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LES CHEFS DE FILE ET LEURS PRINCIPES - Alfred Pritchard Sloan (1875-1966) :

L’ECOLE MODERNE SOMMAIRE

1- LES CHEFS DE FILE ET LEURS PRINCIPES - Alfred Pritchard Sloan (1875-1966) :

Il défend les principes de décentralisation de l’autorité, car celle-ci favorisera :

∙l’initiative;

∙la responsabilité ;

∙la flexibilité (souplesse dans réalisation des tâches).

Cette décentralisation, sera jointe à une certaine autonomie des décisions et d’un contrôle des résultats.

- Octave Gélinier (1956) :

Selon cet économiste, l’efficacité des entreprises dépend :

+ Du respect des règles de base suivantes : la concurrence, l’innovation et la finalité humaine ;

+ Du respect des tâches incombant à la direction générale : définition de la politique générale et de la structure des responsabilités.

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- Peter Ferdinand Drucker (1909) :

Les tâches principales du management sont en nombre de 3 :

∙ déterminer les objectifs de l’organisation ;

∙ élaborer un travail productif conjoint à une satisfaction au travail ;

∙ gérer les influences et les responsabilités sociales.

2- LES FONDEMENTS DE BASE DE L’ECOLE NEOCLASSIQUE

Ce sont les 5 sortes de tâches que remplit le dirigeant d’une entreprise :

- La maximisation du profit : car le profit constitue un facteur important pour la survie et le développement de toute organisation ; - La décentralisation des décisions : chaque décision prise doit incomber à l’auteur de l’action ;

- La direction par les objectifs (DPO): diriger en visant la réalisation des objectifs ;

- la direction participative par les objectifs (DPPO) : à rapprocher les objectifs des employés à ceux de l’organisation ;

- Le contrôle : il peut être de type exceptionnel ou de l’auto-contrôle pour les unités indépendantes ;

- etc.

On peut donc conclure que certes l’école néoclassique a pu obtenir des résultats satisfaisants. Toutefois, ses fondements demeurent

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insuffisants pour une bonne gestion de l’entreprise qui se situe dans un contexte assez complexe.

CHAPITRE V : INSUFFISANCESDE LE PENSÉE GESTIONNELLE TRADITIONNELLE ET VOIES DE RENOUVELLEMENT

1-Vers une crise générale de le pensée gestionnelle classique . Certes les principes et les outils de gestion traditionnels ont bien des éléments positifs et utiles aujourd’hui. Toutefois, on s’est rendu compte que la pensée gestionnelle traditionnelle ne peut servir d’instrument efficace pour la bonne marche des organisations.

Durant les dix dernières années, on s’est rendu compte en Amérique du Nord de la prise de conscience de l’effondrement de secteurs industriels et de baisses remarquables de qualité et de productivité essentiellement aux Etats-Unis par rapport à l’industrie japonaise (automobile, électronique, informatique…) qui connaît un essor et un dynamisme enviables ;

Causes de l’essoufflement de la pensée gestionnelle traditionnelle.

La pensée gestionnelle traditionnelle a fait l’objet de différentes critiques internes et externes. On peut les synthétiser en un certain nombre de points comme notamment :

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- Dans les écoles et les pratiques de gestion on retrouve de l’a-scientisme : c'est-à-dire que les écoles ou encore les gestionnaires ne font pas appel à toutes les sciences. Ils ne retiennent que celles qui les aident à aller vers leurs intérêts personnels et leurs buts à court terme.

- Dans les écoles de gestion et dans les états-majors des entreprises, il y a absence d’intellectualisme comme il a été constaté. Il y a rejet de toutes discussions de principes.

- Les courants de pensée gestionnelle traditionnelles sont marqués par l’écart qui existe entre ce qui est préconisé par les théoriciens de gestion et ce qui est retenu et appliqué.

Une telle pratique s’explique par la volonté de servir les propriétaires et les dirigeants conçus comme la représentation privilégiée de toute organisation.

Il y a la tendance systémique à continuer à considérer l’employé comme un organe passif qu’il faut faire fonctionner et rentabiliser.

C’est dire que les diverses théories qui se sont succédées jusqu’à Mintzberg ont toujours défendu et donné de la priorité aux façons d’être pouvant garantir le statut et l’autorité des dirigeants (le pouvoir et le contrôle), même si cela peut être au détriment de l’efficacité.

2- Les nouvelles tendances en matière de gestion

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L’évolution de l’environnement économique, social, politique et international a poussé les gestionnaires à chercher de nouvelles méthodes de gestion au cours des années 90.

a- Les fondements de la théorie Z

Dès le début des années 80 les chercheurs et dirigeants d’entreprise, dans le but d’évaluer l’efficacité des méthodes utilisées dans l’organisation, ils ont comparé les pratiques de gestion d’un pays à l’autre.

Une telle initiative s’explique par la croissance remarquable de l’économie et de la productivité de l’économie japonaise relativement à d’autres économies : de 1960 à 1980, la productivité japonaise a connu un accroissement de trois fois et demie plus par rapport à l’Amérique du Nord.

Pour expliquer cet écart de productivité William Ouchi, en tant que professeur de gestion, a cherché à comparer pendant 5 ans le style et les moyens de gestion dans chacun des deux pays. C’est en 1981 qu’il publia alors les résultats dans son ouvrage intitulé « Théorie Z » -faire face au défi japonais.

C’est ainsi que le professeur Ouchi reconnaît que les organisations nord-américaines fonctionnent dans un contexte bien différent des

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organisations japonaises en matière d’environnement, de culture et de situation.

C’est pourquoi les gestionnaires nord-américains ne peuvent appliquer purement les méthodes ayant conduit à des résultats efficaces au Japon.

Quelle est donc l’approche gestionnelle la plus efficace ?

C’est ainsi que W.Ouchi a proposé une structure intermédiaire intégrant les pratiques de gestion constatées aux Etats-Unis et au Japon.

Un bref aperçu sur les caractéristiques de la théorie Z peut être présenté dans le tableau suivant :

Entreprises

4- Contrôle implicite et non structuré par le biais de

1-Emploi à vie

5- Prise de décisions

5- Prise de décisions par consensus

Source : Adaptation de William G. Ouchi, Théorie Z- Faire face au défi japonais, Paris, InterEditions, 1982, p.67-68.

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