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3.5. COMMENTAIRES

2.2.2. La chambre noire

Dans ce compartiment, nous avons travaillé sous la lumière inactinique.

Le travail a consisté à :

 Déchargé la cassette ;

 Imprimer le nom du patient sur le film ;

 Faire le développement des films en introduisant dans la développeuse automatique ;

 Recharger les cassettes pour une nouvelle utilisation.

Les clichés obtenus sont ensuite ramenés au secrétariat où ils sont interprétés. Apres l’interprétation les résultats sont remis aux patients concernés ou à leur proche parent.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de notre stage nous avons rencontré plusieurs difficultés parmi lesquelles, on peut citer :

 L’absence de salle de garde ;

 L’absence d’un vestiaire pour les patients ;

 L’absence de maintenance préventive pour l’appareil de radiographie ;

 L’absence de matériels de radioprotection (cache gonades, cache thyroïde) ;

 L’absence de matériel de contention pour les enfants ;

 La mauvaise formulation des bons d’examens. .[2]

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ETUDE DU THEME

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3.1. CHOIX DU THEME

Conformément à la règlementation française, une analyse de poste de travail doit être réalisée avant la mise en service de tout nouveau poste de travail ainsi qu’à l’occasion de toute évolution notable d’un poste [1]. Cela a pour intérêt d’identifier un danger ou d’estimer un risque afin d’assurer le respect des réglementations, du principe d’optimisation de la radioprotection et de définir la délimitation des zones.

En effet, la république du Benin étant en perpétuelle évolution pour la mise en place d’un cadre réglementaire en matière de radioprotection, le service d’imagerie médicale du centre hospitalier universitaire de zone Suru-Léré doit se conformer à certaines dispositions de protection radiologique des travailleurs, du patient et du public. Force est de constaté que des difficultés persistent pour la mise en œuvre d’une culture de radioprotection dans le service d’imagerie médicale du CHUZ/SL. C’est ce qui justifie les difficultés que nous avons énuméré précédemment. Pour contribuer à l’amélioration de la mise en œuvre de la culture de radioprotection dans ce service et proposer des solutions sur l’état de l’ambiance radiologique de la salle d’examens, au moment où le service se voit passer du système de développement argentique au système de numérisation indirecte, que nous avons choisi d’effectuer une étude de poste dosimétrique afin de comparer la dose d’ambiance entre le système de développement argentique et le système numérique dans les conditions normales de travail. Et pour ce faire, la thématique suivante a été libellée : « Comparaison de la dosimétrie d’ambiance entre la radiographie analogique utilisant les films argentique et le système numérique indirecte : cas de l’hopital de zone de suru-léré».

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Objectif général

Comparer la dose d'ambiance entre le système de développement argentique et le système numérisation indirecte dans des conditions normales de travail dans le service de radiographie de l'hôpital de zone de Suru Léré.

Objectifs spécifiques

 Donner les caractéristiques de l'appareil ;

 Déterminer les doses susceptibles d'être reçue par le personnel ;

 Evaluer la charge de travail entre le système automatique et le système numérique ;

 Déterminer le système qui expose moins le personnel aux rayonnements X ;

 Proposer un zonage radiologique dans la salle d’examens.

3.2. GENERALITE médicales qui sont plus ou moins adaptées en fonction des zones à étudier. On distingue notamment la radiologie, qui utilise les rayons X pour explorer les os, les poumons, l’abdomen ou le système digestif ; l’échographie qui utilise des ultrasons pour explorer les organes pleins et qui permet d’étudier la croissance du fœtus au cours de la grossesse ; l’Imagerie par Résonnance Magnétique Nucléaire (IRM) qui permet d’obtenir les images en coupes des organes du corps humain et de faire une étude fonctionnelle et métabolique de ces organes ; le scanner qui donne également des images en coupe et qui permet de réaliser la représentation d’organes en 3D [3].

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Pour ce qui nous concerne ici, nous allons parler de la radiographie standard 3.2.2. La radiologie

La radiologie est une spécialité médicale concernant la réalisation des clichés à l’aide de rayon X. Elle offre deux possibilités techniques qui permettent de faire l’exploration des organismes humains . On a :

La radiologie conventionnelle qui permet de faire une étude de l’image enregistre sur un support avec la possibilité d’enregistrer l’image de façon analogique ou numérique et de la scopie.

La tomodensitométrie qui permet de faire une étude en graphie de façon numérique.

3.2.3. La radiologie conventionnelle Principe de la radiologie conventionnelle

Le principe de la radiologie conventionnel est base sur 3 éléments appelés le trinôme radiologique :

 la source a rayon X : le tube radiogène ;

 le patient ou objet de l’exploration ;

 le détecteur : support qui reçoit les informations ou l’image de

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Principe de développement argentique

Il s’agit de rendre visible une image latente par la réduction de la totalité des ions Ag+ en atome Ag grâce à un appareil appelé développeuse automatique

 Système numérique

Ici, l’image latente est traitée en chambre claire assisté d’un ordinateur. Pour cette raison on peut jouer sur les conditions de sa réalisation.

Principe de développement numérique

La visualisation de l’image radiographique sur un ordinateur par l’intermédiaire du capteur.

Le développement numérique

L’image latente contenue dans le capteur est développé dans un scanner qui balaye la surface totale de l’écran avec un faisceau laser permettant ainsi l’excitation des électrons et la production d’une émission photonique bleue. Ces photons sont convertis en signaux électriques analogiques avant d’être numérisés dans un ordinateur. Cette opération dure de 7 à 90 secondes. [7]

3.2.4. Radioprotection Définition

La radioprotection est l’ensemble des techniques et mesure destinés à réduire les dangers des rayonnements ionisants tout en mettant leur utilisation à un niveau le plus bas que possible.

Principe

Le but de la radioprotection est d’empêcher ou de réduire les risques liés aux rayonnements ionisants. Afin d’éviter ou de réduire ces risques, la radioprotection s’appuie sur trois grands principes inscrits dans le code de la santé publique : justification, optimisation et limitation des doses de rayonnements.

•la justification des activités comportant un risque d’exposition à des rayonnements

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ionisants;

• l’optimisation des expositions à ces rayonnements au niveau le plus faible possible ;

• la limitation des doses d’exposition individuelle à ces rayonnements.

Ces trois principes fondamentaux découlent d’un principe général de précaution:

le principe « ALARA » (pour « As Löw As Reasonably Achievable », aussi bas que raisonnablement possible).

Pour appliquer ces principes, la radioprotection met en œuvre des moyens

réglementaires et techniques spécifiquement adaptés à trois catégories de population: le public, les patients et les travailleurs.

L’Autorité de sûreté radiologique (ASR) élabore la réglementation et effectue en permanence, au nom de l’État, des contrôles de la bonne application du système de radioprotection.

Organismes de radioprotection

Sur le plan international, plusieurs institutions s’occupent de la radioprotection. Il s’agit de :

17 placée sur le trajet de rayonnements ionisants émis par un appareil ou par des substances radioactives situées à l’extérieur du corps. Les rayonnements émis peuvent atteindre cette personne soit directement, soit indirectement après réflexion sur les parois du local, sur les objets qu’ils rencontrent, ou diffusion dans ces parois et objets. Selon les cas, une partie plus ou moins grande de l’organisme peut être atteinte par les rayonnements (irradiation globale ou partielle). La contamination externe (substances radioactives déposées sur les vêtements ou sur la peau) peut également constituer une source d’exposition externe.

Grandeurs dosimétriques

En radioprotection, deux familles de grandeurs dosimétriques sont définies : les grandeurs de protection et les grandeurs opérationnelles. Elles sont définies dans les recommandations des publications 60 (ICRP, 1992) et 103 (ICRP, 2007) de la Commission internationale de protection radiologique (ICRP), et dans le rapport 57 (ICRU, 1996) de la Commission internationale des unités et mesures de rayonnements (ICRU). Ces grandeurs s’expriment en sievert (Sv).

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Grandeurs opérationnelles pour l’exposition externe

Les grandeurs opérationnelles sont utilisées pour la surveillance de zone et la surveillance individuelle vis-à-vis de l’exposition externe aux rayonnements. Elles sont conçues pour être mesurables au poste de travail et sont des estimateurs des grandeurs de protection.

Elles sont mesurées par des instruments étalonnés (dosimètres individuels, radiomètres, etc.) et peuvent être comparées aux limites réglementaires.

Pour la surveillance de zone, la grandeur opérationnelle appropriée est l’équivalent de dose ambiant H*(d), alors que pour la surveillance individuelle on définit l’équivalent de dose individuel HP(d), d étant la profondeur dans le corps (mm) à laquelle la dose absorbée est évaluée.

On utilise en pratique H* (10) et HP (10) pour respectivement la surveillance de zone et la surveillance individuelle en tant qu’estimateurs de la dose efficace E, ainsi que HP (0,07) et HP (3) en tant qu’estimateurs des doses équivalentes respectivement à la peau Hpeau et au cristallin Hcristallin. La dose équivalente à la peau est la grandeur qu’il convient d’estimer dans le cas des extrémités (mains, avant-bras, pieds et chevilles).

Ensuite, les grandeurs physiques ont été ajoutées. Il s’agit du Ka et φ, désignant respectivement le kerma dans l’air (Gy) et la fluence particulaire (m2). Ces dernières peuvent également être mesurées au poste de travail car elles permettent, via l’utilisation des coefficients de conversion appropriés, de déduire les grandeurs opérationnelles H* et HP, ainsi que les grandeurs de protection. La mesure de Ka est en général réalisée pour les champs photoniques, celle de φ pour les champs neutroniques, et ces grandeurs physiques sont utilisées pour l’évaluation de H*(10). Pour le lecteur intéressé, les valeurs des coefficients de conversion ont été publiées pour différents types de champs et d’énergies dans le rapport 57 de l’ICRU (ICRU, 1998), ainsi que dans la publication 74 de l’ICRP (ICRP, 1996). [1]

Limites règlementaires annuelles et délimitation des zones de travail

Les limites réglementaires de doses reçues par les travailleurs exposés sont spécifiées dans l’article 28 du code du travail, ainsi que pour les femmes enceintes, les femmes

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allaitant et les jeunes travailleurs âgés de 16 à 18 ans. Ces limites sont rappelées dans le tableau II. Ce sont des limites infractionnelles qui ne constituent pas une autorisation à délivrer ou à recevoir des doses jusqu’à ces valeurs. En tout état de cause, maintenir les doses en-deçà de ces limites ne dispense pas d’appliquer le principe d’optimisation énoncé à l’article 23 de l’arrêté de délimitation de zone.

Tableau II : Rappel des limites d’exposition pour les travailleurs.[1]

EXPOSITION CONSIDEREE Au cours de 12 MOIS consécutifs

Dose efficace 20 mSv

Dose équivalente PEAU 500 mSv

Dose équivalente CRISTALLIN 150 mSv Dose équivalente

MAIN, AVANT-BRAS, PIEDS, CHEVILLES

500 mSv

Les modalités de délimitation de zones sont fixées dans le l’article 1 du chapitre I relatif aux conditions de délimitation et de signalisation des zones surveillées et contrôlées et

des zones spécialement réglementées ou interdites compte tenu de l’exposition aux rayonnements ionisants, ainsi qu’aux règles d’hygiène, de sécurité et d’entretien qui y sont imposées. La délimitation des zones de travail est déterminée en ne considérant pas

le port, éventuel, d’équipements de protection individuelle, seuls les équipements de protection collective étant à prendre en compte. Conformément aux articles 31 et 33, l’employeur délimite autour des sources de rayonnements ionisants, sur la base du résultat des évaluations dosimétriques, des zones contrôlées, surveillées et des zones spécialement réglementées ou interdites. Il est rappelé que la délimitation des zones de travail ainsi réalisée doit satisfaire les dispositions prévues à l’article R. 4452-1 du code du travail pour ce qui concerne les doses susceptibles d’être reçues par les travailleurs en une année.[5]

ETUDE DU THEME

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3.3. CADRE MATERIEL ET METHODE D’ETUDE 3.3.1. Cadre de recherche L’étude s’est faite en 2 étapes

Méthode de collecte

Pour faire la collecte des informations on a choisi deux jours de la semaine pour prendre les données du système numérique et les deux jours du weekend pour prendre les données du système automatique à l’aide d’un dosimètre Osl.

Premièrement on a placé un dosimètre à proximité de la table d’examen pour prendre à peu près la dose que le technicien peut recevoir s’il est contraint de rester dans cette position pour la réalisation des examens pendant une période donnée.

Deuxièmement on a placé un autre derrière le pupitre pour voir la dose reçue par le technicien à cette position.

Pour finir on a relevé tous les examens effectués pendant la période de séjour des dosimètres et aussi les leurs facteurs techniques (Mas et KV).

On a aussi place deux dosimètres témoins dans la salle claire.

Méthode de traitement

Nous avons entré les données recueillies lors de la collecte des données dans des tableaux à base desquels nous avons fait des graphes avec le logiciel Microsoft Excel.

Le MAS que nous avons relevé nous a permis de calculer la charge de travail avec la formule :

Charge de travail=∑ [1]

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ZONAGE RADIOLOGIQUE

Article 29 : Le zonage a pour objectif principal de repérer les zones nécessitant des contrôles particuliers pour l'accès et une surveillance renforcée des travailleurs.

Les délimitations des zones règlementées sont faites par l'employeur, sur proposition de la PCR et sur la base d'une évaluation prévisionnelle de la dose collective et des doses individuel1es que les travailleurs sont susceptibles de recevoir, effectuées avant la mise en service, confirmant celles calculées dès la conception des locaux.

Pour fixer les limites d'une zone contrôlée, l'employeur tient compte de la valeur des expositions prévisibles en fonctionnement normal, de la probabilité et de la valeur des expositions au cours d'incidents de fonctionnement prévus et de conditions accidentelles ainsi que de la nature et de la portée des procédures de protection et sureté requises.

Article 30: Les critères dosimétriques proposés pour constituer les bornes inferieures des zones surveillées et contrôlées reposent sur des références dosimétriques en l'une des limites fixées par l'article 28.

Article 31 : L’employeur s'assure que la zone contrôlée ou la zone surveillée est toujours convenablement signalée par le symbole recommandé par l'Organisation Internationale de Normalisation ainsi que des instructions aux points d'accès.

A l'intérieur des zones règlementées, l'employeur s’assure que toutes les sources de rayonnements ionisants sont signalées et les risques d’exposition externe et, le cas échéant, interne font l'objet d'un affichage remis à jour périodiquement. Cet affichage comporte également les consignes de travail adaptées à la nature de l'exposition et aux opérations envisagées.

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Article 32: Les locaux dans lesquels les sources non scellées (radionucléides) sont susceptibles d’être manipulées régulièrement sont classés en zone contrôlée, avec justification.

Article 33: A l'intérieur de la zone contrôlée et lorsque l'exposition est susceptible de dépasser certains niveaux fixes, compte tenu notamment des débits de dose, l'employeur prend toutes dispositions pour que soient délimitées des zones spécialement règlementées et/ou interdites

Trois sous-zones sont considérées:

 Jaune

 Orange

 rouge.

Ces zones font l'objet d'une signalisation distincte et de règles d’accès particulières.

Article 34 : chaque domaine d’utilisation du rayonnement ionisant définit une heure de référence à travers des guides.

Article 35 : La délimitation des sous-zones énoncées dans l'article 33 reposes sur des valeurs de référence en équivalent de dose reçue sur une heure.

Les limites fixées à l'entrée des différentes zones, en quittant la zone surveillée, sont :

 pour la zone jaune : H*(10) < 1 mSv en 1h et H’(0,07) < 25 mSv en 1h ; fonction des conditions d'uti1isation, la valeur de référence est le débit de dose instantanée H* (10) H'(0,07) mesuré pour les conditions d'exposition les plus pénalisantes.

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Article 37: La disposition des zones est faite de telle sorte que l'on progresse graduellement vers des zones de plus en plus à risque. Cependant, des cas exceptionnels sont admis, notamment en médecine nucléaire in vivo.

Article 38 : Toute modification des zones de travail fait l'objet d'une étude de poste préalablement effectuée par la PCR et validée par l'employeur. [5]

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3.4. RESULTATS

Tableau III : Caractéristique de l’appareil de radiographie de la salle d’examen CARACTERISTIQUES

Date de fabrication Juin 2007

Tension maximale 150kv

Tension minimale 0.5kv

Tableau IV : Condition d’utilisation des dosimètres de la salle d’examen Caractéristiques Valeurs

Longueur 6m

Largeur 4m

Superficie 24m2

Distance entre le premier dosimètre et le tube

90cm Distance entre le deuxième dosimètre

et le tube

1,13m

Tableau V : Répartition des doses enregistrées par les dosimètres témoins Doses

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Figure 2 : Répartition des examens réalisés dans la salle d’examen en fonction des effectifs

Automatique Numerique Automatique Numerique Automatique Numerique Automatique Numerique Automatique Numerique Automatique Numerique

Examens ASP M. Pelviens M. thoraciques Rachis Tete osseux Thorax [0 ;25[ [25 ;50[ [50 ;75[ [75 ;1OO[ [100 ;→[

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Figure 5 : Répartition de la charge de travail du week-end pour le système argentique et le système numérique sur une durée d’un mois

Figure 6 : Répartition de la charge de travail de la semaine en fonction du système argentique et du système numérique sur une durée d’un mois

Figure 7 : Répartition des doses selon la disposition des dosimètres pour chaque système

CHARGE DE TRAVAIL WEEK END

argentique numérique

404 14238,2

431 13828,4

nombre d'examen charge de travail

Charge de travail de la semaine

argentique numérique

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3.5. COMMENTAIRE

Le tableau III nous montre que l’appareil a été fabriqué le 27 juin 2007 et a comme tension maximale 150kV et pour tension minimale 0.5 kV.

Du tableau IV montrant comment les dosimètres sont placés dans la salle d’examen de 6m sur 4m, il ressort que le premier dosimètre a été placé à 90 cm du tube radiogène, cela pour enregistrer la dose émise par le tube pendant un mois de travail. Le second dosimètre a été mis à 1,13m du tube (près du pupitre de commande) pour enregistrer la dose de rayonnement reçu par le personnel se trouvant près du pupitre.

Le tableau V nous montre que la dose moyenne ambiante enregistrée dans la salle claire est de 1,50mSv. La dose moyenne au niveau de la peau est de 1,44mSv ; et de 1,50mSv au niveau du cristallin

De la figure 3 on constate que sur 1350 examens réalisés dans le service, 179 poumons ont été réalisés représentant ainsi l’effectif le plus élevé.

Concernant les examens spéciaux, 30 HSG ont été réalisées. On peut déduire que dans le service de radiologie du CHUZ Suru Léré l’examen standard le plus fréquent est la radiographie pulmonaire et l’examen spécial le plus demandé est HSG.

De la figure 4 nous remarquons d'une part que les mAs les plus élevés sont utilisés pour les examens numériques du rachis, du thorax et des membres pelviens et d'autre part nous remarquons que le nombre d'utilisations de mAs pour le numérique est plus élevé comparativement à celui de l’argentique. On en déduit que le numérique est plus utilisé que l’argentique dans ce service.

De la figure 5 on constate que la charge de travail du système argentique pendant le week-end est supérieure à celle du système numérique. On en déduit que le système argentique utilise plus de rayonnement que le système numérique.

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De la figure 6 nous remarquons que la charge de travail pendant la semaine du système argentique est supérieur à celle du système numérique donc on peut déduire que le système argentique donne plus de rayonnement que le système numérique.

De l’analyse de la figure 7 il ressort que les doses enregistrées au niveau du pupitre pour les deux systèmes sont presque les mêmes. Cela indique que les doses susceptibles d’être reçue par le personnel se trouvant derrière le paravent plombé est voisine de la dose ambiante normale. Concernant les doses enregistrées par le dosimètre placé près du tube nous avons pour le système automatique respectivement pour la dose ambiante, la dose au niveau de la peau, la dose au niveau du cristallin 1,5mSv ; 1,42mSv ; 1,5mSv. Pour le système numérique nous avons respectivement 7,72mSv ; 8,04mSv ; 8,04mSv. On peut donc conclure que la dose susceptible d’être délivrée aux personnels du CHUZ/SL est voisinage de la dose normale.

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CONCLUSION

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Notre stage de fin de formation dans le service de radiologie du CHUZ/SL s’est déroulé dans un climat de travail qui a favorisé pour nous une bonne

Notre stage de fin de formation dans le service de radiologie du CHUZ/SL s’est déroulé dans un climat de travail qui a favorisé pour nous une bonne

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