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Choix des horizons modélisés Chapitre 3

3.2 Choix des failles

3.2 Choix des failles

lithologiques ou hydrogéologiques. Ils comportent également des horizons représentant les failles affectant les autres horizons. Comme pour les horizons lithostratigraphiques, le choix des failles

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temps de modélisation.

Les failles choisies illustrent à la fois les principaux contacts structuraux et la

U B L

géologique à mesure que les

connaissances évoluent sur ce rôle.

L

P

comme indicateur de la compartimentation hydrogéologique. Ainsi trente et une failles ont été sélectionnées à partir des cartes géologiques au 1/50000 (Figure 3.2). Ces failles sont concentrées “ E U B L Sud est la région la plus tectoniquement complexe, de celles possédant le plus de sources. Les failles sises au Crétacé inférieur, affleurant ainsi entre Cuges et la faille de Sainte-Croix, ne sont pas prises en compte dans le modèle. Par contre, toutes les failles cartographiées au 1/50000 sont prises en compte dans les modèles conceptuels.

Figure 3.2 : Failles choisies pour être modélisées.

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3.3 Données d’entrée du géomodèle

3.3.1 Les pendages

a base de données (BD) pendage a deux objectifs. Le premier consiste à être intégré directement

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coupes structurales.

La BD pendage se divise en deux ensembles (Figure 3.3). Le premier rassemble tous ceux qui ont été acquis sur le terrain dans le cadre de ce travail, ainsi que les pendages issus de la littérature mais dont les valeurs ont pu être vérifiées. Le deuxième correspond à des pendages issus de la

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intégration dans la BD se fait sur leur seule cohérence avec les pendages mesurés ou vérifiés.

Les valeurs de pendage recueillies dans la littérature sont attribuées aux secteurs où les auteurs antérieurs ont travaillé. Ces valeurs proviennent : de tableaux de données pendages (e.g. Gari, 2008), de cartes de pendages avec valeurs de pente (e.g. Combes, 1976), de cartes géologiques

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G

M D M C

Cuges, les pendages de la littérature ont été extraits des travaux de Guieu (1968) et des cartes géologiques au 1/50000 du BRGM. La Baie de Cassis et le Massif de Soubeyran ont des pendages provenant de la thèse de Gari (2008) ; ces pendages ont servi à établir un géomodèle 3D. Dans

P C C M C ent de

M A E M M “ -B A

“ C P C ;

Combes, 1976). Au Sud, se déploie la zone complexe des Massifs Nord-Toulonnais. Cette zone a fait

G C

étude a été complétée par la suite par Bercovici (1983). Ces deux études ont fourni des pendages pour la zone allant du Mont Faron à Ollioules. Au Nord du Gros Cerveau, les valeurs de pendages

M M P O

Trias autochtone et le Santonien du secteur de Saint-Cyr-les-Lecques a été mesuré par Philip (1967).

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1/50000 du BRGM et des travaux de Grosheny (1986). Parmi les pendages de la littérature, ceux provenant du Massif des Morières, du Massif de Soubeyran et du Nord du Gros Cerveau ont pu être vérifiés et considérés comme robustes.

L U

Beausset : Sud de la Sainte-Baume, Vallée du Gapeau, Plateau du Camp, Massif des Morirères et de Siou-Blanc, Massif du Gros Cerveau, collines du Vieux Beausset et secteur de Saint-Cyr-les-Lecques. Les pendages ont été mesurés avec une boussole Topochaix ayant une précision de 1° en pente et azimut. Les pendages ont été mesurés en priorité sur des bancs présentant des structures géotropes

-stratification. Lorsque cela a été possible, les

pendages ont été mesurés sur différents bancs pour chaque station. Cette multiplication des mesures permet de sélectionner la valeur la plus représentative de chaque station. Les stations de mesures ont été géoréférencées avec un GPS de terrain dont la précision a variée entre 5 m et 15 m. Pour chacune des stations, la formation mesurée a été replacée dans son cadre stratigraphique de manière à vérifier localement la validité des cartes géologiques disponibles pour le secteur.

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Figure 3.3 : Base de données pendages répartis selon les pendages vérifiés (en noir) et ceux servant seulement de tendance (en gris).

En conclusion, la BD pendages renferme 261 mesures robustes et 120 mesures servant uniquement de tendance (Figure 3.3). Cette base de données est disponible en annexe (annexe 6).

3.3.2 Les forages et galeries

a BD forage a été constituée à partir des forages et sondages présents dans la littérature, en

particulier les travaux de Choquet (1972) et C

Société du Canal de Provence, et dans la base de données du sous-sol du BRGM (BSS-BRGM, 2011). Une harmonisation et une sélection critique a été effectuée parmi plusieurs centaines de forages et

sondages C

données de subsurface pour (1) reconnaître les changements stratigraphiques et (2) les niveaux L forages sélectionnés, ainsi que les informations relevées, sont disponibles en annexe (annexe 4).

T

L ur, le géologue ou le bureau

P

description des données obtenues a été reprise de manière à dégager les grands types de faciès. Quand cela a été possible, chaque faciès a ensuite été associé à une unité lithostratigraphique. Cette étape a ainsi permis de réinterpréter les coupes de forage avant validation. Les forages retenus dans la BD sont donc ceux ayant une qualité suffisante et qui recoupent des horizons stratigraphiques facilement reconnaissable.

Au final, 125 forages ont été sélectionnés (Figure 3.4). Environ la moitié de ces forages sont

E “ A E P

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les autres forages environ un quart ont un indice de qualité moyen. Ce faible indice de qualité est lié à la réinterprétation des coupes de sondeur.

Figure 3.4 P

3D.

En plus des forages, il existe deux galeries souterraines à U B Figure 3.4). Ces galeries souterraines ont été creusées entre Signes et le Beausset et entre Signes et Solliès-Toucas (Choquet, 1972 ; Combes ; 1976). De nombreuses données sont disponibles pour ces deux ouvrages, comme la description lithologique des terrains traversés.

3.3.3 Les données cartographiques

omme le géomodèle 3D est créé à partir de données de terrain, les contacts stratigraphiques et

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U B L artition sont les cartes

B‘GM C A -Marseille (Guieu et al., 1969), de

La Ciotat (Philip et al., 1977), de Cuers (Blanc et al., 1974), et de Toulon (Gouvernet et al., 1969).

P U B

cartographique de zones spécifiques à plus haute résolution (Figure 3.5). Ces travaux sont le fait de : Bouchard (1986) sur le Cénomanien de Cassis, Hennuy (2003) sur le Turonien-Coniacien de toute

P “ -les-Lecques, Grosheny (1986) sur les calcaires à

rudistes santoniens du Castellet et de La Cadière, Mercadier (1984) et Machhour (1988) sur la zone nord du Gros Cerveau, Bercovici (1983) sur une partie des Massifs Nord-Toulonnais, Choquet (1972) sur la dépression de Signes, et Combes (1976) sur la rive droite du Gapeau et les massifs de Siou-Blanc et des Morières. Les contours des huit horizons modélisés et des failles ont été vectorisées

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dans un logiciel SIG (ArcGIS 10.0) à partir de ces cartes et des cartes du BRGM au 1/50000 géoréférencées (Figure 3.5).

Figure 3.5 : Emplacement des cartographies haute résolution disponibles dans la littérature. Limites numérisées des horizons lithostratigraphiques et des failles modélisés.

3.3.4 Les données en coupes

fin de contrôler la géométrie des horizons et des failles, des coupes géologiques ont été réalisées

U B C (chapitre 4)

sont au nombre de seize. Elles intègrent toutes les données précédemment citées ainsi que des profils sismiques dans la Baie de la Ciotat.

Les profils sismiques ont été acquis en 2009 durant la campagne Casseis faite sur le bâteau

T II C T L

présentés (Figure 3.6) montrent trois faciès sismiques. Le premier correspond à un faciès bien lité fait

L

amplitude L

des amplitudes plus fortes et semble plus structuré que le deuxième. Par analogie avec ce qui est observé à terre à Saint Cyr les Lecques (Philip, 1967), le premier faciès correspondrait aux alternances de calcarénites et de calcisiltites du Turonien Santonien. Le second faciès est typique des évaporites et pourrait donc constituer le socle triasique autochtone. Et enfin, le troisième faciès

est cohérent avec des calcai U B

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Figure 3.6 : Profils sismiques bruts et interprétés, montrant la continuité du chevauchement de Bandol en T htone. Le Turonien Coniacien est caractérisé par des failles (en rouge) synsédimentaires. (Profils Tassy, in prep. ; interprétation Founier & Fournillon, présente étude).

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3.3.5 Le modèle numérique de terrain (MNT)

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replacées en 3D dimension selon un géoréférentiel le plus précis possible (e.g. Zanchi et al., 2009). Le géoréférentiel utilisé dans ce travail est un modèle numérique de terrain (MNT). Il représente la topographie actuelle et constituera la couche la plus haute du géomodèle (Figure 3.7).

Le MNT utilisé est fourn IGN I X Y

Z. Pour une question de puissance informatique, le MNT a été intégré au géomodèle avec une résolution métrique et avec le même pas de 25 m.

Figure 3.7 M U B IGN BD Alti, 2011).

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