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facilement. Le public, par exemple, peut découvrir les nouveautés acquises par le fonds

« sourd » à travers des vidéos « Déballage » valorisant et diffusant les collections disponibles. Les Pôles sourds ont également produit une vidéo de présentation des 5 bibliothèques et des services accessibles aux Sourds. Cette vidéo est épinglée sur chaque site internet lié au Pôles sourds c’est-à-dire le blog, les réseaux Facebook et YouTube ainsi que le site des bibliothèques de Paris. De plus, sur le blog, chaque lien des différents sites est accessible pour naviguer rapidement entre les pages de l’interface Bibliopi et avoir accès au catalogue en ligne. Un nuage de mots-clés selon l’actualité des articles postés est intégré au blog pour un rendu visuel qui peut permettre à certains usagers de naviguer autrement entre les articles et les rubriques.

A travers la rubrique « Vie des bibliothécaires », comme celle des « Articles en LSF », les bibliothécaires notamment sourds transmettent en vidéo des informations en LSF. Il y a toutes sortes de sujets proposées selon les évènements et actions des bibliothèques pour satisfaire tout le monde et rendre accessibles toutes les informations. Cela va de la présentation des actions comme la bibliothèque hors les murs « bilingue », du résumé des journées comme Sourdland, la Journée mondiale des Sourds ou encore Bibliopi en fête, aux vidéos d’informations sur le recrutement de stagiaire sourd à la bibliothèque, sur la réalité virtuelle ou encore sur les reliures chinoises par exemple. Dernièrement, lors de la crise sanitaire liée au Coronavirus, de nombreuses vidéos « spécial confinement » des bibliothécaires et des lecteurs confinés ont été publiées. L’occasion pour les bibliothécaires de garder le contact avec les usagers, tout en restant accessibles à travers la LSF et le sous-titrage. Ainsi, les vidéos « Ma vie de bibliothécaire confiné.e » mettent en scène un bibliothécaire présentant ses coups de cœur du moment, aussi bien livres, films, séries, jeux qu’applications. Dans le même esprit, les lecteurs ont pu envoyer leurs propres témoignages coups de cœur en vidéo aux bibliothécaires qui les ont regroupées en une série de vidéos appelées « Je suis confiné(e)… je lis, je regarde et je joue ! ». Une vidéo explicative en LSF avait été postée en amont, au début du confinement, pour expliquer aux lecteurs comment procéder pour l’envoi des fichiers. Les coups de cœur sont ensuite listés sous les vidéos avec le lien du document accessible sur le catalogue en ligne des bibliothèques. De plus, pour occuper ses plus jeunes usagers, deux bibliothécaires se sont filmés pour partager deux chansignes, des chansons interprétées en LSF : « Les trois petits confinés » et « La clé enchantée ».

Ainsi, les vidéos sont essentielles à la reconnaissance du public sourd car elles leur permettent l’accès à l’information à travers leur langue maternelle.

3.2. Les projets de Bibliopi : pour la reconnaissance du public sourd

Les Pôles sourds sont spécialisés dans l’accueil des usagers sourds et souhaitent les faire connaître au public habituel, notamment en valorisant la LSF qui reste une langue peu connue. L’accueil des Sourds reste rare dans les bibliothèques francophones car les bibliothécaires ne sont généralement pas initiés à la LSF et ne savent pas comment s’y prendre pour communiquer avec les Sourds. Ainsi, deux projets ont été développés dans le but d’améliorer la rencontre des publics mais également de faire évoluer l’accueil des Sourds dans les bibliothèques de France.

Le signaire bibliothéconomique

Le premier projet est celui du signaire bibliothéconomique, modèle pour toute bibliothèque souhaitant accueillir des Sourds et surtout communiquer avec eux, pourvoir les renseigner dans leur langue. Ce signaire, ou dictionnaire de signes du vocabulaire bibliothéconomique a été réalisé par les bibliothécaires sourds. Plus de 150 signes étaient disponibles depuis 2012 et ont été actualisés en 2015. Ainsi, le signaire regroupe des signes existant en LSF mais également de nouveaux signes qui ont été créés. En effet, avant la réalisation de ce signaire, les bibliothécaires sourds devaient épeler certains mots auxquels aucun signe n’était associé. Ce projet a donc permis une uniformisation des signes employés pour simplifier le langage des bibliothécaires. Sur le blog de Bibliopi, une vidéo rassemble tous les signes du signaire, signés par les bibliothécaires. En dessous de la vidéo les mots sont listés par ordre alphabétique, comme dans un dictionnaire, et chaque mot renvoie à un lien. Les liens renvoient à chaque signe signé séparément sur des vidéos disponibles sur YouTube. Le partage du signaire bibliothéconomique sur l’interface Bibliopi aux professionnels et aux usagers permet aux personnes qui le souhaitent de communiquer avec les Sourds. Il procure aux bibliothécaires de France un moyen de mettre en place un accueil des Sourds dans leurs bibliothèques, de connaître le vocabulaire principalement employé par les usagers et les professionnels afin de faciliter la communication avec les Sourds et de ne pas se sentir perdu au moment de répondre à une question.

Signe ta bib’

Le second projet est celui des vidéos « Signe ta bib’ ». Cette série de vidéos regroupe des témoignages en LSF des usagers sourds des Pôles sourds sur le thème de la bibliothèque. Le projet a vu le jour en 2017 et est toujours d’actualité. Pour chaque vidéo, l’usager doit répondre à quelques questions. Il doit se présenter, dire pourquoi il vient à la bibliothèque, quel(s) document(s) il conseille à son auditoire et enfin définir en

1 signe ce qu’est pour lui la bibliothèque. Pour participer il suffit d’envoyer une demande par mail aux Pôles sourds.

Ces vidéos sont une exclusivité dans le monde des bibliothèques car elles permettent de mieux connaître les besoins et les envies des Sourds qui côtoient les bibliothèques.

L’auditoire entendant peut se familiariser avec le monde des Sourds et se rendre compte que les Sourds viennent à la bibliothèque pour les mêmes raisons que n’importe qui. Les vidéos permettent également d’apprécier un discours en LSF sous-titré.

Ainsi, si on analyse les vidéos, les personnes interrogées disent venir à la bibliothèque car elles aiment tout simplement lire, se détendre, découvrir pleins de choses… Elles aiment le fait de pouvoir emprunter (presque) à volonté et d’avoir accès à de multiples documents comme les BD ou encore les DVD qui sont sous-titrés. En effet, en ce qui concerne les DVD, le sous-titrage n’est pas toujours accessible sur internet, ou alors seulement pour des films étrangers (généralement anglais). La bibliothèque offre alors un large choix de DVD accessibles et pour tous les goûts. Finalement, pour ce qui est de la question de définir la bibliothèque à travers 1 signe, les Sourds interrogés ont mis en avant les signes suivants : voyage, bilingue, gratuit, sens, clé, trésor, chance. Des termes positifs qui émanent d’un bien être au sein du lieu bibliothèque et plus particulièrement des Pôles sourds qui leur permettent d’accéder aux services de lecture publique.

L’interface Bibliopi, par son blog et sa présence sur les réseaux sociaux, est un dispositif adapté d’accès aux informations concernant les Sourds au sein des bibliothèques pôles sourds. Cette interface est constamment mise à jour et active tous les mois, accessible grâce à la publication de vidéos en LSF, sous-titrées et avec voix off pour que les entendants puissent les regarder également. Bibliopi est une référence pour toute bibliothèque souhaitant rendre son site internet, son blog ou de manière plus large sa communication, accessible aux Sourds.

En conclusion, cette étude de cas des Pôles sourds de Paris nous aura permis de démontrer que ce réseau de bibliothèques, également grâce au soutien de la capitale, propose un modèle élaboré d’accueil des usagers sourds. Ce modèle est, en tout cas, le plus perfectionné de France et tend à inspirer les bibliothèques du pays. Son engagement envers le recrutement des Sourds, indispensables pour mener à bien les projets des Pôles sourds, et leur reconnaissance en tant que travailleurs non précaires est à souligner. La LSF a donc une place importante dans les actions proposées par les Pôles sourds. En effet, la LSF, outil de communication unique, permet aux Sourds de se sentir inclus dans la vie des bibliothèques et de pouvoir être accueillis dans leur langue par des professionnels entendants signants et sourds. L’équipe mixte fait ainsi plus attention aux besoins de ce public et peut répondre à leurs questions. La valorisation des activités proposées par la bibliothèque ne peut se faire que par la LSF afin de permettre une totale accessibilité des usagers. De nombreuses et diverses animations sont donc traduites en LSF pour accueillir un large public aux goûts culturels différents et permettre un mélange des publics entendants et sourds. De même pour les collections, celles-ci sont choisies pour leur adaptabilité (en LSF, sous-titres pour les DVD, ouvrages visuellement riches, applications…) afin que chacun trouve son bonheur en fonction de ses envies et de ses capacités de lecture.

Les Pôles sourds répondent également aux exigences de la loi handicap de 2005 par l’accessibilité de leur site internet. Le blog Bibliopi permet aussi bien aux usagers et aux professionnels d’être informés des actions en direction des Sourds. Les professionnels peuvent faire la veille des différentes informations postées par Bibliopi et les projets mis en place comme le signaire bibliothéconomique et la série de vidéos « Signe ta bib’ ». Ils peuvent prendre exemple sur l’interface de Bibliopi pour améliorer la leur ou s’inspirer des différentes actions proposées en direction du public sourd pour en développer dans leur bibliothèque. Ainsi, David RENNETEAU, bibliothécaire sourd du pôle L’œil et la lettre de Toulouse, déclare se servir du modèle de Bibliopi pour informer le public des événements et des animations accessibles en LSF proposés par la médiathèque via des vidéos en LSF diffusées sur Facebook. Les Pôles sourds sont pour le moment les mieux placés et les mieux soutenus pour rendre les bibliothèques de Paris accessibles aux Sourds. Leurs efforts sont d’ailleurs récompensés si l’on en croit le point de vue d’Anne-Laurence GAUTIER qui explique qu’avec le temps elle voit de plus en plus de Sourds venir à la bibliothèque. Le modèle des Pôles sourds, puisqu’il fonctionne, doit donc pouvoir servir aux bibliothèques de lecture publique de France pour développer davantage de projets en direction des usagers sourds, embaucher des bibliothécaires sourds et permettre l’accessibilité culturelle, sociale et sociétale de cette partie de la population française.

Conclusion

La connaissance du monde des Sourds et de l’histoire de la LSF, exploitée au début de ce mémoire, permet de comprendre et de faire une analyse cohérente de la littérature professionnelle. Par conséquent, l’état des lieux de la LSF et de l’accueil des Sourds en bibliothèque ainsi que l’étude des Pôles sourds, nous font parvenir à la conclusion suivante : la valorisation de la LSF est en pleine évolution dans les bibliothèques de France.

L’article de l’ABF de 1998, sur l’accueil des Sourds à la bibliothèque de Massy, exploitait la volonté de rendre accessible la bibliothèque aux Sourds. A cette époque, il faisait déjà état de savoir signer et se servir de la LSF en faisant appel, par exemple, à des interprètes dont le métier avait été accepté 20 ans plus tôt. Néanmoins la LSF, même si elle pouvait faire partie de l’éducation des enfants sourds depuis 1991, n’était toujours pas reconnue en tant que telle en France. De plus, si l’on regarde les recommandations de l’IFLA de 2000, il est à noter qu’à cette époque les bibliothèques françaises n’y prêtaient pas attention et n’en développaient pas des projets bibliothéconomiques. Cela n’est arrivé qu’à partir de 2005 avec la loi handicap et s’est fait de manière très progressive. En 2005, la LSF est reconnue en tant que langue officielle, entraînant de ce fait la reconnaissance du handicap auditif et des moyens à mettre en place pour faciliter l’accessibilité des Sourds dans la société. Seulement ce n'est que vers 2010 que l’on remarque une accentuation des articles professionnels sur le sujet de la LSF et de l’accueil des Sourds en bibliothèque.

L’intégration de la LSF dans les projets bibliothéconomiques est essentielle, en tant que partie du patrimoine français d’une communauté sourde, elle permet l’inclusion de cette communauté dans les bibliothèques qui, avant, lui étaient moyennement accessibles. La présence de la LSF dans ce lieu permet également d’en développer la reconnaissance.

Longtemps interdite d’utilisation, elle est aussi utilisée comme un outil de passerelle à la découverte de la population sourde par les entendants, permettant une rencontre des publics. Cependant, seules les bibliothèques pouvant être inclusives par leur budget, leur taille et l’organisation du travail des bibliothécaires sont à même de proposer des services pour les Sourds et d’arriver à toucher la communauté sourde. C’est le cas des Pôles sourds de Paris.

L’étude que nous en avons faite montre d’ailleurs que les Pôles sourds valorisent la LSF par différents moyens, démontrant l’évolution croissante analysée dans la littérature professionnelle. Les actions de ces 5 bibliothèques sont par ailleurs marquées par le recrutement des Sourds qui ont les capacités de travailler en bibliothèque. Ils sont essentiels à l’équipe pour faire venir les usagers sourds et faire disparaître la méfiance existante. Le fait qu’ils puissent être bilingues, utilisant la LSF, leur confère une

compétence supplémentaire, c’est pourquoi ils devraient être davantage reconnus et embauchés dans les bibliothèques de France. La LSF, indispensable à la formation des bibliothécaires des Pôles sourds, et étant la langue maternelle des bibliothécaires sourds, est d’autant plus valorisée par le travail d’une équipe mixte qui pourra de ce fait rendre un grand nombre d’animations et de services accessibles aux usagers sourds. De plus, leur interface (blog et réseaux sociaux Bibliopi) est adaptée à une communication en LSF, gage d’une diffusion massive touchant un public plus grand et plus reconnaissant.

Ainsi, il faudrait former les bibliothécaires à la LSF, embaucher des bibliothécaires sourds, rendre accessible le site internet de la bibliothèque, les collections et les animations. Il faudrait pouvoir diffuser les services proposés à la communauté sourde et leur donner les moyens et l’envie d’entrer à la bibliothèque. Malgré le coût de l’interprétariat pour les animations, l’adaptation des collections et la communication, malgré le temps à accorder à l’apprentissage de la LSF et à la mise en place d’actions accessibles, malgré la mauvaise connaissance du handicap, il y a une réelle volonté d’accueillir le public sourd.

Avec les innovations technologiques, les mesures prises par l’Etat et les bibliothèques elles-mêmes dans leur organisation et dans l’inclusion de ce public, les usagers sourds tendent à être de plus en plus présents en bibliothèque et moins réticents à y entrer. La présence de leur langue est la solution à leur inclusion dans la vie culturelle et l’un des points à développer, à faire encore évoluer, pour rendre la bibliothèque accessible.

Finalement, il serait intéressant d’observer dans le futur l’évolution de l’utilisation de la LSF et de l’accueil des Sourds dans les bibliothèques de France. Est-ce que les Sourds seront davantage embauchés, non plus de manière précaire, et les formations et concours leur seront-ils plus accessibles ? Est-ce qu’il y aura davantage de formations en LSF et des formations directement ajoutées aux diplômes de bibliothécaires ? Est-ce qu’il y aura plus d’actions en LSF développées dans les bibliothèques de France ? Les sites internet seront-ils, pour la plupart, accessibles et dotés de vidéos en LSF sous-titrées ? Est-ce que les municipalités auront augmenté les budgets de certaines bibliothèques pour une meilleure accessibilité ? Est-ce que le temps et les projets mis en place pourront finalement permettre à plus de bibliothèques, même les plus petites, d’accueillir dans de meilleures conditions les usagers sourds ? Tant de questions qui pourraient avoir leurs réponses si, en France, des recommandations comme celles de l’IFLA sur l’accueil des Sourds et malentendants étaient exploitées et adaptées pour les bibliothèques francophones.

Annexes

Annexe 1 : code LPC

Source : https://www.surdi.info/langue-francaise-parlee-completee/presentation-lpc/

Annexe 2 : alphabet dactylologique

Source : http://surdite.lsf.free.fr/alphabet_LSF.htm

Annexe 3 : exemples des signes en LSF

Annexe 4 : exemple d’une phrase en LSF

Source : COMPANYS M, Signe particulier : Sourds. Angers : Monica Companys, 2010, p 117.

Annexe 5 : pictogrammes

Source :

https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Developpement-culturel/Culture-et-handicap/Informations-pratiques/Pictogrammes/Pictogrammes

Annexe 6 : Evènement Surdi-cité (Nantes)

Source : l’agenda de la bibliothèque municipale de Nantes avril à juin 2013

Annexe 7 : logo Bibliopi

Source : https://www.facebook.com/bibliopi/

Annexe 8 : blog Bibliopi

Source : https://bibliopi.wordpress.com/category/nos-articles-en-lsf/

Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS

INTRODUCTION ... 1

PARTIE 1 : ETAT DES LIEUX – LA LANGUE DES SIGNES FRANÇAISE EN BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE ... 3

1. Les Sourds : un public utilisant une langue étrangère ... 3

1.1. Un point sur les degrés de surdité : qui sont les Sourds signants ? ... 3

Typologie des surdités ... 4

La revendication du droit au langage des signes ...10

Le Congrès de Milan (1880) ...11

Le Réveil sourd des années 1970 ...11

Des années 1990 à aujourd’hui : les lois en faveur de la LSF ...12

b) La LSF, comment ça fonctionne ? ...13

Quelques notions à savoir ...14

Les signes en LS ...15

La structure linguistique de la LSF ...16

1.3. Le public sourd face à la lecture : une discipline abstraite ...17

2. Valorisation d’une bibliothéconomie spécialisée en LSF : analyse de la littérature professionnelle ... 22

2.1. Accueillir le public sourd en bibliothèque publique : accessibilité et limites ...23

a) Former les professionnels entendants pour un « bon accueil » ...24

b) Recruter des bibliothécaires sourds ...26

c) Adapter l’accueil « à distance » : des sites internet accessibles ...28

2.2. Collections et LSF : pour une reconnaissance du public sourd ...32

a) L’édition adaptée en LSF ...33

La loi DADVSI ou l’exception au droit d'auteur en faveur des personnes handicapées ...33

La LSF au cœur des livres ...34

b) Des innovations numériques pour une lecture bilingue ...35

Inclood et StorySign : des livres inclusifs ...36

2.3. Organiser des actions culturelles en LSF : dans quel but ? ...37

a) Sensibiliser le public habituel : La LSF une langue étrangère ...38

b) Favoriser la rencontre de tous les publics ...40

BIBLIOGRAPHIE ... 45

SOURCES ... 51

PARTIE 2 : ETUDE DE CAS – LES POLES SOURDS DES BIBLIOTHEQUES DE PARIS ... 52

1. Les bibliothèques de la ville de Paris labellisées « pôle sourd » ... 52

1.1. L’historique des Pôles sourds : un réseau spécialisé dans l’accueil des Sourds ...53

Les objectifs des Pôles sourds ...53

La formation des bibliothécaires ...54

1.2. L’accessibilité universelle, principe décisionnaire de la ville de Paris ...55

La politique handicap de la ville de Paris ...56

Le plan « Lire à Paris » des bibliothèques de Paris...57

2. La LSF au cœur des actions : un modèle à suivre ... 58

2.1. Le fonds « sourd » : collection spécialisée des bibliothèques ...59

L’adaptation des albums jeunesse ...59

2.2. L’accessibilité des animations : preuve de l’inclusion des usagers sourds ...60

3. Bibliopi ou l’interface accessible d’échange d’informations ... 62

3.1. Un contenu adapté, constamment renouvelé ...62

3.2. Les projets de Bibliopi : pour la reconnaissance du public sourd ...64

Le signaire bibliothéconomique ...64

Signe ta bib’...64

CONCLUSION ... 67

ANNEXES ... 69

Annexe 1 : code LPC ...69

Annexe 2 : alphabet dactylologique...70

Annexe 3 : exemples des signes en LSF ...71

Annexe 4 : exemple d’une phrase en LSF ...72

Annexe 5 : pictogrammes ...73

Annexe 6 : Evènement Surdi-cité (Nantes) ...74

Annexe 7 : logo Bibliopi ...75

Annexe 8 : blog Bibliopi ...76

TABLE DES MATIERES ... 77

mots-clés : Langue des signes française (LSF), handicap auditif, surdité, bibliothèques, pôles sourds, accessibilité

Keywords : French sign language (LSF), hearing impairment, deafness, deaf poles, libraries, accessibility

AB STRACT

The French Sign Language or LSF, is a language of gestures used by the deaf community. Its

The French Sign Language or LSF, is a language of gestures used by the deaf community. Its

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