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Page 12 Réalisé par Mikpamahou Enansou Godonou Geoffroy Cadmel AVOCETIEN ADJIGNON 3.1.1 Situation géographique

Située dans le Département de l'Atlantique, la commune de Sô-Ava occupe la basse vallée du fleuve Ouémé et de la rivière Sô à qui elle doit son nom. D'une superficie de 209 Km² [15], elle est limitée :

 au nord par les communes de Zè, Dangbo et Adjohoun,

 au sud par la commune de Cotonou,

 à l'est par la commune lacustre des Aguégué,

 et à l’ouest par a commune d’Abomey-Calavi.

Elle a pour coordonnées géographiques : Latitude : 6°28’0’’ Nord

Longitude : 2°25’0’’ Est

Page 13 Réalisé par Mikpamahou Enansou Godonou Geoffroy Cadmel AVOCETIEN ADJIGNON Figure 1 : Situation de la commune de So-Ava

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Figure 2 :Carte de la commune de Sô-Ava

Page 15 Réalisé par Mikpamahou Enansou Godonou Geoffroy Cadmel AVOCETIEN ADJIGNON 3.1.2 Données écologiques générales

3.1.2.1 Climat

La commune de Sô-Ava jouit d'un climat tropical humide caractérisé par l'alternance de deux saisons de pluies et de deux saisons sèches. La grande saison de pluie s’étend de mars à juillet et la petite de septembre à novembre. La moyenne pluviométrique annuelle est de 1200 mm. Les températures varient entre un minimum de 22°C et un maximum de 33°C. [15]

3.1.2.2 Hydrographie

Sur le plan hydrologique, Sô-Ava est traversée par la rivière Sô. D'une longueur de 84,4 km la rivière Sô prend sa source dans le lac Hlan et est reliée à l'Ouémé par des marigots. Ses plus forts débits sont observés pendant les crues. La commune de Sô-Ava se caractérise par sa richesse en plans d'eau d'où son appellation de commune lacustre. [15]

3.1.2.3 Sols

Sô-Ava se situe dans le bassin sédimentaire du bas Bénin plus spécifiquement sur les formations récentes. Ces formations sont constituées d'une part de sable d'origine marine avec en profondeur de l'argile vaseuse, et d'autre part des alluvions provenant de la vallée de l'Ouémé. [15]

3.1.2.4 Géologie et ressources naturelles

Comme signalé au niveau de la pêche, les principales ressources naturelles exploitables dans la commune de Sô-Ava sont les plans d'eau avec leurs ressources halieutiques. A cela s'ajoutent les bas-fonds, le sable de la rivière Sô, les forêts reliques, les prairies et l'argile. La gestion de ces ressources naturelles est peu rationnelle à l'heure actuelle.

En effet, l'extraction du sable se fait avec des matériels et techniques rudimentaires. Il en est de même de la faune halieutique qui est en disparition progressive à cause de la surexploitation et de l'utilisation des engins de pêche prohibés. Les plaines sont périodiquement inondées en temps de crue enrichissant ainsi les trous à poissons. [15]

Page 16 Réalisé par Mikpamahou Enansou Godonou Geoffroy Cadmel AVOCETIEN ADJIGNON La commune de Sô-Ava est subdivisée en 42 villages répartis dans 7 arrondissements.

Il s'agit des arrondissements de Sô-Ava, Vekky, Houédo-Aguékon, Dékanmey, Ganvié1, Ganvié2 et Ahomey-lokpo. Chaque village est dirigé par un chef village et les

arrondissements par des chefs d'arrondissement élus par le Conseil Communal (CC).Le Conseil Communal est composé de 15 conseillers élus. Il a à sa tête un maire et ses deux adjoints élus. [15]

3.1.2.6 Evolution administrative

Sous –préfecture devenue Commune depuis la réforme de 1999 (loi N° 97-028 du 15janvier 1999 portant organisation de l’administration territoriale de la République du Bénin) Sô-Ava est dirigée par une Administration locale. Le Conseil Communal de

Sô-Ava a été installé en février 2003 et tient régulièrement ses sessions statutaires conformément aux textes en vigueur. La mairie de Sô-Ava dispose des services minima avec un personnel réduit travaillant dans un local exigu. L'accès des populations aux services de la mairie et des arrondissements reste difficile à cause de l'éloignement des villages. [15]

3.1.2.7 Etat de la population 3.1.2.7.1 Historique du peuplement

Les premiers habitants s’y sont installés à la suite des différends opérés par les royaumes d’Abomey et d’Oyo au 17ème siècle. Le processus de mise en place des principaux groupes socioculturels fort complexes a été fait progressivement par des vagues de migrants provenant du Sud-Ouest. Avant leur installation sur le lac, les toffinu se seraient installés d'abord sur le plateau d'Allada. [15]

3.1.2.7.2 Evolution de la population

La population est en pleine expansion. Estimée à 59.148 habitants lors du recensement général de 1992, elle est aujourd'hui de 76.315 habitants. Vekky a la plus grande population (22.175 hbts). Trois arrondissements Houédo-Aguékon, Ganvier1 et 2 dépassent 10.000 hbts.

Seul l’arrondissement de Dékanmey a une population inférieure à 5.000 hbts (4241hbts). Les

Page 17 Réalisé par Mikpamahou Enansou Godonou Geoffroy Cadmel AVOCETIEN ADJIGNON projections démographiques pour 2008 donnent 97.851 pour l’ensemble de la commune soit plus de 21.000 hbts attendus d’ici quatre ans. [15]

Tableau I : Evolution de la population de Sô-Ava

Dans le Département de l’Atlantique dont fait partie la commune de Sô-Ava, la population active fait 99,6% et les chômeurs sont dans l’ordre de 0,2% même si c’est le secteur privé informel (trafic et contrebande de produits provenant du Nigéria) qui consomme la grande majorité de cette population active en tant que indépendants. [15]

La répartition ethnique de la population

La population est à 80% lacustre. Les ethnies présentes dans la commune sont les Toffin (70%), les Fon et Aizo (20%), les Yoruba (08%) et autres (02%).

Les groupes religieux

La diversité de groupes ethniques qui peuple la commune de Sô-Ava pratique plusieurs religions dont les plus importantes sont les religions traditionnelles (22,1%), l’Islam (3%) et les religions chrétiennes (34,8%). Il est à noter la présence d'autres religions

Page 18 Réalisé par Mikpamahou Enansou Godonou Geoffroy Cadmel AVOCETIEN ADJIGNON 37,8% [15].

Economie de la commune

Le lac Nokoué et les lagunes regroupent autour d’eux de nombreuses activités humaines (pêche, tourisme, agriculture, activités commerciales), ce sont des secteurs essentiels pour l’économie des populations locales. Avec la forme des habitats sur pilotis et le genre de vie propre aux lacustres. Ce genre de vie attire de nombreux touristes nationaux et internationaux. Pour nécessité, les lacustres ont développé des systèmes d’échanges entres les populations des grandes agglomérations. La facilité de passage qu’offrent les voies d’eau (qui sont moins surveillées que les voies terrestres) a fait naître un commerce informel illégal organisé surtout autour de produits pétroliers en provenance du Nigéria. [15]

3.2 CADRE DE TRAVAIL

1.2.1 Description de la structure d’accueil

Notre stage a eu lieu au Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau plus précisément à la Direction Générale de l’Eau. La Direction Générale de l’Eau est l’une des trois (3) directions techniques du Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau. Créée par l’arrêté 2007-18 MMEE/DC/SGM/CTJ/CTREau/DGEau/SA du 19 février 2007, la Direction Générale de l’Eau a pour mission de :

 assurer la gestion des ressources en eaux sur toute l’étendue du territoire national ;

 définir les orientations stratégiques nationales en matière d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement des eaux usées et veiller à leur mise en œuvre en collaboration avec les autres acteurs concernés,

 procéder à la surveillance de la qualité des ressources en eaux superficielles et souterraines,

 procéder au contrôle de la potabilité de l’eau de boisson mise à la disposition des populations par la Direction Générale de l’Eau.

Elle dispose d’un laboratoire au niveau du service de la qualité des eaux qui est le cadre d’accueil et du déroulement des stages. Ce service a pour missions de mettre en œuvre des actions et mesures permettant de connaitre, de contrôler et d’améliorer la qualité de l’eau.

Ainsi, le laboratoire de ce service réalise les analyses de potabilité de l’eau et des recherches

Page 19 Réalisé par Mikpamahou Enansou Godonou Geoffroy Cadmel AVOCETIEN ADJIGNON en vue d’une meilleure gestion de la qualité de l’eau. Pour ce faire, le laboratoire dispose de deux salles à savoir :

- une salle pour les analyses physico-chimiques par les méthodes volumétriques et spectrophotométriques,

- une salle de bactériologie.

En outre, ce laboratoire dispose d’un équipement qui lui permet d’accomplir les missions qui lui sont confiées.

3.2.2 Déroulement du stage

Notre stage s’est déroulé à la DG-Eau dans le laboratoire du service de la qualité de l’eau et nos activités ont porté sur les analyses bactériologiques de l’eau et comme acquis, nous avons appris à :

- doser à l’aide de réactifs spécifiques les éléments chimiques contenus dans une eau de boisson ;

- préparer un milieu de culture pour la mesure de la qualité bactériologique de l’eau.

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