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Caractéristiques du cours d’eau sur le tronçon d’étude

Dans le document Parc Naturel Régional du Haut-Jura (Page 45-49)

4.2 Seuil de la Chevry (ROE 10660)

4.2.5 Caractéristiques du cours d’eau sur le tronçon d’étude

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Figure 28 : morphologie du cours d’eau en amont du remous hydraulique 4.2.5.1.2 Hydrobiologie

Le milieu est relativement préservé sur ce linéaire. Néanmoins le lit du cours d’eau n’offre pas des conditions très favorables pour le développement de la faune aquatique étant donné la présence du substratum et une faible diversité des écoulements. En effet, l’hétérogénéité et l’attractivité du milieu sont plutôt faibles.

Sur les berges, la ripisylve offre un milieu plus favorable pour la faune. La végétation rivulaire est présente de manière continue et se compose d’essences rustiques particulièrement adaptées au cours d’eau : saules, frênes, noisetiers, cornouillers. Des résineux sont également présents sur les berges.

4.2.5.1.3 Occupation des sols

Si la partie supérieure de la rive droite accueille la route départementale 437, la rive gauche est occupée par un cordon végétal d’environ 5 mètres de large puis par des surfaces de prairie.

4.2.5.2 Linéaire correspondant au remous hydraulique

Bien que déstabilisé le seuil exerce encore une influence sur le fonctionnement du cours d’eau et notamment au niveau hydraulique avec la présence d’un remous sur un linéaire de 65 mètres.

Figure 29 : remous hydraulique

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4.2.5.2.1 Morphologie du cours d’eau

Délimité en amont par un radier inscrit dans la roche mère, le profil en long a une pente moyenne de 1.10 %. La largeur du lit est de 15 mètres en moyenne. La hauteur de berge en rive droite est importante puisqu’elle évolue entre 4 et 5 mètres. La pente de berge est très prononcée en rive droite et subverticale par endroit. En rive gauche, la berge marque une marche verticale d’environ 1 mètre avant d’être quasiment plate dans la zone de prairie, ce qui permet une bonne connectivité avec le lit majeur.

Figure 30 : section transversale du cours d’eau au sein du remous hydraulique

Comme sur le secteur précédent, les affleurements rocheux sont très présents en fond de lit. Les sédiments qui occupent le fond du lit sont relativement grossiers (pierres grossières et blocs), ponctuellement on observe des accumulations sableuses entre les éléments les plus grossiers. A noter la présence de matériaux anguleux côté rive droite issus de l’érosion du talus.

Figure 31 : matériaux grossiers et affleurements en fond de lit 4.2.5.2.2 Hydrobiologie

L’absence de diversité des écoulements et la présence du substratum n’offrent pas de caractéristiques habitationelles très favorables pour la faune aquatique. Très ponctuellement on peut observer des zones favorables pour la reproduction piscicole salmonicole. L’incision légère du lit, les racines et le basculement d’arbres créent des habitats et abris potentiellement intéressants mais hors d’eau.

La ripisylve est présente de manière continue notamment en rive gauche, les essences sont caractéristiques des milieux aquatiques : noisetiers, saules, cornouillers et frênes principalement. Des résineux sont présents en rive gauche, leur présence en bordure de cours d’eau n’est pas très favorable pour le milieu mais ces sujets correspondent à l’étage « montagnard » de la végétation.

Rive gauche Rive droite

4.60 m

15.00 m 0.70 m

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4.2.5.2.3 Occupation des sols

La rive droite correspond au talus routier de la départementale 437 et la rive gauche est occupée par une zone de prairie humide.

4.2.5.1 Linéaire en aval de l’ouvrage

Ce linéaire s’étend depuis le pied de l’ouvrage jusqu’au pont qui mène au hameau de « la Chevry ».

4.2.5.1.1 Morphologie du cours d’eau

Sur ce linéaire de 125 mètres, la pente moyenne du profil en long est de 2 %. Le profil en long se caractérise par la présence du substratum et une succession de seuils naturels en blocs. La largeur moyenne du lit mineur est de 13 mètres, la hauteur de berge est inférieure à 1 mètre ce qui assure une bonne connectivité avec le lit majeur.

Figure 32 : seuils naturels

Les écoulements au contact direct de la roche mère assurent une certaine stabilité au profil en long. Sur la partie aval du tronçon la situation en extrados de la rive gauche favorise l’érosion de la berge sur une hauteur d’environ 1 mètre. En aval immédiat, l’absence de substratum sur le fond du lit a favorisé la formation d’une mouille relativement profonde en comparaison avec le reste du linéaire étudié.

Figure 33 : processus dynamiques actifs

Sur la rive opposée, un vaste atterrissement composé de matériaux grossiers allant des pierres fines aux blocs s’est formé. Sa présence s’explique à la fois par la situation en intrados ainsi que par la présence du remous hydraulique de l’ouvrage situé en aval et des piles du pont.

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4.2.5.1.2 Hydrobiologie

Malgré la diversité des écoulements sur la majeure partie du tronçon, les habitats ne sont que très faiblement présents étant donné le contact direct avec le substratum qui réduit également les supports favorables pour le frai des poissons. L’attractivité du milieu est meilleure sur la partie aval où les classes granulométriques sont davantage diversifiées et les hauteurs d’eau plus variées.

Sur la partie amont, la ripisylve, principalement composée d’essences arbustives telles que le saule, est en contact direct avec le lit mineur ce qui offre de l’ombrage, des caches et abris pour la faune piscicole à proximité des berges. En aval, des travaux d’abattage ont été réalisés supprimant ainsi les strates arbustives et arborescentes. Quelques résineux sont encore présents.

4.2.5.1.3 Occupation des sols

En matière d’occupation des sols, à environ 25 mètres de la berge la rive droite est occupée par le chemin qui mène au hameau de « la Chevry ». La rive gauche est une parcelle boisée.

Dans le document Parc Naturel Régional du Haut-Jura (Page 45-49)

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