• Aucun résultat trouvé

Choix des paramètres

Dans le document Mémoire de Fin d Études (Page 81-85)

CHAPITRE III: CHOIX DE LA METHODE ET IMPLEMENTATION

II. 3.1.5 : Couche de perte (LOSS)

II.2.2 Choix des paramètres

Les CNNs utilisent plus de paramètres qu'un réseau de neurone standard. Même si les règles habituelles pour les taux d'apprentissage et des constantes de régularisation s'appliquent toujours, il faut prendre en considération les notions de nombre de filtres, leur forme et la forme du max pooling.

II.2.2.1 Nombre de filtres :

Comme la taille des images intermédiaires diminue avec la profondeur du traitement, les couches proches de l'entrée ont tendance à avoir moins de filtres tandis que les couches plus proches de la sortie peuvent en avoir davantage. Pour égaliser le calcul à chaque couche, le produit du nombre de caractéristiques et le nombre de pixels traités est généralement choisi pour être à peu près constant à travers les couches. Pour préserver l'information en entrée, il faudrait maintenir le nombre de sorties intermédiaires (nombre d'images intermédiaire multiplié par le nombre de positions de pixel) pour être croissante (au sens large) d'une couche à l'autre [26].

II.2.2.2 Forme du filtre :

Les formes de filtre varient grandement dans la littérature. Ils sont généralement choisis en fonction de l'ensemble de données. Les meilleurs résultats sur les images de la base

68

de données MNIST (Modified ou Mixed National Institute of Standards and Technology) (28x28) sont habituellement dans la gamme de 5x5 sur la première couche, tandis que les ensembles de données d'images naturelles (souvent avec des centaines de pixels dans chaque dimension) ont tendance à utiliser de plus grands filtres de première couche de 12x12, voire 15x15. Le défi est donc de trouver le bon niveau de granularité de manière à créer des abstractions à l'échelle appropriée et adaptée à chaque cas [26].

II.2.2.3 Forme du Max Pooling : disponibilité de plusieurs fonctionnalités,…etc. Dans cette section, nous présentons l’environnement matériel et logiciel utilisé pour réaliser notre travail.

MATLAB :

MATLAB est un langage de programmation simple signifie : « Matrix laboratory », développée par la société «The MathWorks ». Il a été initialement conçu par « Cleve Moler » à la fin des années 1970. MATLAB est un langage de développement informatique particulièrement dédié aux applications scientifiques. Il est utilisé pour développer des solutions nécessitant une très grande puissance de calcul. Il permet également de manipuler des matrices, d'afficher des courbes et des données, de mettre en œuvre des algorithmes, de créer des interfaces utilisateurs, et peut s’interfacer avec d’autres langages comme le C, C++, Java, et Fortran. MATLAB est un environnement puissant, complet en plus de sa disponibilité est assurée sur plusieurs plate formes : Sun, Bull, HP, IBM, compatible PC (DOS, Unix ou Windows), Machintoch, iMac et plusieurs machines parallèles. Il est aussi un environnement de visualisation de données qui existe depuis plus de 10 ans. Son objectif, par rapport aux autres langages, est de simplifier au maximum la transcription en langage informatique d’un problème mathématique, en utilisant une écriture la plus proche possible du langage naturel scientifique [116]. .

Dans notre projet nous avons utilisées la version MATLAB R2019a. Permis les raisons qui nous ont poussées à utiliser, on trouve :

- Ses très nombreuses fonctions prédéfinies et prête à l’emploi.

69 - Sa simplicité a l’implémentation et de calculs.

- Sa fiabilité et sa robustesse.

- La syntaxe de Matlab est facile à assimiler.

La figure (III.5) illustre l’interface d’accueil de MATLAB R2019a :

Figure III.5 : La page d’accueil de MATLAB R2019a.

Matériel utilisé dans l’implémentation :

La configuration du matériel utilisé dans notre implémentation est : - Un PC portable Lenovo Intel (R) CPU 2.40 GHZ

- Carte graphique VGA standard.

- RAM de taille 2 GO.

- Disque dur de taille 500 GO.

- OS : Windows 7 Professionnel.

- Système d’exploitation : 64bit.

IV Description de la base de données :

Les images que nous avons utilisées pour mettre au point notre réseau détecteur des lésions cutanées sont les deux ensembles de données composés de photographies numériques de lésion cutanées utilisées dans [117]. Le premier est un sous-ensemble de la base de données publique en ligne système d’information dermatologique (DermIS) [109] qui contient 43 photographies présentant des lésions diagnostiqué comme mélanome et 20 photographies

70

diagnostiquées comme non mélanome. La seconde se compose de 76 photographies de mélanome et 61 nævus bénins extraits de la base de données publique en ligne DermQuest [110]. Ces images sont obtenues dans différents environnements et avec des différentes conditions en utilisant des caméras numériques standard. Elles contiennent une seule lésion d’intérêt par image avec différentes échelles, motifs, texture et couleurs. Ils sont sujets à divers artefacts comme des arrière-plans encombrés avec divers ethnies de peau, un effet d’ombre drastique et la variation de l’éclairage. Les images sont annotées manuellement par des dermatologues experts pour former une vérité terrain (masque binaire) pour l’évaluation de la segmentation. Notre base de donnée finale contient un nombre total de 200 images dont 81 représentent des lésions bénignes et 119 des lésions malignes, ainsi que leurs vérités terrains (masques binaire). Chaque image de la base est une image couleur RVB à 8 bit avec une résolution qui varie de 550x359 pixels à 1640x1043 pixels.

Pour illustrer les images apprenant dans notre base, nous présentons un échantillon des images avec les masques binaire correspondant à chaque lésion.

Figure III.6 : Exemple des images de la base de données ainsi que leurs masques binaires associés.

Les trois images à gauche représentent des lésions malignes et celles de droite représente des lésions bénignes.

V Méthodologie :

Le réseau CNN que nous avons adopté comporte trois modules. Le premier module consiste au réseau encodeur qui permet l’extraction des attributs avec une série de convolution et pooling. Le deuxième module consiste au réseau décodeur qui donne en sortie une image de même taille que l’image de départ et enfin un classificateur Softmax qui va permettre la classification des pixels du l’image d’entrée. Comme tout algorithme basé sur l’apprentissage, ce dernier a besoin d’une base de données adaptée à nos besoins. Il faut donc « concevoir » la

71

base qui nous convient. Nous allons détailler les étapes de traitement en partant de la base de données jusqu’à l’image segmentée.

Dans le document Mémoire de Fin d Études (Page 81-85)