• Aucun résultat trouvé

COMPARAISON DE LA DOSIMETRIE D’AMBIANCE ENTRE LA RADIOGRAPHIE ANALOGIQUE UTILISANT LES FILMS ARGENTIQUE ET LE SYSTEME NUMERIQUE INDIRECTE :

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "COMPARAISON DE LA DOSIMETRIE D’AMBIANCE ENTRE LA RADIOGRAPHIE ANALOGIQUE UTILISANT LES FILMS ARGENTIQUE ET LE SYSTEME NUMERIQUE INDIRECTE :"

Copied!
55
0
0

Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN _*_*_*_*_*_*_

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

_*_*_*_*_*_*

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI _*_*_*_*_*_*_

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI _*_*_*_*_*_*_

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

_*_*_*_*_*_*_

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

SOUS LA DIRECTION DE :

Membres du Jury

Année académique : 2018-2019 9eme promotion

SUPERVISEUR : Prof. DOSSOU Julien

Maître de conférences des Universités du CAMES, Enseignant-chercheur à l’EPAC/UAC

TUTEUR : M. Oscar DAKOSSI

Ingénieur biomédical, Chef service d’IM du CHUZ/SL

PRESIDENT DU JURY : Prof. GBAGUIDI Bertin Maitre de Conférences des Universités du CAMES Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

JUGE : Dr MEDEHOUENOU Thierry C. Marc Enseignant chercheur à EPAC/UAC

COMPARAISON DE LA DOSIMETRIE D’AMBIANCE ENTRE LA RADIOGRAPHIE ANALOGIQUE UTILISANT LES FILMS ARGENTIQUE ET LE SYSTEME NUMERIQUE INDIRECTE : CAS DE L’HOPITAL DE ZONE DE SURU-LERE

Réalisé et Soutenu

par

:

Aboudoul Satar Akanni Gildas FATOKE

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

(MESRS)

************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

(UAC)

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

************

DIRECTEUR

Professeur Titulaire Mohamed SOUMANOU DIRECTEUR ADJOINT

Professeur Clément AHOUANNOU

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (D/GIMR)

************

CHEF DE DEPARTEMENT Dr (MA) Hubert C.HOUNSOSSOU

ANNEE ACADEMIQUE: 2018-2019

(3)

II

LISTE DES ENSEIGNANTS

ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

AHOYO Théodora -Microbiologie générale

AKPOVI Casmir -Biologie cellulaire

-Physiologie humaine I – II

ANAGONOU Sylvère -Education physique et sportive I – II

ATREVI Nicolas -Embryologie humaine

-Anatomie radiologique II -Neuro anatomie

-Techniques radiologiques III

ALITONOU Guy -Chimie générale

-Chimie organique

DOSSOU Cyriaque -Techniques d’expression et

méthodes de communication III – IV

DOSSOU Julien -Notions de radiobiologie et de

radioprotection

DESSOUASSI Noël -Biophysique de l’imagerie

GANDJI Servais -Anatomie radiologique I

-Techniques radiologiques II et Notions générales d’échographie GBAGUIDI Bertin Ahotondji -Enregistrement d’images

-Techniques radiologiques I

HOUNSOSSOU Hubert -Biostatistique

-Anatomie générale I - II

KOUNASSO Gabriel -Informatique

LOZES Evelyne -Immunologie générale

MEDEHOUENOU Thierry C. Marc -Initiation à la méthodologie de recherche

MEDENOU Daton -Appareillage I et II

-Physique électronique

SEGBO Julien -Biologie moléculaire

SOUMANOU Mohamed -Biochimie générale

YANDJOU Gabriel -Techniques d’expression et

méthodes de communication I – II YOVO Paulin Sonangnon -Pharmacologie générale

(4)

III

ENSEIGNANTS VACATAIRES

NOM PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

ABLEY Sylvestre - Déontologie médicale AKOWANOU Christian - Sciences physiques AGOSSOU Gilles - Législation et droit du

travail

BIAOU Olivier - Notions de Sémiologie radiologique

AHOGA Gervais - Soins infirmiers DANSOU Bertin - Anglais III – IV

DEHOUMON Justin - Notions de Sémiologie médicale

DOSSEVI Lordson - Techniques

instrumentales

FOURN Léonard - Santé publique

HOUNDEFFO Tirbuce - Notions de Sémiologie gynéco-obstétricale HOUNNOU Gervais - Notions de Sémiologie

chirurgicale HOUNNON Hyppolite - Mathématiques KOFFI Aristide - Anglais I – II

(5)

DEDICACE

(6)

V

Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu'il faut…

Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l'amour, le respect, la reconnaissance…

Aussi, c'est tout simplement que…

Je dédie ce rapport de fin de formation :

A mon très cher père el haj Nourou FATOKE

A celui qui m’a aidé à découvrir le `savoir' le trésor inépuisable.

De tous les pères, tu as été le meilleur, tu as su m’entourer d’attention, m’inculquer les valeurs nobles de la vie, m’apprendre le sens du travail, de l’honnêteté et de la responsabilité.

Merci d’avoir été toujours là pour moi, un grand soutien tout au long de mes études. Tu as été et tu seras toujours un exemple à suivre pour tes qualités humaines, ta persévérance et ton perfectionnisme. Des mots ne pourront jamais exprimer la profondeur de mon respect, ma considération, ma reconnaissance et mon amour éternel. Que Dieu te préserve des malheurs de la vie afin que tu demeures le flambeau illuminant mon chemin…

Ce travail est ton œuvre, toi qui m’a donné tant de choses et tu continues à le faire…sans jamais te plaindre. J'aimerais pouvoir te rendre tout l'amour et la dévotion que tu as offerts, mais une vie entière n'y suffirait pas. J'espère au moins que ce rapport de fin de formation y contribuera en partie…

(7)

VI

A ma très chère mere el haja Adidjath LALEYE

J’implore Dieu qu’il te procure santé et qu’il m’aide à te compenser tous les malheurs passés. Pour que plus jamais le chagrin ne pénètre ton cœur, car j’aurais encore besoin de ton amour. Je te dédie ce travail qui grâce à toi a pu voir le jour. Je te dédie à mon tour ce rapport de fin de formation qui concrétise ton rêve le plus cher et qui n’est que le fruit de tes conseils et de tes encouragements. Tu n’as pas cessé de me soutenir et de m’encourager, ton amour, ta générosité exemplaire et ta présence constante ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Tes prières ont été pour moi un grand soutien tout au long de mes études. J’espère que tu trouveras dans ce modeste travail un témoignage de ma gratitude, ma profonde affection et mon profond respect. Puisse Dieu tout puissant te protéger du mal, te procurer longue vie, santé et bonheur afin que je puisse te rendre un minimum de ce que je te dois.

Je t’aime maman…

(8)

REMERCIEMENTS

(9)

VIII

A Dieu le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Pour m’avoir donné la santé et le courage d’accomplir ce travail.

A notre superviseur, le Prof DOSSOU Julien

Qui malgré ses multiples occupations, a accepté superviser ce travail.

Votre rigueur et vos conseils, témoignent de votre souci pour un travail bien fait et des étudiants bien formés. Recevez nos sincères remerciements et notre profonde gratitude. Que le Seigneur vous bénisse!

A notre tuteur, M. Oscar DAKOSSI,

Vous n’avez ménagé aucun effort pour nous apporter votre aide durant ces mois de stage. Par votre esprit, vous nous avez montré l’exemple du travail précis, clair et complet. Recevez ici nos sincères remerciements et notre gratitude.

Au Chef du département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie, le Dr(MA) HOUNSOSSOU C. Hubert

Votre rigueur et vos conseils témoignent de votre souci pour un travail bien fait et des étudiants bien formés. Recevez nos sincères remerciements et notre profonde gratitude.

A mes frères et sœurs

Quoique je dise, je ne saurais exprimer l’amour et la tendresse que j’ai pour vous. Je vous remercie, pour votre support et vos encouragements qui n’ont cessé de me guider tout au long de mon parcours. Puisse DIEU, le tout puissant, vous préserver du mal, vous combler de santé et de bonheur. J’espère que vous trouverez dans ce travail un témoignage de mes sentiments les plus sincères et les plus affectueux. Je vous aime très fort…

A mes neveux

Je vous souhaite une vie pleine de bonheur et de succès.

Ne voyez pas en moi un exemple à suivre mais à dépasser.

(10)

HOMMAGES

(11)

X

Au président du Jury

Merci pour l’honneur que vous nous faites en acceptant présider ce Jury.

Trouvez ici l’expression de nos sentiments les plus profonds et de notre gratitude.

Aux membres du Jury

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant juger ce travail.

Vos critiques amélioreront sa qualité. Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre respect et nos sincères remerciements.

(12)

XI

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

Φ : fluence particulière

CHUZ/SL : Centre Hospitalier Universitaire de Zone de Suru-Léré EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

Fig. : Figure

H*(d) : la surveillance de zone Hp(d) : la surveillance individuelle Hp (0,07) : Doses équivalentes à la peau Hp (3) : Doses équivalentes au cristallin HSG : Hystérosalpingographie

IM : Imagerie Médicale

KA : Kerma

KV : Kilovolt

LB : Lavement Baryté

Mas : Milliampère seconde

R-X : Rayon-X

PCR : Personne Compétente en Radioprotection

Sv : Sievert

TOGD : Transit-Oeso-Gastro-Duodénal UIV : Urographie Intraveineuse

(13)

XII

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Répartition des examens suivis ou réalisés au cours de notre stage . 9 Tableau II : Rappel des limites d’exposition pour les travailleurs ... 19 Tableau III : Caractéristique de l’appareil de radiographie de la salle d’examen ... 24 Tableau IV : Condition d’utilisation des dosimètres de la salle d’examen ... 24 Tableau V : Répartition des doses enregistrées par les dosimètres témoins ... 24

(14)

XIII

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Configuration du service d’IM du CHUZ/SL………….. 4 Figure 2 : Schéma de fonctionnement du système automatique …. 15 Figure 3 : Répartition des examens réalisés dans la salle d’examen

en fonction des effectifs……… 24 Figure 4 : Répartition des examens en fonction des mas pour le

système numérique et le système automatique………… 24 Figure 5 : Répartition de la charge de travail du week-end pour le

système argentique et le système numérique sur une

durée d’un mois……….. 25

Figure 6 : Répartition de la charge de travail de la semaine en fonction du système argentique et du système numérique sur une durée d’un mois……… 25 Figure 7 : Répartition des doses selon la disposition des

dosimètres pour chaque système……… 25

(15)

XIV

RESUME

Pour mettre en pratique la formation théorique reçue à l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi, nous avons été envoyés en stage pratique de fin formation dans le service de radiologie du CHUZ/SL du 20 Juin au 20 Septembre 2016.

Ce stage nous a permis de nous familiariser avec les pratiques, les difficultés du terrain et d’améliorer nos connaissances théoriques reçues à l’EPAC.

Au terme de ce stage de trois mois qui s’est déroulé dans une bonne ambiance, nous avons porté notre étude sur le thème « COMPARAISON DE LA DOSIMETRIE D’AMBIANCE ENTRE LA RADIOGRAPHIE ANALOGIQUE UTILISANT LES FILMS ARGENTIQUE ET LE SYSTEME NUMERIQUE INDIRECTE : CAS DE L’HOPITAL DE ZONE DE SURU-LERE ». Ce travail vise essentiellement à faire une étude de poste de travail afin de comparer la dose d'ambiance entre le système automatique et le système numérique dans des conditions normales de travail dans le service de radiographie de l’hôpital de zone de Suru-Léré, les doses susceptibles d’être délivrées au personnel, consécutives à des expositions externes.

Mots clés : poste de travail, ambiance dosimétrique, système analogique, système numérique indirecte, grandeur dosimétrique, limite règlementaire annuelle

(16)

XV

ABSTRACT

To put into practice the theoretical training received at the Polytechnic School Of Abomey-Calavi, we were sent to an end-of-training internship in the

radiology department of the University Hospital center from 20 Juin au 20 September 2016.

This internship allowed us to familiarize ourselves whith the practices, the difficulties on the ground and to improve our theoretical knowledge received at Polytechnic School Of Abomey-Calavi.

The end of our three months internship which took place in a good atmosphere , we focused our study on the topic : comparison of the ambient dosimetry

between analog radiography using silver film and the indirect digital

system :case of the zone suru lére hospital. This work essentially aims to make a workstation study to compare the ambient dose between the analog system and the indirect digital system under normal working conditions in the radiology department of the zone suru lere ,the doses likely to be delivered to the staff, following external exposures.

Keywords : work station , dosimetric environment, analog radiography, indirect digital system , dosimetric quantities,annul regulation limit.

(17)

XVI

SOMMAIRE

LISTE DES ENSEIGNANTS ... II DEDICACES ... IV LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... XI LISTE DES TABLEAUX ... XII LISTE DES FIGURES ... XIII RESUME ... XIV ABSTRACT ... XV SOMMAIRE ... XVI

INTRODUCTION ... 1

CADRE DE STAGE ... 2

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU CHUZ/SL ... 3

1.2. HISTORIQUE DU CHUZ/SL ... 3

DEROULEMENT DU STAGE ... 7

2.1. OBJECTIF DU STAGE ... 8

2.2. TRAVAUX EFFECTUES... 8

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES ... 10

ETUDE DU THEME ... 11

3.1. CHOIX DU THEME ... 12

3.2. GENERALITE ... 13

ETUDE DU THEME ... 19

3.3. CADRE MATERIEL ET METHODE D’ETUDE ... 20

3.4. RESULTATS ... 24

3.5. COMMENTAIRES ... 27

CONCLUSION ... 28

SUGGESTIONS ... 28

REFERENCES ... 28

TABLE DES MATIERES ... 28

(18)

INTRODUCTION

(19)

1

L’Imagerie Médicale est l’ensemble des techniques qui permet d’explorée des organes du corps humain à partir d’une image diagnostique. La radiographie est une de ces techniques qui utilise les rayonnements X pour poser le diagnostic d’une pathologie donnée. Le rayonnement X est la propagation de l’énergie dans l’espace ou dans le vide et procède une propriété d’ionisation de la matière traversée. Il agit sur les constituants des cellules vivantes et peuvent altérer les structures moléculaires, détruire ou modifier les cellules. De ce fait, l’utilisation des rayons X dans le domaine médicale fait courir des risques aux usagers. La recommandation 103 de la CIPR en matière de radioprotection des travailleurs exige la priorité sur la définition des zones de travail plutôt que la classification des travailleurs. Un contrôle périodique est souhaitable pour le maintien des limites du zonage radiologique. En effet, vu l’avancée de la technologie de l’imagerie médicale du CHUZ/SL nous nous sommes pose la question de savoir si le passage du système de développement argentique au système de numérisation indirecte pourrait avoir un impact considérable sur l’ambiance radiologique de la salle d’examen et par ricochet sur les limites du zonage radiologique.

C’est pour cela, depuis que nous avons commencé notre stage au CHUZ/SL, nous avons pris le temps d’observer la pratique de l’imagerie radio diagnostique qui s’effectue avec le système d’irradiation indirecte. Dans l’optique de contribuer à une meilleure protection des travailleurs de ce centre nous avons décidé de mener notre réflexion, sur la thématique suivante : « COMPARAISON DE LA DOSIMETRIE D’AMBIANCE ENTRE LA RADIOGRAPHIE ANALOGIQUE UTILISANT LES FILMS ARGRENTIQUE ET LE SYSTEME NUMERIQUE INDIRECTE : CAS DE L’HOPITAL DE ZONE DE SURU-LERE ».

Le présent rapport rend compte dans un premier temps de la présentation de notre cadre de stage ensuite le déroulement du stage et enfin de l’étude du thème.

(20)

2

CADRE DE STAGE

(21)

3

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU CHUZ/SL

Situé à Akpakpa, à la limite des quartiers Suru-Léré et Kowégbo, au bord de la voie pavée allant de l’église Saint Martin au quartier Yénawa, le CHUZ/SL couvre une superficie de 5969 mètres carrés. Il est limité au Nord par l’EPP Kowégbo-Haoussa, au Sud par l’église Saint Martin, à l’Est par la pharmacie HOUNCHEDE dont il fait face et à l’Ouest par la voie pavée Sènadé-Yénawa.

1.2. HISTORIQUE DU CHUZ/SL

Le CHUZ/SL, nouvellement régi par le décret N°2014-530 du 25 aout 2014 portant approbation des statuts des centres hospitaliers universitaire de zone, avait démarré ses activités en mai 2004 sous le statut d’hôpital de zone. Il est construit sur le site de l’ancien centre de santé de la commune de Cotonou III avec l’appui financier du Fonds Européen de Développement (FED). Il a vu passer à sa tête huit(08) Directeurs. D’importants travaux ont été réalisés et un plateau technique a été mis en place pour permettre à cet hôpital de jouer pleinement le rôle qui est le sien dans le système sanitaire béninois.

Il est la plus importante formation publique de la zone sanitaire Cotonou II-III de par son plateau technique. Le CHUZ/SL a atteint le 5S (Séparer, Situer, Salubrité, Standardiser et Suivre des règles) depuis janvier 2014 et dispose aussi KAÏZEN (amélioration continue de la qualité).

1.3. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DU CHUZ/SL

Le service d’Imagerie médicale se situe entre le laboratoire d’analyse biomédicale auquel il fait face et le bâtiment de la pédiatrie. Ce service est constitué de deux unités. Nous avons d’une part, celle de la radiographie conventionnelle, et d’autre part l’unité d’échographie.

1.3.1 Le personnel du service d’Imagerie Médicale du CHUZ/SL Il est dirigé par un chef service aidé dans sa tâche par une équipe composée de trois ingénieurs et de deux techniciens et d’une aide-soignante. Aussi le service bénéficie de la main d’œuvre de plusieurs stagiaires, d’ANPE et de volontaire.

(22)

4

1.3.2 Description du service

Le service d’IM du CHUZ/SL se réduit en six locaux entaillés dans un bâtiment rectangulaire à savoir : la salle d’attente, le secrétariat, la salle d’examen, la chambre noire, la salle d’échographie et le bureau du chef service formant la figure 1.

Figure 1: Configuration du service d’IM de CHUZ/SL (source propre)

Légende

: Bucky mural : pupitre : Table d’examen : Porte : passe cassette

: Paravent : RX Thoracique

(23)

5

La salle d’attente

Elle représente le couloir du bâtiment de radiologie et donne accès à la salle d’examens, au bureau du chef service et à la salle d’échographie. En effet, ce couloir dispose de quatre bancs pour les patients devant passer un examen radiologique ou échographique. A droite de ce couloir, nous avons le bureau du chef service. A gauche, nous avons une toilette pour les malades.

Cette dernière fait suite sur son versant droit au magasin d’entreposage des films et à la chambre noire dans cet ordre.

La salle claire

Il est installé dans l’ancienne salle d’examen qui est en face de la nouvelle. Elle comporte un ancien appareil radiographique non fonctionnel avec sa table, un paravent, un Potter mural, deux négatoscopes, un bureau qui porte un registre et les enveloppes de films, une autre table sur laquelle sont disposées un ordinateur, une imprimante et un scanner de cassette, un banc, un climatiseur, des chaises, et des armoires pour le personnel.

La salle d’examen

La salle d’examen du service d’IM est spacieuse et comporte un appareil à suspension plafonnière de marque BMI (Biomédical international) avec sa table et son pupitre de commande situé derrière un paravent plombé.

Dotée d’une porte plombée, elle a une superficie de 24m2 environ (6m de longueur sur 4m de largeur) et une hauteur de 3m. Son équipement, est très facile d’utilisation et offre plusieurs possibilités d’examens : des examens osseux (crâne, pied, avant-bras…) et spéciaux (HSG, LB, TOGD, UIV). On y trouve également un Potter mural, un escabeau, un tablier plombé, une cache plombée, des grilles anti-diffusantes, deux climatiseurs, une lampe orientable (baladeuse), un négatoscope et un aspirateur.

(24)

6

La chambre noire

Elle est prévue pour le développement des films. Cette salle est équipée : d’une développeuse automatique fonctionnelle, d’une développeuse manuelle, d’un séchoir électrique, une armoire à films de divers formats, d’une lampe inactinique, de deux tables l’un portant l’imprimante de nom et des cassettes de formats différents, l’autre portant une développeuse non fonctionnelle et un climatiseur.

La salle d’échographie

On trouve dans cette salle un échographe et ses accessoires, un bureau et des chaises, un réfrigérateur, un climatiseur, deux armoires pour le personnel, un placard où l’on range du matériels (serviettes propres, gels, des verres jetables, de l’alcool…) et deux lits l’un servant aux examens, l’autre pour le personnel.

Le bureau du chef service

Il contient un bureau, deux armoires ou sont entreposés du matériel en stock, des chaises, un négatoscope et les enveloppes des films.

1.3.3. Fonctionnement

Le service de radiologie du CHUZ/SL fonctionne tous les jours de 08h à 20h. Le technicien qui assure le service du jour est au repos pendant 48h. .[2]

(25)

DEROULEMENT DU

STAGE

(26)

8

2.1. OBJECTIF DU STAGE

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi soucieux de compléter la formation des étudiants par l’application concrète des théories enseignées au cours, nous envoie en stage de fin de formation dans un service de radiographie pour une durée de trois mois. Ce stage doit nous permettre de confronter nos connaissances théoriques avec la pratique sur le terrain, afin de nous rendre plus performant dans la réalisation des examens radiographiques. Il s’agit donc pour nous d’apprendre à lier la théorie à la pratique, afin d’atteindre les objectifs suivants :

 Acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens ;

 Rendre l’apprenant capable de produire des radiogrammes et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non ;

 Appliquer les lois de la radioprotection envers le personnel, les patients et le public ;

 Apprendre aux apprenants les notions élémentaires d’interprétation des images radiographiques sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques ;

2.2. TRAVAUX EFFECTUES 2.2.1. Le secrétariat

Au niveau du secrétariat les travaux effectués sont :

 L’accueil des patients ;

 L’explication aux patients des renseignements nécessaires sur l’examen;

 L’orientation des patients vers la caisse de paiement des actes ;

 L’enregistrement des examens effectués dans le registre La remise des résultats aux patients après interprétation.

(27)

9

La salle d’examen

A ce niveau nous avons accueilli les patients, analysé les bulletins d’examen et réalisé leur examen.

Ainsi nous mettons d’abord le patient en confiance en lui expliquant le déroulement de son examen, les avantages et les inconvénients liés à son exploration. Ensuite nous exécutons l’examen puis nous transmettons les cassettes au niveau du secrétariat ou est place le numériseur pour qu’elle soit développé si c’est dans la semaine et en chambre noire si c’est pendant les week-ends. Il faut rappeler que nous avons effectué personnellement plusieurs examens et assisté à d’autres aussi bien dans le domaine des examens standards que celui des examens spéciaux.

Le bilan des examens suivis et réalisés sont consignés dans le tableau suivant.

Tableau I : répartition des examens suivis ou réalisés au cours de notre stage

Types d’examens Examens auxquels j'ai

assisté

Examens réalisés seul Total

A.S.P 45 15 60

Crâne 50 21 71

Membres thoraciques

201 95 296

Membres pelviens 325 108 433

Rachis 83 35 118

Thorax 221 110 331

H.S.G. 25 05 30

L.B. 10 00 10

T.O.G.D. 01 00 01

TOTAL 957 389 1350

(28)

10

2.2.2. La chambre noire

Dans ce compartiment, nous avons travaillé sous la lumière inactinique.

Le travail a consisté à :

 Déchargé la cassette ;

 Imprimer le nom du patient sur le film ;

 Faire le développement des films en introduisant dans la développeuse automatique ;

 Recharger les cassettes pour une nouvelle utilisation.

Les clichés obtenus sont ensuite ramenés au secrétariat où ils sont interprétés. Apres l’interprétation les résultats sont remis aux patients concernés ou à leur proche parent.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de notre stage nous avons rencontré plusieurs difficultés parmi lesquelles, on peut citer :

 L’absence de salle de garde ;

 L’absence d’un vestiaire pour les patients ;

 L’absence de maintenance préventive pour l’appareil de radiographie ;

 L’absence de matériels de radioprotection (cache gonades, cache thyroïde) ;

 L’absence de matériel de contention pour les enfants ;

 La mauvaise formulation des bons d’examens. .[2]

(29)

11

ETUDE DU THEME

(30)

12

3.1. CHOIX DU THEME

Conformément à la règlementation française, une analyse de poste de travail doit être réalisée avant la mise en service de tout nouveau poste de travail ainsi qu’à l’occasion de toute évolution notable d’un poste [1]. Cela a pour intérêt d’identifier un danger ou d’estimer un risque afin d’assurer le respect des réglementations, du principe d’optimisation de la radioprotection et de définir la délimitation des zones.

En effet, la république du Benin étant en perpétuelle évolution pour la mise en place d’un cadre réglementaire en matière de radioprotection, le service d’imagerie médicale du centre hospitalier universitaire de zone Suru-Léré doit se conformer à certaines dispositions de protection radiologique des travailleurs, du patient et du public. Force est de constaté que des difficultés persistent pour la mise en œuvre d’une culture de radioprotection dans le service d’imagerie médicale du CHUZ/SL. C’est ce qui justifie les difficultés que nous avons énuméré précédemment. Pour contribuer à l’amélioration de la mise en œuvre de la culture de radioprotection dans ce service et proposer des solutions sur l’état de l’ambiance radiologique de la salle d’examens, au moment où le service se voit passer du système de développement argentique au système de numérisation indirecte, que nous avons choisi d’effectuer une étude de poste dosimétrique afin de comparer la dose d’ambiance entre le système de développement argentique et le système numérique dans les conditions normales de travail. Et pour ce faire, la thématique suivante a été libellée : « Comparaison de la dosimétrie d’ambiance entre la radiographie analogique utilisant les films argentique et le système numérique indirecte : cas de l’hopital de zone de suru-léré».

(31)

13

Objectif général

Comparer la dose d'ambiance entre le système de développement argentique et le système numérisation indirecte dans des conditions normales de travail dans le service de radiographie de l'hôpital de zone de Suru Léré.

Objectifs spécifiques

 Donner les caractéristiques de l'appareil ;

 Déterminer les doses susceptibles d'être reçue par le personnel ;

 Evaluer la charge de travail entre le système automatique et le système numérique ;

 Déterminer le système qui expose moins le personnel aux rayonnements X ;

 Proposer un zonage radiologique dans la salle d’examens.

3.2. GENERALITE Imagerie médicale 3.2.1. Définition

L’Imagerie Médicale est un ensemble de technique consistant à mettre en images différentes régions ou différents organes de l’organisme. C’est une projection de volume dans un plan. Il existe plusieurs types d’imageries médicales qui sont plus ou moins adaptées en fonction des zones à étudier. On distingue notamment la radiologie, qui utilise les rayons X pour explorer les os, les poumons, l’abdomen ou le système digestif ; l’échographie qui utilise des ultrasons pour explorer les organes pleins et qui permet d’étudier la croissance du fœtus au cours de la grossesse ; l’Imagerie par Résonnance Magnétique Nucléaire (IRM) qui permet d’obtenir les images en coupes des organes du corps humain et de faire une étude fonctionnelle et métabolique de ces organes ; le scanner qui donne également des images en coupe et qui permet de réaliser la représentation d’organes en 3D [3].

(32)

14

Pour ce qui nous concerne ici, nous allons parler de la radiographie standard 3.2.2. La radiologie

La radiologie est une spécialité médicale concernant la réalisation des clichés à l’aide de rayon X. Elle offre deux possibilités techniques qui permettent de faire l’exploration des organismes humains . On a :

La radiologie conventionnelle qui permet de faire une étude de l’image enregistre sur un support avec la possibilité d’enregistrer l’image de façon analogique ou numérique et de la scopie.

La tomodensitométrie qui permet de faire une étude en graphie de façon numérique.

3.2.3. La radiologie conventionnelle Principe de la radiologie conventionnelle

Le principe de la radiologie conventionnel est base sur 3 éléments appelés le trinôme radiologique :

 la source a rayon X : le tube radiogène ;

 le patient ou objet de l’exploration ;

 le détecteur : support qui reçoit les informations ou l’image de l’exploration.

Système analogique et numérique

 Système automatique

Ici après avoir effectué l’examen, l’image latente qui est sur la cassette et est traitée en chambre noire.

(33)

15

Principe de développement argentique

Il s’agit de rendre visible une image latente par la réduction de la totalité des ions Ag+ en atome Ag grâce à un appareil appelé développeuse automatique

 Système numérique

Ici, l’image latente est traitée en chambre claire assisté d’un ordinateur. Pour cette raison on peut jouer sur les conditions de sa réalisation.

Principe de développement numérique

La visualisation de l’image radiographique sur un ordinateur par l’intermédiaire du capteur.

Le développement numérique

L’image latente contenue dans le capteur est développé dans un scanner qui balaye la surface totale de l’écran avec un faisceau laser permettant ainsi l’excitation des électrons et la production d’une émission photonique bleue. Ces photons sont convertis en signaux électriques analogiques avant d’être numérisés dans un ordinateur. Cette opération dure de 7 à 90 secondes. [7]

3.2.4. Radioprotection Définition

La radioprotection est l’ensemble des techniques et mesure destinés à réduire les dangers des rayonnements ionisants tout en mettant leur utilisation à un niveau le plus bas que possible.

Principe

Le but de la radioprotection est d’empêcher ou de réduire les risques liés aux rayonnements ionisants. Afin d’éviter ou de réduire ces risques, la radioprotection s’appuie sur trois grands principes inscrits dans le code de la santé publique : justification, optimisation et limitation des doses de rayonnements.

•la justification des activités comportant un risque d’exposition à des rayonnements

(34)

16

ionisants;

• l’optimisation des expositions à ces rayonnements au niveau le plus faible possible ;

• la limitation des doses d’exposition individuelle à ces rayonnements.

Ces trois principes fondamentaux découlent d’un principe général de précaution:

le principe « ALARA » (pour « As Löw As Reasonably Achievable », aussi bas que raisonnablement possible).

Pour appliquer ces principes, la radioprotection met en œuvre des moyens

réglementaires et techniques spécifiquement adaptés à trois catégories de population: le public, les patients et les travailleurs.

L’Autorité de sûreté radiologique (ASR) élabore la réglementation et effectue en permanence, au nom de l’État, des contrôles de la bonne application du système de radioprotection.

Organismes de radioprotection

Sur le plan international, plusieurs institutions s’occupent de la radioprotection. Il s’agit de :

ICRU(1925),

UNSCEAR(1955), CIPR (1928), AIEA (1956), AEN (1958), ONUsiens, ISO (1947), IRPA (1964),

La Commission européenne et Le réseau ALARA (1996). [6]

(35)

17

3.2.5. Dosimétrie

Définition

C’est une science qui permet d’étudier la quantification de la dose de rayonnement reçue par un individu ou une population suite à l’exposition à une source de rayonnement.

Source et exposition

Selon les sources et les circonstances, le travailleur peut être exposé à des rayonnements ionisants par voies externe et interne. Dans notre cas nous parlerons de l’exposition externe.

L’exposition externe

Il y a exposition externe (ou irradiation) chaque fois qu’une personne se trouve placée sur le trajet de rayonnements ionisants émis par un appareil ou par des substances radioactives situées à l’extérieur du corps. Les rayonnements émis peuvent atteindre cette personne soit directement, soit indirectement après réflexion sur les parois du local, sur les objets qu’ils rencontrent, ou diffusion dans ces parois et objets. Selon les cas, une partie plus ou moins grande de l’organisme peut être atteinte par les rayonnements (irradiation globale ou partielle). La contamination externe (substances radioactives déposées sur les vêtements ou sur la peau) peut également constituer une source d’exposition externe.

Grandeurs dosimétriques

En radioprotection, deux familles de grandeurs dosimétriques sont définies : les grandeurs de protection et les grandeurs opérationnelles. Elles sont définies dans les recommandations des publications 60 (ICRP, 1992) et 103 (ICRP, 2007) de la Commission internationale de protection radiologique (ICRP), et dans le rapport 57 (ICRU, 1996) de la Commission internationale des unités et mesures de rayonnements (ICRU). Ces grandeurs s’expriment en sievert (Sv).

(36)

18

Grandeurs opérationnelles pour l’exposition externe

Les grandeurs opérationnelles sont utilisées pour la surveillance de zone et la surveillance individuelle vis-à-vis de l’exposition externe aux rayonnements. Elles sont conçues pour être mesurables au poste de travail et sont des estimateurs des grandeurs de protection.

Elles sont mesurées par des instruments étalonnés (dosimètres individuels, radiomètres, etc.) et peuvent être comparées aux limites réglementaires.

Pour la surveillance de zone, la grandeur opérationnelle appropriée est l’équivalent de dose ambiant H*(d), alors que pour la surveillance individuelle on définit l’équivalent de dose individuel HP(d), d étant la profondeur dans le corps (mm) à laquelle la dose absorbée est évaluée.

On utilise en pratique H* (10) et HP (10) pour respectivement la surveillance de zone et la surveillance individuelle en tant qu’estimateurs de la dose efficace E, ainsi que HP (0,07) et HP (3) en tant qu’estimateurs des doses équivalentes respectivement à la peau Hpeau et au cristallin Hcristallin. La dose équivalente à la peau est la grandeur qu’il convient d’estimer dans le cas des extrémités (mains, avant-bras, pieds et chevilles).

Ensuite, les grandeurs physiques ont été ajoutées. Il s’agit du Ka et φ, désignant respectivement le kerma dans l’air (Gy) et la fluence particulaire (m2). Ces dernières peuvent également être mesurées au poste de travail car elles permettent, via l’utilisation des coefficients de conversion appropriés, de déduire les grandeurs opérationnelles H* et HP, ainsi que les grandeurs de protection. La mesure de Ka est en général réalisée pour les champs photoniques, celle de φ pour les champs neutroniques, et ces grandeurs physiques sont utilisées pour l’évaluation de H*(10). Pour le lecteur intéressé, les valeurs des coefficients de conversion ont été publiées pour différents types de champs et d’énergies dans le rapport 57 de l’ICRU (ICRU, 1998), ainsi que dans la publication 74 de l’ICRP (ICRP, 1996). [1]

Limites règlementaires annuelles et délimitation des zones de travail

Les limites réglementaires de doses reçues par les travailleurs exposés sont spécifiées dans l’article 28 du code du travail, ainsi que pour les femmes enceintes, les femmes

(37)

19

allaitant et les jeunes travailleurs âgés de 16 à 18 ans. Ces limites sont rappelées dans le tableau II. Ce sont des limites infractionnelles qui ne constituent pas une autorisation à délivrer ou à recevoir des doses jusqu’à ces valeurs. En tout état de cause, maintenir les doses en-deçà de ces limites ne dispense pas d’appliquer le principe d’optimisation énoncé à l’article 23 de l’arrêté de délimitation de zone.

Tableau II : Rappel des limites d’exposition pour les travailleurs.[1]

EXPOSITION CONSIDEREE Au cours de 12 MOIS consécutifs

Dose efficace 20 mSv

Dose équivalente PEAU 500 mSv

Dose équivalente CRISTALLIN 150 mSv Dose équivalente

MAIN, AVANT-BRAS, PIEDS, CHEVILLES

500 mSv

Les modalités de délimitation de zones sont fixées dans le l’article 1 du chapitre I relatif aux conditions de délimitation et de signalisation des zones surveillées et contrôlées et

des zones spécialement réglementées ou interdites compte tenu de l’exposition aux rayonnements ionisants, ainsi qu’aux règles d’hygiène, de sécurité et d’entretien qui y sont imposées. La délimitation des zones de travail est déterminée en ne considérant pas

le port, éventuel, d’équipements de protection individuelle, seuls les équipements de protection collective étant à prendre en compte. Conformément aux articles 31 et 33, l’employeur délimite autour des sources de rayonnements ionisants, sur la base du résultat des évaluations dosimétriques, des zones contrôlées, surveillées et des zones spécialement réglementées ou interdites. Il est rappelé que la délimitation des zones de travail ainsi réalisée doit satisfaire les dispositions prévues à l’article R. 4452-1 du code du travail pour ce qui concerne les doses susceptibles d’être reçues par les travailleurs en une année.[5]

ETUDE DU THEME

(38)

20

3.3. CADRE MATERIEL ET METHODE D’ETUDE 3.3.1. Cadre de recherche

Hôpital de Zone de SURU LERE 3.3.2. Outils

 Instrument de mesure de la salle

 Dosimètre d'ambiance

 Lecteur micro star

 Mètre ruban 3.3.3. Méthode d’étude L’étude s’est faite en 2 étapes

Méthode de collecte

Pour faire la collecte des informations on a choisi deux jours de la semaine pour prendre les données du système numérique et les deux jours du weekend pour prendre les données du système automatique à l’aide d’un dosimètre Osl.

Premièrement on a placé un dosimètre à proximité de la table d’examen pour prendre à peu près la dose que le technicien peut recevoir s’il est contraint de rester dans cette position pour la réalisation des examens pendant une période donnée.

Deuxièmement on a placé un autre derrière le pupitre pour voir la dose reçue par le technicien à cette position.

Pour finir on a relevé tous les examens effectués pendant la période de séjour des dosimètres et aussi les leurs facteurs techniques (Mas et KV).

On a aussi place deux dosimètres témoins dans la salle claire.

Méthode de traitement

Nous avons entré les données recueillies lors de la collecte des données dans des tableaux à base desquels nous avons fait des graphes avec le logiciel Microsoft Excel.

Le MAS que nous avons relevé nous a permis de calculer la charge de travail avec la formule :

Charge de travail=∑ [1]

(39)

21

ZONAGE RADIOLOGIQUE

Article 29 : Le zonage a pour objectif principal de repérer les zones nécessitant des contrôles particuliers pour l'accès et une surveillance renforcée des travailleurs.

Les délimitations des zones règlementées sont faites par l'employeur, sur proposition de la PCR et sur la base d'une évaluation prévisionnelle de la dose collective et des doses individuel1es que les travailleurs sont susceptibles de recevoir, effectuées avant la mise en service, confirmant celles calculées dès la conception des locaux.

Pour fixer les limites d'une zone contrôlée, l'employeur tient compte de la valeur des expositions prévisibles en fonctionnement normal, de la probabilité et de la valeur des expositions au cours d'incidents de fonctionnement prévus et de conditions accidentelles ainsi que de la nature et de la portée des procédures de protection et sureté requises.

Article 30: Les critères dosimétriques proposés pour constituer les bornes inferieures des zones surveillées et contrôlées reposent sur des références dosimétriques en termes de dose efficace annuelle ou de doses équivalentes aux extrémités ou au cristallin. Ainsi, la zone surveillée délimite l'espace ou les travailleurs sont susceptibles de recevoir, dans les conditions normales de travail, une dose efficace dépassant 1mSv par an ou bien une dose équivalente dépassant un dixième de l'une des limites énoncées dans l'article 28. La zone contrôlée est délimitée par une dose efficace de 6 mSv par an ou bien une dose équivalente dépassant trois dixièmes de l'une des limites fixées par l'article 28.

Article 31 : L’employeur s'assure que la zone contrôlée ou la zone surveillée est toujours convenablement signalée par le symbole recommandé par l'Organisation Internationale de Normalisation ainsi que des instructions aux points d'accès.

A l'intérieur des zones règlementées, l'employeur s’assure que toutes les sources de rayonnements ionisants sont signalées et les risques d’exposition externe et, le cas échéant, interne font l'objet d'un affichage remis à jour périodiquement. Cet affichage comporte également les consignes de travail adaptées à la nature de l'exposition et aux opérations envisagées.

(40)

22

Article 32: Les locaux dans lesquels les sources non scellées (radionucléides) sont susceptibles d’être manipulées régulièrement sont classés en zone contrôlée, avec justification.

Article 33: A l'intérieur de la zone contrôlée et lorsque l'exposition est susceptible de dépasser certains niveaux fixes, compte tenu notamment des débits de dose, l'employeur prend toutes dispositions pour que soient délimitées des zones spécialement règlementées et/ou interdites

Trois sous-zones sont considérées:

 Jaune

 Orange

 rouge.

Ces zones font l'objet d'une signalisation distincte et de règles d’accès particulières.

Article 34 : chaque domaine d’utilisation du rayonnement ionisant définit une heure de référence à travers des guides.

Article 35 : La délimitation des sous-zones énoncées dans l'article 33 reposes sur des valeurs de référence en équivalent de dose reçue sur une heure.

Les limites fixées à l'entrée des différentes zones, en quittant la zone surveillée, sont :

 pour la zone jaune : H*(10) < 1 mSv en 1h et H’(0,07) < 25 mSv en 1h ;

 pour la zone orange: 1 mSv en l h < H*(10) < 40 mSv en 1h et 25 mSv en l h < H'(0,07) < 1000 mSv en 1h ;

 pour la zone rouge: H*(10) > 40 mSv en 1h et H'(0,07) > 1000 mSv en 1h.

Article 36 : Pour les cas d'émission continue ou la présence de rayonnements est permanente au sein de la zone considérée et le débit de dose fluctue en fonction des conditions d'uti1isation, la valeur de référence est le débit de dose instantanée H* (10) H'(0,07) mesuré pour les conditions d'exposition les plus pénalisantes.

(41)

23

Article 37: La disposition des zones est faite de telle sorte que l'on progresse graduellement vers des zones de plus en plus à risque. Cependant, des cas exceptionnels sont admis, notamment en médecine nucléaire in vivo.

Article 38 : Toute modification des zones de travail fait l'objet d'une étude de poste préalablement effectuée par la PCR et validée par l'employeur. [5]

(42)

24

3.4. RESULTATS

Tableau III : Caractéristique de l’appareil de radiographie de la salle d’examen CARACTERISTIQUES

Date de fabrication Juin 2007

Tension maximale 150kv

Tension minimale 0.5kv

Tableau IV : Condition d’utilisation des dosimètres de la salle d’examen Caractéristiques Valeurs

Longueur 6m

Largeur 4m

Superficie 24m2

Distance entre le premier dosimètre et le tube

90cm Distance entre le deuxième dosimètre

et le tube

1,13m

Tableau V : Répartition des doses enregistrées par les dosimètres témoins Doses

Compartiments

HP (10) en mSv HP (0,07) en mSv HP (3) en mSv

Dosimètre 1 1,50 1,43 1,50

Dosimètre 2 1,51 1,46 1,51

Valeur moyenne 1,50 1,44 1.50

(43)

25

Figure 2 : Répartition des examens réalisés dans la salle d’examen en fonction des effectifs

Figure 4 : Répartition des examens en fonction des Mas pour le système numérique et le système automatique

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Effectifs

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Automatique Numerique Automatique Numerique Automatique Numerique Automatique Numerique Automatique Numerique Automatique Numerique

Examens ASP M. Pelviens M. thoraciques Rachis Tete osseux Thorax [0 ;25[ [25 ;50[ [50 ;75[ [75 ;1OO[ [100 ;→[

(44)

26

Figure 5 : Répartition de la charge de travail du week-end pour le système argentique et le système numérique sur une durée d’un mois

Figure 6 : Répartition de la charge de travail de la semaine en fonction du système argentique et du système numérique sur une durée d’un mois

Figure 7 : Répartition des doses selon la disposition des dosimètres pour chaque système

41

1138,5

39

917,3

0 200 400 600 800 1000 1200

nombre d'examens charge de travail

CHARGE DE TRAVAIL WEEK END

argentique numérique

404 14238,2

431 13828,4

nombre d'examen charge de travail

Charge de travail de la semaine

argentique numérique

1,43 1,5 1,55

7,72

1,36 1,42 1,53

8,04

1,43 1,5 1,55

8,04

0 2 4 6 8 10

SYSTEME AUTOMATIQUE

SYSTEME NUMERIQUE Doses Doses Doses

(45)

27

3.5. COMMENTAIRE

Le tableau III nous montre que l’appareil a été fabriqué le 27 juin 2007 et a comme tension maximale 150kV et pour tension minimale 0.5 kV.

Du tableau IV montrant comment les dosimètres sont placés dans la salle d’examen de 6m sur 4m, il ressort que le premier dosimètre a été placé à 90 cm du tube radiogène, cela pour enregistrer la dose émise par le tube pendant un mois de travail. Le second dosimètre a été mis à 1,13m du tube (près du pupitre de commande) pour enregistrer la dose de rayonnement reçu par le personnel se trouvant près du pupitre.

Le tableau V nous montre que la dose moyenne ambiante enregistrée dans la salle claire est de 1,50mSv. La dose moyenne au niveau de la peau est de 1,44mSv ; et de 1,50mSv au niveau du cristallin

De la figure 3 on constate que sur 1350 examens réalisés dans le service, 179 poumons ont été réalisés représentant ainsi l’effectif le plus élevé.

Concernant les examens spéciaux, 30 HSG ont été réalisées. On peut déduire que dans le service de radiologie du CHUZ Suru Léré l’examen standard le plus fréquent est la radiographie pulmonaire et l’examen spécial le plus demandé est HSG.

De la figure 4 nous remarquons d'une part que les mAs les plus élevés sont utilisés pour les examens numériques du rachis, du thorax et des membres pelviens et d'autre part nous remarquons que le nombre d'utilisations de mAs pour le numérique est plus élevé comparativement à celui de l’argentique. On en déduit que le numérique est plus utilisé que l’argentique dans ce service.

De la figure 5 on constate que la charge de travail du système argentique pendant le week-end est supérieure à celle du système numérique. On en déduit que le système argentique utilise plus de rayonnement que le système numérique.

(46)

28

De la figure 6 nous remarquons que la charge de travail pendant la semaine du système argentique est supérieur à celle du système numérique donc on peut déduire que le système argentique donne plus de rayonnement que le système numérique.

De l’analyse de la figure 7 il ressort que les doses enregistrées au niveau du pupitre pour les deux systèmes sont presque les mêmes. Cela indique que les doses susceptibles d’être reçue par le personnel se trouvant derrière le paravent plombé est voisine de la dose ambiante normale. Concernant les doses enregistrées par le dosimètre placé près du tube nous avons pour le système automatique respectivement pour la dose ambiante, la dose au niveau de la peau, la dose au niveau du cristallin 1,5mSv ; 1,42mSv ; 1,5mSv. Pour le système numérique nous avons respectivement 7,72mSv ; 8,04mSv ; 8,04mSv. On peut donc conclure que la dose susceptible d’être délivrée aux personnels du CHUZ/SL est voisinage de la dose normale.

(47)

29

CONCLUSION

(48)

30

Notre stage de fin de formation dans le service de radiologie du CHUZ/SL s’est déroulé dans un climat de travail qui a favorisé pour nous une bonne acquisition des aptitudes professionnelles. Nous pouvons donc affirmer que les objectifs de notre stage ont été globalement atteints.

Durant ce stage, nous nous sommes rendu compte de l’utilisation dans le service du système numérique et du système automatique. Le Système numérique est utilisé en semaine et le système argentique en week-end. Nous avons alors décidé de comparer la dose d'ambiance entre le système automatique et le système numérique dans les conditions normales de travail dans le service de radiographie de l'hôpital de zone de Suru Léré, les doses susceptibles d’être délivrées au personnel, consécutives à des expositions externes.

Nous avons remarqué que le système numérique utilise moins de rayonnement que le système automatique. La dose reçue par le personnel est voisine de la dose ambiante normale.

(49)

31

SUGGESTIONS

(50)

32

Nous suggérons :

 De doter le service d’une salle de garde pour le personnel ;

 D’installer un matériel de signalisation d’irradiation pour mieux assurer la protection du personnel et des usagers du service ;

 De doter le service d’un matériel de contention pour une meilleure prise en charge des petits enfants et des malades agités ;

 De mettre à la disposition du service une imprimante pour inscrire le nom du patient dans la chambre noire ;

 D’assurer une maintenance préventive pour les appareils du service

 De doter le service d’un vestiaire pour les patients

 De mettre à la disposition du service des matériels de radioprotection (cache gonades, cache thyroïde) ;

 Doter le service d’un scanner de casette secours en cas de panne de l’ancien ;

 De mettre le service de radiologie du CHUZ/SL sur un groupe électrogène en cas de coupure de courant.

 Doter le service de radiologie de dosimètre pour le personnel

(51)

33

REFERENCES

(52)

1. DONADILLE Laurent, REHEL Jean-Luc Réalisation des études dosimétriques de poste de travail présentant un risque d’exposition aux rayonnements ionisants Disponible sur : https://www.irsn.fr/FR/expertiser/rapports-

expertise/Documents/radioprotection/IRSN-guide-etude-poste-travail-V4- 102015.pdf

2. BOBO Cherif Deen Contrôle du calibrage du milli ampérage du générateur à RX : cas de l’hôpital de zone de suru-léré [Rapport de fin de formation] 2014 ; Disponible à la bibliothèque EPAC

3. Imagerie médicale-Définition-santé-Médecine. [consulté le 24 juillet à 20h 37 min 2016]

Disponible sur : http://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/27823- imagerie-medicale-definition;

4. Les principes de la radioprotection doc ASN Disponible sur :

http//eduscol.education.fr.sti/files/ressources/pedagogique/198/198/princi pes-radioprotection.fr [consulté le 28 juillet à 17h 23 min 2016] ;

5. MARTHYS A. Adidjath, SEIDOU Alassane Arrêté de délimitation de zone ;

Disponible sur : http ://ARRETE INTERMINISTERIEL Année 2018 N°015/MTFP/MS/DC/SGM/DGT/DSSMST/014SGG18pdf

6. BOURGUIGNON Michel, Organismes de radioprotections Disponible sur : http://www.sfrnet.org/data/upload/files/14-orga- legislation.fr [consulté le 6 septembre à 21h 07 min 2016] ; 7. GBAGUIDI A. Bertin, Cours d’enregistrement d’images 2013

(53)

35

TABLE DES MATIERES

(54)

36 LISTE DES ENSEIGNANTS ... II DEDICACES ... IV LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... XI LISTE DES TABLEAUX ... XII LISTE DES FIGURES ... XIII RESUME ... XIV ABSTRACT ... XV SOMMAIRE ... XVI

INTRODUCTION ... 1

CADRE DE STAGE ... 2

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU CHUZ/SL ... 3

1.2. HISTORIQUE DU CHUZ/SL ... 3

1.3.1 Le personnel du service d’Imagerie Médicale du CHUZ/SL... 3

1.3.2 Description du service ... 4

1.3.3. Fonctionnement ... 6

DEROULEMENT DU STAGE ... 7

2.1. OBJECTIF DU STAGE ... 8

2.2. TRAVAUX EFFECTUES... 8

2.2.1. Le secrétariat ... 8

2.2.2. La chambre noire ... 10

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES ... 10

ETUDE DU THEME ... 11

3.1. CHOIX DU THEME ... 12

3.2. GENERALITE ... 13

3.2.1. Définition ... 13

3.2.2. La radiologie ... 14

3.2.3. La radiologie conventionnelle ... 14

3.2.4. Radioprotection ... 15

3.2.5. Dosimétrie ... 17

ETUDE DU THEME ... 19

3.3. CADRE MATERIEL ET METHODE D’ETUDE ... 20

3.3.1. Cadre de recherche ... 20

3.3.2. Outils ... 20

3.3.3. Méthode d’étude ... 20

3.4. RESULTATS ... 24

3.5. COMMENTAIRES ... 27

(55)

37

CONCLUSION ... 28

SUGGESTIONS ... 28

REFERENCES ... 28

TABLE DES MATIERES ... 28

Références

Documents relatifs

MOLDOVA - Université de médecine et de pharmacie « Nicolae Testemiteanu » ROUMANIE - Université des Sciences Agricoles et Médecine Vétérinaire de Cluj-Napoca. GEORGIE

C’est notamment la mission de la fondation pour la mémoire de l’esclavage, dont la création nous réunit aujourd’hui.. Le 10 mai 2018, pour la journée nationale des mémoires

Je voudrais, sur ce point, indiquer que la première série d’échanges bilatéraux que nous avons conduite m’a permis de constater chez l’ensemble des responsables

La conjonction d’un diagnostic d’assez fort isolement du monde des enseignants de la conduite et de la sécurité routière, par rapport au monde de l’éducation à la

Partager des informations et confronter des expériences qui ont déjà démontré leur pertinence, tels sont les objectifs de la ren- contre régionale «Coopération internationale dans

Suite à la concertation de l’ensemble des acteurs lors d’une réunion technique le 8 juin dernier et à la consultation du conseil départemental de l’eau, ce lundi 15 juin,

[r]

Ce mercredi 27 février, dans le contexte de l’épisode de pollution, Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord avait pris de mesures de restriction de