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Aspects concernant les monocytes :

Les monocytes quittent le sang puis se transforment en des cellules de grande taille : les macrophages.

Les macrophages sont capables de PHAGOCYTOSE tout comme les monocytes et les polynucléaires.

Les macrophages effectuent une digestion partielle des microbes (elle était totale dans le cas des polynucléaires neutrophiles).

Certaines molécules protéiques présentes à la surface des micro-organismes sont en effet prétraitées et présentées (enchâssées dans un marqueur du soi : le CMH) à une autre classe de globules blancs (les lymphocytes dits T : T4, T8 tueurs ou T8 suppresseurs selon les cas ...

On dit que les macrophages sont des cellules présentatrices d’antigène.

Le CMH ou complexe majeur d’histocompatibilité est un ensemble de molécules qui s’associent au produit de dégradation des protéines dans la cellule,

qui assurent leur transport jusqu’au niveau de la membrane cytoplasmique et qui les présentent à l’extérieur comme un

bijou dans son écrin.

3 macrophages activés porteurs de « voiles hyaloplasmiques » et

1 au repos en haut à droite.

Photographie : Lennart Nillson.

Macrophage présentant un antigène associé au CMH à un lymphocyte T auxiliaire = lymphocyte T4.

Photo. : Institut Pasteur/Cnri.

matures sous l’influence de la moelle des os (bone en anglais), d’où leur nom de lymphocytes B.

D’autres maturent sous l’influence d’hormones produites par le thymus (situé en arrière de la partie supérieure du sternum),

d’où leur appellation de lymphocytes T.

Parmi ces T, on distingue 3 grands types :

1ère catégorie : les T4 et T8 qui re-présentent 3/4 de lymphocytes T :

* T4 = T auxiliaires = T helpers de plusieurs types et qui représentent la moitié des lymphocytes.

* T8 qui correspondent au 1/4 des lymphocytes et parmi lesquels on peut distinguer des T8 cytotoxiques ou tueurs (impliqués dans la lutte antivirale et antitumorale) et des T 8 suppresseurs.

2ème catégorie : les lymphocytes B qui représentent 5 à 15% des lymphocytes.

Ils peuvent évoluer en plasmocytes producteurs de sortes de fléchettes : les anticorps ou immunoglobulines (Ig en abrégé).

3ème catégorie : les lymphocytes

« nuls » (lymphocytes ni B, ni T = lymphocytes NK et LAK) qui re-présentent 15% des lymphocytes.

* les NK = natural killer (10%) à aspect de grand lymphocytes (T immatures ?) qui participent aux luttes antitumorale + antivirale.

* les LAK= lymphokine activated killer cells (5%) qui interviennent contre les tumeurs.

Complément : les TIL = « Tumor-infiltrating lymphocytes » sont des lymphocytes T cytotoxiques que l’on rencontre au sein des tumeurs et qui se chargent de détruire les cellules cancéreuses. Leur définition même les exclut des cellules T circulantes.

Dans la réponse humorale

,

des globules blancs appelés lymphocytes B (porteurs d’immunoglobulines sur leur membrane cytoplasmique ou « anticorps membranaires » de types IgM ou IgD ayant reconnu l’antigène) se multiplient puis évoluent (différenciation) en plasmocytes qui sécrètent des molécules d’ « anticorps circulants » (ou « immunoglobulines circulantes ») spécifiques dans le sang. Les anticorps se lient à des antigènes soit libres soit fixés sur des cellules étrangères neutralisant ainsi l’agent pathogène :

Une 15 aine de globules blancs (ici des lymphocytes dits

« tueurs ») s’attaquant à une cellule cancéreuse.

Photographie JC Révy – CNRI au microscope électronique à balayage.

Anticorps + antigènes libres ⇒⇒⇒⇒ formation d’un complexe qui devient sans danger pour l’organisme.

Anticorps + antigènes fixés sur le microbe ⇒⇒⇒⇒ facilitation de l’ingestion de microbes par les polynucléaires neutrophiles (la « sauce » « anticorps » remplace alors la « sauce »

« complément ») et activation du « complément » qui fonctionne comme une perceuse sur les microbes et assure leur destruction.

La réponse immunitaire cellulaire fait, elle, appel à des lymphocytes T. Ces lymphocytes T ne

« voient » un antigène que si ce dernier leur est présenté par une autre cellule, en l’occurrence un macrophage ou une autre cellule du groupe des C.P.A. (cellules présentatrices d’antigènes).

Il s’agit ici d’une différence essentielle avec les lymphocytes B qui, de par la présence de récepteurs membranaires apparentés aux anticorps, peuvent détecter des particules antigéniques libres. L’immunité cellulaire implique une multiplication des lymphocytes T8 du type tueur qui se chargeront de détruire les cellules de l’organisme parasitées.

Si la C.P.A. présente 1 antigène et libère de l’interleukine 1, il s’ensuit une stimulation de lymphocytes T4 encore désignés sous les noms de

lymphocytes T auxiliaires ou activateurs ou

T

helpers (qui, à leur tour, libèrent du MAF = Macrophage Activating Factor = interféron γ + TNF β

activant les macrophages)

.

Sous l’effet de la C.P.A., les lymphocytes T auxiliaires

ou activateurs libèrent de l’interleukine 2.

L’interleukine 2 active d’autres T4 dits Th 0 ou

lymphocytes T « naïfs » (en agissant sur leur récepteur = CD 25) enclenchant alors la production de diverses molécules : les interleukines 2 et 4 et l’interféron gamma.

Ces Th 0 peuvent se différencier de 2 façons :

Il arrive parfois que les macrophages ne parviennent pas à digérer les micro-organismes qu’ils ont phagocytés :

c’est le cas du bacille de la tuberculose : Mycobacterium tuberculosis, de celui de la lèpre ou bacille de Hansen : Mycobacterium leprae, de celui de la fièvre typhoïde ou

bacille d’Eberth : Salmonella typhi, du protozoaire vecteur de la toxoplasmose : Toxoplasma gondii, de

la levure cause de l’histoplasmose ou maladie deDahrling : Histoplasma

capsulatum.

Soit en Th1

(sous l’effet de l’interleukine 12 produite par des macrophages infectés par des bactéries, des parasites

intracellulaires ou certains virus)

Les Th 1, très sensibles aux CPA du type macrophage, produisent de l’interleukine 2 + de l’interféron gamma + des facteurs nécrosants des

tumeurs alpha (ou cachectine) et bêta (ou lymphotoxine) + de l'interleukine 3 et du

GM-CSF qui stimulent la moelle osseuse et chez l'homme de l'interleukine 10.

L’interleukine 2 + de l’interféron gamma stimulent :

* la différenciation des lymphocytes B en plasmocytes producteurs d’IgM et

* les lymphocytes T cytotoxiques ou tueurs chargés de la lutte contre les bactéries

intracellulaires et les virus.

Les Th1 inhibent de très nombreux phénomènes allergiques mais sont sans effet contre les vers

Soit en Th2

(sous l’effet des interleukines IL 4, IL10 et IL 13).

Ces 3 interleukines sont, en particulier, produites par les Th2 qui stimulent donc leur propre formation.

Les Th2, très sensibles aux CPA du type lymphocyte B, produisent des interleukines 4, 5, 6, 10 et 13. Ils élaborent aussi de l'interleukine 3 et du GM-CSF qui stimulent la moelle osseuse et du facteur nécrosant des

tumeurs alpha (ou cachectine).

L’IL 4 stimule la multiplication des lymphocytes B et leur différenciation en plasmocytes :

* sécréteurs d’IgG (Ig G assurant la destruction des germes extracellulaires)

* sécréteurs d’Ig E (Ig E impliquées dans un grand nombre de réactions allergiques).

L’IL 5 stimule la production des Ig A (anticorps de surface présents sur les muqueuses) par les lymphocytes B et induit la différenciation des

polynucléaires neutrophiles et acidophiles.

IL4 et IL10 diminuent la réponse antivirale.

Les Th2 accroissent de très nombreux phénomènes

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