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Florent, Andrew, Diégo, Aïssa, Chiraz, Sacha, Laura, Maelys, Rebeca, Cylia et Emma

Chapitre 1

Je cours, je cours, une miche de pain rassie sous le bras, je l'ai volé aux gardes. Ce genre de nourriture dure environ une semaine, accompagnée de gibier, mais nous sommes en hiver, les temps sont durs et les gardes ne nous donnent pas assez de nourriture.

Ici, il n'y a que des enfants, ils arrivent à l'âge de trois ans, les grands qui le veulent bien doivent s'en occuper. Ils leur apprennent les bases de la chasse, les règles de vie ou plutôt de survie. Les nouveaux ont intérêt à les écouter, car s’ils pleurent, ils vont se faire tabasser par les vieux. Ceux qui vont bientôt partir, le jour de leurs dix-huit ans, les gardes viennent et les embarquent.

En attendant, j'aurais seize ans le treize janvier.

-Tom ! Tu fais quoi, t'es encore en train de rêvasser devant les arrivages ! Allez, viens, j'ai vu des lapins plus au Sud, on va les attraper !

C’est mon ami. Nous sommes à côté des maisons.

Il y a une bonne vue pour trouver des proies.

Parfois, on vend du gibier aux gardes pour qu'ils nous donnent un peu d'argent, pour nous acheter à manger. Certains jeunes vendent du matériel pour chasser et d'autres essaient de les attaquer, mais c'est inutile, ils ont des armures d'une technologie très avancée, mais on ne sait pas d'où elles proviennent.

Un jour après qu'une bande de jeunes ait lancé un nouvel assaut inutile près de la frontière, ils ont réussi à tuer un garde avant de se faire tous tuer, et moi, j'ai réussi à voler l'armure du mort, après quelques jours, j'ai enfin compris comment elle marche. J'en ai même profité pour fabriquer deux trois trucs qui vont nous être utiles. Je suis allé voir mon ami pour lui en faire part.

-C'est bon, j'ai enfin réussi.

-Réussi quoi ?

-L'armure, j'ai créé des capteurs de mouvement pour trouver plus de gibier, je te montre, regarde, je pose le capteur ici, et quand tu passes devant mon bracelet, il fait de la lumière.

-Mais c'est génial ! Avec ça, on va mieux manger.

-Attends, ce n’est pas tout, j'ai créé un pistolet qui envoie une décharge électrique, mais le seul problème est pour le recharger, j'ai pensé à utiliser la foudre, mais je n’ai pas encore trouvé le moyen.

-C'est super bien ! -Allez, on va l’installer.

Grâce à cela, on peut mieux manger et aider quelques nouveaux à s’adapter

Ici, il faut penser avant tout à s'entraider, c'est important.

Après quelques semaines, on a eu un problème, un de nos modules est tombé en panne, plus d'énergie et je n'ai toujours pas trouvé le moyen de le recharger. Puis, durant un repas, cela m'est venu comme une évidence, alors je suis monté sur le toit de ma maison, j'y ai installé une grande tige en métal et je l'ai relié à un fil de cuivre qui vient jusqu'à la batterie du module. Après une bonne pluie et quelques éclairs, mon module est complètement rechargé.

Chapitre 2

-Tom, viens, j'ai trouvé quelque chose !

Il vient de trouver d’anciennes armes de la police.

Parfois, ils les jettent quand elles sont abîmées ou si elles ne marchent plus. Et là, on vient de trouver des choses pas trop abîmées, et comme je suis un génie de l'informatique, c'est une vraie mine d'or pour moi, je vais essayer de fabriquer des pièges pour les animaux.

Hier, j'ai découvert que les armes ainsi que les armures sont alimentées par des tubes remplis d'eau et chargées d'une énergie verte qui semble plus puissante que l’électricité habituelle qui est normalement bleue.

Après une journée passée à travailler sur les modules, je suis rentré chez moi. Et comme tous les soirs, le plus âgé d'entre nous raconte une histoire qui fait peur, mais ce soir, pas d'horreur. C'est un garçon qui part demain qui prend la parole, il s'assoit et dit :

-Un jour, on m'a raconté, que quelque part, il y a une civilisation, une civilisation d'enfants et d'adultes comme nous. Ils vivent dans une harmonie parfaite où tout le monde mange à sa faim. Apparemment, ils seraient tous égaux. Selon les récits qui passent d'année en année, tous les habitants de ce pays seraient des êtres parfaits sans aucun défaut, la technologie dépasse l'entendement, les habitations ressemblent à de grandes tours sans fin.

-Voilà, c'est tout ce que je sais sur la cité perdue.

Il se lève et part faire son sac, car demain, il s'en va, il a atteint la limite d'âge.

Aujourd'hui, j'ai seize ans, je me réveille, il est 9 heures. On toque à la porte, j'ouvre, mais personne.

Je baisse la tête et je trouve une lettre par terre.

Ensuite, je prends mon petit déjeuner, tout en lisant la lettre :

"Bonjour Tom.

Tu viens d'avoir 16 ans, ta vie va se compliquer surtout que nous sommes au courant pour tes petites manigances. Voler des armures n'est pas autorisé, mais ce que tu as réussi à faire est incroyable, je n'en attendais pas moins de toi."

À ce moment-là, je me suis posé des questions, ils nous surveillent, mais les gardes sont

inactifs, presque tout le temps

saouls, comment connaît-il mon nom ?

"Tu es intelligent, tu as donc bien compris que tu ne dois pas faire de vague jusqu'à tes 18 ans.

Nous serons très heureux de te recevoir, ici, il n'y a que des gens comme toi, des génies.

À toi de faire les bons choix.

Le Quartier Général."

Comment ? Le Quartier Général ?

Plus tard, je suis sorti chasser. Le soir, j'ai invité tout le monde pour faire la fête, nourriture et alcool en quantité.

Chapitre 3

Je me réveille de cette nuit du passage à mes 16 ans et pour la seizième fois sans mes parents. À cet âge, je souhaite découvrir l'inconnu et ne plus rester ici. Aujourd'hui, j'ai décidé de préparer mon sac et de commencer à trouver une zone peu protégée.

Il y a des gardes à la frontière. Pendant 5 ans j'ai économisé l'argent que la classe aisée m'a envoyé pour que je me nourrisse et que le peuple de ce bidonville puisse marchander entre eux. Pendant des semaines, je n'ai pas mangé, je n'ai pas acheté de vêtements, mais grâce à mon mental, j'ai réussi à survivre. Avec cet argent, j'ai acheté de l'armement et de quoi payer les gardes. L'un d'eux s'appelle Johnny. C'est un ancien habitant du bidonville et il a été recruté par la classe aisée grâce à son intelligence et à son talent dans l’informatique. Il est très utile pour eux puisqu’il les aide à nous empêcher de sortir. Je ne sais pas s'il veut nous aider ou nous trahir.

Il est difficile de sortir des bidonvilles et cela depuis longtemps. Personne n'est parvenu à franchir la frontière, vivant, mais je compte bien réaliser cet exploit. La frontière est bien protégée avec des murs d'une hauteur titanesque et des gardes armés. Pour sortir d'ici, je vais devoir être patient et attentif. Le bidonville contient quatre portes, la porte nord, la porte sud, la porte ouest et la porte est. La porte la plus protégée est la porte A, celle du Nord.

La ville des riches est droit devant cette porte.

Elles sont toutes très bien protégées, mais la porte B celle du Sud l'est moins.

Cela va sûrement être le moyen le plus facile pour moi de sortir du bidonville. Le soir, les gardes terminent leur tournée et laissent leur place à l'équipe du soir. Comme l'équipe du soir n'est pas très vigilante, c'est le meilleur moment pour s'évader.

Le jour J, grâce à l'aide d'un complice qui fera diversion pour les attirer vers la porte A, je pourrai m'enfuir vers l'autre porte. Ce matin, je vais parler à Johnny pour lui faire part de mon plan d'évasion. Il m'a l'air de bonne humeur lui aussi, c'est une bonne nouvelle. Je prends un gros risque en allant lui parler, c'est peut-être déjà la fin de mon aventure.

J'y vais avec courage, je n'aurai pas de regrets.

-Bonjour, Johnny.

-Bonjour, Tom, qu'est-ce qui t'amène aujourd'hui ? -Je viens te parler d'une chose qui me tient à cœur.

-D'accord, je t'écoute.

-Je sais que depuis qu'ils t'ont recruté tu es heureux, mais je voudrais te soumettre mon plan d'évasion.

-Tu prends trop de risques, Tom, et tu me mets dans l'embarras en me disant cela.

-Je t'explique, je sais que tu as toujours rêvé de partir avec moi depuis que je suis ici. Je te demande juste d'attirer tous les gardes vers la porte A, pendant que je sors avec mes crampons pour escalader le mur.

-Je vais réfléchir, mais je ne te promets rien. C'est pour quand ?

-Ce soir.

-Ce soir ?

-Oui, le soir, il y a le changement de gardes.

-Tu es malin, Tom, mais je vais revenir vers toi plus tard, c'est une décision très importante.

-D'accord, mais ne prends pas toute la journée.

-À tout à l'heure, Tom.

-À tout à l'heure, Johnny.

Je retourne me reposer en attendant que Johnny vienne me chercher. Il faut que je réfléchisse à un plan B si la diversion ne marche pas. Il y a une tour vers la porte D qui a une vue sur toutes les portes et qui donne accès à la salle de contrôle avec toutes les caméras de surveillance. Je vais tenter de pirater les vidéos de surveillance et de mettre les images vidéo d'hier pour qu’ils ne voient pas que je m’échappe.

Johnny me réveille.

-Tom, je veux t’aider à nous échapper, j'ai bien réfléchi et je ne me sens pas heureux ici.

-Je te comprends, Johnny, je veux qu'on sorte vite d'ici.

-Donc ton plan est que l'on s'échappe par la porte B et que je les attire vers la porte A.

-Oui, c'est ça, j'ai pensé aussi à m'infiltrer dans la tour de contrôle, d'aller dans la salle des caméras et de mettre les images vidéo d'hier pour qu'on ne nous voie pas sortir sur les écrans.

-Super idée, Tom, tu es un génie !

-Grâce à nos compétences en informatique, cela devrait être rapide. Quand tu les auras attirés vers la porte A, tu viendras vite vers moi pour t'échapper.

-Je te fais confiance, Tom, j’espère que ça va fonctionner.

-Quand je siffle, tu cours vers moi, d'accord ? -Oui.

-À dans une heure.

C'est le grand moment, je regarde Johnny et je lui dis de se diriger vers la porte A afin d'attirer les gardes. Je prends mon sac et mes armes, j’espère que c'est la dernière fois que je regarde mon lit, je me dirige vers la tour, je commence à grimper avec mes crampons et à l’aide d’une corde que j'ai accrochée au mur.

J'ai de la chance il n'y a personne dans la tour. Il y a des écrans partout, j'aperçois la salle de surveillance.

J'entre dans la salle et je mets les vidéos d'hier.

Je sors par l’ascenseur, mais quand il s’arrête au rez-de-chaussée, des gardes attendent devant. Ils me reconnaissent avec mes habits et commencent à me frapper, je sors ma matraque pour ne pas faire de bruit et je les assomme, plus de peur que de mal.

Je sors, je vois Johnny me regarder au loin et commence à me couper la peau en criant que mon agresseur est parti vers la porte A. Je reste caché derrière la tour, tous les gardes se dirigent vers la porte A. Le plan fonctionne à merveille, je me dirige

ensuite vers la porte B mais je vois un garde qui est resté pour surveiller.

Je me dirige vers lui discrètement et je l'assomme.

J'escalade la porte B, j’aperçois des barbelés. Je décide quand même d'y aller, je ne vais pas abandonner si près du but. Je fonce dessus et m’écorche sévèrement, mais je reste debout.

Je trébuche et tombe de l'autre côté du mur.

Chapitre 4

Je me retrouve de l'autre côté, les jambes en sang, et je crois qu'en tombant, je me suis déboîté l'épaule, j'ai enfin atteint mon but.

En relevant ma tête, j'aperçois une terre aride et chaude avec du sable, c'était un désert. Mon premier objectif est de soigner mes blessures, découvrir l'inconnu peut encore attendre un peu. La première nuit passe, mes jambes me font un mal de chien. Il faut vite me soigner pour pouvoir m’éloigner le plus loin d'ici.

Je suis triste, Johnny n'a pas réussi à s'enfuir, il a été tué lorsqu'il escaladait le mur.

Je dois me battre pour lui rendre un hommage digne de ce nom, car c'est grâce à son aide que je suis là.

Je me couche dans le sable pour passer la première nuit en dehors du bidonville. Je me réveille lors de la nuit et j'aperçois une lumière à l'horizon. Je décide de m'y rendre malgré la douleur. Cela doit faire 5 heures que je marche sur le sable, c'est très fatigant, cependant, je commence à voir des bâtiments abandonnés et à moitié détruits. Je rentre dans cette petite ville et des inconnus se jettent sur moi, ils voient que je ne veux pas leur faire de mal et que je souhaite juste découvrir ce qu'on m'a caché toute ma vie. Ils me questionnent :

-D’où viens-tu ?

-Je viens d'un bidonville pas loin, je me suis

échappé.

-Qu'est-ce qui t'amène ici ?

-Cette nuit, j'ai vu une lumière au loin et cela m'a amené ici.

-D'accord, à présent, tu es avec nous, es-tu d'accord ?

-Oui, je n'ai pas trop le choix pour survivre.

-Tu devras dormir avec Léa, c'est une fille qui est arrivée, il n’y a pas longtemps comme toi.

-On dort où ?

-Dans une tente dans les bâtiments, je t'y emmène.

On m’emmène vers ma tente et je fais la rencontre de Léa.

Chapitre 5

Je m'approche de Léa, nerveux à l'idée de me confronter à elle, mais je veux des réponses à mes questions, bien que je lui aie promis de ne plus lui parler de son passé.

-Léa ? Est-ce que tu penses souvent à ta vie d'avant, celle dont tu m'as parlé ?

-Franchement, j'essaie d'oublier, mais je t'avais dit de ne plus m'en parler !

-Oui, je sais, mais j'ai besoin de réponses !

-Mais pourquoi ? Des réponses à quelles questions ?

-Je...

-Stop ! Que veux-tu savoir de ce monde si « idéal

» alors qu'ils m’ont jeté de là où je venais, de ma famille, de mes amis !

-Je ne savais pas...

-Je commence à me méfier de toi, enfin bon... il est tard.

On se couche sans dire un mot. Je repense à ce qu'on s'est dit avec mépris. Malgré les peines que ce monde si « idéal » lui a faites, j'ai toujours cette envie dévorante d'en connaître encore plus.

Une idée me parcourt l’esprit depuis quelque temps, pourquoi ne pas partir ? Franchir les frontières de l'autre monde ?

Le soleil se lève, Léa est encore endormie. Je suis

si excité à l'idée de partir que je ne peux m’empêcher de la réveiller.

-Léa ? Léa ! Réveille-toi ! -Quoi, Tom ?

-J'ai une idée, et si on partait ? -Mais où ?

-Dans ton ancien monde !

-Tu es fou ! Jamais je ne retournerai là-bas ! -S'il te plaît, j'ai besoin de réponses ! -D'accord, mais sans moi !

Je ne peux pas la laisser, mais j'ai besoin de partir.

-Je te propose quelque chose.

-Essaie toujours...

-Si nous partons tous les deux, je te promets de t'aider à retrouver ta famille et en échange, tu m'aides à trouver des réponses.

-Je ne sais pas...

-S'il te plaît...

-Bon d'accord. Mais mettons-nous en route rapidement.

Je suis tellement heureux de partir de l'Entre-deux.

Cet endroit sinistre me pèse sur la conscience.

J'imagine que Léa n'est pas mécontente de partir aussi. Nous sommes maintenant en route.

Cela fait déjà quelques heures que nous sommes

partis. Pour l'instant, nous n'avons pas croisé la police, nous sommes encore trop loin, mais je sais très bien qu'on ne sera pas tranquilles encore très longtemps.

Depuis notre départ, nous avons vu de nombreux paysages : la forêt, les montagnes et à présent le désert. Le sable chaud sur lequel nous marchons depuis des heures me brûle les pieds et cette chaleur étouffante m’empêche de respirer. Je pense sans cesse au moment où cet enfer cessera, mais la fin me paraît tellement loin que je ne peux percevoir le bout de ce long chemin.

Depuis notre arrivée au désert, Léa et moi ne nous avons pas adressé un mot. Au moment où les réserves d'eau se vident et que je commence à désespérer, je vois apparaître, sous mes yeux ébahis, un torrent d'eau. L'eau coule à flot tout comme la sueur sur mon front qui coule depuis des heures. Je m'élance vers l'eau, plein d'espoir. Je remarque rapidement dans ma course que Léa reste insensible. Lorsque j'arrive à destination, je me jette sur cette eau fraîche qui me paraît au fur et à mesure de plus en plus chaude. J’entends derrière moi Léa qui ricane bêtement, je me retourne et lui lance un regard de mépris puis me retourne et découvre avec désespoir que le torrent d'eau est maintenant devenu sable. C'est une hallucination. Après ce moment de solitude et de déception, nous décidons de nous coucher. Le sommeil est la clé pour bien continuer notre voyage.

C'est le matin, il semblerait que je me sois réveillé avant le soleil, Léa dort encore paisiblement.

C'est fou, à la regarder, on ne pourrait pas croire tout ce qu'elle a vécu, elle a été séparée de sa famille, de ses amis et a même changé de « monde ». Je dois l'aider à retrouver sa famille, tout comme elle m'aide à aller vers le monde des Riches pour découvrir ce que l'on m'a toujours caché.

J'espère qu’aujourd’hui Léa et moi pourrons marcher beaucoup plus. Qui sait, peut-être même arriver à destination.

Léa se réveille enfin et nous partons. Nous marchons des kilomètres jusqu'à arriver dans une forêt. Il fait froid et humide. L'ambiance devient d'un coup sombre et triste, j'ai peur. Nous nous enfonçons dans la forêt de plus en plus. Léa me regarde, inquiète, des bruits se rapprochent de nous. J'écoute avec attention les bruits. Des grognements se faufilent autour de nous, j'ai de plus en plus peur.

D'un coup, une patte visqueuse m'attrape la main, je crie de terreur. Léa se retourne et se met à courir à la vue de la terrible bête qui m'a agrippé. Je me détache et me mets à courir avec elle. Nous courons quelques mètres jusqu'à ce que je m’arrête net devant un mur gigantesque d'au moins 40 mètres.

Je croise le regard de Léa, stupéfaite.

C'est la frontière. Nous sommes coincés entre le

C'est la frontière. Nous sommes coincés entre le

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