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Brachais.- Je vois que Mirande est divisé en ailes, nous partageons l'aile avec le laboratoire LE2I qui figure justement dans les laboratoires déficitaires en mètres

PROCES VERBAL

M. Brachais.- Je vois que Mirande est divisé en ailes, nous partageons l'aile avec le laboratoire LE2I qui figure justement dans les laboratoires déficitaires en mètres

carrés. Au niveau organisation, cela risque donc d'être assez compliqué pour l'ESIREM et le LE2I.

Mme Girollet.- Oui, rien ne sera simple.

M. Rollin.- Une précision. Pourquoi, dans le tableau, SVTE et BIOGEOSCIENCES sont séparés, puisque tout a été regroupé ? Tout a été fusionné.

Sciences Vie et BIOGEOSCIENCES n'existent plus.

Mme Girollet.- Ce sont les laboratoires. Dans la première partie du tableau, c'est l'enseignement. Après, vous avez la recherche qui commence et qui se poursuit sur le tableau suivant.

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M. Siccardi.- Au niveau enseignement, on a regroupé par filière, ce qui engendre les inconvénients qui viennent d'être soulevés. Mais là encore, nous sommes allés dans un niveau de détail beaucoup plus important que ce qui se fait d'ordinaire au niveau des schémas directeurs. Par contre, au niveau des laboratoires, on a été au niveau de chaque laboratoire labellisé au niveau de l'université. C'est pour cela qu'on a 40 laboratoires et une bonne dizaine de filières.

Mme Girollet.- Quand on regarde la partie recherche, donc le bas de ce tableau, par grands domaines, et ensuite la suite du tableau, on voit bien que les SHS sont mal loties. Il y a évidemment une exception pour la MSH, mais c'est particulier.

Ensuite, au niveau de la documentation, vie sociale et SUAPS, nous voyons également un déficit en bibliothèque en vie sociale qui est réel et qui ressort avec les ratios que nous avons utilisés. Pour le sport, il y a aussi un déficit mais il faut noter que les installations de plein air ne peuvent pas être prises en compte, puisqu'ici c'est le schéma directeur immobilier, il y a également les équipements des collectivités territoriales, notamment dans les sites territoriaux où les étudiants utilisent les équipements des collectivités territoriales.

Après, il y a les besoins sur les différents sites. A Auxerre, rien ne change par rapport au document que vous avez eu. Chalon non plus, rien ne change. A Chalon, l'UFR Sciences et Tech. explose les barèmes parce que c'est l'ex Capet techno qui est dispensé dans le bâtiment de l'IUFM, site de Chalon. C'est un cas particulier.

Pour Le Creusot, il y a une légère modification à la marge qui correspond à 20 m², c'est vraiment peu. Pour Mâcon, c'est pareil, il n'y a pas de modification par rapport au document téléchargé. Puis vous avez Nevers.

Voici le tableau récapitulatif que je vous ai fait réimprimer suite à de toutes petites modifications. C'est justement pour vous montrer que les modifications que nous avons apportées sont vraiment à la marge. Par exemple pour l'enseignement, on passe de 80 % à 77 %. C'est 3 % et, comme je l'ai dit tout à l'heure, au niveau du SDIA, plus ou moins 10 % ne change vraiment pas la donne. Santé/STIC est à 10 % en existant, il était à moins 9 %. Là, il est à moins 10 %.

Pour les projections, Santé/STIC passe de moins 27 à moins 29, SHS passe de moins 40 à moins 42. Ce sont les différences par rapport au document téléchargé. Dans le document que vous avez, c'est la page 104.

Les orientations pour les scénarios, c'est-à-dire que si cet état des lieux est validé par le conseil d'administration, nous allons pouvoir entrer dans la phase n° 2 du SDIA, c'est-à-dire l'analyse qualitative, donc raisonner à plusieurs niveaux. C'est pour cela que nous devons limiter au maximum le nombre de variables. Raisonner sur le type de salles, sur les nécessités techniques, sur l'évolution des pratiques pédagogiques. Ce genre de choses va être intégré dans cette réflexion.

Quelques lignes force pour l'orientation, déjà pour le campus de Dijon :

- Moderniser les locaux en veillant à la bonne allocation des surfaces. C'est là qu'intervient l'analyse qualitative dont je vous parle.

- Renforcer la visibilité de la recherche et les interactions entre les disciplines et avec le monde de l'économique, mais évidemment aussi la place de l'université dans son territoire.

- Continuer l'ouverture du campus Montmuzard sur la ville. Il y a l'Esplanade Erasme, il y a aussi l'aménagement futur de tout le campus dijonnais - Montmuzard

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avec l'arrivée du tram qui a vraiment inscrit l'université dans la ville. C'est une formidable opportunité pour réfléchir à comment s'insérer davantage dans la ville et plus globalement dans le territoire. D'où le critère suivant :

- Conforter la qualité de vie sur les campus.

- Autre critère : évidemment les liens Grand Campus, mais aussi avec l'ensemble des partenaires.

- Il y aura également une réflexion sur certains sites : Dijon Maret. On va se poser la question de l'avenir de Dijon Maret, également pour Saint Usage ou la ferme Morveau. Certains sites vont poser question.

- Améliorer évidemment le patrimoine pour que nous soyons plus conformes aux nouvelles normes énergétiques de performance énergétique et globalement toute la démarche de développement durable. Cette démarche sera intégrée dans la réflexion.

Le dernier élément concerne les TICE qui ont changé la donne en enseignement. Il y aura de l'enseignement à distance, il faudra en tenir compte. Cela ne supprimera évidemment pas les enseignements en présentiel. Il y aura des éléments à prendre en compte.

L'autre élément, c'est l'enseignement en petits groupes, notamment avec les formations en alternance qui vont poser de véritables casse-tête de planning. Là aussi, il faudra réfléchir au nombre de petites salles ou de grandes salles.

Pour les sites territoriaux, l'idée-force est de les maintenir, de les conforter et de les renforcer grâce à cette spécialisation que nous allons essayer de mettre en place.

"Spécialisation" ne veut pas dire un seul domaine par site. On va essayer d'offrir une formation attractive et qui soit reliée aux secteurs socioéconomiques de chaque site territorial, en améliorant évidemment la vie étudiante dans chaque site. A priori, ne pas ouvrir de nouveaux sites universitaires, l'université est déjà présente dans 5 sites territoriaux en plus de Dijon.

Voilà pour les grandes lignes pour les orientations à venir.

M. Rollin.- Vous parlez de qualité de vie, de campus durable, je voudrais que soit pris en compte le fait que nous avons une activité professionnelle. Je prends le cas de l'Esplanade Erasme, puisque vous parliez de son réaménagement. Actuellement, le niveau A ne donne plus sur "Gabriel". Ils ne peuvent plus circuler, les camions ne passent plus sur le campus Gabriel, ils ne peuvent pas tourner. J'ai déjà eu le cas d'une livraison qui a été rejetée. Livrer une machine de 250 kg sur le Boulevard Gabriel n'est pas possible. Il faudra donc aussi intégrer le fait que l'activité professionnelle puisse fonctionner. Actuellement, dès que j'ai une machine trop encombrante qui doit arriver, je la rejette. Il n'est pas possible de livrer ce genre de matériel à 500 m. On doit pouvoir livrer du matériel à proximité. Comme c'est une activité scientifique, on peut avoir de gros engins, ils doivent pouvoir circuler. Actuellement, sur la partie "Gabriel" du campus, ils ne peuvent pas. Il y a un problème de stationnements illicites, mais aussi des problèmes de stationnements qui sont respectés, par exemple le long du tramway avec des stationnements en épis : une voiture un peu longue comme une Xantia déborde de son emplacement et ne permet pas le passage d'un camion. C'est un point à prendre en considération.

M. Siccardi.- Un élément de réponse. Il est effectivement difficile de circuler actuellement. Vous savez que nous avons un projet de réaménagement de l'Esplanade

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Erasme, on va donc le faire dans les deux ans qui viennent. En attendant, on a des solutions. La solution, quand on a des matériels extrêmement lourds, c'est déjà de nous prévenir, de livrer plutôt le matin, quand le parking n'est pas totalement encombré. Il y a aussi la solution de livrer par l'aile sud de "Gabriel". C'est-à-dire que quand on rentre au niveau du boulevard Gabriel, au niveau du feu rouge, la grosse porte de l'aile sud de Gabriel est toujours libre et on peut toujours décharger du matériel. C'est là où les livreurs des entreprises qui font des travaux livrent des matériels lourds. Pour accéder à l'ascenseur, on a une pente, on peut donc accéder au sous-sol. Exceptionnellement, si vous avez un matériel lourd, vous nous prévenez et on peut baliser. On peut venir avec un chariot élévateur, puisque ce genre de matériel est souvent sur palette, et on peut vous amener ce matériel jusque dans le corps du bâtiment. C'est effectivement une solution qui n'est pas satisfaisante sur la durée, mais qui permet de tenir le temps qu'on fasse les travaux d'aménagement de l'esplanade Erasme. Le tout est de nous prévenir.

M. Rollin.- Je souhaite que soit intégré aussi le fait qu'il y a une activité