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Caractérisation des agricultures d'abattis-brûlis

2.1. Le fonctionnement biologique : alternance de deux

phases de durée inégale

Les agricultures d'abattis-brûlis, dans le champ de recherche que nous nous sommes donnés1, se caractérisent par l'alternance de deux phases constituant un système en rotation : la phase de culture et la phase de friche qui "fait partie intégrante de ce

système agricole" (Bahuchet 1994, p. 26.)

2.1.1. La phase de culture

¸ Un outillage manuel

L'outillage typique des paysans pratiquant l'abattis-brûlis est manuel2, avec comme éléments principaux la hache, la machette, le bâton fouisseur, la houe, la binette, la faucille et les contenants de transport et de stockage. La diversité des combinaisons, des matériaux et des techniques de fabrication de cet outillage est à l'image de celle des pratiques agricoles, démesurée3. La reproduction de la fertilité étant fondée sur la friche (Cf. page 34), l'usage de fertilisants — organiques ou minéraux — est exceptionnel (Kato et al. 1999) tandis que l'application des désherbants chimiques est un peu plus fréquente (Roder et al. 1995d), permettant d'alléger les pointes de travail de sarclage en saison des pluies (Cf. pages 117, 126 & 213).

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(Cf. page 30) ; sauf mention explicite, nous utilisons pour la suite de la thèse l'expression "agriculture sur

brûlis", parfois réduite à "abattis-brûlis" pour alléger le style, pour traiter des systèmes de production

agricole en rotation avec friche forestière de longue durée.

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De manière prévisible au vu de la diversité des agricultures d'abattis-brûlis, il existe des exceptions : nous avons déjà vu la culture attelée pour la préparation du sol dans villages Ho et Akha de Phongsaly

(Cf. page 23) ; la tronçonneuse est également un outil motorisé utilisé pour le défrichement dans les fronts pionniers (Aubertin 1996 ; Carpentier et al. 2005 ; de Laveleye 1997 ; de Reynal 1999 ; P. Grenand 1996 ; Grenand 1997b ; Valentin et Vosti 2005), mais reste exceptionnelle dans les systèmes en rotation car l'outil n'a qu'une influence limitée sur la productivité du travail, limitée par la phase de sarclage (Cf. page 34).

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Voir notamment (Bahuchet 1994, 1997 ; Boulbet 1975 ; Conklin 1954, 1957 ; De Rouw et al. 2005 ; Gourou 1984 ; Grenand et Grenand 1996, 1997 ; Haudricourt 1987 ; Kunstadter 1967b, a ; Kunstadter et al. 1978 ; Mazoyer et Roudart 1997a ; Ruthenberg 1976 ; Sigaut 1975 ; Spencer 1966 ; Steensberg 1993 ; Unesco et al. 1978).

¸ La diversité des cultures associées

Après l'abattis et le brûlis, la principale différence visuellement étonnante pour un observateur occidental des pratiques paysannes d'abattis-brûlis est l'association des cultures dans une même parcelle1 : plusieurs dizaines d'espèces sont cultivées conjointement. Bahuchet et ses collègues ont puisé dans la littérature les exemples les plus marquants :

C'est par dizaines que se comptent les espèces de plantes juxtaposées dans un même champ ; par exemple : une cinquantaine de plantes différentes dans un essart Kenyah de Sarawak, une quarantaine dans un essart Ngbaka de Centrafrique ; les Hanunòo des Philippines cultivent dans leurs essarts

413 plantes différentes (espèces et cultivars)2. Le nombre de cultivars dans une

ethnie particulière, espèce par espèce, est aussi très impressionnant : les mêmes Hanunòo plantent 92 variétés de riz pluvial ; les Yafar de Nouvelle Guinée cultivent 20 clones de taro, 30 clones de bananiers et 24 variétés de canne à sucre, et les Wayãpi de Guyane française 32 clones de manioc, 11 clones de bananiers et 12 d'ignames. Une telle diversité, qui résulte de l'histoire et de la maîtrise de l'agriculture par ces populations, constitue un patrimoine génétique irremplaçable (Bahuchet 1994, p. 27).

Le choix des espèces et leur arrangement dans la parcelle ne sont pas laissés au hasard ; l'agriculteur le conçoit sciemment en se fondant sur son savoir-faire et ses objectifs économiques. Grenand l'a observé pour les paysans Wayãpi de Guyane :

L'impression de tohu-bohu qu'imprime à un œil inexpérimenté un abattis amérindien ne résiste pas à l'analyse. Tout y est décidé dans le but de rentabiliser au mieux l'espace : les primeurs, comme le maïs, sont là pour protéger la pousse des plus fragiles ; le feuillage des patates douces colonise le sol cependant que les tiges lianescentes des ignames, profitant de chaque souche émergée, s'élancent vers le ciel. Enfin on réserve les endroits les plus fertiles à quelques plantes nécessitant des ménagements, comme le précieux tabac. Reste le manioc qui représente 90 % de la couverture de l'abattis et dont le fin feuillage vert glauque submerge le paysage en un doux moutonnement (F. Grenand 1996, p. 41-42).

Les paysans associent des cultures de familles, de genres, d'espèces et de cultivars différents afin de maximiser l'utilisation de l'énergie lumineuse pour la photosynthèse (Gliessman 1997 ; Goodman 2004, p. 300-303 ; Mazoyer 2002, p. 214 ; Ramakrishnan 1992). La couverture maximale du sol que permet l'association de cultures limite l'érosion éolienne et hydraulique (Chaplot 2003 ; Kleinman et al. 1996 ; Nye et Greenland 1960 ; Sakurai et al. 2004 ; Turkelboom 1999 ; Turkelboom

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Précisons cependant que l'association de cultures était la norme dans les champs sarclés (maïs notamment) de l'agriculture européenne jusque dans les années 1950 ; la moto-mécanisation et la chimisation ont conduit à l'abandon rapide de ces pratiques pour des monocultures (Haudricourt 1987 ; Mazoyer et Roudart 1997a ; Sigaut 1985).

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et Trébuil 1998), ainsi que la concurrence par les adventices (De Rouw 1991a ; Fujisaka et al. 2000 ; Misra et al. 1992 ; Roder et al. 1997a ; van Keer et al. 1995). La diversité des enracinements (Ramakrishnan 1992) et l'apport azoté des légumineuses (Spencer 1966) de l'association participent à la mobilisation des ressources minérales et hydriques du sol pour la culture.

L'avantage économique principal de l'association des cultures est probablement la limitation des risques. L'échec conjoncturel d'une production ne remet pas en cause l'économie familiale, qui peut s'appuyer sur les autres récoltes et les autres activités de l'exploitation (Ellis 1993, 2000 ; Fagerström et al. 2004 ; Hellin et Higman 2005 ; Roder 2004). La multiplicité des productions contribue à l'équilibre de l'alimentation des membres de l'exploitation (Froment et al. 1996 ; Hladik et al. 1996a, b ; Kanel et Shrestha 2001 ; Krahn 2003 ; Linares et al. 1996 ; Piper 1993 ; Thrupp 1998). Un dernier avantage de l'association pour le paysan est que, pour un besoin calorique ou protidique donné, le calendrier de chaque espèce permet un étalement du travail requis par rapport à une monoculture.

¸ Le contrôle des agents pathogènes

L'association des cultures dans un même champ, ainsi que l'emploi de cultivars différents, est également un moyen de limiter l'impact des parasites et prédateurs (Gliessman 1997 ; McNeely et Scherr 2002 ; Ramakrishnan 1992 ; van Keer 2003). Nous étudierons dans le chapitre suivant le rôle de la friche dans le contrôle des parasites, prédateurs et adventices (Cf. page 34). Les paysans considèrent souvent les mauvaises herbes comme la principale plaie de leurs champs d'abattis-brûlis, il consacre l'essentiel de leur force de travail en saison des pluies aux sarclages1.

2.1.2. La friche : reproduction de la fertilité

L'originalité des agricultures d'abattis-brûlis, en comparaison avec les autres systèmes de production agricole, est la modalité de reproduction de la fertilité, c'est-

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Voir notamment (De Rouw 1991a, 1992 ; De Rouw et al. 2005 ; Dufumier 1996b, 2004b ; Husson et al. 2004 ; Linquist et al. 2005 ; Mazoyer et Roudart 1997a ; Misra et al. 1992 ; Nielsen et al. 2006 ; Roder

et al. 1995b, 1997a ; Roder et al. 1995d ; van Keer 2003 ; van Keer et al. 2000 ; van Keer et Turkelboom

à-dire le processus développé par les paysans pour compenser les pertes minérales et structurales que subit le sol durant les phases de culture. Dans le cas de l'abattis- brûlis, la restauration du sol n'implique pas de transfert et de concentration de fertilité vers la parcelle, contrairement aux autres systèmes qui impliquent des apports minéraux (engrais) ou organiques (pacage nocturne, apport de fumier, etc.)1.

La fertilité du sol, c'est-à-dire son aptitude à produire (Sébillotte 1993a), est la résultante de trois composantes qui interagissent (GRET et FAMV 1990, p. 284) :

• la fertilité chimique, i.e. la teneur en éléments minéraux du sol et leur disponibilité, la teneur en eau et le pH.

• la fertilité physique, i.e. la structure et la texture du sol qui conditionnent l'implantation racinaire des cultures et l'activité biologique ;

• la fertilité biologique, i.e. la teneur en matière organique et le développement de la faune et de la flore dans le sol, soit utiles à croissance des plantes2, soit pathogènes ou concurrentes (adventices).

Entre deux mises en culture d'une parcelle, la période de friche permet le renouvellement du stock d'éléments minéraux dans le sol et de matière organique par l'accumulation et la décomposition de la litière forestière (Jordan 1989, p. 94 ; Kleinman et al. 1996 ; Nye et Greenland 1960, p. 46-63 ; Ramakrishnan 1992, p. 248-249 ; Roder et al. 1995b ; Sirois et al. 1998 ; Szott et al. 1999 ; van Noordwijk 1999). Celle-ci provient du développement des formations végétales spontanées, d'abord herbacées puis ligneuses et arborées, dont la reprise est facilitée par la présence des souches conservées lors de la culture3. L'abattis et le brûlis transforment la biomasse aérienne accumulée pendant la friche en éléments minéraux

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Même dans le cas des rizières pluviales sans apport d'engrais, la fertilisation est en partie assurée par des apports extérieurs à la parcelle, par la collecte et le dépôt des sédiments contenus dans les eaux de ruissellement alimentant les casiers (Dufumier 2004b ; Mazoyer et Roudart 1997a ; Trébuil et Hossain 2004).

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Symbiose plantes/micro-organismes (mycorhizes, Rhizobium, etc.), nitrobactéries, action des vers de terre,

etc. 3

Voir notamment (Carrière et al. 2002a ; Carrière et al. 2002b ; Gómez-Pompa et al. 1991 ; Kammesheidt

directement exploitables par les cultures associées1, même si une large fraction est perdue avant le développement des cultures2. Le brûlis a de plus un effet alcalinisant sur le sol3 permettant une disponibilité accrue en potassium (Roder et al. 1993) mais surtout en phosphate (Ketterings et Bigham 2000 ; D. Lawrence et Schlesinger 2001), carence classique des sols tropicaux4.

La rhizosphère (Adejuyigbe et al. 1999 ; Jordan 1989, p. 100), le développement racinaire profond des essences arborées (Døckersmith et al. 1999 ; Jordan 1989 ; D. Lawrence et Schlesinger 2001) et l'action des vers de terre (N'Klo et al. 1997) restaurent la structure du sol entre deux cycles de culture (Grange et Kansuntisukmongkol 2004). Durant la friche, l'érosion est très limitée, du fait de l'absence de travail du sol, de sa couverture permanente et de l'enracinement profond des arbres (Chaplot 2003 ; Dupin et al. 2002 ; Ramakrishnan 1992, p. 164 ; Szott

et al. 1999). Le fonctionnement de l'écosystème forestier qu'est la friche remplace la

circulation superficielle de l'eau par une circulation verticale qui contribue au développement de la biomasse et à la structuration des sols (Sébillotte 1993b). Une friche forestière longue réduit le stock de graines de mauvaises herbes en abaissant leur pouvoir de germination (D.-Y. Alexandre 1989, 1992 ; De Rouw 1993 ; Powell 2004 ; Roder et al. 1998a ; Sébillotte 1993b).

La friche permet également de réduire le pouvoir de germination des adventices herbacées, si la durée est suffisamment longue pour dépasser la période de dormance des graines de mauvaises herbes présentes dans le sol après la dernière récolte (De Rouw 1992, 1993, 1995 ; Roder et al. 1995b, 1997a ; van Keer et al. 1995). D'une manière générale, plus la durée de la friche est longue, plus l'impact des agents

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Voir notamment (De Rouw 1994 ; Ellingson et al. 2000 ; Garcia-Oliva et al. 1999 ; Jordan 1989, p. 73-80 ; Juo et Manu 1996 ; Ketterings et al. 2000 ; Nye et Greenland 1960, p. 66-70 ; Palm et al. 1996 ;

Ramakrishnan 1992, p. 171 ; Roder et al. 1995b ; Sirois et al. 1998 ; Szott et al. 1999 ; Watanabe et al. 2004).

2

Transformation de la fraction azotée de la biomasse en dioxyde d'azote volatile au brûlis, lixiviation des minéraux lors des premières pluies, alors que sol à nu est très sensible à l'érosion hydrique (Watanabe et al. 2004).

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Voir notamment (De Rouw 1994 ; Ellingson et al. 2000 ; Giardina et al. 2000 ; Ketterings et al. 2002 ; Moreau 1993, p. 253-254 ; Roder et al. 1995b).

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Voir notamment (CIRAD et al. 2002 ; George et al. 2001 ; GRET et FAMV 1990 ; Mazoyer 2002 ; Ruellan

pathogènes spécifiques aux cultures se réduit (Roder et al. 1997b ; Seavoy 1973a). Dans le cas particulier du riz pluvial, la friche permet de réprimer un facteur encore mal compris qui provoque une chute drastique des rendements avec les années de culture successives, dans des proportions nettement supérieures à celles observées pour d'autres cultures1 (George et al. 2002).

Le rôle de la friche est avéré dans la restauration des différentes composantes de la fertilité du sol et l'hypothèse que les effets sont proportionnels à sa durée semble logique. Pourtant les résultats des recherches ne sont pas complètement concluants ; Mertz (2002) a examiné 330 études pour avancer que la relation directe entre le rendement d'une culture d'abattis-brûlis et la durée antérieure de la friche n'est pas évidente et proportionnelle2 :

The objective of this article has not been to refute the theory that, with all other parameters held equal, yields decline when fallow periods are shortened. A lot of studies do indeed point in that direction. What I have tried is to show that solid evidence for this theory is scarce and that this ‘common knowledge’ may contribute to forming negative views of shifting cultivation in government circles. […] Many studies have taken the relationship for granted and applied it to their study areas or general analysis without seeking empirical proof of its validity. Therefore, I would urge that, despite the inherent methodological difficulties related to taking all parameters influencing fallow and yield into account, more studies focus on providing data for this relationship and that older data sets be re-examined since there is without doubt much relevant information which has not yet been published (Mertz 2002, p. 156-157).

Deux facteurs pourraient expliquer ces résultats inattendus :

• Le rendement est le résultat de l'interaction de multiples facteurs dont il est difficile d'isoler les effets intrinsèques en comparant des situations très différentes (Sébillotte 1990, 1993a).

• Les études existantes et leur comparaison pêchent par le rapprochement de résultats dans des régimes différents de friche, alors qu'il existe une grande

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Dans l'expérimentation menée par George et ses collègues (2002), les rendements en riz pluvial chutent massivement en deuxième puis troisième années de culture malgré la suppression contrôlée des facteurs limitants potentiels (apports d'engrais, maîtrise de l'eau, élimination des adventices), alors que les rendements se maintiennent pour un maïs témoin sur les mêmes parcelles et avec les mêmes traitements. Des nématodes pourraient être à l'origine de la réponse spécifique du riz, mais cela reste aujourd'hui du domaine de l'hypothèse (Roder 2001 ; Roder et al. 1998a ; van Keer 2003).

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Silva-Forsberg et Fearnside (1997) trouve bien au Brésil une corrélation positive entre le rendement et l'âge de formation secondaire défrichée (mais l'âge de la friche ne compte que pour 44 % dans la différenciation des rendements), cependant la relation s'inverse si l'abattis s'effectue en forêt primaire, avec des rendements inférieurs à ceux obtenus à partir d'une formation secondaire âgée de plus de onze ans.

diversité dans ces successions, donc dans l'accumulation de biomasse (Mertz 2002).

Si la corrélation est probable, elle n'est pas linéaire et il convient probablement de la chercher par système de culture (Cf. page 65), dans des conditions du milieu et des pratiques paysannes données :

Within a climatic regime, fallow growth can vary greatly as a result of interactions among vegetation, soil, and management (Szott et al. 1999, p. 165).

This potential variability in ecological impacts should prevent researchers from extrapolating the results of particular case studies to make claims about the impacts of shifting cultivation in general. It should also alert us to be suspicious when researchers use a particular fallow length threshold as an indicator of sustainability for shifting cultivation practices in general (Ickowitz 2004, p. 5).

2.2. Les performances économiques : facteur limitant,

productivité et sécurité

Les agricultures d'abattis-brûlis sont pratiquées dans des régions de faible densité de population (Cf. page 45), où la surface cultivable est relativement plus abondante que la main-d'œuvre familiale (ou plus rarement salariée) : la force de travail est généralement le facteur limitant dans ces systèmes (Dufumier 1996b, 2004a, b). Si le calendrier pour l'abattis peut être relativement souple en début de saison sèche, il est très chargé en saison des pluies pour les sarclages, avec un contrôle des adventices crucial pour la réussite de la culture (Cf. page 34). Même si la diversité des situations et des pratiques paysannes rend la généralisation hasardeuse voire abusive, il est fréquent que le désherbage soit le goulet d'étranglement du système, où la force de travail disponible localement est très intensivement occupée ; les paysans dimensionnent les surfaces en culture d'après ce pic de travail (Cf. page 117).

Avec la main-d'œuvre comme facteur limitant de la production, les paysans cherchent à optimiser l'emploi de celle-ci et son affectation aux différentes activités de l'économie familiale, tant sur l'exploitation agricole (cultures, élevages) qu'en dehors (collecte, artisanat, activités de service ou salariat, etc.), en fonction de leur

coût d'opportunité1. L'objectif économique est un compromis entre la maximisation de la productivité du travail (Dufumier 1996a, 2004b) et la limitation de la prise de risque pour la famille (Scott 1976, 1985).

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Le coût d'opportunité est "la valeur nette des productions perdues du fait que cette ressource ne peut plus

désormais être utilisée par ailleurs" (Dufumier 1996a, p. 332). C'est en raisonnant implicitement le coût

d'opportunité que les activités de la famille sont sélectionnées et que la main-d'œuvre est affectée (Dufumier 2004b, p. 541).

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