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Propriété de l’Hospice du Grand Saint-Bernard, ce manuscrit e x ­ ceptionnel du XVe siècle se tro u ­ ve en son musée. Bien que de petit format, il se présente de m anière imposante, tant p ar ses 460 feuillets, faits de parchemin, que par son texte, d’une qualité rare.

A son arrivée en notre atelier de restauration, c’est d’abord un sentiment de respect q u ’a suscité un tel ouvrage: respect et adm i­ ration pour ces artistes de la fin du Moyen Age, qui d é m o n ­ traient encore par-là leur haut niveau d’exécution.

Les matières utilisées pour la confection de ce manuscrit sont nobles: parchem in de chèvre,

R eliu re term inée a v e c ferm oirs en laiton

soigneusement préparé pour

l’écriture, d ’une finesse égale à celle du papier; un tannage à la chaux lui a fourni une réserve alcaline lui perm ettant de traver­ ser les siècles sans altération. Les encres utilisées par les copistes sont toutes de qualité et riches en couleurs; le texte est parfaite­ ment bien encadré. L’intérieur de l’ouvrage a nécessité un simple nettoyage à sec (le parchemin ne supportant ni l’humidité, ni la chaleur).

La reliure avait souffert d ’une utilisation fréquente au cours du tem ps; notre travail a consisté à réparer puis à recoudre, sur des doubles nerfs, en tissant en «huit» afin de restituer une base solide à l’ouvrage. Les bois de la couverture ont été désinfectés, pour éviter qu e les insectes ne les envahissent à nouveau; les parties endom m agées ou m a n ­ quantes ont nécessité un em piè­ cement.

La couvrure, qui n ’était pas d’époque, a été reconstituée sur la base des traces découvertes lors du dém ontage; une bonne peau de chèvre l’a remplacée, mais tannée d ’une manière diffé­ rente de celle du parchemin. Quelques-unes des pages ont dû être renforcées de pelure de

parchemin, fixée au moyen

d ’une colle faite de cette m êm e matière.

Toutes les matières utilisées pour cette restauration sont de source végétale ou animale, et garanties contre le vieillissement, afin que les générations actuelles et futures puissent, elles aussi, apprécier cet ouvrage dans son authenticité et sa grande valeur.

Texte et ph otos: M ic h e l M agnin, restaurateur-relieur, Carouge

Le service des expositions de la Société de B a n q u e Suisse a réalisé une exposition de cinq motifs, sur la restauration du bréviaire du G rand- Saint-B ernard, qui sera présentée d an s ses vitrines, en Suisse rom ande. O nt collaboré à cette réalisation: Léonard-P. Closuit, Michel D ayer et Madeleine Thurre.

P o lis s a g e pour am incir le p archem in

N ettoyage à s e c au m o y en d ’un appareil à gom m er

Couture à l ’a n c ien n e sur 5 d ou b les nerfs, tis s a g e en «hu it»

T issa g e d’u n e tran ch efile du X V ' s iècle, a v e c deux c o u leu rs c r o is é e s

B E S O IN D ’ É N E R G IE

Le c o n se ille r d’Etat Hans Wyer, c h e f du D épartem ent de l’énergie, p résid e a u s si le C o n seil d’adm inistration d es F orces m otrices v a la is a n n es . Il a d on né une p u issa n te im p u lsion à cette s o c ié té qui est a p p elé e à jouer un rôle e sse n tie l d a n s la r ec h e rc h e de p o s s ib ilité s n o u v e lle s d e p rodu ction et dan s la m aîtrise par le V alais de l ’én erg ie produite dan s le canton

En matière d’énergie, la Suisse dépend de l’étranger: elle im­ porte les 80% de l’énergie brute q u ’elle utilise. Le Valais connaît une situation analogue, puisqu’il achète à l’extérieur les 60% de l’énergie consom m ée dans le canton.

Mais q u ’en est-il de l’énergie électrique en Valais? L’image de gigantesques barrages s’impose aussitôt pour nous rassurer: dix milliards de kWh sont en effet produits chaque année dans le canton. Les ménages en co n­ som m ent un, l’industrie trois. Candide dirait donc que «tout est pour le mieux dans le meil­ leur des m ondes ». En 1985 p o u r­ tant, le Valais importe de l’é n e r­ gie nucléaire pour couvrir ses besoins, alors que sa production électrique est en grande partie exportée et consomm ée dans d ’autres cantons. Situation pour le moins paradoxale! En fait, les sociétés n ’appartiennent pas en totalité au canton; de nombreux actionnaires sont étrangers au Valais. Ainsi, une bonne part de l’énergie électrique produite leur revient.

La consommation d’électricité augm ente de 5% chaque année dans notre canton. Pour pallier le m an q u e d’énergie électrique, le Valais se tourne vers l’é tra n ­ ger, se m aintenant ainsi dans une situation de dépendance. M. Dayer, directeur des Forces motrices valaisannes, exprime les perspectives envisagées pour résoudre ce problème: «étudier les équipem ents existants, en vue de leur optimalisation, p ré ­ parer des installations hydro­ électriques lorsqu’elles feront

tour aux com m unes concédan ­ tes et au canton à leur échéance, et étudier l’équipem ent de n o u ­ veaux sites». Les FMV, qui se définissent comm e «un instru­ m ent d’application de la politi­ que énergétique des com m unes et du canton», affirment «leur volonté de participer activement à la promotion et à la construc­ tion de nouveaux a m é n a g e ­ ments encore réalisables en V a ­ lais ». C ’est ainsi q u ’en décembre 1980, l’Etat du Valais et la SA EOS signent une convention portant sur la création d’un syn­ dicat leur perm ettant de coor­ donner l’étude de l’a m é n a g e ­ m ent et de l’utilisation de la force hydraulique du Rhône, entre Finges et le Léman. A l’issue de cette étude, la direction du syndi­ cat annonce des perspectives favorables de réalisation de ce projet qui a des buts multiples: réduire la dépendance du canton en matière d ’énergie; «produire de l’énergie à des conditions économ iquem ent supportables; réaliser un a m én agem en t p r e ­ nant en considération, outre l’a s ­ pect énergétique, les am éliora­ tions que les ouvrages peuvent apporter à l’agriculture, à l’in­ frastructure routière et pédestre, à l’endiguem ent de sécurité du fleuve, à l’exploitation des gra- vières, à l’environnem ent en g é ­ néral, tout en veillant avec la plus grande discipline à garantir la sécurité publique, le droit des tiers, la sauvegarde des exploita­ tions agricoles». Interrogé à ce sujet, M. Parvex, directeur des Services industriels de la ville de Sion, administrateur de la S o ­

ciété Hydro-Rhône, déclare:

«Nous somm es allés visiter des

installations hydro-électriques

sur le Rhône, en France. Nous avons constaté que le paysage n’était pas endom m agé, mais q u ’il y avait m êm e la possibilité de créer des lieux de plaisance. La nature ne souffrira pas d’un tel projet puisque des a m é n a g e ­ ments améliorant le site peuvent

M ic h e l Parvex, directeur d es Serv ices in d u striels de Sion, le p lu s important r ésea u de distribution v a la is a n

Félix D ayer, directeur d e s FMV parte­ naire majoritaire d’Hydro-Rhône SA

vue économique, l’électricité

produite par Hydro-Rhône re ­ viendra plus cher à court terme, qu e l’énergie nucléaire achetée à l’étranger; à long term e par con ­ tre elle sera globalement meil­ leur marché, si l’on inclut les places de travail fournies. » Cependant, de nombreuses co n­ troverses s’élèvent auto ur de ce projet. La FCVPA (Fédération cantonale valaisanne des p ê ­ cheurs amateurs), présidée par M. Dreyer, assistée de son a v o ­ cat-conseil M. Bostelmann, so u ­ lève dans une lettre ouverte à la Société Hydro-Rhône, les p ro ­ blèmes qui doivent être résolus avant la réalisation du projet: «Actuellement, le Rhône repré­ sente, par sa vitesse de circula­ tion de l’eau, un cours d ’eau à truites typique. Cette situation pourrait être modifiée par l’im ­ plantation des barrages, étant donné que la vitesse de l’eau sera notablement inférieure. Il est n é ­ cessaire de ne pas créer des zones stagnantes perm ettant le réchauffement de la te m p é ­ rature de l’eau, et par ce fait, l’implantation de poissons blancs. » De plus, il faut veiller à ce que la circulation du poisson ne soit pas interrompue: «Les nom breux obstacles su pp lém en ­ taires em pêchent une libre circu­ lation du poisson, si des mesures adéquates ne sont pas prises, et la rem ontée des poissons vers ces lieux de frai assurée, cela pourrait provoquer une diminu­ tion du peuplem ent et du rep e u ­ plem ent naturel du poisson indi­ gène.» Autre interrogation: «La diminution de la vitesse de la circulation de l’eau provoquera

sûrem ent une sédimentation

plus importante et plus dense q u ’actuellement. Cela risque de faire diminuer la faune aqu ati­ qu e et la nourriture de la truite. L’augmentation de la sédim enta­ tion supprim era des lieux de frai.» «Lors de l’octroi de la concession à la Société Hydro- Rhône SA, le chef du D é p a r­ tem ent des travaux publics,

Björn Bosteim ann, a v o c a t-c o n se il de la Fédération ca n ton ale v a la is a n n e d es p ê c h e u r s am ateurs

M. Bornet, a informé la FCVPA que ses observations avaient été retenues. Il convient de relever q u ’une commission piscicole a été créée. Elle est chargée de suivre les études et travaux de la société concessionnaire p e r­ m ettant une réalisation des a m é ­ nagem ents favorables au m ain ­ tien de la faune piscicole. Votre fédération pourra y déléguer des représentants et par-là même

défendre vos intérêts. » La

FC VPA estime cependant que «la réponse du Conseil d’Etat et d’Hydro-Rhône SA n’a pas tenu suffisamment compte des ré ­ flexions et propositions émises, ce notam m ent dans l’acte de concession où les problèmes in­ hérents à la pêche n’ont été que brièvement analysés». Dans la conclusion de sa lettre, la Fédé­ ration s’exprime comm e suit: «Organe suprêm e de plus de 4000 pêcheurs valaisans, la FCVPA entend surveiller de très près la construction de ces b a rra ­ ges. Si les pêcheurs ne sont pas opposés radicalement à toute introduction de progrès et d’utili­ sation rationnelle des richesses naturelles, ils désirent cependant que la nature, et leur sport favori en particulier, soient préservée d’atteinte irrémédiable, voire ir­ réversible. » Elle insiste aussi sur le fait que le revenu économique de nom breux agriculteurs doit être protégé.

Pour résoudre le problème é n e r­ gétique, la Fédération propose que des améliorations techni­ ques soient apportées aux usines existantes, en vue d’en a u g m e n ­ ter fortement la production, ce

qui permettrait, sans p ré ­

lèvement supplém entaire d’eau, de répondre à une con som m a­ tion plus importante.

Charly Roth, p résid en t de Saxon et de l ’A s so c ia tio n de d é fe n se contre Hydro- Rhône

La FC VPA fait partie de l’Asso­ ciation de défense contre Hy- dro-Rhône, qui groupe égale­ m ent les milieux écologistes, agricoles, ainsi que les c o m m u ­ nes du district de Martigny.

Un agriculteur fait part de ses craintes face à la réalisation d’Hydro-Rhône: «La construc­ tion de barrages sur le Rhône pose le problème de la ré ­ gulation de la nappe phréatique. La hausse de son niveau, en amont, risque de provoquer des inondations, alors que sa baisse, en aval, peut mettre en danger les installations de pompage. En outre, le processus de la capilla­ rité qui se fait jusqu’ici d’une façon autom atique, peut être modifié. Une augm entation de la salinité de la n ap pe phréatique est aussi à prévoir. » M. Farquet, avocat-conseil de l’Association de défense contre Hydro-Rhone, présidée par M. Roth, précise que le souci m ajeur de l’e nsem ­ ble des agriculteurs est l’indem ­ nisation des dom m ages en cas d’inondations. «En effet, en de telles circonstances, c’est à l’agri­ culteur, selon le code des obliga­ tions, de prouver qui est respo n ­ sable des dégâts. Les procédures perm ettant de le faire sont lon­ gues et délicates.» M. Farquet soulève d’autres objections: «Le kWh produit dans le cadre d’H y­ dro-Rhône sera extrêm em ent cher. Si la réalisation du projet va fournir du travail, il ne faut pas oublier q u e lle risque d’en supprim er du côté agricole. Est- ce donc bien équitable?» L’Asso­ ciation propose donc, comm e solution de rem placem ent à Hy- dro-Rhône, la modernisation des

installations hydro-électriques

déjà en place. Sa politique é n e r­ gétique peut se résum er comm e suit: «plutôt que d’investir dans un tel projet, il vaut mieux aider les com m unes à exercer leur droit de retour, afin que les installations hydro-électriques et leur production reviennent en mains valaisannes».

A chacun m aintenant de tirer sa propre conclusion, selon son éthique et... ses intérêts!

Texte: H élène T auvel Photos: Oswald Ruppen, Roger Broccard, Jean-Marc Biner, Germond, Hydro-Rhône

M aq u ettes d es futurs paliers: Illarsaz, Sion, G ranges

TOURISME ET LOISIRS

Schlagzeilen

Mit 160 Stundenkilometern

A u f d e r Simplorilinie der S B B zwischen Visp u nd L e u k beginnt am 29. Januar 1986 eine n eu e Ara: diejenige der höheren G eschwindigkeit! A b diesem D atum verkehren die Intercity-Züge zwischen Brig u nd L a u s a n n e /G e n f mit 160 statt bisher mit 140 S tu n d e n k ilo m e ­ tern. Die k n a p p 4 0 Strecken kilo m eter zwischen Visp u nd L e u k sind die einzi­ gen in der Schweiz, a u f d e n e n derartige G eschwindigkeiten gefahren w erden können. Im Januar 1985 u nd im N o v em ­

ber 1985 wurden die nötigen Testfahr­

ten mit G eschw indigkeiten bis zu 175 Stu n d e n kilo m etern zur vollen Zufrie­ d enheit d e r zuständigen Fachleute durchgeführt. Z u m Einsatz fü r die h ö h e ­ ren G eschwindigkeiten k o m m e n nur die L o k s d e r Serie 10101-10104 R e 4 / 4 IV. Sie tragen die N a m e n Vallée d e Joux; O sterm u n d ig en ; Luino u nd Walenstadt. A u f d e n Fahrplan hat das w eiter keine Auswirkung, als dass die «fahrplanmäs- sige A n k u n ft» in L a u s a n n e / G e n f wie sie geschrieben steht, nun eingehalten werden kann, die von S ü d e n h er z u ­ meist mit Verspätung belastet war.

Endlich!

Mit Stichtag 1. D e ze m b e r trat die Verbil­ ligung d e r Verladetarife bei den « rollen­ den Strassen» in Kraft. Obgleich die geforderten Billigst-Tarife nicht gebilligt wurden, bringt doch die H erabsetzung von Fr. 2 8 . - a u f Fr. 1 5 - (Lötschberg einfach), von Fr. 3 3 - a u f Fr. 1 8 - (Furka einfach) als die gängigsten S trecken fü r die B e n u tz e r eine fühlbare Entlastung. Mit G en u g tu u n g k o n n te auch d er E n t­ scheid der W eiterführung d es Sim plon- tunnel-Autoverlads zu r Kenntnis g e ­ n o m m e n werden, d e r von d er Einstel­ lung b ed roht g e w e se n war. Brig-Iselle k o ste t je tz t noch Fr. 2 2 - statt bisher Fr. 37.-. D er frü h e W intereinbruch ist dazu angetan, d en A u to verla d alleror­ ten zu forcieren. W elche Freude fü r die Touristen, je tz t billiger ins Wallis reisen zu kö n n e n !

Namensparade

Drei n eu e H otels sind z u m E m pfang von G ästen bereit: eins in Bellwald, ein anderes in Niedergrächen, un d das dritte in B latten/Belalp. «A m b a s s a d o r » nen n t sich dasjenige a u f d e r G o m m e r Sonnenterrasse. «La Colina» ist der N a m e d es ersten Vier-Sterne-Hotels im Kurort Grächen. U nd was B la tte n /B e l­ alp betrifft, so ist der N a m e «B eistar» sehr passend.

Zermattertiitsch

D er Z erm a tter G eorg Julen hat ein « W örterbuch der Z erm a tter M undart» verfasst, erschienen im R otten-Verlag Brig/Visp. A u f 3 8 4 S e ite n erschliesst dieses Buch ein Sprachgut, das z u n e h ­ m e n d gefä h rd et ist; u nd das ist kein W u n d er in einem internationalen Kurort wie Zermatt. Ihr urchiges Z erm a tter­ tiitsch k ö n n en die Einheimischen zur Verständigung mit d e n G ästen nicht gebrauchen.

W einbaumuseum

A m 27. O k to b er w urde in Eggerberg ein W einbaum useum eröffnet u nd ein ­ geweiht. Eggerberg? W ein b a u m u ­ s e u m ? Es will - sc h e in t’s - nicht recht zu einander p a ssen! U nd doch stim m t es, da ein 2 3 5 Jahre alter TrieI in die Z u k u n ft hinüber g e r e tte t w urde sam t dazugehörigen Gerätschaften. Von B e ­ deu tu n g ist auch das G ebäude, in d e m das W ein baum useum eröffnet wurde: sein M auersockel besteh t aus B ruch­ steinm auerw erk aus d e m 14./15. Jahr­ hundert, hat einen Rundbogen-E ingang und soll frü h er auch einen Turm eh er d en n einem H aus geglichen haben. Darüber erhebt sich ein H olzstadel a u f den charakteristischen B einen mit Steinplatten (gegen Mäuse).

Eine Schallplatte

...singt den R u h m von Fiesch-Eggishorn! Mit einem L ied bedacht zu werden, ist im m er noch ein nicht zu unterschätzen­ d er W erbegag fü r die Stationen. D er Innerschw yzer Volksm usiker Martin B eeler ko m p o n ierte eine M elodie mit d e m Titel «Gruss an Fiesch-Eggishorn». Dieser Titel w urde von Radio D R S in seiner V olksm usiksendung vom 1. D e ­ zem ber, 12 Uhr mittags, erstmals a u fg e­ führt.

1 Kilometer mehr

U m ein optim ales S kivergnügen zu gewährleisten, hat Saas-G rund un d hier die G ondelbahn Saas-Grund-Trift AG , seine Beschneiungsanlage verlängert, die seit einigen Jahren a u f K reuzboden besteht. 1 K ilom eter m e h r Leitung wurde Richtung Triftalp installiert zu m unteren Skilift.

Martiniwein?

Wird es mal einen Martiniwein geben, der seinen N a m e n von d e m D atum seiner L e se bezieh t? In Salgesch, d em b e d e u te n d e n Oberwalliser W einanbau­ gebiet, wurden S p ä te leseversuche g e ­

macht, die vielversprechend ausfielen. H o h e Ochslegrade zw ischen 130 und 155 G rad zeichneten die Pinot-Trauben aus. In H olzfässern gelagert und bestens gep fleg t nach einer G ärung von Traube

und Stiel soll der W ein z u m «Martini­

wein» reifen nach französischem M u ­ ster. M ö g e es gelingen!

« Mannenmittwoch-Lauf »

D er M annenm ittw och b ezeichnet das D atum einer berühm ten Schlacht, die bald 5 0 0 Jahre zurückliegt. S ie spielte sich beim ebenso berüh m ten «Blauen Stein » in d e r Visper Bürgschaft ab und e n d e te m it d e m Sieg der Oberwalliser g e g e n die Savoyarden. In jüngster Zeit wird dieser M ittwoch vor W eihnachten (heuer der 18. D ezem b er) w ieder mit einem P rogram m bedacht, das von verschiedenen Institutionen (Vereinen) bestritten wird. N e u hinzu kam dieses Jahr ein schweizerisch ausgeschrie­ bener «M a n n en m ittw och-L auf », 6 ,7 Ki­ lo m eter lang durch Visps G e m a rk u n ­ gen, d e r abends zwischen 19 u nd 2 0 Uhr von d e n Läufern d e r besten K ate­ gorie ausgetragen wurde. 1988 jährt sich dann die «Schlacht beim Blauen Stein » z u m 500. Mal.

Dichterlesung

H annes Taugwalder, gelegentlicher Mit­ arbeiter bei 13 Etoiles, war aus Anlass seines bevo rsteh en d en 75. G eburtsta­ ges Gast d es Briger Vortragsvereins und hielt am Sonntag, 24. N ovem ber, im Rittersaal des Stockalperschlosses eine «F eierabend-L esung», um rahm t von M elodien m o d ern erer K o m p o n i­ sten. D er erfolgreiche Schriftsteller, gebürtig aus Zerm att, ist vor allem als M undartdichter ein Begriff. In sei­ n em n eu esten W erk «Spinnfaden- Seilschaft» g e h t es ihm um die Erschaf­ fu n g des Kosmos, um W achsen und W erden u nd u m unsere Erde in M e n ­ schenhand - scheinbar verlassen von d es S chöpfers sc h ü tze n d e r Hand.

Pauschal-Skiwochen

J e tz t sind sie w ieder gefragt - die Pauschal-Skiwochen, m it d e n e n letztes Jahr die Station Fiesch-Kühboden b e ­ gann. Die A b o n n e m e n te berechtigen während einer W o ch e zu r freien B e n ü t­ zu n g d e r Luftseilbahn Fiesch-Kühboden + alle Ski- un d Sessellifte + d er G o n d el­ bahnen a u f Fiescheralp, Bettmeralp, Riederalp + 6 Tage Skiunterricht + Skischulabend mit Racletten-Parfy. Zu beziehen bei d er Luftseilbahn Fiesch- Eggishorn fü r die Skiw o ch en D e z e m ­ b er/Januar und M ärz/April 1986.

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