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Cff . .AP I'IRE VII

11::XPAlJSICH ~ES ECHANGZS EN AFRIQUE DU CENTR~

PROBLKJDS :::T P:'RSP:8CTIVES

I. Les problemas

124. La sous-r9gion de 11 Afr lque d:..:. centre n 'est pas une uni t6 Cco~omique homogane; i.l

y

existe plusieurs CO'Ll.ra::its commerciaux qui ont

ete

,prBcis8s

dans les chapitres pr2cedents. Les· fo~anges entre les · pays de la sous-region sont extremement limi t6s et leur tame d' accroissement ·est considera-blement plus faible que celui de leur commerce exterieur. Un certain nombre de facteurs font obstacle au developpement des echanges sous-regionaux. Le premier probl1'me provient de la nature du commerce de ces pays, qui est es-sentiellement orient·e vers l 'exportation,· ce

qui

se retrouve ·d'ailleurs dans la plupart des pays africains en voie de developpement. Les pays de l'Afrique du centre exportent des matieres premieres et importent la plus grande partie des produi ts manufactures et des bie1rn d • equipement dont ils ont besoin.

Pour les pays .de l'Ul)ZllC,. le marche.prinoipal est .la France, .alors que c'est surtout avec' la Belgique que la Repi,blique democratique du Congo, le R1-1anda et le Burundi font a_u conm1erce. Tracli tionnellement, les echanges entre la plupart de ces pays sont negligeables. Tous les pays de l 'Afrique du centre ont ·connu une baisse des cours des produits primaires, ce qui s•est traduit par un flechissement·de leurs recettes d'exportation. D'autre part, la hausse des prix des oiens · import§s a donn,.\ lieu

a

:des diif.i:ci ts commerciaux notables. Pour augmenter les recettes d'exportation, la seule recette est d'accroitre le volume des exportations.

125. Le deuxieme obstacle: aux eohan5es · entre las pays de la sous-region appa-rait dans les o.1ff6rances · qui existent d •un pays

a

1 • autre entre les habi tu-des de consomn1ation, jointes au fait que, plus ou moir..s, tous lea· pays con-somment leur prcpre product ion. Da:1s ces conditions, les caracteristiques des productions et d,:,s consommatiom; ne sont ,mere. comp.lementaires entre les pays de la sous-region. Le tableau

.39

.indique la physionO:mie'. moyenne de, la production et de la consommation des (lenrees ali:nentaires :ie base· dans les pays de l'UTIDAC et de 1'1.JSAC de

1960 a 1963.

On

y

constate que, pour les pays ccit iers, le r8gime alimentaire fonclamenta.l repose sur les ra.cines et tubercules f8culents. Quand on se di place vers· l ' ouest et vers le nord, les racines et tubercules font place progressivement au ma'fs e·t au mil.· Dans les zones urbaines1 la consomrna.tion cle \rivres

a

base de fromen-t et de riz augrr.ente sensiblement.

126. Le troisieme · pr6bl':!me qui ·entrave ·1e developpemenf de.s ,§:changes entre les pays de la soUs-r:fgio!1 proVier:t 'cle ·1a confi'gura:tiori diis r·eseaax de trans-port existants. Les liaisons de transport or-t 8t6 conyues presque exclusi-vement au bGUBfice du comF.1erce avec len pays extra-afrioains. En d'autren termes 1 les rOseaux 9-e transport n' frtaient pas .destir~es.

a

,facili ter les con-tacts entre les pays de 1~ sou~-r8gio21,: m~is leurs. fins etaie,nt de relier ces pays aux marches internatior..aux extra-africains.. Il est evident qu'une pa-reille configuratior, ne pouvait favoriser le d2veloppement des eohanges

a

Tableau 3 Principaux produits alimentaires de la sous-region de l'Afrigue du centre - 1960-1963.1/

en milliers de tonnes)

Cameroun EAU Tchad Congo (Brazza.) Gabon Congo (Rep. dem.)

Produi t p 11 C p !! C p I,'.[ C p I! C p N C p I.I C

Ble 22,5 22,5 4,8 4,8 3 3 6 12 12 5,9 5,9 3 53;7 56, 7

'liz (paddy) 10 10,2 20,2 44 4 20 3 23 4,4 o,6 5 1 o,8 1, 8 191 3,3 194,3

:Iais 310 310 26 26 11 11

4,6

4,6 1 1 350 5,9 355,9

:iil et sorgho 340

-

340 45 45 800 800 63 63

~Ianioc 800 800 750 750 53 53 850 350 140 140 8334 8334

Patates douces

et ignames 200

-

200

- ...

50 50 30 30 7 7 360 360

Ignames (cul-tivees en

cocot erai es) 660 - 660

- ...

65 65 17

-

17

... .. .

Ilananes 450 - 450 170 - . 170 300 300 38

-

38 1956

-

1956

:mere (brut) 1 8 9 0,05 0,05

-

10 10 41 -25 16 o,8 o,8 31 8 39

1/iande (fratche) 26, 5 0,5 27 5,4 4,7 10, 1 59,2 • 303 28,9 o,8 2,2 3 o,8 0,9 1 J 7 29,6 7,3

36

,9 Poisson (frais) 56 ,4 3,0 59,4 o, 1 o, 1 0,2 100 - 40 60 11 J 5 13, 5 25 11 J 5 1.3,5 25 153,4 80 233,4 Source : E/CN, 14/L. 320/Rev, 1.

p"' Production

I! = Importations nett es ll' ' -'o [;,j

C = Consommation ~~ o:,~

.

.11

1958-1959 pour la Republique democratique du Congo.

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90

l'interieur de la sous-region, Dans le cas d'une sous-region

a

la population extremement clairsemee comme l'Afrique du centre, ou les agglomerations ur-baines sont separees par de vastes superficies

a

peu pres vides, la circula-tion des marchandises d'un lieu

a

l'autre est extremement on0reuse, sp€ciale-ment pour les produits alisp€ciale-mentaires non tra,JSformes et les autres prod.uits agricoles volumineux.

127, Le quatrieme probleme, c'est le manque de renseignements suffisants et re cents sur les possibili tes d • echaages que peuvent offrir ces pays. Part out, les statistiques font defaut au sujet des caract&ristiques des productions et des consommations dans les divers pays, Les ccmmer9ants locaux, en regle g8nerale, ne sont pas en reesure dtavoir acces

a

l'information commerc1ale ou aux nouvelles possibilites d'echanges et, dans ces conditions, leurs opera-tions se limitent aux formes traditio:1nelles du commerce.

128. Les paragraphes ci-dessus font apparaitre clairement quo la situation actuelle n'est pas propice

a

ur..e e:::cpansion des :§changes sous-r8c;iona1Lx; il est done -Svident que, pour developper les echanges entre les pays de la sous-region, il faut une politique delib5r6e d'expansion du commerce, ~n 11absence de mesures bien determinees, accept&es et appliquees par les pays du groupe, les echanges scus-regionaux contin,ieront de ne reprosenter qu 'une fraction insignifiante du commerce total de ces pays.

II.

Les nerspectives

a) Les echanges de produits agricoles

129, Si tous les problemes 2nurneres clans la sectio:1 precedente interviennent pour restreindre severement le developpement des echanges de produits a,grico-les, il n'en reste pas moins que des possibilites de commerce existent dans ce secteur de 1'8concmie. Certains protluits1 comme le blB, le riz1 le pois-son, le scicre et le ccton peuvent fort bien servir de base

a

une specialisa-tion de la producspecialisa-tion et du commerce. La demande de produits agr~coles ne cesse de croitre dans la sous-region; oe qu • il faudrai t, o •est que les pays s1efforcent serieusement d.e coorclonner la production de ces articles. Cette entreprise exige l'harmonisation des politiques de d~veloppement des pays de la sous-rGgion, chacun des pays s 'an&aseant

a

produire les articles qu.' il peut produire dans les meillen1res conditions possibles. Outre que ce systSme per-mottrait aux pays d'accroitre le volume des articles dont ils font commerce actuellement, il les encouragerait i,, faire le commerce de noi;.veaux produits, La Conference de Brazzaville ( 1966) a retenu les specialisations suivantes pour les pays de la soi;.s-region dam, le cas des produi ts agricoles et de cer-taines industries alimentaires

j/.

Riz Cameroun, R5publique du Congo, R6publique democratique d-u Congo et Jtrand.a.

~ Tcha,l, Camerou,-,, :lcipublique democratique du Congo, Burundi et J::anc:La.

j/

E/CN. 14/L,320/Rev, 1

F:'Ui ts et le;,:wnes Huile de palme

'l:,ande et lai t Pnisso,i

Cs.out chouc

F,bres vegeta,ill Produits forestiers Gorome arabigue

P:yrethre

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Cameroun, Republique democratique du Congo, Republique du Congo et R;,anda.

Cameroun, llepublique democratique du Congo, Republique du Congo.

Republique du Congo, Republique democratique du Congo et Cameroun.

Tohad, Cameroun, Republique centrafricaine, Rwanda et Burundi,

Republique d6mocratique du Congo, Cameroun, Republique du Congo, Gabon et Tohad.

Republique centrafricaine, Tchad et Republique democra,-tique dv. Congo.

Republique democratique du Congo et Republique centrafri•·

caine.

Republique demooratique du Congo, Cameroun et Republique centrafricaine.

Gabon, Republique centrafricaine, Republique demo era, ..

tique du Congo, flepublique du Congo et Cameroun.

T"chad.

Burundi, Cameroun, Republique democratique du Congo

et

Rwanda.

Rwanda et Ropublique democratique du Congo b) L1 industrie en tai~t gu.;;, base ~c l 'expansion du, ccmmerce

13). Bien qu'on ait indique dans la derniere section que plusieurs produits ag~icoles pourraient servir de nase d. l' expansion du commerce dans la sous-re,5ion, il importe de signaler ioi que o'est le secteur industriel qui sera appele en fin de {;Ompte

a

determiner 11 ampleur de 11 expansion des echanges dans la sous-region. En d'autres termes, pour que la scus-region puisse ac-or;;itre ses echanges interiei.:rs, il lui faudra offrir des produits de· rempla-cenent pour §vitcr de continuer d'importer des articles manufactures en pro-ve i:ance de pays extra-africains. 'l;n bref, la base de l' expansion des eCh'lnges sv,s-regio!'.aux, c• est l' 6largissement de l' industrie manufaoturiere de maniere

a

pouvoir offrir une gamme plus etemlue de produits

a

echanger. Les para--gritphes suivants, toutefois, feront apparaitre qu' il

y

a enoo:ce beau coup

a

fa'.re dans la sous-region de l 'Afrique du centre pour multiplier les indus-tr:.es sp6cifiquement orient8es vers les besoins de la sous-rGgion.

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Cameroun

131. Entre 1959 et 1966, les industries manufacturieres du Cameroun ont re-marquabler.ient progresse. Zn 1965/66, la valeur a.joutee dans ce secteur s•est elevee

a

14,

5

milliards de francs OFA. Pendant la duree du plan, qui se termi-ne en 1971, on prevoit que le tote.1 toR investissements atteindra 25 milliards 162 millions de francs CFA. Ces industries englobent : les produits agricoles et forestiers; les produits chimiques; les machines et appareils electriques;

la reparation et le rechapage des ;:;ncms i 2t les produi ts mineraux.

132. Les industries de transformation des produits agricoles comprennent le traitement du cafe, d u ~ , du the, de l'huile de palme, du paoutchouc et l'egrena,se du coton. Selon le plan la capacite de traitement du cafe passera

a

84.000 tonnes, la production d'huile de palme sera doublee et at-teindra 29.000 tonnes, la capacite d'egrenage du coton sera portee

a

75.000 tonnes et la production de latex

a

17.000 tonnes. Une raffinerie de suore, d'une capacite de 16.000 tonnes, est aussi prevue.

133. Les industries des produi ts alimentaires et des boissons sont cons ti tuees par une brasserie, une manufacture de cigarettes, une chooolaterie et des usines de pates alimentaires et de boissons non alcoolisees. Il existe aussi des boulangeries, des abattoirs, uno mincterie, des oonserveries de poisson et de viande. Des investissements considerables sont pr:avus pendant la perio-de du Plan quinquennal.

134. Industries des textiles et de 11habillement : en 1964 il y avait deja de nombreuses usines de V8tements et Bata prcduisait par an environ 212 mil-lions de paires de chaussures. On compte developper les industries du vete-ment et de la chaussure pendant la periode du Plan et oreer des installa-tions pour le traitement d u ~ • de la laine et la fabrication de sacs

a

~ et de valises et celle d e s ~ en fibres de bananiers. Les autres in-dustries sont une imprimerie, une usine de reohapage des pneus, une manufac-ture de verre I une usine de oiment et une raffinerie de suore, de 15 .000 tonnes d~acite annuelle, qui est entree en service en fevrier 1968.

Republigue oentrafricaine

135. Les industries manufacturi8res c~e la tl6publique centrafricaine approvi-sionnent prinoipalement le marche intcrieur et oelui du Tohad meridional.

Elles englobent : les produits alimentaires et les boissons, les textiles et l 1habillement, les industries du bois, les produits ohimigues et la £Q.!l!!.-truotion mecaniciue. Il existe egalement des fabrigues de ohaussures en ma-ticres plastigues et en cuir et des huileries utilisant les graines de ooton et les arachides. La fabrigue de cotonnades, qui a commence

a

produire en

1968, constitue maintenant la plus importante entreprise industrielle du pays, On oompte sur une augmentation considerable des investissements dans les in-dustries manufaoturieres pendant la periode du Plan.

~-, f,-fl.,'C .., : / _ , , ' /-~, 1 ~T• '~. 1

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Page

93

'136. Le Tchad ne dispose que d'une base manufacturiere relativement modeste par c:omparaison aux autres pays. On ne peut citer que l 'egrenage du coton, la preparation des produits alimentaires et des ateliers de reparation. En

·1965, le Tchad avai t une minoterie, une fabrique de boissons non alcoolisees et une brasserie, une huilerie-savom1erie et une fabrique de sucre en mor-ceam. On fabriquai t egalement des briques, des ouvrages en bois et des vete-rnent,: (chemises et shorts) et il y avait une imprimerie. On compte develop-per l'industrie textile pour atteinclre en 1970 une production totale de 2 mil-1iarc.s 360 millions de francs CFA. Pendant la periode du Plan ( 1966-1970) on p,nse obtenir un investissement total de 5 milliards 859 millions de franc:s CFA clans de nouvelles industries manufacturieres; la plus grande par-tie l:.e ces investissements Btant consacr8e

a

la cr,:§ation d 'une industrie textile, d'une raffinerie de sucre, rl'une huilerie et d'installations pour le tr-aitement des produits animaux.

Heput lique du Congo

137, Le secteur de la transformation englobe le trai tement des produi ts agri-coles, les industries du bois, le trai tement du poisson, les industries chi-miques et les ouvrages en metal. Il existe clans ces domaines un large even-tail diindustries. Il existe une fabrique de sucre brut, qui a produit 140.coo tonnes environ en 1968. En 1967, une minoterie d'une capacite de 15.000 tonnes etait en service et depuis 1966, fonctionne une huilerie d1une capacite de 2.500 tonnes environ, La production du ciment a commence en

1968 avec une capacite de 80.000 tonnes. Sant egalement fabriques des ciga-rettes, du sucre raffine, de la biere, d u ~ • de 11huile de palme, des conserves de poisson, des conserves d'ananas et des ouvrages en bois. La Reputlique du Congo a une importante usine textile qui approvisionne le marche

interieur et les pays de l'UDEAG.

138, Dans ce pays les industries du bois constituent le principal secteur inductriel. Les autres industries sont une usine de glagage du riz, plusieurs huilEries, des boulangeries, une usille de boissons non alccolisees et des in-clustries metallurgiques. La gamme des produits est tres etroite et le Gabon exp or te principalement du bois d'oeuvre et en grume, vers ses partenaires commerciaux.. Les industries suivantes ont

ete

pr0vues dans le Plan de d(§ve-loppement actuel: une raffinerie de pctrole d'une capacite de 625,000 tonnes en 1567; une brasserie qui a cite commencee en 1968; une usine de ciment d'une c:apac i te maxima le de 80. 000 tonnes par an; une usine de cellulose qui n' a pas encore ete commencee et diverses autres industries du bois, dont la produc-tion tot ale atteindrai t une valeur de 1 milliard 580 millions de francs CFA, Une fabrique de vetements, d'une capacite de 960 tonnes, a commence a

fonction-ner <'n 1966 pour l'approvisionnement du marche interieur, Une petite savon-neriE est 8galement en service.

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1

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Page

94

R8publigue Q8mocratique du Congo

139,

Le secteur ma,mfacturier englobe : produits alimentaires et boissons, tex-tiles, tannage ~11. cuir et fabricatio:1 de chaussures9 cigarettes., ouvrages en bois et en papier, ouvrages en metal, en caoutchouc et en matieres plastiques;

raffinage du pstrole et materiaux de construction.

140,

En

1967,

les industries alimentaires etaient les suivantes : sucre

(34.664

tonnes): huile de palme

(H9,;.57

tonnes); huile de palmiste

(40,394

tonnes); bieres et boissons non alcoolisees

(2,388.800

tonnes); tourteaux d'huile de Palme

(45,719

tonnes) et poisson de mer

(11.200

tonnes). Les in-dustries textiles proi':uisent des coto:mades, des tissus de fibres syntheti-ques, des couvertures, de la toile

a

sac et des sacs. La fabrication de ci-garettes est tres prospere, Pour 10 cuir et la cha·,rnsure, les principales activites soat le taanage du cuir et la production de chaussures en cuir, en caoutchouc et enrnatieres plastiques. Les principaux articles en metal sont les bouchons couronne et les fourneaux

a

paraffi1.1eG Dans la construction, les produi ts les plus importants sont les ouvrages en bston et en argile,. et les placages. Les in'.ustries chimiques sont representees par la production d' acide sulfurigue, de savons et de pouteilles.

141,

Les autres industries sont la fabrication de malles et de valises, de tuyaux en matiere plastique et de cartons, une petite usine de montage 'de bicyclettes, de motocyclettes et de scooters. Une raffinerie de petrole d'une capaci te de

600,000

tonnes a

ete

inauguree

a

la fin de

1967.

Une usine de montage de v:§hicules automobiles d 1u,1e capaci te annuelle ini tiale de

100

auto-bus,

150

camions,

500

landrovers et

1.000

automobiles.

142. La conclusion g2n3ralc pour le commerce intr!),-sous-rCgional qui ressort des remarques pr8c§dentes est que le manque d' industries manufacturi8res sp8-cialement orientees vers la demande de la sous-region est un obstacle majeur

a

l 'expansion du commerce.. Pour la plupart'I les industries visent essentiel-lement

a

satisfaire la demande des marches d' outre-mer ou celle des marches int8rieurs. Jusqu'a present aucune iaclustrie n'a 8t6 Gtablie sur une base sous-r8gionale. :Cn d.§pi t cl 'un accorC::. cle march& commun entre les pays de l'UDEAC, la production de c:l3.C1.:<.n cl.SL i:1or:ib.t.~8S ::.,e ;::iursuit ind8penclarnment, en dehors de toute planification syst'3;:iatique ~ et sans tenir compte des besoins des cliff8rents partenaires.

c) Projections relatives

a

la structure des importations

143,

Le ti;l.bleau

40

fournit pour la sous-region des projections relatives

a

quelques importations entre

1965

et

1975.

On compte que les importations de produi ts alimentaires et de boissons clu Cameroun passeront de

16

,4 millions de dollars en

1965 a 23, 1

millions ea

1975;

celles du Tchacl de

4,9

millions

a 7

millions de dollars; celles de la '.lepubl.i.que centrafricaine de

4,9

mil-lions

a 10,4

millions de dollars; celles du Gabon de

10,5

millions

a 25,7

millions de dollars; et celles de la Tiepublique democratique clu Congo de

96,1

millions

a 158,1

millions de dollars. Entre

1965

et

1975,

pour les pays de l'UTJEAC, le total des importations c:e produits alimentaires et de boissons

• ,,

TabJaau 40

I

'.Afrisiue du centre : Projections des irt112orta ti ens d8 i;roduJl<is · indllGtriels

1

1~62..,.1 ~72 ( valeur

l!!I

millions de dollars EU)

Pays Republique Republiqua

Rep. d8m.

Cameroun Tchad centrafricaine

u.v. GOi1<J

Gabon

du Con.go

Produit 1262 1210 1212 1262 1210 1912 1262 1210 1212 1262 I 270' 1212 1262 1210 1212 1262 1210 1272

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