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La variabilité du volume cérébral total est importante dans le groupe témoin. En effet, sans tenir compte du LCR, il y a environ 600 cm3 d’écart en ce qui concerne le volume cérébral total, ce qui correspond à 50% de la valeur moyenne. Celui-ci se réduit a respectivement 450 et 300 pour le volume de la substance grise et blanche (environ 70% des valeurs moyennes). Cette disparité est certainement due à l’hétérogénéité interindividuelle du volume cérébral bien connu dans une population générale.

Le groupe des patients dépressifs majeurs et des bipolaires sont quasiment identiques, en ce qui concerne la valeur moyenne de leur volume total. Celle-ci est significativement d’environ 10% moindre que celle du groupe contrôle. Cependant le volume total chez les bipolaires est le seul à rester significativement diminué par rapport aux contrôles lors d’une correction pour les comparaisons multiples. Dans sa revue, Soares et al. fait référence à une diminution du volume du lobe frontal, du noyau caudé, du putamen et du cervelet chez les patients dépressifs alors que chez les bipolaires, un troisième ventricule élargi, une atrophie du cervelet et du lobe temporal, ainsi que des hyperintensités sous-corticales sont retrouvés [22]. Une méta-analyse regroupant 33 études montre un élargissement des ventricules et des sillons chez les patients dépressifs et bipolaires [92]. Elkis et al. a tenté d’augmenter le pouvoir statistique des études, isolément négatives, en les regroupant. Pourtant, du fait de leurs différences méthodologiques, ces études ne sont pas comparables. Lors d’une étude regroupant 36 patients bipolaires, 30 patients unipolaires et 26 contrôles, Dupont et al. ne décrit pas de différence du volume cérébral total entre les groupes diagnostics [93]. Ainsi, la littérature abonde dans le sens d’une diminution du volume du lobe frontal et des ganglions de la base tandis qu’une atrophie globale, un élargissement des sillons ou des ventricules ne sont pas systématiquement retrouvés. A contrario, et en accord avec les données de Soares et al, le

volume de la substance grise ne montre pas de diminution significative chez les patients avec troubles de l’humeur.

Pour la substance blanche, seul le groupe des patients bipolaires est significativement diminué par rapport au groupe contrôle. Starkowski et al. a montré une diminution du volume de la substance blanche accompagnée d’une augmentation relative de la substance grise chez 17 patients durant leur premier épisode maniaque comparés à 16 contrôles [94]. Cela pourrait refléter, via une atrophie sous-corticale, une perte axonale plus importante dans cette pathologie que dans les 2 autres. En effet, plusieurs études ont montré une augmentation des hyperdensités sous-corticales et périventriculaires chez les patients bipolaires qui pourrait refléter une atteinte des petites artères cérébrales entraînant des zones de démyélinisation [95] [7].

Les résultats du groupe des patients schizophrènes ne confirment pas l’étude de Koukolik et al qui montre une diminution du volume du cortex cérébral et de la substance grise par rapport à un groupe de référence [96]. Ceux-ci présentent également certaines atteintes localisées (une atrophie du gyrus parahippocampal, une diminution du nombre de neurones dans le noyau médiodorsal du thalamus, de l’amygdale, du cortex préfrontal et du gyrus cingulaire), et une dilatation des ventricules latéraux et du 3e ventricule. Dans notre travail par contre, nous ne trouvons pas de différence significative, par rapport au groupe témoin, ni du volume total ni de la substance grise des malades atteints de schizophrénie. Ainsi, malgré des cerveaux dans lesquels nous pouvons retrouver certaines des atteintes susmentionnées, entre autres la dilatation des ventricules, le groupe dans son ensemble ne diffère pas de celui de référence. Dans l’hypothèse d’une atteinte neurodégénérative, l’évolution de la maladie

maladie, ces anomalies structurelles ne sont possiblement pas encore détectables par les techniques d’imagerie par résonance magnétique.

IV.3 Atteinte du cortex cingulaire subgénual

L’étude du groupe des patients schizophrènes ne révèle pas de différence significative par rapport au groupe témoin. Ce résultat va à l’encontre de deux études récentes qui rapportent une diminution de volume notamment du cortex préfrontal et du cortex cingulaire antérieur chez des patients schizophrènes [84] [85]. Ces observations sont renforcées par l’étude de Bouras et al qui montre une diminution de l’épaisseur corticale du cortex préfrontal subgénual probablement due à une diminution de la taille des neurones plutôt qu’à une perte neuronale ou axonale, chez les patients schizophrènes [97]. Dans le même ordre d’idées, en analysant la partie préfrontale du cortex cingulaire subgénual droit, nous ne trouvons pas, que se soit pour les dépressifs ou les bipolaires de différence significative avec le groupe témoin. Cette observation confirme les données de la littérature [74] [79]. Si un processus neurodégénératif devait intervenir dans la pathogénèse de l’une ou l’autre de ces affections, la durée d’évolution relativement courte de nos groupes (5 ans pour les patients dépressifs, 11 ans pour les bipolaires et 7,5 ans pour les schizophrènes) pourrait expliquer l’absence d’atrophie en imagerie par résonance magnétique.

Concernant le groupe des patients bipolaires et le volume du cortex cingulaire subgénual gauche, nos résultats diffèrent de l’étude de Drevets et al. [74]. Celui-ci a décrit une diminution de 39% du volume de cette région alors que nos données ne révèlent pas de différences significatives avec le groupe contrôle. Les imprécisions méthodologiques décrites

précédemment pourraient expliquer cette discordance. En absence de nouvelles données apportées par la littérature, il est peu probable qu’une atteinte du gyrus cingulaire subgénual gauche visible par la résonance magnétique soit impliquée dans la pathogenèse de la maladie bipolaire.

Le volume du cortex subgénual préfrontal gauche est diminué d’environ 25% chez les dépressifs et de manière significative par rapport au groupe témoin. Ce résultat corrobore les observations de Drevets et al. qui ont trouvé une diminution de 48 % du volume du cortex subgénual gauche chez les patients dépressifs majeurs [78]. Pourtant, cette différence disparaît après correction des données pour les comparaisons multiples (Bonferroni), ce qui n’est pas spécifié dans l’article de Drevets et al. et qui relativise la valeur de la diminution que nous retrouvons ici. De plus, le pouvoir statistique des résultats concernant le volume cingulaire subgénual gauche n’est pas satisfaisant. Il faudrait, afin de le renforcer, soit un collectif de patient beaucoup plus important (N : 23 vs N : 28), soit une différence beaucoup plus importante entre les deux groupes que celle observée ici (-25%).

En conclusion, nos résultats ne soutiennent pas l’hypothèse d’une diminution du volume du cortex cingulaire préfrontal subgénual chez les patients dépressifs et par conséquent la présence d’une anomalie structurelle de cette région pouvant servir de marqueur biologique de cette affection. Ils permettent cependant de mettre en évidence les nombreux problèmes méthodologiques qui doivent être pris en considération de manière rigoureuse dans le cadre des études d’imagerie structurelle en psychiatrie. De plus, ils soulignent la variabilité morphologique inter-individuelle, impliquant la nécessité d’une analyse de collectifs très grands, documentés cliniquement de façon prospective.

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VI Addendum

Remerciements

Je désire remercier tout particulièrement le Dr Vincente Ibanez, médecin adjoint à l’unité de neuroimagerie de Belle-Idee (GE), pour son soutien, ses conseils et l’apport de sa précieuse expérience dans la réalisation et la rédaction de ce travail.

J’adresse toute ma gratitude au Prof. Giannakopoulos, médecin-chef du département de psychiatrie (GE), qui a patiemment relu et corrigé les différentes versions de cette thèse et sans qui celle-ci n’aurait pas vu le jour.

De même, un grand merci au Dr Philippe Millet (unité de neuroimagerie, Belle- Idee (GE)) qui m’a aidé quant à l’organisation du projet ainsi qu’à la mise au point de la méthodologie.

Je remercie également le Dr François Herrmann et Mr Raphaël Grandjean (unité de coordination des programmes transversaux, département de réhabilitation et gériatrie (GE)) pour leur aide bien venue quant à l’analyse statistique des données.

Enfin, merci à ma femme Laurence pour ses encouragements et son enthousiasme qui m’ont soutenu lors de la rédaction de ce travail.

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