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PARTIE 5 : DISCUSSION GENERALE

5.3. Aspects théoriques

Un des éléments théoriques importants rend compte de la reconstruction des contenus de

savoir dans la situation : notre démarche, essentiellement sémiotique, repose sur une double interprétation. Premièrement à partir de l’interprétation des marques linguistiques en termes d’opérations énonciatives, d’après Culioli, et, deuxièmement, à partir des opérations énonciatives que l’on interprète en termes de processus cognitifs, d’après Caron-Pargue. La problématique conçoit une reconstruction des contenus propositionnels dans la situation : cette reconstruction n’est pas qu’un simple mécanisme d’activation des connaissances (Gernsbacher, 1990) qui génère la production du savoir, mais plutôt un processus de reconstruction à part entière au sein duquel interviennent de nombreux processus cognitifs. Notre apport est de considérer deux types de processus cognitifs, d’ailleurs globalement caractérisés en termes de deux types différents de détachements de la situation. Le premier type de détachement est lié aux processus internes-externes, marqués par les termes de départ,

187 dont la fonction est de catégoriser les occurrences externes pour les internaliser puis les externaliser. Le deuxième type de détachement, marqué par les expressions modales, constitue une planification stratégique au sens large : il renvoie à un moment critique ou les sujets se détachent de la situation pour chercher d’autres solutions. Ces deux types de mécanismes interagissent entre eux en se succédant, en se détachant, et en finissant par se retrouver dans la situation (Bégoin-Augereau et Caron-Pargue, 2010).

5.4. Autres Questions.

5.4.1. Fonctions exécutives et planification

5.4.1.1.La plupart des travaux (Cools & al., 1984 ; Bradley & al., 1989 ; Brown

& Marsden , 1990 ; Taylor et al., 1990 ; Cooper et al., 1991, Dubois et al., 1991 ; Pillon et. al., 1993 ; Cooper & Sagar, 1993 ; Goel & Grafman, 1995 ; Marié et. al., 1995 ; Owen, 1997 ; Goel et. al., 2001 ; Carbon & Marié, 2003 ; Koerts et. al., 2009) sur les Parkinsoniens s’inscrivent dans l’idée que la mémoire repose sur un problème de capacité fonctionnelle qui varie en fonction des contenus et des situations. En effet la plupart des travaux se référent, plus ou moins directement, au modèle de Baddeley pour concevoir certaines fonctions exécutives. On constate des variations de performances : en effet, la flexibilité varie selon la tâche et le contexte. Des auteurs comme Hasher et Zacks (1988) ont soulevé ce problème : une explication qui se limite à une simple notion de capacité, néglige l’impact des phénomènes environnementaux et les intérêts qui y sont liés, d’autant plus quand il est question de traitement cognitif entre sujets d’âges différents. Lorsque des différences sont observées dans la résolution d’une tâche, les variations dépendent des conditions de cette tâche, aussi bien que de l’âge des sujets.

D’autres travaux se sont développés en parallèle, mettant en évidence la déficience des fonctions exécutives dans leur ensemble : les performances des Parkinsoniens lors de tests exécutifs sont généralement altérées, et inférieures à celles des témoins appariés. Certaines de ces fonctions ont été particulièrement étudiées, mettant en évidence un manque de flexibilité qui interviendrait quand les patients sont confrontés à de nouvelles situations. Une autre de ces fonctions particulièrement étudiée s’appuie sur la notion de capacité fonctionnelle de la mémoire. Les déficits les plus caractéristiques concerneraient des difficultés dans la manipulation des informations en mémoire de travail : les tâches de manipulation de données

188 visuo-spatiales sont particulièrement difficiles à réaliser pour les Parkinsoniens, non pas à cause d’une diminution de leur capacité de stockage des informations, mais par rapport à un défaut du traitement de ces informations. En fait, d’un point de vue fonctionnel, et toujours selon Hasher (loc. cit.), la considération des contenus et de leurs traitements, et non de la simple capacité de la mémoire, même fonctionnelle, devrait permettre d’éclaircir les processus sous-jacents à ces variations. Hasher modélise le traitement des contenus en termes de processus d’inhibition. Cependant, ce type de modélisation peut être retranscrite en terme de contenus plus ou moins activés (Gernsbacher ,1990).Cependant, ces modélisations restent très globales, et notre apport ici est de commencer à aborder le traitement des contenus en termes de reconstruction contextualisée lors de leur actualisation dans la situation, et de processus qui interviennent dans cette reconstruction, afin de les généraliser.

Un autre point de vue rend compte des capacités déclaratives et procédurales : d’autres auteurs se sont penchés sur ces capacités (Taylor et al., 1990 ; Owen, 1997 ; Muslimovic et. al. 2007) qui sont déficientes chez les sujets Parkinsoniens : les déficits en mémoire déclarative seraient plus particulièrement dus à un déficit dans les liens entre mémoire déclarative et apprentissage procédural. Le problème restant étant de mieux caractériser les liens entre procédures et traitements exécutifs. Notre travail traite cette question, en fonctionnalisant la définition même de la distinction entre ce qui est déclaratif et ce qui est procédural, basée sur une identification sémiotique de ces processus à partir de certains marqueurs sémiotiques. Nos travaux suggèrent que la déficience se situe dans le processus de généralisation par internalisation et externalisation de ces processus (déclaratifs et procéduraux).

5.4.1.2. Une première conception de la planification est de se référer au modèle de Baddeley. L’administrateur central est l’équivalent du « Supervisory Attentional System » (SAS) décrit par Norman et Shallice, qui postulent l’idée que le SAS est activé lorsque les sujets ne sont plus confrontés à des routines mais à des tâches de planification.

Une seconde façon de concevoir la planification se base sur des variations de performances (Goel et Grafman, 1995, 2001 ; Fireman, 1996 ; Brennan, Welsh .& al., 1997 ; Allport et Ward, 1997 ; Boulanger et al., 2006). Lors de la résolution de la Tour de Hanoî ou de Londres, comportant au moins quatre disques, les Parkinsoniens ont des difficultés pour planifier une série de sous-buts hiérarchisés afin d’arriver au but final. Plus la tâche se complexifie, et plus le nombre de mouvements nécessaires à la résolution augmente ainsi que le temps d’exécution et le nombre d’erreurs. Les changements qualitatifs des représentations

189 du problème par les sujets constituent un aspect important de la réussite. Entre Agés et Jeunes, lors de la résolution de la tour de Londres, les Agés font un plus grand nombre de déplacements, mettent plus de temps de résolution et font plus d’erreurs que le groupe des sujets Jeunes. Cependant, un même résultat peut correspondre à des processus différents. Dans notre travail, l’analyse du sous-but final B12 en est un exemple:

l’automatisation caractérisée à partir de la performance dans B12 renvoie à trois types de

construction différentes de cette automatisation, chacune étant spécifique à un groupe de sujets.

Par ailleurs Richard (1988) considère qu’il y a planification au sens strict du terme lorsque des actions sont réalisées pour satisfaire une consigne mais que leur exécution est retardée parce que des contraintes doivent être prises en compte pour déterminer leurs agencements séquentiels. Dans la ligne des travaux de Bégoin-Augereau et Caron-Pargue (2010), nos résultats montrent les processus déficients chez les Parkinsoniens dans l’identification de contraintes. Là encore, notre approche est essentiellement sémiotique. La planification est envisagée à partir des marqueurs verbaux, qui permettent de dissocier la planification automatique de la planification stratégique. C’est l’interaction de la planification stratégique avec les processus internes-externes, marquée par des formes linguistiques, qui permet l’identification de contraintes.

Une autre conception de la planification est de la dissocier en deux processus complémentaires. L’un correspond à la planification automatique, marquée par des marques linguistiques comme les connecteurs, et se situant dans l’espace externe. L’autre, la planification stratégique, est marquée par des expressions modales. Elle correspond à des moments difficiles de la résolution comme positionner un sous-but, comprendre ce qui se passe dans la situation, stocker ces informations en mémoire lorsqu’on pense avoir compris ou pas quelque chose d’important pour l’avancée du problème ; ou encore récupérer des informations à un autre niveau de traitement que celui où on est (Bégoin-Augereau et Caron- Pargue, 2010)

5.4.2. La prise en compte des verbalisations

5.4.2.1. La plupart des travaux (Peran et al.,2003 ; Mc Namara et. al.,1992 ; Illes et al.,1988),

montrent des différences entre sujets Agés, Parkinsoniens, et sujets contrôles sur des tâches diverses : génération de verbes, description d’images, productions spontanées. Pour certains auteurs, à l’occasion de tâches de description d’images, il n’y a pas de différence significative

190 entre des sujets jeunes (30 ans) et âgés ( 70 ans) concernant le nombre de mots produit pour décrire l’image et les auto-corrections (Mc Namara et. al., 1992). Et, pour d’autres, les

Parkinsoniens produisent significativement moins de verbes en une minute que les sujets

sains dans des tâches de génération de verbes (Peran et al.,2003), ou produisent moins d’interjections que les sujets contrôles dans des situations de discours spontanés (Illes et al., 1988).

Mais nos résultats ne vont pas dans ce sens : le nombre de mots des Parkinsoniens et des Agés est supérieur a celui des Jeunes sur la stratégie entière ; les proportions de verbes d’action et de verbes d’évaluation pour les Parkinsoniens et les Agés ne révèlent pas de différence significative ; la proportion de verbes modaux est tendanciellement plus importante chez les

Parkinsoniens que chez les Agés au sein du premier sous-but de la résolution ; aucune

différence significative ne se manifeste entre les deux groupes concernant la proportion d’interjections sur la stratégie entière.

4.2. 2. Ericsson et Simon (1984), suggèrent que l’analyse des verbalisations doit s’enrichir

d’un modèle de fonctionnement cognitif. Notre travail nous permet de faire ce lien. Notre travail enrichit le rapport entre verbalisations et fonctions cognitives indépendamment du problème de l’introspection. En effet, au lieu de nous appuyer sur le contenu des protocoles verbaux, on s’appuie sur les marques linguistiques qui ont le statut d’être des marqueurs de processus cognitifs. Notre travail se base sur une approche qui suppose que la structure linguistique est signifiante et donc marque les processus implicites non conscients.

Un autre problème renvoie à la complétude des protocoles verbaux et les variations de performance (Ericsson et Simon, loc.cit.). En fait, le problème reste le même quel que soit le marqueur comportemental choisi (mouvements oculaires, temps de réaction, …). La spécificité de notre démarche est d’être sémiotique au sens où une interprétation cognitive des opérations énonciatives est élaborée. Cependant, on ne prétend pas pouvoir donner une description complète du fonctionnement des sujets, d’autant plus que nous avons considéré seulement quelques opérations énonciatives. On pense avoir apporté quelques compléments. Beaucoup reste à faire.

Dans la littérature, beaucoup d’auteurs critiquent encore l’utilisation des protocoles verbaux et notamment Fum et Del Missier(2001). Cependant ces auteurs s’appuient sur les travaux de Ahlum-Heath et Di Vesta (1986) pour qui la verbalisation semble pouvoir aider l’installation de procédures d’exécution mais aussi les gêner lorsque celles ci sont installées (Ahlum-Heath et Di Vesta (1986)). Cependant, la plupart des effets observés ne sont que des effets réactifs

191 aux conditions particulières de la tâche. En fait, l’effet bénéfique des verbalisations serait dû à un processus d’évaluation des actions, et le fait de verbaliser durant la résolution d’une tâche cognitive permettrait simplement d’améliorer les performances comportementales (Davies, 2000). Par ailleurs, on sait que dès qu’on change ne serait-ce qu’un peu l’une des variables définissant la tâche, les résultats obtenus changent. Par exemple, un simple changement de dénomination des disques dans le problème de la Tour de Hanoï modifie le type d’apprentissage (Bégoin-Augereau, 2003).

D’autres auteurs se sont intéressés à des points précis des protocoles verbaux et notamment Van Lehn (1991) qui prend en compte les temps de pause des sujets. Nous n’avons pas pris en compte ce marqueur car nous n’avons pas fait d’analyse prosodique de nos protocoles, ce qui serait un autre travail à faire. Cependant, Van Lehn prend également en compte les énoncés négatifs mais aussi et surtout les interjections positives : interjections que avons considérées dans notre chapitre sur les évaluations, et qui marquent si elles sont positives la compréhension d’une contrainte de la tâche, et si elles sont négatives la compréhension de son existence sans pouvoir cependant l’identifier.

5.3. Limitations du travail. Prolongements.

5.3.1. Notre travail présente un certain nombre d’insuffisances. Notamment, la question des effectifs : l’effectif ici est un peu faible et on pourrait reproduire notre passation avec un effectif plus important de sujets dans chacun des groupes. Mais on pourrait aussi complexifier la tâche en augmentant le nombre de disques pour réaliser cette tour puisqu’ici on en a utilisé 4 ce qui, pour des sujets adultes sains normaux, constitue une tâche assez facile. Nous n’avons pas pris en compte la prosodie au sein des protocoles, ce qu’on pourrait envisager d’utiliser. Cela permettrait de mieux élaborer certains de nos critères, comme par exemple les évaluations positives et négatives ou les interrogations.

5.3.2. Enfin, outre une meilleure élaboration des marqueurs linguistiques de processus cognitifs, plusieurs prolongements peuvent être envisagés. Premièrement, on peut envisager un premier axe de prolongement dans le secteur de la résolution de problème : en augmentant le nombre de disques utilisés pour réaliser la Tour de Hanoï ; mais on peut également élargir en choisissant d’utiliser d’autres types de tests de résolution de problème de type tour c'est-à- dire avec la Tour de Londres ou la Tour de Toronto. De plus, concernant les verbalisations, là aussi des prolongements peuvent être envisagés et notamment au niveau de l’analyse des

192 protocoles verbaux que l’on peut détailler encore plus en les formalisant et en affinant l’analyse de départ. On peut également envisager de modifier la consigne donnée aux sujets c'est-à-dire ne plus la présenter de façon « disque » comme on l’a fait ici mais par exemple la présenter de façon « tour »

Deuxièmement, on peut envisager un axe de prolongement dans le secteur médical : on peut protocoliser notre mode de passation afin de pouvoir utiliser notre travail comme un test et de le faire passer à des sujets Parkinsoniens à différents stades de la maladie. On peut également envisager l’idée d’étendre cette passation à d’autres types de maladies dégénératives liées à l’âge et par exemple la maladie d’Alzheimer.

193

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