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Comparaison de la consommation de ressources matérielles avant et après intervention

Variables utilisées : NDA, date_adm, grav, NiveauTri, Echographie, IRM, Radio, RadioInt, Scinti, TDM, datePrel, post_formation

a. Comparaison globale avant et après

Nous avons calculé la moyenne des ressources matérielles consommées (somme des biologies et des différentes imageries) par niveau de tri puis par niveau de gravité réelle. Que les IOA soient formé(e)s ou non on observe que ce sont les patients triés en niveaux 1 qui sont les plus consommateurs de ressources, et ce que l’on se base sur le niveau de tri ou la gravité estimée. A noter une baisse de la consommation de ressources de façon globale après l’intervention.

Figure 18 : Moyenne de ressources consommées en fonction du niveau de tri

1 2 3 4 5 Avant 2,37 1,57 1,30 0,95 0,67 Après 2,10 1,60 1,16 0,60 0,30 2,37 1,57 1,30 0,95 0,67 2,10 1,60 1,16 0,60 0,30 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Nous avons voulu voir si cette baisse de consommation de ressources était liée à l’intervention. Pour cela on a fait une courbe avec le nombre de ressources moyennes consommées en fonction du mois d’admission.

La droite nous montre ce vers quoi tend la courbe, ici, baisse de la consommation globale des ressources. Sur ce graphe on note que la baisse effective a eu lieu bien avant la date de l’intervention, fin 2013. Pic de baisse en 2016 aussi. A noter une poursuite vers une tendance à la diminution de la consommation de ressources.

Nous précisons par un second graphe cette évolution par type de ressources, biologies ou imagerie. On a séparé la variable « ressources » en deux variables distinctes « biologie » et « imagerie ». La variable imagerie contient aussi la ressource « radiologie interventionnelle » qui n’est pas une imagerie à proprement parler, mais une ressource qui doit tout de même être prise en compte dans les consommations.

Figure 20 : Evolution consommation de ressources : biologie, imagerie

On note une baisse effective dans les deux catégories de ressources

La baisse brutale observée précédemment ne se retrouvent que sur la courbe des imageries, ce n’est donc pas un problème de recueil de données. La baisse de la consommation de la ressource « biologie » est observée à partir de 2016. A noter une baisse brutale temporaire en 2016, probable soucis de saisies de données informatique (modification de questionnaires ?)

Troisième graphe où nous avons encore scindé la variable « imagerie » en ces différentes parties, clichés standards, scanner, IRM, scintigraphie, échographie.

Figure 21 : Evolution du pourcentage de patients ayant bénéficié d’un examen complémentaire

On confirme avec ce graphe que la baisse des consommations de biologie a commencé peu après l’intervention. On note aussi plus précisément une baisse des clichés standards et des scanner qui avait débuté en amont de l’intervention. A noter aussi une augmentation du nombre d’IRM, là encore qui s’était amorcé avant l’intervention.

b. Comparaison selon le niveau de tri et la gravité réelle estimée

Consommation de ressources par niveau de tri

Dans cette partie nous avons sommé et fait la moyenne des ressources consommées pour chaque niveau de tri.

Figure 22 : Nombre de ressources consommées en fonction de la date d’admission par niveau de tri Sur ce second graphe on voit que le nombre de ressources diminuent avec le niveau de tri attribué du plus grave au moins graves. On note encore une baisse globale, quel que soit le niveau de tri, indépendante de l’intervention. Une baisse de la consommation est observée depuis l’intervention pour les niveaux 4 et 5, les moins graves. Néanmoins il est difficile de conclure à un réel impact de notre intervention.

Consommation de ressources par niveau de gravité

Ici nous avons sommé et fait la moyenne des ressources consommée pour chaque niveau de gravité

Figure 23 : Moyenne du nombre de ressources consommées en fonction de la gravité

Comme pour les niveaux de tri on voit que le nombre de ressources consommées décroit avec la gravité que ce soit avant ou après l’intervention.

Les résultats de ce dernier graphe sont confirmés par régression linéaire sur la gravité :

Gravité estimée Coefficient Standart error p

intersection 1,91 0,02 <2e-16

Coefficient grav 2 -0,09 0,02 3,95e-05

Coefficient grav 3 -0,64 0,02 <2e-16 Coefficient grav 4 -0,93 0,02 <2e-16

Tableau 18 : Consommation globale de ressources en fonction de la gravité avant formation

Gravité estimée Coefficient Standart error p

intersection 1,52 0,02 <2e-16

Coefficient grav 2 -0,05 0,02 0,00757

Coefficient grav 3 -0,56 0,02 <2e-16 Coefficient grav 4 -0,63 0,02 <2e-16

Tableau 19 : Consommation globale de ressources en fonction de la gravité après formation 1 2 3 5 Avant 1,86 1,73 1,35 1,03 Après 1,37 1,28 0,96 0,88 1,86 1,73 1,35 1,03 1,37 1,28 0,96 0,88 0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20 1,40 1,60 1,80 2,00

Moyenne du nombre de ressources consommées

Les différences de consommation de ressources globales sont faibles mais statistiquement significatives, avec une plus faible consommation chez les patients estimés les moins graves que ce soit avant ou après l’intervention. Par exemple après formation les patients en gravité 1 consomment en moyenne 1.52 ressources, les patients en gravité 2 consomment en moyenne 1.52 - 0.05 = 1.47 ressources, les patients en gravité 3 consomment en moyenne 1.52 - 0.56 = 0.96 ressources et les patients en gravité 4 consomment en moyenne 1.52 – 0.63 = 0.89 ressources.

Nous avons renouvelé la régression linaires sur la gravité mais en séparant les ressources biologies et les ressources imagerie.

- Consommation de prélèvements biologiques en fonction de la gravité :

Gravité estimée Coefficient Standart error p

intersection 0,8 0,01 <2e-16

Coefficient grav 2 -0,05 0,01 2,55e-06

Coefficient grav 3 -0,23 0,01 <2e-16 Coefficient grav 4 -0,41 0,01 <2e-16

Tableau 20 : Consommation de prélèvements biologiques avant formation

Gravité estimée Coefficient Standart error p

intersection 0,7 0,01 <2e-16

Coefficient grav 2 -0,05 0,01 2,09e-07 Coefficient grav 3 -0,27 0,01 <2e-16 Coefficient grav 4 -0,32 0,01 <2e-16

Tableau 21 : Consommation de prélèvements biologiques après formation

- Consommation d’imageries en fonction de la gravité

Gravité estimée Coefficient Standart error p

intersection 1,1 0,01 <2e-16

Coefficient grav 2 -0,04 0,02 0,0108

Coefficient grav 3 -0,4 0,02 <2e-16 Coefficient grav 4 -0,5 0,02 <2e-16

Gravité estimée Coefficient Standart error p

intersection 0,82 0,01 <2e-16

Coefficient grav 2 -0,001 0,01 0,954

Coefficient grav 3 -0,29 0,02 <2e-16 Coefficient grav 4 -0,31 0,01 <2e-16

Tableau 23 : Consommation d’imagerie après formation

On observe la même baisse en fonction du niveau de gravité pour les prélèvements biologiques ou les imageries de façon significative là encore que ce soit avant ou après formation.

QUALITE DU TRI : COMPARAISON DU TEMPS

D’ATTENTE AVANT PREMIER CONTACT MEDICAL

AVANT ET APRES INTERVENTION

Variables utilisées : NiveauTri, grav, date_adm, post_interv, urgentiste 1, urgentiste 2, avisRea, Neuro, ConsultationInt, EMOG, ConsultationSpe datePEC, minute_charge, temps_med,ioa_formée

Inclusion seulement des patients triés et ayant au moins une date de questionnaire médical rempli soit 82928 patients.

Nous avons retiré de façon arbitraire tous les délais excédant des prise en charge > à 6 h, ainsi que les délais calculés en négatifs.