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X LES BONS COUPS DE BILI-N´ EAIRE THE KID POUR AM ´ ELIORER TON EUCLIDIENNE ATTITUDE

Dans le document ALG`EBRE BILIN´EAIRE (Page 31-43)

Dans la suite, sauf mention du contraire,< ., . >est un produit scalaire sur leR-espace vectorielEet∥.∥est la norme associ´ee.

< ., . > est un produit scalaire surRn. C’est le produit scalaire canonique deRn.

C 2

E=Mn,1(R). SiX =

< ., . > est un produit scalaire surE. C’est le produit scalaire canonique deMn,p(R).

C 4

E=Rn[X]. Si P =

C 6

In´egalit´e de Cauchy-Schwarz xet y sont deux ´el´ements deE.

1. |< x, y >|6∥x∥ ∥y∥ et (< x, y >)26∥x∥2∥y∥2. 2. |< x, y >|=∥x∥ ∥y∥ si et seulement si (x, y) est li´ee.

C 7

In´egalit´e de Cauchy-Schwarz dans Rn

x= (x1, x2, . . . , xn) ety= (y1, y2, . . . , yn) sont deux ´el´ements deRn.

Soitf et gdeux fonctions num´eriques continues sur [a, b].

2. Un droite vectorielle deE contient exactement deux vecteurs unitaires qui sont oppos´es.

C 13

Identit´es remarquables xety sont deux ´el´ements deE.

∥x+y∥2=∥x∥2+ 2< x, y >+∥y∥2. ∥x−y∥2=∥x∥22< x, y >+∥y∥2.

C 15

Identit´es de polarisation xety sont deux ´el´ements deE.

< x, y >= 1 2

[∥x+y∥2− ∥x∥2− ∥y∥2]

. < x, y >=1 2

[∥x∥2+∥y∥2− ∥x−y∥2] .

< x, y >= 1 4

[∥x+y∥2− ∥x−y∥2] .

C 16

Identit´es du parrall´elogramme xety sont deux ´el´ements deE.

∥x+y∥2+∥x−y∥2= 2∥x∥2+ 2∥y∥2.

C 17

Th´eor`eme de Pythagore. xet ysont deux ´el´ements de E.

xety sont orthogonaux si et seulement si∥x+y∥2=∥x∥2+∥y∥2.

C 18

Si (x1, x2, . . . , xn) est une famille d’´el´ements de E deux `a deux orthogonaux :

∥x1+x2+· · ·+xn2=∥x12+∥x22+· · ·+∥xn2.

C 19

1. E={0E}. Autrement dit un vecteur deE est nul si et seulement il appartient `aE. 2. {0E} =E.

C 20

SoientF etGdeux sous-espaces vectoriels deE.

F est un sous-espace vectoriel deE.

F∩F={0E}.

F ⊂F⊥⊥.

F ⊂GdonneG⊂F.

SiF etGsont orthogonaux alorsF∩G={0E}.

F et Gsont orthogonaux⇐⇒F ⊂G ⇐⇒ G⊂F.

C 21

F etGsont deux sous-espaces vectoriels deE respectivement engendr´es par (u1, u2, . . . , up) et (v1, v2, . . . , vq).

P

1. F ={x∈E| ∀i∈[[1, p]], < x, ui>= 0}.

P

2. F et Gsont orthogonaux si et seulement si :(i, j)[[1, p]]×[[1, q]], < ui, vj>= 0.

C 22

F etGsont deux sous-espaces d’un espace pr´ehilbertien r´eelE.

(F+G)=F∩G etF+G(F∩G).

SiE est de dimension finie:F+G = (F∩G).

C 23

SoitF un sous-espace vectoriel d’un espace vectoriel euclidienE .

E=F⊕F et F⊥⊥=F .

F est l’unique suppl´ementaire deF orthogonal `aF.

orthogonal `a F.

C 24

L’ensembles des matrices sym´etriques de Mn(K) est un sous-espace vectoriel deMn(K) de dimension n(n+ 1)

2 ·.

L’ensembles des matrices antisym´etriques deMn(K) est un sous-espace vectoriel deMn(K) de dimension n(n−1) si n>1. 2

Le sous-espace vectoriel des matrices sym´etriques deMn(K) et le sous-espace vectoriel des matrices antisym´etriques deMn(K) sont suppl´ementaires dansMn(K).

C 25

DansMn(R), pour le produit scalaire canonique, l’orthogonal du sous-espace vectorielSn(R) des matrices sym´etriques deMn(R) est le sous-espace vectorielAn(R) des matrices antisym´etriques deMn(R).

Dans Mn(R), pour le produit scalaire canonique, l’orthogonal du sous-espace vectoriel An(R) des matrices anti-sym´etriques deMn(R) est le sous-espace vectorielSn(R) des matrices sym´etriques deMn(R).

Le sous-espace vectoriel des matrices sym´etriques deMn(R) et le sous-espace vectoriel des matrices antisym´etriques deMn(R) sont suppl´ementaires et orthogonaux dansMn(R) muni du produit scalaire canonique.

Mn(R) =Sn(R)

An(R).

C 26

1. Toute famille orthogonale constitu´ee de vecteurs non nuls est libre.

2. Toute famille orthonorm´ee est libre.

C 27

Tout espace vectorieleuclidienposs`ede une base orthonorm´ee.

C 28

SoitB= (e1, e2, . . . , en) une base orthonorm´ee deE. Soitxun ´el´ement deE.

3. Dans les espaces vectoriels r´eels usuels, le produit scalaire canonique est celui qui rend la base canonique orthonorm´ee.

C 31

Matrice d’un endomorphisme dans une base orthonorm´ee

B= (e1, e2, . . . , en) est une baseorthonorm´eede l’espace vectoriel euclidien (E, < ., . >) etf est un endomorphisme deE. (E1, E2, . . . , En) est la base canonique deMn,1(R).

La matrice def dans la baseBest (

< ei, f(ej)>) .

C 32

Matrice orthogonale P est une matrice de Mn(R). Les assertions suivantes sont ´equivalentes : i)P orthogonale.

i’)P v´erifiePtP =tP P =In. ii)P v´erifiePtP =In. iii) P v´erifietP P =In.

iv)P est inversible et son inverse est sa transpos´ee.

v)∀X ∈ Mn,1(R), ∥P X∥=∥X∥ (∥.∥est la norme euclidienne deMn(R)).

vi) Les colonnes de P constituent une famille orthonorm´ee deMn,1(R) muni du produit scalaire canonique.

vii) Les colones de P constituent une base orthonorm´ee deMn,1(R) muni du produit scalaire canonique.

viii) Les lignes deP constituent une famille orthonorm´ee deM1,n(R) muni du produit scalaire canonique.

ix) Les lignes de P constituent une base orthonorm´ee de M1,n(R) muni du produit scalaire canonique.

C 33

SoitB= (e1, e2, . . . , en) etB= (e1, e2, . . . , en) deux bases orthonorm´ees deE.

La matrice de passageP deB`a B est orthogonale.

C 34

SoitB= (e1, e2, . . . , en) une base orthonorm´ee deE. Soit B= (e1, e2, . . . , en) unefamilled’´el´ements de E.

SoitP la matrice de la familleB dans la baseB.

B est une base orthonorm´ee deE si et seulement siP est une matrice orthogonale.

C 35

1. Le produit de deux matrices orthogonales deMn(R) est une matrice orthogonale deMn(R).

2. L’inverse d’une matrice orthogonale de Mn(R) est une matrice orthogonale deMn(R).

C 36

Les seules valeurs propres possibles dansRd’une matrice orthogonale deMn(R) sont1 et 1.

C 37

F est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel euclidienE distinct de{0E} etE.

Si B est une base orthonorm´ee de F et B′′ est une base orthonorm´ee de F alorsB∪ B′′ est une base orthonorm´ee deE.

C 38

F est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel euclidienEdistinct de{0E}et deE. Soit (e1, e2, . . . , ep) une base orthonorm´ee deF.

1. (e1, e2, . . . , ep) se compl`ete en une base orthonorm´ee (e1, e2, . . . , en) deE.

2. F est le sous-espace vectoriel de E engendr´e par (ep+1, ep+2, . . . , en). Mieux (ep+1, ep+2, . . . , en) est une base orthonorm´ee de F.

1. L’orthogonal de la droite vectorielle engendr´ee para1e1+a2e2+· · ·+anen est l’hyperplan d’´equationa1x1+ a2x2+· · ·+anxn= 0 dansB.

2. L’orthogonal de l’hyperplan d’´equationa1x1+a2x2+· · ·+anxn= 0 dansBest la droite vectorielle engendr´ee para1e1+a2e2+· · ·+anen.

C 40

Aspect th´eorique de l’orthonormalisation de Schmidt Soit (u1, u2, . . . , un) une basequelconquedeE.

Il existe une base orthonorm´ee deE et une seule (w1, w2, . . . , wn) telle que pour toutkappartenant `a [[1, n]] : 1. Vect(w1, w2, . . . , wk) = Vect(u1, u2, . . . , uk).

2. < wk, uk>est strictement positif.

(w1, w2, . . . , wn) est LA base orthonorm´ee d´eduite de (u1, u2, . . . , un) par le proc´ed´e d’orthonormalisation de Schmidt.

C 41

Aspect pratique de l’orthonormalisation de Schmidt Soit (u1, u2, . . . , un) une base quelconque de E.

I Pour construire cette base orthogonale (v1, v2, . . . , vn) `a partir de (u1, u2, . . . , un) on proc`ede de la mani`ere suivante.

On posev1=u1.

Supposons que l’on ait construit (v1, v2, . . . , vk1) famille orthogonale deE telle que : Vect(v1, v2, . . . , vk1) = Vect(u1, u2, . . . , uk1) (k[[1, n1]]).

On construit alorsvk. Pour cela on posevk=uk+λ1v1+λ2v2+· · ·+λk1vk1. En ´ecrivant quevk est orthogonal `avi on calculeλi pour toutidans [[1, k1]].

On obtient alorsvk=uk

k1

i=1

< uk, vi>

< vi, vi> vi =uk

k1

i=1

< uk, vi>

∥vi2 vi. I On pose∀k∈[[1, n]], wk= 1

∥vk∥vk. (w1, w2, . . . , wn) est l’unique base orthonorm´ee deE telle que : 1. Vect(w1, w2, . . . , wk) = Vect(u1, u2, . . . , uk).

2. < wk, uk>est strictement positif.

C 42

F est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel euclidienE. pF est la projection orthogonale surF. Si xet y sont deux ´el´ements deE:

pF(x) =y ⇐⇒

{y∈F

x−y∈F ⇐⇒

{y∈F

∀z∈F, < x−y, z >= 0

C 43

F est un sous-espace vectoriel deE et (u1, u2, . . . , up) est une base orthonorm´ee de F . pF est la projection orthogonale surF. Pour tout ´el´ement xdeE:

pF(x) =

p k=1

< x, uk > uk

C 44

E est un espace vectoriel euclidien etBest unebase orthonorm´eedeE.

F est un sous-espace vectoriel deE et (u1, u2, . . . , up) est une base orthonorm´ee deF.

C 45

D est une droite vectorielle deE etpD est la projection orthogonale surD.

Si uest un vecteur unitaire de D, pour tout ´el´ementxdeE: pD(x) =< x, u > u.

Si uest un vecteur non nul de D, pour tout ´el´ementxdeE: pD(x) =< x, u >

∥u∥2 u .

C 46

E est un espace vectoriel euclidien de dimensionnsup´erieure ou ´egale `a 2. H est un hyperplan deE etpH

est la projection orthogonale sur H.

Si uest un vecteur unitaire orthogonal `a H, pour tout ´el´ement xdeE: pH(x) =x−< x, u > u . Si uest un vecteur non nul orthogonal `a H, pour tout ´el´ement xdeE: pH(x) =x−< x, u >

∥u∥2 u .

C 47

D est une droite vectorielle deE etsD est la sym´etrie vectorielle orthogonale par rapport `aD.

Si uest un vecteur unitaire de D, pour tout ´el´ementxdeE: sD(x) = 2< x, u > u−x.

C 48

E est un espace vectoriel euclidien de dimensionnsup´erieure ou ´egale `a 2. H est un hyperplan deEetsH

est la sym´etrie vectorielle orthogonale par rapport `aH.

Si uest un vecteur unitaire orthogonal `a H, pour tout ´el´ement xdeE: sH(x) =x−2< x, u > u .

C 49

Recherche pratique d’une projection orthogonale (E, < ., . >) est un espace vectoriel euclidien (ou un pr´ehilbertien....).

Ceci donne un syst`eme lin´eaire dep´equations `a pinconnues que l’on r´esout.

Ce syst`eme s’´ecrit matriciellementAX=B o`u A= (< ui, uj >),X =

(u1, u2, . . . , up)). Le syst`eme admet donc une solution et une seule (ce qui n’est pas un scoop...).

I Ne pas oublier de regarder au pr´ealable si F est un hyperplan. Dans ce cas on d´etermine pF (F est une droite vectorielle...) et on utilisepF = IdE−pF.

C 50

Th´eor`eme de meilleure approximation

SoitF un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel euclidien E etpF (resp. pF) la projection orthogonale surF (resp. F).

Soitxun ´el´ement deE.

1. • ∀z∈F, ∥x−pF(x)6∥x−z∥.

Sit est un ´el´ement de F tel que :∀z∈F, ∥x−t∥6∥x−z∥alorst=pF(x).

2. Autrement dit Min

zF∥x−z∥ existe et vaut ∥x−pF(x). De plus pF(x) est l’unique ´el´ement de F qui r´ealise ce minimum.

pF(x) est donc l’unique ´el´ement deF tel qued(x, F) =∥x−pF(x).

La projection orthogonale dexsurF est la meilleure approximationdexpar un ´el´ement de F.

3. d2(x, F) =∥x−pF(x)2=∥x∥2− ∥pF(x)2=∥x∥2−< x, pF(x)>=∥pF(x)2.

C 51

La formulation du programme... Caract´erisation de la projection orthogonale par minimisation de la norme.

SoitF un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel euclidien E et pF la projection orthogonale surF. xety sont deux ´el´ements deE.

y=pF(x)⇐⇒y∈F et∥x−y∥= Inf

zF∥x−z∥ ou y=pF(x)⇐⇒y∈F et∥x−y∥= Min

zF∥x−z∥.

C 52

M´ethode des moindres carr´es.

A est un ´el´ement de Mn,p(R) etB un ´el´ement deMn,1(R). On suppose que le rang de A est p .

∥.∥ est la norme deMn,1(R) associ´ee au produit scalaire canonique.

1. Min

X∈Mp,1(R)∥AX−B∥ existe.

2. Il existe un unique ´el´ement X0 deMp,1(R) tel que ∥AX0−B∥= Min

X∈Mp,1(R)∥AX−B∥. 3. tAAest inversible.

4. X0= (tAA)1(tAB) outAAX0=tAB.

C 53

Caract´erisations des matrices sym´etriques

SoitAune matrice de Mn(R). < ., . >est le produit scalaire deMn,1(R).

1. ∀X ∈ Mn,1(R), ∀Y ∈ Mn,1(R), < AX, Y >=< X,tAY >.

2. Les assertions suivantes sont ´equivalentes.

i) Aest sym´etrique.

ii) ∀X ∈ Mn,1(R), ∀Y ∈ Mn,1(R), < AX, Y >=< X, AY >.

iii) ∀X ∈ Mn,1(R), ∀Y ∈ Mn,1(R), tY AX=tXAY.

C 54

Caract´erisation des endomorphismes sym´etriques

E est de dimensionn(nN),B= (e1, e2, . . . , en) est une base deE etf un endomorphisme deE.

f est sym´etrique si et seulement si : (i, j)[[1, n]]2, < f(ei), ej >=< ei, f(ej)>.

C 55

Caract´erisation fondamentale des endomorphismes sym´etriques

E est de dimension n(nN),B= (e1, e2, . . . , en) est une base orthonorm´ee deE et f un endomorphisme de E.

f est un endomorphisme sym´etrique deE si et seulement si sa matriceAdans la baseBest sym´etrique (tA=A).

C 56

L’ensemble des endomorphismes sym´etriques deE est un sous-espace vectoriel deL(E).

Si E est de dimensionnnon nul, l’ensemble des endomorphismes sym´etriques deE est un sous-espace vectoriel de L(E) de dimension n(n+ 1)

2 ·

C 57

Sif est un endomorphisme sym´etrique et bijectif deE,f1est un endomorphisme sym´etrique (et bijectif) deE.

C 58

f est un endomorphismesym´etriquedeE.

Si F est un sous-espace vectoriel deE stable parf,F est stable parf.

C 59

Soitf un endomorphisme sym´etrique de l’espace pr´ehilbertienE .

Kerf et Imf sont orthogonaux.

(Imf) = Kerf et Imf (Kerf).

C 60

Soitf un endomorphisme sym´etrique d’un espace vectoriel euclidien E.

(Imf)= Kerf et Imf = (Kerf).

Kerf et Imf sont suppl´ementaires et orthogonaux.

C 61

Caract´erisations des projections orthogonales again 1. pest une projection (ou un projecteur) de E.

pest une projection orthogonale (ou un projecteur orthogonal) si et seulementpest un endomorphisme sym´etrique.

2. pest un endomorphisme deE (ou une application deE dansE...).

pest une projection orthogonale deE si et seulement sipest un endomorphisme sym´etrique deE v´erifiantp◦p=p.

3. Aest une matrice deMn(R).

A est la matrice d’une projection orthogonale si et seulement siAest sym´etrique et v´erifieA2=A.

C’est un ”+” du programme 2014.

C 62

Soitf un endomorphisme sym´etrique deE.

1. Les sous-espaces propres de f sont deux `a deux orthogonaux.

famille (uk)16k6p est une famille orthogonale deE.

C 63

Le th´eor`eme fondamental sur la r´eduction des endomorphismes sym´etriques.

Soitf un endomorphisme sym´etrique deE espace vectoriel euclidien de dimension finie non nulle . 1. f est diagonalisable.

2. Mieux, il existe une base orthonorm´ee deE constitu´ee de vecteurs propres de f (doncf se diagonalise dans une base orthonorm´ee).

C 64

Aest une matrice sym´etrique deMn(R) 1. Les valeurs propres deAsont r´eelles (SpRA= SpCA).

2. Les sous-espaces propres de Asont deux `a deux orthogonaux.

3. Si (Xk)16k6p est une famille de vecteurs propres de Aassoci´es `a des valeurs propres deux `a deux distinctes alors la famille (Xk)16k6p est une famille orthogonaleMn,1(R).

C 65

Le th´eor`eme fondamental sur la r´eduction des matrices sym´etriques deMn(R).

A est une matrice sym´etrique de Mn(R).

1. Aest diagonalisable.

2. Mieux, il existe une base orthonorm´ee deMn,1(R) constitu´ee de vecteurs propres deA.

3. Il existe une matrice orthogonale P deMn(R), telle queP1AP =tP AP soit diagonale.

C 66

L’aspect pratique de la r´eduction des endomorphismes sym´etriques

f est un endomorphisme sym´etrique d’un espace vectoriel euclidienE de dimensionnnon nulle.

On obtient une baseorthonorm´eedeE constitu´ee de vecteurs propres def en concatenant une baseorthonorm´ee de chacun des sous-espaces propres de f.

C 67

L’aspect pratique de la r´eduction des matrices sym´etriques SoitAune matrice sym´etrique deMn(R).

1. On obtient une base orthonorm´ee de Mn,1(R) constitu´ee de vecteurs propres de A en concatenant une base orthonorm´eede chacun des sous-espaces propres deA.

2. SiBest une base orthonorm´ee deMn,1(R) constitu´ee de vecteurs propres deArespectivement associ´es aux valeurs propres α1,α2, ...,αn et siP est la matrice de passage de la base canonique deMn,1(R) `a la baseBalors :

P est une matrice orthogonale.

tP AP =P1AP est la matrice diagonale Diag(α1, α2, . . . , αn).

C 68

SoitA une matrice sym´etrique deMn(R). Soit (X1, X2, . . . , Xn) une base orthonorm´ee deMn,1(R) con-stitu´ee de vecteurs propres deArespectivement associ´es aux valeurs propresα1,α2, ...,αn.

A=

n k=1

αkXktXk

C 69

1. SoitAune matrice sym´etrique deMn(R).

Ainsi il existe une matrice orthogonale P de Mn(R) et une matrice diagonale D = Diag(α1, α2, . . . , αn) telle que

tP AP =P1AP =D.

On note, pour toutj ´el´ement de [[1, n]],Cj laj`eme colonne deP.

Alors (C1, C2, . . . , Cn) est une base orthonorm´ee de Mn,1(R) constitu´ee de vecteurs propres de A respectivement associ´es aux valeurs propresα1,α2, ...,αn.

2. Variante D = Diag(α1, α2, . . . , αn) est une matrice diagonale de Mn(R) et P est une matrice orthogonale de Mn(R). On poseA=P DtP.

A est une matrice sym´etrique de Mn(R) et les colonnes de P constituent une base othonorm´ee B de Mn,1(R), de vecteurs propres de Aassoci´es aux valeurs propres (α1, α2, . . . , αn). P est la matrice de passage de la base canonique deMn,1(R) `a B.

C 70

D´ecomposition spectrale d’une matrice sym´etrique.

S est une matrice sym´etrique deMn(R). λ1,λ2, ...,λp sont ses valeurs propres distinctes.

Pour tout ´el´ementkde [[1, p]] on notePk la matrice, dans la base canonique deMn,1(R), de la projection orthogonale fk deMn,1(R) sur le sous-espace propre SEP (S, λk) deS associ´e `a la valeur propreλk.

Montrer que

p k=1

Pk=In et queS=

p k=1

λkPk.

C 71

Matrice sym´etrique positive

SoitS une matrice sym´etrique deMn(R). Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes.

i)∀X ∈ Mn,1(R), tXSX>0.

ii) Les valeurs propres deS sont positives ou nulles.

C 72

Matrice sym´etrique d´efinie positive

Soit une matrice sym´etrique deMn(R). Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes.

i)∀X ∈ Mn,1(R), X̸= 0Mn,1(R)tXSX >0.

ii) Les valeurs propres deS sont strictement positives.

Niveau 2

C 73

Encadrement de Rayleigh SoitS une matrice sym´etrique deMn(R).

Soitαsa plus petite valeur propre et soitβ sa plus grande valeur propre.

∀X∈ Mn,1(R), α∥X∥26tXSX=< SX, X >6β∥X∥2 ou ∀X ∈ Mn,1(R)− {0Mn,1(R)}, α6tXSX

tXX 6β . Mieux :

Min

X∈Mn,1(R)−{0Mn,1 (R)} tXSX

tXX =α et Max

X∈Mn,1(R)−{0Mn,1 (R)} tXSX

tXX =β

C 74

Matrice sym´etrique positive again

SoitS une matrice sym´etrique deMn(R). Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes.

i)∀X ∈ Mn,1(R), tXSX>0.

iii) Il existe une matriceAdeMn(R) telle queS=tAA.

C 75

Matrice sym´etrique d´efinie positive again

Soit une matrice sym´etrique deMn(R). Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes.

i)∀X ∈ Mn,1(R), X̸= 0Mn,1(R)tXSX >0.

ii) Les valeurs propres deS sont strictement positives.

iii) Il existe une matriceinversibleAdeMn(R) telle queS=tAA.

C 76

Adjoint d’un endomorphisme

B = (e1, e2, . . . , en) est une base orthonorm´ee de l’espace vectoriel euclidien E et f est un endomorphisme de E de matriceA dansB.

f est l’endomorphisme deE de matricetAdansB.

1. f est l’unique endomorphisme deE v´erifiant(x, y)∈E2, < f(x), y >=< x, f(y)>. f est l’adjoint de f . 2. SoitF un sous-espace vectoriel de E. F est stable parf si et seulement siF est stable parf.

3. Kerf= (Imf) et Imf= (Kerf). 4. (f)=f∗∗=f.

5. Sif est un automorphisme,fest ´egalement un automorphisme et (f)1= (f1).

6. Sig est un second endomorphisme deE: (λf)=λ f, (f+g)=f+g et (f ◦g)=g◦f.

7. Spf= Spf. ∀λ∈Spf, dim SEP (f, λ) = dim SEP (f, λ). f etf sont simultan´ement diagonalisables.

8. Ker(f◦f) = Kerf et Im(f◦f) = Imf.

9. f◦f (resp. f◦f) est un endomorphisme sym´etrique dont les valeurs propres sont positives.

C 77

Endomorphisme orthogonal

f est un endomorphisme d’un espace pr´ehilbertienE.

f est un endomorphisme orthogonal si (x, y) E2, < f(x), f(y) >=< x, y > autrement dit si f conserve le produit scalaire.

f estune applicationd’un espace pr´ehilbertien Edans lui mˆeme. Les assertions suivantes sont ´equivalentes.

1. f est un endomorphisme orthogonal.

2. f est un endomorphisme v´erifinant(x, y)∈E2, < f(x), f(y)>=< x, y >.

3. f v´erifie(x, y)∈E2, < f(x), f(y)>=< x, y >.

Notons que 3. donne la lin´earit´e def.

f est un endomorphisme d’un espace pr´ehilbertienE.

f est un endomorphisme orthogonal si et seulement si(x, y)∈E2, ∥f(x)=∥x∥autrement dit si et seulement sif conserve la norme.

f est un endomorphisme orthogonal d’un espace pr´ehilbertienE.

1. f est injectif (mais pas n´ecessairement surjectif).

2. SiF est un sous espace vectoriel deEstable parf,F est stable parf.

3. Sig est un second endomorphisme orthogonal deE,g◦f est un endomorphisme orthogonal deE.

4. Les seules valeurs propres (r´eelles ! !) possibles def sont1 et 1.

f est un endomorphisme orthogonal d’un espace vectorieleuclidien E.

f est un automorphisme de E etf1 est un automorphisme orthogonal deE.

f est un endomorphisme d’un espace vectorieleuclidien E de de dimensionnappartenant `a N. Les assertions suivantes sont ´equivalentes.

i)f est un endomorphisme orthogonal.

ii) Il existe une base orthonorm´ee deE qui se transforme parf en une base orthonorm´ee deE.

iii) Toute base orthonorm´ee deE se transforme parf est une base orthonorm´ee deE.

f est un endomorphisme d’un espace vectorieleuclidien E et Aest la matrice def dans une baseorthonorm´ee deE.

f est un endomorphisme orthogonal si et seulement siAest une matrice orthogonale.

On note B = (e1, . . . , en) une base orthonorm´ee de E et on consid`ere un endomorphisme f orthogonal dont la matrice dans la baseB est not´eeA. On poseA= (ai,j)16i,j6n.

(i, j)[[1, n]]2, ai,j [1,1] et |

n i=1

n j=1

ai,j|6n et n6 ∑n

i=1

n j=1

|ai,j|6n√ n.

C 78

Racine carr´ee sym´etrique et positive (resp. d´efinie positive) d’une matrice sym´etrique et positive (resp. d´efinie positive) de Mn(R)

Si S est une matrice sym´etrique de Mn(R) dont les valeurs propres sont positives ou nulles (resp. strictement positives), il existe une matrice sym´etrique T de Mn(R) dont les valeurs propres sont positives ou nulles (resp.

strictement positives) et une seule telle que T2=S.

C 79

Matrice d’un produit scalaire

SoitB= (e1, e2, . . . , en) et B= (e1, e2, . . . , en) deux bases d’un espace vectoriel euclidienE.

La matriceA= (< ei, ej>) deMn(R) est la matrice du produit scalaire< ., . >.

Sixety sont deux ´el´ements deE de matricesX etY dansB,< x, y >=tXAY.

Aest une matrice sym´etrique dont les valeurs propres sont strictement positives.

SiA est la matrice de< ., . >dansB et si P est la matrice de passage deB`aB:A=tP AP.

Une matriceC deMn(R) est la matrice d’un produit scalaire si et seulement si elle est sym´etrique `a valeurs propres strictement positives.

Dans le document ALG`EBRE BILIN´EAIRE (Page 31-43)

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