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se l'adaptabil i té au changement, mais t:cop souvent, on ne fait que chan-ger de rrai;ière, la rnanièr·e 1°este identique.

Il s'agirait donc, devant une situation de vie, d'exercer l ' irnagination de rlos enfants et de "voiir1 dans quelles conditions~ nous pouvons agir, penser) cal·-culer, chercher, découvrir des rri.anières d: ex-pr·imer. C'est bien d I une pensée en rrouvement qu1il est question.

Avec l 'utilisation des mathématiques modernes, les enfants passent de l'expression affective à l'expression logique directe, \Ide la création sponta-née, à la création consciente11 • Chaque Gnfant explique ce qu1il fait, non par des rrots ., mais par des schérras .

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e x t ra i t de II Pou r u ne ma th é ma t i q u e v i y a n te. 11

(CEL) recueil d

1

exp~riences vécues.

A la fin du 1··1' trim~;.t.re les i:.l;·vc,; ont fai1 ·1,~ bilan dt::< livri:I'> lus l;àr chacun. Cette étude f,,;.; a coucluit." à mm r~pri::a.cnlatiou clc t~et.1.e :,orle dont. une partie seulement a éti: reproduite 1e1.

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(rPtmismtation 4)

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arve

ava:t lu au mom:,; 2 liVl'('S.

Cette repr~M•ntation 1-io.gittale a ét1; cn:-iuite a'I-antagem,enu:nt re:mpbcc\e. par cette

re-pré!'\cntation cartésienne ·

Cinq :wmaini.';.; ,:n hal\011 Le!; Y(ryageii de G u.llivc1 L,;gend,•;, rlc Horne· Lra conte,; (le Perrnuh.

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M<;usqut'lnire,, lva.iho,~· Robinson CruMor

I I - M A T H E M A T I Q U E S T R A D I T I O N N E L L E S

E T

M.~THEMAT I QUES fiüDERNES

Quelle forme a une séan.ce de mathématiques traditionnelles, même. à départ· de calcul vivant.

i / é.tude. d'un e.xe.mpte., d; où déc.ouvvi.;te. d'un. méc.anMme.;

2 / e.xeJtuc.e..o peJw1e.ttant d 1 appüqueA c.e. rné.c.anM1Y1e.j

3/ ptr.obtè.me..o de.manda.nt

.t'

utifuilion de, c.e. méc.anMme. c.omb.Lné. a.ve.c. d 'au:tlte..o.

Et en mathématiques modernes, que fait-on?

1 / dé.paJt;t : 6,ÜJJ.a;ûon c.ompte.xe. ou, e.n appatr.e.n.c.e., non ma-thématique.;

2/ ma;thé.mawa,ûon., donc. -6).mpü{jic.a..tion de. -la. .odua,ûon;

3 / tr.e.c.heJtc.he. de..o 1.ittr.uc;tuJLe.,5 ( ou pJ'..u.o .6impte.me.nt de,!) btuc..o) ;

4/ tr.appû de.6 oc.c.a.oiovi6 où ta .6:tlr.u.é:tutr.e. a été. ttr.ouvée.. ou. utifuaûon

et

apptr.o6ondiMe.me.nt de. ta ,!).:titu.c.tutr.e..

Ce qui compte, ce n'est pas l'acquisition d'u.,i mécanisme plus ou moins plaqué, mais donner une notion d8 structure.

A la conception classique du simple au complexe, s'oppose la simplifica-tion d'une situasimplifica-tion complexe; donc retenons ces objectifs ;

l _l

1 / donneJt .te. goû--t dv.i ma;thématiqu.e.6

2/ .oc.héma d' é.:t.u.de. di66élte.nt: au. Lie.u. du. mé.c.a.nMrne., tr.e.c.heJtc.he. de. ta . 6btuc.-:t.uJLe.

"Quant à l renseignement,, il a trop souvent présenté une technique sans âme (arithmétique de l 'école primaire:, calculs algébriques au lycée ... ) et il s'est toujours référé à une mathématique à faire. Que l'on m'entende bien : je ne m'attends pas à ce que les élèves du p1?emier et du second degré découvrent des mathématiques inconnues de tout le monde., mais il faut qu'ils fassent:, par' eux-mêmes_, 7,o. découverte des mathématiques déj1 connues.

Chcraun ne comprend de la mathématique que la part qu'il, a recreee dans son esprit. Le 1'Ôle de l 'enseignement est d'aideB à ce processus psychol,o-gique et non de le remplacer par l'énoncé de règles~ la description ou la représentation de théories peu ou point motivées."

REVUZ

Priorité~ la recherche motivée, pas de placage de con-naissances 1 mais permettre une évolution individuelle, dans la connaissance des structures.

L'enseignement moderne des mathérratiques est un élargissement de la pensée logique, fondée sür l 7expérience personnelle. l.a communication est plus rapide par des schémas que par des mots. Les mathématiques JTDdernes deviennent

donc langage de communication. ·

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I I I D O C U M E N T S

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Moti-vation : pendant la récréation, plusieurs élèves s'amusent ê essayer de-tracer une enveloppe ouverte d'un seul coup de crayon. Des réussites mais beaucoup d1échecs.

Rentrée en classe. Présentation par les intéressés de la recherche :

11/I doit y avoir un truc !li

i1athémati sati on : Ceux qui avaient rèuss i recommencent au tab I eau, ce r-tains rêuss i ssent, d'autres non. 1 1 faut trouver un moysn de se souvenir du chemin suivi .

Propositions :

La solution de marquer les ,;nœudsn par des lettres au I ieu de chiffres sera retenue C les chiffres, i I faut les séparer paF des traits) .

Rech&rche par groupes (période: de tâtonnement)

3 formes de trav-3 i 1 .1 arbre des chemins en commençant par un somme~

.2 recherche par irit~ition ~aiS en prenant un nœud comme départ,. ;

~3 recherche complètement intuitive.

Synthèse : recherche de la structure (des trucs ! ) Remarques sur le tableau pr&cédent

- tous les bons chemins partent de E (ou F) et arrivent è F (ou El - chaque bon chemin comprend 11 lettres: 1 fois A, 2 fois les autres

l0Hres.

Exploitation de la structure :

- vérifier si en commençant par E ou F, on a toujours des bons chemins:

la loi est bonne.

- et si on essayait de corriger les chemins faux du tableau : impossible de corriger ACBDCFDEBA (A répété 2 fois) impossible de corriger BACBDCFDEB (8 rêpét8 3 fois)

correction de BACBDCf='EDF : i I manque EB - on finit par F, 1 1 faut recommencer par E - on aura EB ... ACBDCFEDF

etc .. .

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Quelques remarques :

- quand c8t exercice a été entrepris, je n'avais jamais entendu parler

des chaînes eulériennes. C'est pourquoi nous nous sommes arrêtés là: je n I ai pas pu donner:- I.e petit cqup d·e pouce nécessaire (Touyarot CM2 tome 2 traite de la question, mais je ne 11avais pas à 1 'époque).

- faute de temps, je n'ai pas approfondi le question et me:; connaissan -ces sur ce chapitre' s1en sont arrêtées là. Ah, si nous avions

conti-nué en c.1 asse !

TOUT CECI POUR VOUS Dl~E QUE LE VRAI RECYCLAGE C'EST CELUI QUE VOS ELEVES VOUS FERONT FAIRE SI VOUS ACCEPTEZ D7UTILISER. TOUT CE QU'ILS VOUS APPORTENT MEME SI AU DEPART VOUS N'EN SAVEZ PAS PLUS QU'EUX.

Bilan de recherches :

--- C

---~--- D

---B

---- ---- ---- ---- ---- __ F

-...

---._,~

- --

----D

- ~ -

E

---· --·

_.--8

etc ...

La recherche par arbres (points de départ A, B, Cl n'a pas abouti et 1 'arbre est trop compliqué

La recherche en prenant A, 6, D comme départs n'a pas abouti.

Conclusion de la recherche intu itive Faux

ACBDCFDEBA

(manque EF) BACBDCFDEB

(manque EFl 2/ ,lde.m ___ : __ ptob,{)_è.me._ de. _..C' e.u:.abe.au

EB/-\CBDCFDEF FDCFEDBCABE

Bon

etc ...

Thème : A la fin d'une journée, après crit ique des dessins, je prends

1 'escabeau à 5 marches de 11école pour afficher les dessins choisis S~ns jamais mettre pied à terre, je monte de la à la 5° marche puis je redescends afin qu'on me passe punaises, dessins ou scotch. To·ut à coup, un élève dit

- "Vous avez fait 20 pas et vous êtes à la 4° marche."

- "Et si j 1avais fait 30 pas?" - Recherche rapide --- "Tiens ça serait toujours la 4° marche !11

- n1 1 doit_ y avoir un truc!" _(je sir,plifie car il a fallu définir ma r-ches et pas)

- "On cherchera demain." (je pourrai y réf léchir)

Mathématisation organisation collective de la recherche qui sera faite par 3 élèves qui se sont proposés . .

..

- 30

-- 5 marches .. ", ..

@ -

6 marches .. , .....

Œ)

- 7 ma~ches ..... ~ - 8 marches .... ...• ~

conclusion : nombre de marches moins 1, le tout x 2 donne la première machine.

calcul pour 10 marches : (10 - 1) x 2 = 18

la première machine sera+ 18

Si le niveau du cours avai t été mei lleur, i I aurait été possible de structurer pour 10 escabeaux, ce qui n3 s1est pas produit (abstraction trop grande). Arrêt faute de moyens.

I V R A P P E L

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Donner le goût des maths et y prendrS: goû.t - \ Schéma directeur! d'une étude

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