, 2012)

Sealy et Al (2010), reconnaissent l’importance de l’impact de l’environnement sur l’entreprise. Pasian et al (2012) disent que les facteurs autres que les processus peuvent contribuer à une capacité de gestion de projet plus mûre.

L’étude confirme cette idée et a établi une liste d’impacts positifs et négatifs du DD sur la gestion de projet.

Depuis 1987, le rapport Brundtland a défini la composition du DD avec le domaine économique, environnemental et social. Si notre étude a confirmé l’existence de ces trois piliers elle a également mis en avant la possibilité d’avoir d’autres éléments de composition sans pour autant préciser la nature. Jordan (2007) évoque parmi ces éléments la « Gouvernance » qui pourrait être le quatrième pilier du DD. Notre étude sans rentrer dans les détails confirme que la gouvernance pourrait être l’un de ses composants ou du moins participerait à la composition de ce nouveau pilier.

Koleva (2008) affirme que le DD est composé d’un tiers environnemental, d’un tiers économique et d’un tiers du social. Notre étude rejette cette affirmation et la conteste. En effet, nous avons pu constater à travers les différents projets que de nouveaux paramètres sans pouvoir les nommer à notre stade pouvaient influencer et modifier les principes du DD tel qu’ils sont perçu aujourd’hui. De plus, la proportion telle qu’il l’affirme ne peut pas être généralisée. Nous pouvions apercevoir d’après les gestionnaires de projet que les projets réalisés n’avaient pas une proportion identique parmi les piliers et pourtant leurs projets étaient bien qualifiés de projets respectant les normes du DD.

Le PMBOK (2013) précise qu’il y a cinq groupes de processus. Si les autres processus ont pu être constaté par le chercheur celui de « surveillance et contrôle » n’a pas pu être vérifié car l’étude ne portait pas la dessus principalement, de ce fait l’étude ne peut donc pas tirer de conclusion sur ce point.

Bon-Gang Hwang et al (2010), disent que la gestion de projet classique est différente de la gestion de projet « verte ». À travers les différents cas présentés dans l’étude, les gestionnaires ont pu démontrer que la gestion utilisée n’était pas si différente que cela et

qu’ils utilisaient une approche classique pour réaliser leurs projets. De ce fait l’étude rejette cette affirmation.

Le PMBOK (2013) qui est une des références en matière de gestion de projet présente le cycle de vie d’un projet avec différentes phases. Le chercheur a fait le choix d’utiliser cette référence mais il est important de préciser qu’il existe de nombreuses approches en gestion de projet ce qui peut être en soit une contrainte pour le gestionnaire qui se trouve en face a une quantité importante d’information. De plus, il faut noter que en fonction du projet que l’on a une approche peut être est plus adapte qu’une autre. Comme il est dit précédemment le chercheur a choisi comme référence le PMBOK (2013) qui stipule que le nombre de phases peut changer d’un projet à un autre. Cela a pu être confirmé par l’étude.

Cuellar (2010) dit qu’un projet peut avoir d’autres critères que la triple contrainte (coût, temps et contenu). L’objectif de l’étude ne portait pas sur ce point précis et n’a pas pu être approfondit mais elle a pu avoir des éléments qui allaient dans ce sens. En effet, l’étude a mis en avant que d’autres éléments comme les ressources pouvaient être une contrainte. D’après certains auteurs (Carin et al, 2005) la mise en place d’une politique de DD au sein d’une entreprise est coûteuse car elle requière un investissement financier important. En effet, l’étude a permis de confirmer cela en mettant en avant la difficulté que pouvaient éprouver ces entreprises à réaliser des projets de DD. Même si l’étude a démontré un retour sur investissement qui n’était pas négligeable le coût initial reste tout de même élevé.

En effet, Labelle et Aka (2012) disent qu’il y aurait chez les PME engagées dans le domaine du DD un ensemble de retombées positives. L’étude a confirmé qu’il y avait de nombreux avantages à réaliser des projets de DD dont un retour sur investissement qui se voit à la fin du projet. Comme il a été vu précédemment ces impacts positifs qui sont nombreux sont pour la plupart visible à la fin des projets.

D’après certains auteurs (Dante et al, 2012) il y aurait une méconnaissance de la gestion de projet « verte » dût à un manque d’information et d’apprentissage sur les méthodes.

L’étude confirme qu’il y a auprès des gestionnaires de projet un manque de connaissance en DD. Pour certains projets, les gestionnaires ont spécifié qu’ils avaient pu bénéficier de l’intervention d’un expert dans le domaine pour les aider à réaliser ces projets et que cela n’aurait pas été possible sans eux. Cela montre à quel point la connaissance dans ce domaine est importante.

Durant de nombreuses années réaliser des projets en DD était synonyme de difficulté et d’incompréhension quant à sa finalité. Aujourd’hui certains auteurs comme Sealy et Al (2010) reconnaissent l’importance de l’impact de l’environnement sur l’entreprise. Il en est de même pour Pasian et al (2012) qui disent que les facteurs autres que les processus peuvent contribuer à une capacité de gestion de projet plus mûre. En effet, l’étude a pu confirmer la présence d’impacts positifs et négatifs du DD sur la gestion de projet des PME.

Silvius et al, (2012), concluent que les six éléments d’intégration des concepts du développement durable vont agir comme principes directeurs dans la gestion des projets (équilibrer ou harmoniser les intérêts sociaux, environnementaux et économiques, avoir une orientation à court terme et à long terme mais également locale et mondiale, consommer le revenu, et non le capital, avoir une transparence et une responsabilisation et enfin avoir des valeurs personnelles et d'éthique). Si certains éléments sont déjà des principes de bases du DD (harmoniser les intérêts sociaux, environnementaux et économiques…). Pour d’autres (avoir des valeurs personnelles et d’éthique) pourraient être la substance de ce quatrième pilier dont font l’approche certains auteurs. Néanmoins, comme a pu le démontrer l’étude, restreindre l’intégration des concepts du DD qui agiront comme principes directeurs dans la gestion de projet au nombre de six me parait limité au vue de l’étendue du domaine et de ses impacts.