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AUTRES THEMATIQUES ET INFORMATIONS

Dans le document   PDF (4,65 Mo) (Page 111-114)

 Lutte contre la corruption

Dans le cadre de sa politique de lutte contre la corruption, et afin d’identifier et d’analyser les risques d’exposition à la corruption et au trafic d’influence, le Groupe a demandé à l’ensemble de ses filiales d’actualiser l’identification réalisée les années passées des risques les plus importants en termes d’exposition à des sollicitations externes à des fins de corruption (description du risque, niveau de probabilité et d’impact et plan d’action pour y remédier).

Il en ressort que les principaux risques concernent les achats directs et indirects du Groupe, puisque, de par son activité grand public, le risque de corruption pour obtenir des conditions avantageuses sur les ventes demeure faible.

Sur les achats, les risques peuvent prendre la forme de rétro-commissions ou d’avantages, invitations, voyages accordés à des collaborateurs du Groupe. Jusqu’à présent, des cas très isolés et non significatifs en terme d’impact financier ont pu être décelés les années précédents (aucun dans le courant de l’exercice), et l’objectif est de se tenir à ces cas extrêmement mineurs.

Outre une très forte implication de la Direction du Groupe dans la sélection des fournisseurs, qui initie et autorise tout contact avec de nouveaux fournisseurs, et maîtrise ainsi parfaitement les relations fournisseurs, il ressort en effet de ce recensement que les risques de corruption en provenance des fournisseurs pour les achats de marchandises sont limités du fait de la recherche permanente du meilleur positionnement prix, déterminés en fonction du prix de revient. Par ailleurs, le Groupe travaille avec un grand nombre de fournisseurs différents pour un même type de produits, ce qui permet de les comparer entre eux et d’éviter des écarts importants sur les prix d’achat.

112 Les risques sont également maitrisés du fait de la structure du Groupe et de ses bureaux de sourcing : contrôle des prix par plusieurs intervenants (demande de cotation par les merchandisers, acheteurs, sourcing manager, inspecteur qualité, …), absence de fournisseur hautement stratégique et donc de dépendance pour le bureau de sourcing d’Asie, taille des fournisseurs nettement supérieure à celle de CAFOM pour l’électro-ménager, … Il convient également de noter qu’une charte éthique pour les salariés est incluse dans le « Employee Handbook » du bureau de sourcing d’Asie.

Pour les achats indirects, chaque filiale reste relativement autonome, le choix d’un fournisseur en cas d’appel d’offre provenant le plus souvent d’une décision collégiale des managers locaux, supervisée par la Direction du Groupe le cas échéant.

Vis-à-vis des clients, le risque de corruption ou de trafic d’influence reste relativement faible en matière d’impact et de montant éventuel, les clients du Groupe étant quasiment tous des clients particuliers. Chaque filiale de distribution a mis en place ses propres procédures afin de maîtriser le risque client (limitation informatique des remises accordées par les vendeurs, contrôle des journaux de vente de la veille tous les matins, pointage journalier et rapprochement entre les dossiers de crédit et les factures validées dans le mode de paiement à crédit, vérification ponctuelle des comptes clients « employés », …)

 Lutte contre l’évasion fiscale

La plus grande partie des sociétés du Groupe, en tout cas celles qui contribuent le plus fortement à son activité et à son résultat, sont immatriculées en France (métropolitaine ou outre-mer) et payent leur impôt soit directement, soit par le biais de la convention d’intégration fiscale formé par CAFOM SA.

 Conséquence sur le changement climatique

N’ayant pas d’activité de fabrication ni de production, le Groupe considère que ses émissions de gaz à effet de serre du scope 1 sont non significatives. Les principales émissions du scope 2 proviennent de la consommation d’électricité des magasins et entrepôts, et a été analysée dans le paragraphe 2.3 ci-dessus. Le Groupe ne suit pas les émissions de ses fournisseurs (scope 3), mais, pour le transport par exemple, il utilise principalement les voies maritimes.

Le Groupe considère ainsi que son activité de distribution n’a pas d’impact significatif sur le changement climatique.

Il favorise par ailleurs la vente d’équipement électroménager peu consommateur en énergie (équipement A++ et A+++) en s’appuyant sur des partenariats mis en place avec EDF en Martinique et en Guyane. Par ailleurs, toutes les mesures sont prises en outre-mer pour réduire l’impact de consommation électrique liée à la climatisation des magasins (perfectionnement des isolations), notamment pour les futures installations.

Le transport des marchandises est également un enjeu dans la stratégie bas-carbone du Groupe : comme déjà indiqué précédemment, les marchandises sont le plus souvent acheminées dans les entrepôts par voie maritime, moyen de transport parmi les plus écologiques. Le groupage des livraisons en magasin ou aux clients, l’optimisation des trajets et l’usage du bio-carburant pour les livraisons en Ile de France s’inscrivent aussi pleinement dans cette stratégie.

Enfin, le Groupe a développé un système de vidéo-conférence dans ses principaux bureaux, ce qui permet de limiter les déplacements en avion de ses collaborateurs.

113 FSC (forêts ou plantations gérées de manière responsable et durable) dans les domaines suivants : respect des lois, droits des travailleurs et conditions de travail, droit des populations autochtones, relations avec les communautés, bénéfices générés par la forêt, valeurs et impacts environnementaux, planification de la gestion, suivi et évaluation, hautes valeurs de conservation et mise en œuvre des activités de gestion.

Tous les produits capitonnés utilisant des tissus, PU ou PVC sont certifiés REACH, acronyme de Registration, Evaluation, Autorisation and Restriction of Chemicals.

Le Groupe rappelle par ailleurs que la gestion et le traitement des déchets constituent un enjeu prioritaire (cf paragraphes spécifiques ci-dessus).

 Lutte contre le gaspillage alimentaire et contre la précarité alimentaire, et respect du bien-être animal et d’une alimentation responsable, équitable et durable

Compte tenu de son activité de distributeur, le Groupe considère que ces informations ne sont pas pertinentes et ne fournit pas d’éléments sur ces sujets.

 Accords collectifs et impacts sur la performance économique de l’entreprise et conditions de travail des salariés

Les sociétés du Groupe ont, individuellement des comités d’entreprise, des délégués du personnel et des comités d’hygiène et de sécurité.

En outre-mer, des protocoles d’accord ou de désaccord partiels pour les Négociations Annuelles Obligatoires sont signées annuellement sur chacun des territoires, complétés par des accords d’intéressement en Martinique et à La Réunion.

Dans le pôle E-commerce, Vente-unique.com a signé des accords de participation et de PEE.

Le Groupe est également soucieux d’améliorer les conditions de travail de ses salariés, et mène notamment des actions préventives réalisées à partir d’analyse de risques aux postes de travail. Des études d’ergonomie des postes de travail sont régulièrement réalisées de manière préventive.

Après une baisse pendant 2 ans, le nombre d’accidents du travail répertoriés sur l’exercice a à nouveau augmenté cette année, lié à l’internalisation de l’activité Logistique en Métropole (10 accidents du travail attachés à cette activité sur l’exercice). 11 % des accidents recensés n’ayant pas engendré d’arrêts de travail (contre 10 % l’année dernière).

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 Lutte contre les discriminations, actions pour promouvoir les diversités et mesures prises en faveur des personnes handicapées

Par son histoire et ses multiples implantations géographiques, la politique sociale du Groupe est fondée sur l’intégration dans le respect de la diversité destinée à prévenir toute forme de discriminations lors des recrutements et tout au long de la vie professionnelle. Plusieurs nationalités sont représentées au sein des équipes.

La mixité et l’égalité professionnelle sont aussi des éléments prioritaires (cf chapitre sur le modèle d’affaires) et les salaires versés par les sociétés du Groupe n’affichent pas de différence significative entre hommes et femmes, à poste, ancienneté et organisation du temps de travail identique.

Au 30 septembre 2019, le Groupe emploie 9 travailleurs handicapés (un de moins que l’année précédente), deux fois plus que l’année précédente (7 ayant été déclarés sur l’exercice). Le Groupe fait également appel à des centres de travail pour handicapés.

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