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La cohésion entre les parties et les phrases de l’introduction et celle entre les parties et les phrases de la

Cet aspect a trait à la progression et à l’enchaînement entre les parties et les phrases de l’introduction et entre les parties et les phrases de la conclusion. La progression et l’enchaînement sont assurés parfois par le sens même des mots, parfois par la présence de charnières permettant de lier entre elles les parties et les phrases de l’introduction ainsi que les parties et les phrases de la conclusion. Par contre, un sujet amené disproportionné par rapport au reste de l’introduction et contenant des éléments peu pertinents ou trop éloignés du sujet proposé, l’absence d’un rapport logique entre un sujet amené et un sujet posé, ou un sujet posé plaqué constituent des faiblesses. De même, une synthèse ou une ouverture disproportionnée par rapport au reste de la conclusion constitue une faiblesse à cet aspect. L’élève qui omet la conclusion alors qu’elle devrait être présente ne peut obtenir une bonne maîtrise à cet aspect.

Exemples de ruptures textuelles dans l’introduction et dans la conclusion

Exemple 1 :

Introduction

Vers le début du XIXe siècle, naissent en Allemagne les récits romantiques. Ceux-ci s’inscrivent en grand nombre dans la littérature française. Un thème comme l’amour préoccupe grandement l’esprit humain de l’époque. ▲À partir de « Je t’écris » de Gaston Miron et de « Les feuilles mortes » de Jacques Prévert, l’amour qui survit à l’épreuve du temps est passablement présent. ▲La présentation du poème de Gaston Miron sera suivie de l’explication de l’amour dans la chanson de Jacques Prévert, pour ensuite comparer les deux œuvres face à l’amour qui survit à l’épreuve du temps.

Conclusion

En somme, comme on vient de le voir, Jacques Prévert et Gaston Miron sont deux auteurs œuvrant dans la même époque romantique. Ils utilisent le mal de vivre et la solitude dans les deux œuvres; ▲cependant, il est facile de percevoir que, selon eux, l’amour survit avec le temps et que la seule solution aux déboires de leurs amours, c’est le temps. ▲Par contre, les autres auteurs de l’époque perçoivent-ils l’amour de la même façon?

Exemple 2 :

Introduction

Depuis plusieurs siècles l’amour frappe sans distinction quant à l’âge, au sexe ou à la nationalité. Il le fait pour le meilleur et pour le pire, pour la vie et jusqu’à la mort.

▲Cette dissertation critique fera la preuve, à l’aide d’arguments portant sur le contenu et la forme des deux textes proposés, que l’amour survit à l’épreuve du temps. Cette preuve sera faite, dans un premier temps, par l’analyse du contenu et de sa signification. Ensuite par la démonstration que l’utilisation d’un certain vocabulaire fait transparaître l’opinion de l’auteur. Enfin par des références au courant littéraire qui caractérise ces deux textes.

Conclusion

Les deux textes sont en quelque sorte des complaintes face à l’être aimé qui est parti, mais pour qui les auteurs ressentent encore un amour d’une puissance inestimable. ▲Un contenu clair sur l’amour qui est toujours présent. Une forme qui démontre la tristesse et la douleur. L’appartenance à ce courant littéraire caractérisé par l’exposition des faits tels qu’ils le sont. Tous ces points, soutenus à l’aide d’arguments cohérents et convaincants, prouvent, malgré la souffrance et la douleur, que pour les auteurs de ces deux textes l’amour survit à l’épreuve du temps. Il ne reste qu’à vérifier si cela correspond à chaque être humain qui est dans la même situation.

Trois jugements sont possibles.

BONNE MAÎTRISE : L’élève maîtrise l’enchaînement et la progression des parties et des phrases de l’introduction ainsi que l’enchaînement et la progression des parties et des phrases de la conclusion.

MAÎTRISE SUFFISANTE : L’élève maîtrise plus ou moins l’enchaînement et la progression des parties et des phrases de l’introduction ainsi que l’enchaînement et la progression des parties et des phrases de la conclusion.

MAÎTRISE INSUFFISANTE : L’élève ne maîtrise pas l’enchaînement et la progression des parties et des phrases de l’introduction ni l’enchaînement et la progression des parties et des phrases de la conclusion.

Sous-critère 5 : La structure du développement, l’organisation et la construction des paragraphes

L’élève construit un développement cohérent et des paragraphes organisés logiquement.

Ce sous-critère ne se rapporte qu’à la structure du texte. On n’évalue pas ici la valeur des arguments ni la justesse des explications et des illustrations, éléments évalués au sous-critère 2, mais plutôt la manière de les organiser. Ainsi, il pourrait arriver qu’un élève dise des faussetés, mais qu’il maîtrise quand même la construction du paragraphe. Il pourrait, par exemple, mal comprendre les textes ou utiliser des arguments contradictoires ou des preuves qui sont fausses et maîtriser malgré tout la technique du plan, celle du paragraphe ou celle des enchaînements. À l’inverse, un texte pourrait présenter d’excellentes idées sans pour autant qu’elles soient organisées dans un développement cohérent ou qu’elles soient présentées dans des paragraphes bien construits.

Trois aspects doivent être évalués :

1. la structure du développement, soit l’ordre logique des idées principales;

2. la construction des paragraphes, soit l’agencement des idées présentées à l’intérieur des paragraphes autour d’une unité de sens;

3. l’enchaînement des idées, soit les liens textuels entre les paragraphes et entre les phrases à l’intérieur des paragraphes.