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Cal ul des fon tions non habillées et des densités des parti ules 118

B. Cal uls Numériques 115

B.1.3. Cal ul des fon tions non habillées et des densités des parti ules 118

n

également, pour ertaines valeurs de n et m e terme peut êtreen-dehors de ladimension de nos tableaux,mais ette foisonne peut pas utiliserlapériodi ité ar elleest absentesur l'axede Matsubara. Pour résoudre le problème nous avons deux possibilités: soit onaugmente lataille de nos tableauxen remplissant lesnouvelles ases ave lesvaleurs de G

0 et K

0

, an de prévoir toutesles possibles valeurs de !

m !

n

; soiton hangeleslimites des sommesdans lesformules de  et  de façon à empê her l'indi e !

m !

n

de sortir de la taille des tableaux. La première solution omporte la gestion de tableaux quatre fois plus larges que e qu'il faut ave ladeuxième solution, et ela se traduit par de sérieux problèmes dans lagestionde lamémoireetlavitessed'exé ution. Ladeuxièmesolution omporte une erreur qui reste toujours négligeabledans nos al uls.

Pour augmenter en ore la vitesse d'exé ution, nous avons aussi utilisé le fait que dans les self-énergies, la partie réelle est paire et la partie imaginaire est impaire sur l'axede Matsubara ettoutes lesfon tions sontsymétriques dans lazone de Brillouin.

De ettefaçon, nouspouvons al ulerseulementunquartde haquetableauet retrou-verle reste par symétrie.

B.1.3. Cal ul des fon tions non habillées et des densités des

parti ules Cal ul de G 0 L'expression de G 0 (k;! n

) peut être obtenue à partir de la transformée de Fourier (dans le tempset l'espa e) de ladénition :

G(u;;s; 0 )= Te u ()e + s ( 0 ) 0

où la moyenne est prise sur l'hamiltonien H 0

naturel-G 0 (k;! n )= 1 i! n " k où " k

=D D os (k)  . Dans la suite, on utilisera " k

normalisée en termes de la bande éle tronique 2D et don onaura :

" k

=0:5 0:5 os(k) 

où est le potentiel himique normaliséen termes de 2D.

Cal ul de Y

On peut al ulerY à partir de sa dénition :

Y(  0 )= TS i ()S + i ( 0 ) 0 hS z i i 0

oùlamoyenne est al uléesur l'hamiltonienH 0

de laformule A.16. La partie éle tro-nique et la onstante

1 2

ommutent ave la partie de spin, l'unique terme de H 0

qui rentre dans le al ulest don :

( B 2) X i S z i =E 0 X i S z i :

en développant les al ulson a:

Y(  0 ) = 1 hS z i i 0  S i ()S + i ( 0 ) 0 (  0 )+ S + i ( 0 )S i () 0 ( 0 )  = e E0(  0 ) hS z i i 0  S i (0)S + i (0) 0 (  0 )+ S + i (0)S i (0) 0 ( 0 ) 

oùonautilisélaformuleS  ()=S  (0)e E 0 

S + i () = e E 0 S z i  S + i (0)e E 0 S z i  =S + i (0)+E 0   S z i ;S + i (0)  +:::= = S + i (0)e E 0 

etde façon analoguepour S i

().D'i i,onpeut fa ilementobtenirl'expression de K 0

en al ulant haque terme:

Z = X n 1 hn 1 je E 0 S z 1 jn 1 i ! N S i (0)S + i (0) 0 = P n1n2::: hn 1 n 2 :::je E0 P j S z j S i S + i jn 1 n 2 :::i Z = = e 2 E 0 e 2 E0 +e 2 E0 hS z i i 0 = P n1n2::: hn 1 n 2 :::je E0 P j S z j S z i jn 1 n 2 :::i Z = = 1 2 e 2 E 0 e 2 E 0 e 2 E0 +e 2 E0 S + i (0)S i (0) 0 = hS z i i 0 + S i (0)S + i (0) 0

où ona utilisé,on lerappelle, leséquations A.3.De là, ona nalement:

Y(  0 ) = e E0(  0 ) n y (  0 )+e E0(  0 ) (n y +1)( 0 ) y = E 0 n y = 1 e y 1

Pour nir nous al ulons la transformée de Fourier [?℄ :

Y(q;! m )= Z 0 d(  0 )K 0 (  0 )e i!m(  0 ) = 1 i! m E 0 (B.1) où! m = 

2m m2Z:Nousrappelonsque, àl'ordrezéro,nousavons pourlafon tion

de Green bosonique: K 0

Cal ul de b 0

(y)

Il nous restemaintenantà al ulerleparamètreb(y).Sijusqu'àprésent ona iden-tié hS

z i

0

ave b pour s'uniformiserà lanotationstandard, il est en général judi ieux de faire une distin tion entre le b

0 (y)=hS z i 0 etle b(y)=hS z i.On a: b 0 (y)=hS z i 0 = 1 2 tanh  y 2  = 1 2 tanh  E 0 2  En e qui on erne le b 0

(y) renormalisé, 'est-à-dire b(y), on peut le al uler à partir de l'expression b(y)=hS z i=2 S + S 1 2 =n B 1 2 oùn B

est ladensité des bosons quel'on peut al ulerdire tementà partir de K.

Cal ul de la densité des bosons n B

n B q

est ladensitédes bosonsave une impulsionq.Enrappelantlesdénitions A.3 nous obtenons ave K(q;)=

TS q ()S + q (0) : n B q = 2 S + q (0)S q (0) K(q;0 ) = S + q (0)S q (0 ) = n B q 2 Et nalement : n B q =2 S + q (0)S q (0) = 2 lim !0 TS q ()S + q (0) = = 2 lim !0 1 +1 X !m= 1 e i!m K(q;! m )

Ande al uler ettequantiténumériquement,ilfautapproximerKave K 0

en-dehors

d'une ertaine fréquen e! M f = 2 M f

ommedéjàdis uté pourlesself-énergies. L'ap-proximationest justiée par le fait queK 

1 !m

(voir [?℄) pour les hautes fréquen es.

Numériquement, ! M

pas les résultatsobtenus. On a don : n B q = 2 lim !0 1 M f X m= M f e i! m  K(q;! m ) bK 0 (q;! m )  + + 2b lim !0 +1 X m= 1 e i!m 1 i! m E 0

où m 2 Z. Pour nir il nous reste à al uler la somme sur m. Pour ela, on dénit l'intégrale suivante: Z R!1 dz e z0 z E 0 1 e z 1

quiest identiquement nulle, vuque :

( si<(z)!1 =) 1 e ( +0 )z e z0 !0 si<(z)! 1=) e z0 e z 1 !0

Néanmoins, par lethéorème des résidus ona :

0= Z R!1 dz e z0 z E 0 1 e z 1 = 1 lim !0 1 X m= 1 e i!m i! m E 0 + e E00 e E0 1 d'où: 1 lim !0 1 X m= 1 e i!m i! m E 0 = 1 e E0 1

Cal ul de la densité des fermions n F

f F (" k )= 1 e " k +1 = 1 2 1 2 tanh( " k 2 )= = 1 2 + 1 1 X n= 1 1 i  (2n+1) " k ar : 1 1 X n= 1 1 i  (2n+1) " k = 1 X n=0 1 i(2n+1) " k + 1 i( 2n 1) " k = 1 X n=0 2 " k  2 (2n+1) 2 +( " k ) 2 = 1 2 tanh( " k 2 )

où, pour ledernierpassage, onpeututiliser [?℄ouMathemati a [?℄. D'i i,en utilisant laformule standard pour la densité des fermions [?℄, nous avons :

n F k =< + k k > = Z 1 1 d" k 2 f F (" k )A F (k;" k )= = 1 2 + 1 1 X n= 1 G(k;i! n ) oùA F

est lafon tion spe trale des fermions etoùnous avons utiliséles relations[?℄ :

Z 1 1 d" k 2 A F (k;" k ) = 1 Z 1 1 d" k 2 A F (k;" k ) i! n " k = G(k;" k )

Pour al ulernumériquementn F k

ilfaut, ommepourlesbosons,approximerlafon tion habillée par la fon tion nue en-dehors de la fenêtre !

n 2 [! M f ;! M f 1 ℄ et don nous

n F k = 1 2 + 1 M f 1 X n= M f  G(k;! n ) G 0 (k;! n )  + 1 1 X n= 1 G 0 (k;! n )= = f F (" k )+ 1 M f 1 X n= M f  G(k;! n ) G 0 (k;! n ) 

Cal ul de la densité totale n tot

Ladensité totale des parti ules sera don : n tot

=2n F

+2n B

, ar il faut ompter les états de spin pour les fermions et se rappeler qu'un boson à oeur dur est formé par deux éle trons.

B.1.4. Continuations analytiques

Aprèsavoirrésoluleséquationsentravaillantsurl'axedeMatsubara,nous onnais-sons lesfon tions de Green etles self-énergies dans un ensemble de points dis retset nous devonsalors re ouriràune ontinuationanalytiquepour retournersur l'axeréel, an d'obtenir des propriétés physiques.

On dénit la ontinuation analytique d'une fon tion G donnée sur un ensemble

A  C, par la fon tion G qui orrespond à G sur l'ensemble A et qui est analytique sur un domainequi ontient A.

Lethéorèmede Mermin etBaym [?℄nous assureque, dans notre as, oùtoutesles fon tions de orrélations qui nous intéressent dé roissent omme

1 z

pour jzj ! 1, la ontinuation analytique existe et est unique. La pro édure la plus utilisée et la plus simplepourobtenirunetelle ontinuationestl'approximationde Padé

2

[?℄ qui onsiste à é rire lafon tion G ommeune fra tion ontinue du type :

G(z)= a 1 1+ a2(z z1) 1+ a 3 (z z 2 ) 1+ a 4 (z z 3 ) 1+ . . .1+a N (z z N 1 )

et trouver les diérents oe ients en imposant:

2

Lastru ture del'approximationdePadé, onstituéepar unefon tion rationnellenouspermet de traiteraussi des fon tionsqui ontiennentdes ples et qui seraientdi ilement traitablesave

G(i! n

)=G(i! n

)

Unefoisles oe ientsdéterminés,onpeut évaluerGsur l'ensembledespoints!+iÆ pour obtenir lafon tion de Greenretardée oula fon tionspe trale.

Les algorithmes utilisés pour obtenir l'approximation de Padé sont aujourd'hui très répandus etontété appliquésave su ès pour lapremière foisily alongtemps à des as bienplus omplexesetproblématiquesquelentre[?℄.Néanmoins,l'opération restedéli ated'unpointdevuenumériqueetlapré isiondesdonnéesenentrée omme le nombre de points sur l'axe de Matsubara restent des paramètres importants pour quelapro éduresoitsatisfaisante. Dansun problèmetelquelasolutiondes équations d'Eliashberg oùlastru turedes fon tionssur l'axeréelreste ompliquée,unepré ision de 10

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est né essaireetlenombre des points sur l'axede Matsubara doitêtre hoisi ave beau oup de pré aution. Certains algorithmesmodernes [?℄ vont même plusloin et se basent sur des langages de programmationqui permettent une implémentation logi iellede lapré ision numérique,quipeutêtreexploitéepour avoirun nombre arbi-trairede hiressigni atifs.Nousn'avonspasutilisé esalgorithmes arilsapportent uneréelleaméliorationseulementsionpeuttravaillerave des donnéesd'unepré ision de plus de 120 hires et ela reste largement hors de la portée des langages de pro-grammation traditionnels telque C et Fortran. D'autre part, les langagesinterprétés tels que Maple ou Mathemati a qui permettent une pré ision arbitraire ne sont pas en ore assez rapidespour résoudre des problèmes numériques omplexes.

Pour notre problème, ette méthode de Padé est susamment pré ise pour que nous puissions obtenir des renseignements sur la modi ation de la DOS montrant

l'ouverture du pseudogap en utilisantune pré ision de 10 9

10 12

dans les données de départ et en vériant qu'une pré ision plus élevée n'apportait pas de diéren e.

Il est important aussi de remarquer qu'ajouter des points sur l'axe de Matsubara ne peut augmenter la qualité du résultat et peut même la dégrader [?℄. Le nombre de

points né essaires hange naturellement ave la température. En parti ulier, quand ette dernière est assez basse, il fauts'assurer que lespoints !

m

sontassez nombreux pour ouvrirtoutelazone oùlafon tionestsigni ativementdiérentedezéro.Notre

hoix os ille entre 20 et 80 points selon la température et le fa teur de remplissage de la bande. Le hoix du Æ dans les points au-dessus de l'axe réel !+iÆ où al uler

la ontinuation analytique est à hoisir de façon à e que de petits hangements de savaleur n'en induisentpas de gros dans la fon tion spe trale.Un ritère utile est de

<H >=

int

Fig. B.1.  Diagramme de la moyenne du terme d'intera tion intervenant dans le al ul de la haleur spé ique.

l'approximation sur l'axe imaginaire, où nous onnaissons exa tement les fon tions à approximer, est de bonne qualité. Dans notre as, la normalisationatteignaitsouvent des pré isions de 10

5 .

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