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l/ Cameroun, R^putlique centrafricaine, Tchad, Republique popuiaire du J2L

et Gabon.

'-Source : Etude des oonditions economicrues en Afrique, 1970, p. 395.

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Ilain-d'oeuvre • • ..• • . " ■.;• ■-. : • ^ ■ 'r

51. L'accroissement de la population entraine une augmentation de 1*offre de main-d'oeuvre au sein de I'economie* Non seulement une population active en augmentation constitue un facteur dfexpansion de la production et de crois-.sance economique, mais elle presse l'economie de cr£er des emplois et le

sec-teur des services d!entreprendre des programmes d'eneeignement et de formation pour emp§cher le gaspillage des ressources en main-dfoeuvre»

52. Meme en presence d'une forte croissance de la population urbaine, qui favorise de fa9on disproportionnee;les jeTm.es adultesf premiers candidats aux

..emplois disposables, la grande ;majorite des travailleurs dans presqtie toute

vl^Afrique qe trouvent encore en milieu rural et exercent: les; activates pri-niaires que constituent lfagri<?iilturef la sylviculture; et. la p§xstie«: On estime qiie ;les deux tiers environ de. la population active .en Afrique^se livrent a de ,telles activates, encore que cette proportion Varie entre pays etqu*elle ait

presque assurement diminue ces derniferes annees* 4p/ .: .

53* Dans presque toute l'Afrique, les taux d!activite de la main-d!oeuvre ont lenten^nt flechi au cours des dix derni&res annees. On estime que le taux dfactivite brut est tombe d! environ 41 p# lOQ en ^960 a 39,8 p.. 100 en 1965 et

3Bt9 p# 100 en '1-970. 41/ "Bien que 1f activity de.|otis les groupes .dlage ait

eu tendance a baisser, les pioncipales diminutions pnt ;ete enregyt^ees parmi les elements les plus jeunes et les plus ages. Les donnees conoernant la RAE montrent que les taux d!activite enregistres pour les jeunes du sexe masculin entre 1937 et;I960 sont revenus cie 22,4 P* 100 Cl2 p* 100 pour le groupe des moins de 15. ans^ et 4e 82,4 a 68,5^.-100 pour :le-groupe de 15 a 19 ans* Au cours.de cette m£me periode, les taux d'activite des holmes de 60 ans et plus sont tombes de 92,5 a 72,4 P« 100, tandis que ceux des hommes compris dans les autres groupes dfSge sont demeures presque constants. En RAE, cette tendance etait clairement associee a 1'urbanisation* Les taux d'activite economique

des elements trfes jeunes (de moins de 20 ans) ot des personnes trfes^gees (de plus de 60 ans) sont demeures tres eleves dans les zones rarales, tandis qu'ils

ont notablement baisse dans les villes, ou lfeducation et la formation conti nues sont requises pour un grand nombre d1emplois et ou la retraite devient de plus en plus un fait concret de la vie de travail. 42/

54^ Les secteurs secondaire et tertiaire de lfeconomie egjptienne etant rela-tiverwent Men d^veloppes, il est probable que la plupart des autres pays

dfAfrique enjvrcie de developpement n'ont pas enregi&ire une reduction aussi fbrte des^iaux dTactivitl. Cependant, une telle evolution des, tendances de l!activite economique fait incontestablement partie de la croissance des struo-tures economises modernes. A mesure que se poursuivra la modernisation et lfurbanisation.cLes pays d'Afrique en voie de developpement, les membres de ces groupes dfSge'<|u:i devieniront a charge du seoteur economique au lieu d'exercer

\me activite economique imposeront a l'economie des exigences particuliferes et souvent importantes en matifere d*education, de sant^ et dfautres services sociaux.

40/ ibid.tT. i8or :'"'!' ...■•—■^-.~•--■ • •

41/ Ibid,, p. 179* :Ui ' :"^ ' !

Parag et El Sayehf op» cit» .. r> ^

E/CN«!4/P0P/46

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55* II est evident que le rapport entre lfaocroissementdevia, population et la croissance de la main-d' oeuvre c'etablit au cours ft-'unei: periode assez longuev Ceux qui se joignent aujourdlhui h la population active- sont en general nes il y a 15 ans au moins, de sorte que les tendances actuelles du taux d'accroisseraent de la population n'affecteront la maixini1oeuvre que dans 15 ans ou davantage* Entre 1965 et 1970, l'effectif de la population afri-caine Sgee de 15 a 64 ans est passe dfenviron 114 millions a pres de 127 rail-lions, raarquant ainsi un taux annuel moyen de croissance de 2,1 p. 100* Ce taux, qui est bien inferieur au taux dfaccroissement de la population totale de 1'Afrique, progressera necessairement de fa^qn marquee au oours des annees a VSiiir* 43/ Le fait que beaucoup de pays africains ep3?ouvent des difficult^

i, faire face meme a 1f augmentation actuelle du nombre des personnes en quete d!emploi est clairement demontre par 1faccroissement du ch8mage et du sous-*

emploi dans plusieurs seoteurs economiques* :

56* La possibility pour lfeconomie df absorber effectivement la main-<if oeuvre disponible peut ^tre raesuree par le degre de chSmage et de sous-emploi« Mal-heureusement, comme il nfexiste gufere de donnees a ce sujet pour les diffe-rentes regions de lfAfrique, la plupart des etudes en la matifere doivent se fonder sur des estimations approximative* Neanmoins, les problfemes du chomage urbain ainsi que du sous-^n5)loi rural et urbain sont bien connus dans le con—

texte africain. Lfetude economique effectuee au Soudan en 1967 fait etat dfune

augmentation considerable du ch8mage dans les grandes villes en 1967/68» Bien

que oela resulte peut--etre en partie du retrait d'ouvriers et dVartisans quali fies de certains projets recemment termines, certaines donnees de Khartoum montrent que plus de la moitie des chomeurs inscrits se composait de migrants non qualifies en qu§te dfun en^ploi urbain de caractbre permanent ou temporaire. 4-57* Le sous-emploi pose aussi un grave problfeme# Dans les societes tradition-nelles, la question de lfutilisation efficace de:la main--dfoeuvre iifetait peut-etre pas importante car, une fois satisfaits les besoins-essentiel^ (de: nou-r-^

ri^^e, dfabri,de vSteraents et d'ustensiles faits & ian^ison), la production

excedentaire etait probablement d'une utilite relativement limitee* Dans une economie plus develgppeej la .situation est tout a fait differente* La neces sityxci^assurer im ei^ed^nt de production pour certaines categories (S'exporta^

sityxci^assurer im ei^ed^nt de production pour certaines categories

tions et d'elargir le mawfeS inteiaeur en haussant le niveau de prOsperite par laabitant exige tme utilisation de plus en plus efficace du potentiei de la population active. ; • :^: ;^ ■ :k . ^ >

58, Dans les zones ^rales, sairf la oii le systfeme dfirrigation permet de pra~

tiquer des cultures Wriees, l^es travaux agricoles n! absorbent qu'une partie

de I'sniiee. Pendant la saiso»; mprte, les ouvriers concernes-peuvent soit tra-vailler dans leur localite soit se rendre dans les villes ou d'autres zones

ruralVs poiir y chercher du travail* Un grand nombre de ces: gens ne peuvent

trouver de travail ou s'ils en trouvent, leur temps nfest employe que de favjon marginale a des activates commerciales et autres de peu d!importance*

Etude des conditions economiques en Africrue, 1970, pp* 178 et 179•

R»A» Henin, op* cit»

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•er les servxoes sociaux pour ap^er :djes disponitilites en raain-:

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pntage par rapport a la. popmatipa.tAtale en 1965 et 1969, pour les

?S£2 * f'^sexgnement; primaire,' sepondaire et superieur dans les

dif-seuls quelques pays ont