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2.1 Présentation du milieu d’étude : Commune de Comé 2.1 .1 Cadre physique

Historique de la Commune

La Commune de Comé est caractérisée par la présence de trois grands groupes ethniques qui sont principalement les « Xwéla », les « Waci » et les « Sawxè ». Le groupe ethnique « Xwéla » est le premier à s’installer dans la Commune et est issu du grand groupe sociolinguistique « Gbé » d’Adja Tado. Ce groupe ethnique a été ensuite renforcé par l’arrivée des « Waci » venus du Togo et du Ghana puis les « Sawxè » venus d’Allada. Les

« Xwéla » se retrouvent majoritairement dans les arrondissements d’Agatogbo, d’Akodéha et de Ouèdèmè-Pédah. Les « Waci » sont fortement présents dans les arrondissements de Comé et de Oumako. Quant aux « Sawxè », ils sont répartis beaucoup plus dans les arrondissements de Comé, d’Akodéha et de Ouèdèmè-Pédah. Ces trois ethnies majoritaires partagent le territoire de la Commune avec d’autres groupes ethniques non moins négligeables que sont les « Adja », les « Xwla », les «Guens », les « Kotafons », les « Fons», les «Hahoussa», les «Nago» et les «Peulh». Tous ceux-là font aujourd’hui de Comé, une Commune cosmopolite surtout au niveau de l'arrondissement central Comé.

Situation géographique

La Commune de Comé est située au Sud-Ouest de la République du Bénin entre 6°20’

et 6°30’ de latitude Nord et entre 1°50’ et 2°00’ de longitude Est. Elle est limitée au Nord-Est par la Commune de Bopa, au Nord-Ouest par la Commune de Houéyogbé, à l’Nord-Est par la Commune de Kpomassè le long du lac Ahémé, à l'Ouest par la Commune de Grand-Popo et au Sud par le canal Aho. Sa superficie est de 163 km², soit 0,14 % de la superficie totale du Bénin. Sur le plan administratif, la Commune de Comé compte cinq (5) Arrondissements que sont : Agatogbo, Akodéha, Comé, Ouèdèmè-Pédah et Oumako. Ces arrondissements regroupent cinquante-un (51) villages et quartiers de ville, selon la loi portant nouveau découpage administratif au Bénin.

Tableau II : Présentation des arrondissements, villages ou quartiers de ville de Comé Arrondissements Villages ou quartiers de ville Nombre total de

villages et quartiers

Oumako Djacoté, Gbèdévinou, Sivamé, Tovè 4

Total 51

Source : INSAE, 2013

L’analyse du tableau II montre que l’arrondissement central (Comé) compte plus de villages et quartiers de ville. Ensuite viennent respectivement Agatogbo, Akodéha, Ouèdèmè-Pédah et Oumako.

Climat

D’un climat de type subéquatorial, la Commune de Comé connaît deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches, avec une pluviométrie annuelle moyenne de 855 mm si l'on considère les 20 dernières années (1999 – 2003) (PDC Comé, 2018).

Relief

Le relief est constitué d’un ensemble morphologique difforme fait d'un plateau latéritique du centre vers le nord, de bas-fonds et marécages salés vers le sud (PDC Comé, 2018).

Pluviométrie

L’hydrographie est constituée, d’une part, d’un important cours d’eau qu’est le lac Ahémé qui arrose la Commune sur tout son côté Est dans les Arrondissements d’Agatogbo, d’Akodéha et de Ouèdèmè Xwéla. Ce qui fait de la pêche l’une des activités principales de la Commune. Il existe également de petits plans d’eau tels que le Tikpan à Oumako (PDC Comé, 2018).

Sol

On y rencontre trois (03) types de sols :

- les sols latéritiques qui s'étendent de l'arrondissement central vers Oumako, Akodéha et le nord-ouest de Ouèdèmè-Xwéla ;

- les sols sablo-argileux qui couvrent l'arrondissement central, le nord de l’arrondissement d'Agatogbo, le sud d'Akodéha et de Ouèdèmè-Xwéla ;

- les marécages et bas-fonds hydromorphes qui couvrent la région de Guézin, tout le long de la rive ouest du lac Ahémé, le Nord-ouest de l'arrondissement de Oumako et Tové au sud de Oumako.

Les sols s'adaptent à toutes les variétés de cultures vivrières (maïs, manioc, arachide, haricot). Les sols du plateau tolèrent l'ananas (PDC Comé, 2018).

Végétation

La végétation de la Commune de Comé est constituée au nord, d’une petite savane couvrant le sol latéritique. Les formations végétales au nord sont totalement dégradées et constituées d’une savane herbeuse puis par des champs de culture. La dégradation des formations végétales de la Commune est le fait de la pression démographique et de l'exploitation par les hommes. Les zones marécageuses et les bas-fonds du centre et du sud de la Commune sont couverts de paspalum vaginatum "gbakon" et des quelques buissons de palétuviers et de mangroves. Les quelques rares essences végétales naturelles qu'on rencontre aujourd'hui et en très petit nombre sont : le baobab (Adansonia Digitata), l'iroko (chlorophola Excelsa).

Les essences forestières plantées sont le neem (AzadirataIindica), l'eucalyptus (Eucalyptus Camaldurensis), le teck (Tectona, Grandis) et l’acacia (caciaafricana) (PDC Comé, 2018).

2.1.2 Le cadre humain

2.1.2.1 Les données démographiques

Population

Selon le RGPH 4 (2013), la population totale de la Commune de Comé est estimée à soixante-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-neuf (79 989) habitants dont 38 507 hommes et 41 482 femmes. Les femmes sont majoritaires avec un rapport de masculinité de 93 hommes pour 100 femmes. Le taux d’accroissement intercensitaire est de 2,82% et est en dessous de la moyenne départementale (2,90 %) et nationale (3,52 %).

Tableau III : Structure de la population de Comé

Divisions

administratives Total Masculin Féminin

Taux

L’analyse du tableau III montre que l’arrondissement de Comé est le plus peuplé avec plus de la moitié (53,2%) de la population de la Commune tandis que Oumako est le moins peuplé (5,7%). En effet, la croissance est soutenue à Comé avec un taux d’accroissement annuel moyen de 3,44%. Elle est moins soutenue (faible) à Ouèdèmè-Pédah avec un taux d’accroissement annuel moyen de 0,83%. Par ailleurs, selon les mêmes sources (RGPH 4), 2,3% de la population de la Commune (soit 1839,8 habitants) est étrangère. Les Togolais sont les principaux étrangers (62,8%) suivis des Nigériens (17,9%) et des Nigérians (6,1%).

Quant aux personnes en situation de handicap, ils représentent 1166 habitants de la population communale.

Activités socio-économiques

Les activités socio-économiques sont exercées par 31,52 % de la population, soit 25214 habitants (RGPH 4). Ils sont les plus actifs de la Commune. Ces actifs exercent essentiellement dans les services tels que : l’agriculture, l’hébergement, la restauration et le commerce. L’agriculture est traditionnelle et constitue la base des revenus de plus de 70%

des habitants. Elle est caractérisée par une diversité de spéculations dominées par les céréales, les tubercules et racines, les légumineuses et le maraîchage. L’existence des bas-fonds, la disponibilité de terres cultivables, l’existence des organisations de producteurs, des structures d’encadrement et de financement, l’existence de zones agro écologiques diversifiées, d’un réseau hydrographique dense et facile d'accès, la proximité et la facilité d'accès au marché central sont autant d’atouts qui motivent la poursuite et le maintien de la production agricole dans la Commune de Comé.

Au nombre des spéculations les plus développées, il convient de noter le maïs, le riz, le manioc, le haricot, la patate douce, les fruits et les légumes. Les produits d’élevage quant à eux, sont surtout constitués de l’élevage de volaille, porcins, caprins, vaux, etc. Les actifs pêcheurs sont dans les arrondissements d’Agatogbo, Akodéha et Ouèdèmè-Pédah.

Toutefois, on dénombre quelques autres actifs dans les autres arrondissements de la Commune, notamment les localités traversées par les bras ou affluents du fleuve Mono. A tout ceci viennent s’ajouter les productions piscicoles ou aquacoles en cours de valorisation dans la Commune.

L’hébergement et la restauration constituent aujourd’hui à Comé, un autre secteur pourvoyeur d’emploi et favorable à l’économie locale. Du fait de sa position géographique et de par sa population sans cesse grandissante, on dénombre dans la Commune, plusieurs dizaines de centres d’hébergement et de restauration.

Quant aux activités commerciales, elles s’organisent autour du marché central qui s’anime tous les cinq (05) jours. Son potentiel est lié à l’abondance de produits agropastoraux (cultures vivrières, poissons, bétail, volaille). Le marché de Comé connaît des transactions de grandes envergures avec des marchands qui viennent des pays voisins tels le Togo et le Nigéria. Compte tenu de sa position géographique, le marché « central » de Comé offre beaucoup d’atouts tels que :

- la facilité d’accès à la Commune ;

- la disponibilité des produits agropastoraux et manufacturés ; - les possibilités d’échanges commerciaux de grandes importances.

Cependant, la faible couverture des infrastructures marchandes et de leurs équipements, l’exigüité du site abritant le marché et l’incivisme fiscal compromettent l’essor du commerce.

Carte 1 : Situation géographique de la Commune de Comé Source : PDC Comé, 2018

2.2 Présentation de la structure d’accueil (GI-Mono)

L’association Groupement Intercommunal du Mono (GI-Mono) à l’instar des ONG est régie par la loi du 1er juillet 1901. Créée dans le Département du Mono, sa zone d’intervention couvre les communes de : Athiémé, Bopa, Comé, Grand-popo, Houéyogbé et Lokossa. Son siège social transférable à tout autre lieu du département sur décision du Conseil de Communauté est établi dans l’arrondissement de Comé, Commune de Comé, Quartier HONGODE dans les locaux de la Mairie.

2.2.1. Historique

La réforme de l’administration territoriale intervenue au Bénin depuis 2003 a créé aux côtés de l’Etat, auparavant seule autorité publique pour l’ensemble du territoire, de nouvelles personnes morales publiques autonomes qui s’administrent librement par des conseils élus, les collectivités territoriales décentralisées.

A celles-ci, l’Etat a transféré un certain nombre de compétences dont l’exercice est susceptible de promouvoir le développement à la base. Or, compte tenu de la faiblesse de leurs ressources propres, l’exercice optimisé des compétences transférées par les Communes apparait parfois comme une véritable gageure surtout s’il s’agit de domaines aussi complexes comme la gestion des déchets. C’est donc pour mutualiser les efforts et ce, dans une approche intégrée qui associe tous les acteurs concernés à la question, que les six communes du département du Mono ont décidé de créer le Groupement Intercommunal du Mono (GI-Mono) en vue d’une meilleure efficacité d’action dans la gestion des moyens disponibles.

Les premières activités s’inscrivant dans ce cadre ont commencé en 2009 par la signature de la convention opérationnelle avec le département des Yvelines et la mise en place de la démarche Quadrilogue. Mais ce n’est qu’en 2010, le 25 mai que le GI-Mono a été mis sur les fonds baptismaux avec des organes bien définis (Conseil de Communauté de 18 membres, Bureau du Conseil de Communauté dirigé par un Président, Direction Exécutive pour l’opérationnel).

Grâce à l’appui du Département des Yvelines et aux apports des communs membres, le GI-Mono fonctionne en continu depuis sa création et conduit plusieurs programmes notamment, la gestion intercommunale des déchets solides ménagers qui vise à rendre opérationnel un système intégré de gestion des déchets de la production au niveau des

ménages jusqu’à la décharge finale. La démarche est globale, progressive, participative et durable. En effet, elle est :

- Globale car elle n’occulte aucun aspect du problème de gestion des déchets des zones urbaines et périurbaines des six communes en intercommunalité. Ainsi, la stratégie intègre aussi bien la production et le stockage des déchets dans les ménages et lieux publics, la pré-collecte, le transport vers les points de regroupement, les opérations de tri et de valorisation au point de regroupement, le transport des points de regroupement vers les centres de dépôts contrôlés et les opérations de compactage.

- Progressive car les différents maillons de la chaine sont mis en place au fur et à mesure en tenant compte de leur nécessité et importance dans le bon fonctionnement de l’ensemble. Ainsi une bonne organisation du service de la pré-collecte et une bonne gestion des points de regroupement apparaissent comme des éléments fondamentaux à l’atteinte des résultats envisagés ;

- Participative car elle s’appuie sur les acteurs préexistant dans le secteur en responsabilisant chacun dans son rôle, ce qui permet une gestion concertée et une identification des solutions appropriées et individualisées ;

- Durable car elle intègre les questions relatives à la continuité de l’action après le désengagement des partenaires, à l’amortissement des matériels d’appui.

Pour assurer une mise en œuvre cohérente des phases successives de la GIDSM, le GI-Mono a besoin de s’appuyer sur des outils de gestion au nombre desquels figure le protocole d’accord. Il s’agit d’un instrument qui définit, entre autres, les modalités d’organisation du service de pré-collecte, les modalités de gestion des matériels mis à disposition des ONG de pré-collecte, les rôles et responsabilités de chaque intervenant. Il est en parfaite adéquation avec la constitution3, avec les compétences communales contenues dans la loi n°97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin4, et la loi-cadre sur l’environnement.

3 Article 27 : « Toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre.

L'Etat veille à la protection de l'environnement. »

4 Article 93 : « La commune a la charge de la collecte et du traitement des déchets solides autres que les déchets industriels… »

2.2.2 Mission

La mission que GI-Mono s’est assignée s’observe à deux niveaux : 1-) ses domaines d’interventions (objectifs) et 2-) ses domaines d’expertises.

2.2.3 Objectifs

Le Groupement Intercommunal du Mono poursuit les objectifs ci-après :

- mettre en place et animer des espaces de concertation entre les Communes et les habitants sur les questions de l’accès aux services de base ;

- assurer la coordination intercommunale de la gestion des déchets solides ménagers et prendre des initiatives en vue de contribuer à la gestion intercommunale du secteur des déchets ménagers ;

- assurer la coordination intercommunale des actions communales en matière d’eau et d’assainissement, et prendre des initiatives en vue de contribuer à la gestion intercommunale du secteur Eau et Assainissement ;

- favoriser la participation des citoyens au développement de leur territoire en les impliquant dans la planification, la réalisation et le suivi des actions de proximité ; - contribuer à améliorer l’offre de services communaux en réponse aux besoins

socio-économiques de base des habitants ;

- contribuer au renforcement de la décentralisation ;

- promouvoir la visibilité des activités de ses membres lorsqu’elles contribuent aux objectifs du GI-Mono ;

- participer aux mouvements municipaux au niveau africain et mondial ;

- participer à la sensibilisation au développement d’une bonne citoyenneté locale et à termes à la promotion du civisme fiscal ;

- prendre des initiatives sur des secteurs identifiés comme nécessiteux par les communes.

2.2.4 Domaines d’interventions

Les domaines d’interventions de GI-Mono sont : - l’appui en équipements ;

- la structuration de la pré-collecte ; - la pré-collecte ;

- l’accompagnement à l’abonnement

- l’appui à la professionnalisation des ONG : - la collecte / transport.

2.2.5 L’activité de traitement

A travers la mise en œuvre de ses Programmes et Projets, GI-Mono a développé des compétences avérées dans les domaines ci-après :

- la gestion des déchets solides ménagers (DSM) : enlèvement des déchets, recyclage, enlèvement des déchets ultimes vers la décharge finale, tri des déchets ;

- la gestion intégrée des ressources en eau : accès à l’eau potable, traitement des eaux usées etc ;

- le développement organisationnel et Gestion des Projets : élaboration et gestion des projets, suivi d’impacts, diagnostic, évaluation et appui institutionnel, audit financier et organisationnel, renforcement des capacités etc ;

- le développement des énergies renouvelables : expérimentation de la production de biogaz par un digesteur et par gazéification (en cours).

La gestion des déchets solides ménagers à Comé se présente comme l’indique la figure ci-dessous :

Figure 1 : Schéma type de la gestion des déchets solides ménagers à Comé Source : Notre conception inspirée des pratiques de terrain et TOPANOU (2012)

Ménages abonnés à la

L’organigramme de GI-Mono se présente comme suit :

Légende

CC : Conseils de Communauté

BCC : Bureau Conseils de Communauté

DE : Directeur Exécutif

CP : Charge de Programme

SF : Service Financier

SA : Secrétariat Administratif

ST : Service Technique

Figure 2 : Organigramme de GI-Mono Source : GI-Mono

CC

BCC

DE

CP SF SA ST

2.3 Cadre Méthodologique de l’étude 2.3.1 Recherche documentaire

Elle a permis d’obtenir des informations relatives à notre thème

Tableau IV : Recherche documentaire Centres de

documentation Nature des documents Les types d’informations recueillies ABE

Livres, mémoires, articles et rapports d’études

Information générale sur les activités liées à la gestion de l’environnement

GI-Mono Rapports d’activités et d’études

Données sur la collecte des déchets, les structures agrées de collecte des

Mairie de Comé Rapports d’études Informations sur les sites de décharge, les lieux de traitement de déchets Institut National de

la Statistique et de l’Analyse

Economique (INSAE)

Rapports d’études Données démographiques sur la Commune et l’environnement.

Source : Enquête de terrain 2018 2.3.2 Nature de la recherche

Il est question dans cette recherche de catégoriser les déchets solides et ménagers, puis d’apprécier la gestion qui est faite. Il est question aussi d’analyser leur effet sur la vie sociocommunautaire afin de proposer des perspectives pour l’amélioration du cadre de vie des riverains. Pour mieux cerner les contours de cette étude et recueillir des informations fiables, une démarche aussi quantitative que qualitative sera adoptée. Ces méthodes ont été retenues car leur mise à l’épreuve dans le cadre d’analyse des données empiriques a montré qu’il était fécond de les combiner au sens de pluralisme méthodologique interne comme de recherche pour de meilleures résultats. La méthodologie de recherche, consistera essentiellement à la collecte de données, à leur traitement et à l’analyse des résultats.

2.3.3 Enquêtes exploratoires

Les enquêtes sont conduites tout en tenant compte du statut socioprofessionnel et de la connaissance que les enquêtés ont sur le sujet. L’enquête nous a permis d’avoir des informations sur la Commune, objet d’investigation de l’étude et de cerner la problématique des effets de la gestion des déchets solides ménagers sur son développement économique.

2.3.4 Techniques et outils de collecte de données.

Les données sont collectées à partir d’un questionnaire adressé aux ménages, aux responsables des structures de pré-collecte intervenant à Comé. Quant aux entretiens, ils sont adressés aux Chefs de village, aux chefs d’arrondissement, aux agents des Services de GI Mono et aux agents de la Mairie.

2.3.5 Matériel de collecte

Pour la collecte des données, plusieurs outils sont utilisés dont :

- des questionnaires pour interviewer les ménages bénéficiaires et les responsables des structures de pré-collecte ;

- les guides d’entretien adressés aux Chefs de village, aux chefs d’arrondissement, aux membres de comité de gestion de l’environnement , aux agents de la Mairie et aux agents des Services de GI Mono, afin de recueillir des informations utiles à l’atteinte des objectifs fixés ;

- une fiche d’observation utilisée afin de consigner les constats faits lors de l’observation directe sur le terrain ;

- un appareil photo numérique pour la prise de vues ;

- un micro-ordinateur avec les logiciels Microsoft Word 2010, SPSS nécessaires au traitement des textes, Microsoft Excel 2010 pour le traitement des données.

2.3.6 Population cible et Echantillonnage

La Commune de Comé compte 79 989 habitants selon la RGPH4 de 2013. Elle est repartie en cinq (5) Arrondissements à savoir Agatogbo, Akodéha, Comé, Ouèdèmè-Pédah et Oumako. Ces arrondissements regroupent cinquante-un (51) villages et quartiers de ville, selon la loi portant nouveau découpage administratif au Bénin.

Toute la Commune ne pouvant pas être prise en compte dans le cadre de l’étude, nous avons choisi faire l’étude dans l’Arrondissement Central qui compte dix-huit (18) villages et quartiers de ville. La méthode utilisée est l’échantillonnage par boule de neige car le sujet qui fait l’objet de notre recherche est très préoccupant et touche aux réalités socioéconomiques du milieu. Les informateurs sont ciblés d’après leur classe sociale et compte tenu de leur habileté à répondre à nos préoccupations. Au total quarante-six (46) personnes et cent (100) ménages sont contactés sans distinction d’âge, de sexe, de religion et de classe. Leur répartition est la suivante :

Tableau V : Effectif des enquêtés par groupe cible

Source : Notre étude, 2018

Carte 2 : Centre de dépôts contrôlés, point de regroupement et routes du milieu d’étude Source : Résultat des enquêtes, 2018

2.3.7 Méthode de traitement et d’analyse des données

2.3.7 Méthode de traitement et d’analyse des données