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L’ ART FACE AU MOI ET À LAVÉRITÉ

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 158-200)

CHAPITRE 9

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Chapitre 9 :

L’art, le beau, le vrai : l’esthétique de Platon selon Pater

Dans cette seconde partie, nous souhaitons poser la question du rapport qu’entretient la philosophie avec l’art et le beau, dans la mesure où le beau est lié à l’évolution du concept d’individu et aux changements qui ont fait de l’art un moyen pour l’artiste d’exprimer sa propre vérité. La philosophie semble avoir pris l’art et le beau pour objet depuis la Grèce Antique mais ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du dix-huitième siècle que ces deux domaines ont connu un intérêt accru, essentiellement à travers la philosophie germanique. Considérant ce rapport étroit entre l’évolution du concept d’individu et celle du concept du beau, il sera bienvenu de présenter cette seconde partie de façon chronologique pour mieux comprendre les évolutions de la pensée et nous intéresser plus tard à leur influence hors du champ théorique de la philosophie.

9.1. L’esthétique, ou comment juger le Beau

L’adjectif « esthétique » est couramment utilisé pour qualifier ce qui se rapporte au beau ; en revanche, le nom commun « esthétique » ne se rapporte pas qu’au beau mais à un ensemble d’éléments qui forment la philosophie de l’art et du beau. Ce terme a été défini pour la première fois comme philosophie des choses sensibles par le philosophe allemand Alexander Gottlieb Baumgarten en 1750 dans son ouvrage Aesthetica. Mais avant d’avoir été définie et nommée, l’esthétique a été l’objet de réflexion de nombreux philosophes depuis Platon. Il est important de prendre en compte le fait que la définition du terme

« esthétique » a fluctué au fil du temps. C’est pourquoi dans un souci de cohérence et de clarté, ce terme se rapportera dans cette partie de notre étude à la philosophie de l’art et du beau. Nous souhaitons prendre la philosophie de Platon au sujet du beau et de l’art comme premier objet car les réflexions du philosophe ont très fortement influencé celles de Walter Pater, comme en témoigne l’ouvrage de ce dernier : Plato and Platonism (1893). L’influence indéniable de Platon sur

L’ART, LE BEAU, LE VRAI : LESTHÉTIQUE DE PLATON SELON PATER

159 la philosophie allemande du dix-huitième siècle, puis sur Pater et ses contemporains fait de sa philosophie la source de ce qu’on qualifiera d’« esthétique ».

Dans le dialogue socratique Hippias Majeur, Platon relate la conversation de Socrate avec le sophiste Hippias au sujet du beau. A la question « Qu’est-ce que le Beau ? », Hippias prend des exemples de ce qui lui paraît incarner le Beau : une belle jeune fille, de l’or, une vie heureuse grâce à la reconnaissance et l’admiration d’autrui. En dépit des efforts d’Hippias à faire montre de son érudition, ceux-ci ne sont pas une réponse satisfaisante car la question même lui échappe. En effet, la question à laquelle Socrate dit devoir lui aussi répondre, en prétextant qu’elle lui a été posée par plus érudit que lui, ne porte pas sur les manifestations sensibles du Beau, qui pourraient en partie correspondre aux exemples cités par Hippias et qui feraient appel au jugement et à la sensibilité. La question se rapporte en fait à la définition universelle du Beau ; elle consiste en la découverte d’une caractéristique commune à tous les objets que nous qualifions de beaux. Après les essais infructueux d’Hippias, Socrate semble lui-même échouer à définir une caractéristique invariable et imparable du beau. Il ressort alors de ce dialogue non pas une définition claire et universelle de ce qu’est le beau, mais au contraire l’impossibilité d’établir la liste des qualités que doit posséder un objet pour être beau. À ce point, il faut rappeler que le terme grec Kαλόν désigne à la fois le beau sensible – ce qui est agréable à voir, entendre, toucher – et le beau éthique – ce qui est juste, bon, admirable et noble. Ainsi, le beau s’apparente à ce qui est bon, en tout cas dans la terminologie grecque. Cette notion du beau-bon est exprimée par Platon dans les livres VI et VII de La République. La beauté, si elle ne peut être définie clairement dans le monde des Idées, prend diverses formes dans le monde sensible ; elle est alors une qualité attribuée aux choses et aux êtres219. Bien sûr, la définition philosophique de la beauté chez Platon diffère de ce que le dix-neuvième siècle considère comme les canons de la beauté. Pourtant, ces canons ont été amenés à changer au cours du

219 Idée reprise et clarifiée dans Le Banquet et essentiellement dans Phèdre.

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siècle en raison de la nouvelle conception de l’art qu’ont proposé les artistes comme Whistler et Wilde.

Platon explique alors que l’art ne peut pas être jugé par les mêmes valeurs que celles que nous utilisons pour d’autres domaines de la connaissance : la raison, les connaissances juridiques, médicales ou historiques ne servent à rien à celui qui doit juger une œuvre d’art. Perls poursuit ainsi : « Car c’est lui [Platon]

qui met à la base de la beauté non pas la raison, ni la volonté, mais une troisième faculté de la soi-disant âme : le sentiment220 ». Ainsi le sentiment, en rapport avec l’âme, sert de valeur de référence pour attribuer le qualificatif de « beau ». En nous appuyant toujours sur l’ouvrage de Perls, il apparaît que chez Platon, le but de l’art est la beauté « qui suit les lois intérieures de l’âme en assimilant l’œuvre à l’idée du beau221 ». Perls rappelle que parler d’esthétique chez Platon constitue un anachronisme puisque, comme nous l’avons dit, le terme n’est défini qu’au dix-huitième siècle. Pourtant il est nécessaire d’employer le mot « esthétique » car Platon rattache le beau à l’âme, à l’expression de l’humain, et en ce sens, se rapproche de la définition de Baumgarten, proposant ainsi une conception de l’esthétique au-delà des siècles.

Par le biais des dialogues entre Socrate et Hippias, c’est cette dimension du beau mesurable par un jugement autre que la raison que Platon met en lumière. Le jugement esthétique n’est lié qu’à l’idée du beau, c’est en cela qu’il est sans rapport avec la valeur financière, le culte, la médecine : le beau ne peut pas être jugé en fonction des critères qu’utilisent habituellement les banquiers, le clergé ou les médecins. Ce sont les exemples qu’utilise Perls dans son ouvrage : il explique les propos de Platon au sujet de l’esthétique en prenant l’exemple d’une église qui peut être jugée sur sa valeur financière, architecturale ou d’hygiène. Perls explique que la valeur de l’objet dépend donc de l’outil de référence qui sert à le mesurer.

C’est pour cette raison qu’il faut trouver une mesure du beau. Cette mesure c’est la comparaison de la manifestation du beau, l’objet, avec l’idée de beau. Si le beau

220 Hugo PERLS, L’art et la beauté vus par Platon, Paris : Albert Skira éditeur, 1938, p. 10.

221 Ibid., p. 11.

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161 ne se mesure pas à sa valeur financière, à son degré de religiosité ou à son apparence de santé, il se mesure en revanche en fonction du plaisir ressenti : le jugement esthétique222 devient alors le plaisir pur lié aux sens. Dans le monde sensible tel que le représente Platon, on juge de la beauté d’une chose en faisant un lien avec l’idée du beau. C’est ce lien entre le monde sensible et le monde des Idées que nous pouvons qualifier de jugement esthétique. Ainsi, c’est effectivement ce que nous dit Platon, le sentiment est seul juge de la valeur du Beau. Perls explique ainsi cette idée :

L’objet comme tel n’est ni beau, ni laid, ni rond, ni droit, ni rien du tout. Ce n’est qu’après l’avoir rapporté aux idées et comparé soit à l’idée du beau, soit à celle du rond que le jugement s’établit en constatant ou la beauté ou la rondeur.223

En ce sens, Oscar Wilde ne fait que reprendre et développer cette conviction dans « The Decay of Lying » : si nous percevons le beau, ce n’est pas parce qu’il existe en soi dans la nature même de l’objet contemplé mais parce que l’objet stimule notre connaissance culturelle et individuelle du beau. C’est en ce sens que Platon contribue à éclairer notre propos : à travers sa définition du jugement esthétique, il préfigure les réflexions des philosophes qui lui succèderont et qui feront de l’analyse de l’art et du Beau un domaine à part faisant appel à une faculté distincte de la raison. Nous pouvons donc en conclure temporairement que le jugement esthétique revient à l’individu en tant qu’être unique possédant des perceptions et une sensibilité uniques.

Les conclusions de Perls sont que le jugement esthétique fait appel aux sensations et accorde le qualificatif de beau à ce qui est en accord avec l’idée du beau. La morale et la logique, puisqu’ils relèvent tous deux d’une communauté qui les forge, ne servent à rien dans le jugement esthétique car seul le plaisir désintéressé apporté par les sens peut être juge du beau. Il écrit :

222 Comme nous l’avons dit, le terme « jugement esthétique » est un anachronisme qu’il nous faut utiliser malgré tout car Perls fait une étude de Platon en se référant aux travaux de Kant.

L’ouvrage de Perls semble très influencé par la philosophie de Kant, et l’auteur ne cesse d’ailleurs d’utiliser une terminologie proprement kantienne, relative au jugement esthétique, au plaisir désintéressé et à l’exclusion de la logique et de la morale.

223 Hugo PERLS, L’art et la beauté vus par Platon, op. cit., p. 19-20.

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Hommes, chevaux, vêtements, vierge, lyre, jument, les œuvres de la peinture, du tissage, de l’architecture, les ustensiles, la nature des animaux et des plantes, tout cela et beaucoup d’autres choses ne possèdent pas la beauté en soi, mais tout cela peut devenir beau par la participation à l’idée du beau.224

Voilà donc la première conclusion que nous pouvons tirer de la lecture des œuvres de Platon : le Beau n’est jugé que par rapport à son degré de ressemblance à l’idée du Beau, le jugement esthétique prend alors la place de la raison ou de toute autre valeur de référence dans l’estimation du Beau. Bien avant Kant, Platon offre au lecteur une vision et une compréhension du Beau qui fait appel au sentiment individuel. Au lieu de concevoir le Beau comme une vérité indéniable et universelle, Platon, et Pater après lui, considèrent que cette faculté est propre à l’individu et nécessite l’expression du moi.

9.2. L’art et l’imitation

Une fois cette première définition du Beau établie, il nous faut nous demander dans quelle mesure elle peut être appliquée à l’œuvre d’art et à l’art en général. Chez Platon, et plus particulièrement dans La République, l’œuvre d’art et l’artiste ne sont pas les bienvenus dans la cité. La raison de leur disgrâce provient de la nature même de l’œuvre d’art : a priori, il s’agit d’une imitation de la nature par l’artiste. Or, l’imitation de la nature conduit à une imitation de la vérité de la nature d’après Platon. Ici, Perls reprend l’adage de Boileau : « Rien n’est beau que le vrai ». Le qualificatif de beau ne peut être donné qu’à ce qui est vrai, c’est-à-dire ce qui transmet la vérité de la nature. Cette thèse sera d’ailleurs défendue plus tard par John Ruskin. Au livre X de La République, Socrate discourt avec Glaucon du sujet de l’imitation. Ils arrivent tous deux à la certitude que l’imitation la plus parfaite ne trompera de loin que les enfants et les simples d’esprits, et que de toute manière une peinture représentant un menuisier, pour reprendre l’exemple donné par Socrate, n’aura jamais les connaissances propres au métier de menuisier. Dans ce contexte, l’art est très éloigné de la vérité de la

224 Ibid., p. 15.

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163 nature, qui est habituellement considérée comme vérité suprême. Cette remarque reconnaît, sans le dire explicitement, l’existence d’une vérité autre que la vérité universelle, propre à l’art et à l’individu, qui peut seul juger de sa valeur.

On considère bien souvent que Platon voue un désintérêt considérable à l’art, pourtant il ne rejette pas l’idée selon laquelle l’art parvient à produire des objets qui méritent d’être perçus comme beaux. En effet, si l’art est éloigné de la vérité de la nature, il est en revanche l’expression artistique de la vérité de la beauté. Ainsi, il s’agit d’une méthode de création qui permet de donner forme à l’idée du beau, en ce sens, l’art n’est pas mensonge ou imitation mais semble relever d’une vérité plus relative et centrée sur l’individu. Marcel Guicheteau dans son article « L’art et l’illusion chez Platon225 » rappelle que Platon chasse à contrecœur les poètes de sa cité idéale. Loin de les condamner et de dénigrer leur art, il agit en tant que chef d’état et c’est dans ce contexte que la poésie s’apparente à un mal : c’est parce que la foule n’est pas assez éduquée et sage pour comprendre la poésie que cette dernière ne peut faire partie de la construction de la cité. On retrouve au début du livre X de La République le célèbre dialogue au sujet des trois lits226 : celui du monde des idées, le lit particulier fabriqué en bois par l’artisan et le troisième, celui de l’artiste, le lit apparent, tronqué et qui ne peut pas remplir la fonction qui lui est habituellement attribuée. Dans ce cas le peintre, par assimilation le poète, se place au troisième rang de l’imitation derrière le dieu créateur de l’idée de lit et derrière l’artisan producteur du lit en bois.

On retrouve dans de très nombreux ouvrages critiques et articles l’idée selon laquelle Platon méprise l’art, ce n’est pourtant pas l’opinion de Walter Pater. Il est vrai qu’a priori le lit de l’artiste se place au dernier rang puisque dans la doctrine du monde des Idées, c’est le « lit conceptuel », celui que l’esprit conçoit, qui mérite la valeur la plus élevée. Vient ensuite le lit de l’artisan, qui par son utilité et

225 Marcel GUICHETEAU, « L’art et l’illusion chez Platon », Revue Philosophique de Louvain, vol. 54, no 42, 1956, p. 219-227.

226 PLATON, La République, traduit par Georges Leroux, Paris : GF Flammarion, 2002, p. 482-486, [596a]-[598e].

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son degré de ressemblance avec l’idée que nous nous en faisons, mérite la seconde place. C’est une copie de l’idée. Le lit peint, quant à lui n’est ni idée, ni copie, mais seulement copie de la copie, il ne remplit pas la fonction attribuée à un lit et ne vaut rien dans la mesure où sa valeur est établie en fonction de son utilité et de son degré de ressemblance avec l’idée. Pourtant, Platon semble ne pas exclure la possibilité de juger la valeur de cette peinture de lit en fonction d’autres critères que ceux de l’utilité ou de la ressemblance227. C’est ici que nous voyons à quel point Platon préfigure la philosophique de Kant : la valeur de la peinture repose sur le jugement que ce dernier qualifiera d’ « esthétique ».

Marcel Guicheteau donne une définition de l’imitation qu’il fonde sur son interprétation de La République : « Imiter signifie qu’on prend conventionnellement comme point de départ un certain aspect de l’objet, dont on suggère une représentation limitée et présentée comme telle, sans aucune intention de tromper228 ». Ainsi, le peintre, ou l’artiste en général, ne prétend pas être spécialiste dans l’art de fabriquer un lit mais représente l’apparence de l’objet : le peintre peint le lit de face, le poète met dans la bouche de son héros un discours stimulant pour mener ses hommes au combat. Platon explique bien lui-même que dans le cas de l’imitation d’un artisan, seuls les enfants et les simples d’esprit pourraient être bernés et prendre l’imitation pour l’objet même. Cela nous ramène bien au constat que fait Guicheteau : l’artiste ne cherche pas à tromper ou à imiter de façon parfaite mais bien à représenter un aspect du monde sensible. Mais alors il nous apparaît de plus en plus clair que cette pensée fait l’éloge de l’artiste en tant que créateur ; si Platon a démontré que l’artiste est éloigné de la vérité, il applique cependant à son œuvre une personnalisation qui pourrait être sa propre vérité. Selon Guicheteau, les éléments qui composent l’œuvre d’art perdent leurs caractéristiques sensibles en étant assemblées par l’artiste :

Dans la création selon le beau, chaque élément a l’incomparable pouvoir de se dépouiller conventionnellement de toute ambivalence au point que chaque partie d’un poème, d’un tableau, d’une statue, d’un temple, n’a plus

227 Critères que nous avons développés plus haut et qui pourraient bien être ceux du Beau.

228 Marcel GUICHETEAU, « L’art et l’illusion chez Platon », op. cit., vol. 54, p. 224.

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165 d’autre raison d’être que de participer à la cohésion de l’ensemble. Elle ne participe plus qu’à une seule forme : la Beauté.229

Guicheteau poursuit à propos de l’œuvre en écrivant qu’« elle n’est belle précisément que dans la mesure où elle cesse de représenter ; dans la mesure par conséquent où elle n’est pas leurre […]230 ». La distinction entre la fonction de l’objet et la fonction de sa représentation se manifeste de plus en plus clairement à la lecture de La République. Guicheteau reprend l’idée développée par Platon selon laquelle l’artiste qui décrit ou peint un médecin n’a pas une connaissance pleine et vraie de son métier ; il ajoute à cela que la fonction du médecin et la fonction de l’artiste diffèrent. Il prend l’exemple suivant et explique que « de même que le fabricant de flûtes travaille pour le joueur de flûte qui en sait plus que lui sur l’instrument, de même l’artiste travaille pour donner aux âmes cet élan nécessaire aux visions les plus hautes231 ». Ainsi, à travers sa représentation artistique, l’objet représenté perd en quelque sorte la fonction première qui lui est attribuée dans le monde sensible pour n’avoir comme finalité que celle que l’artiste lui destine. Nous pourrions alors suggérer qu’il s’agit ici de l’expression de deux vérités différentes, liées à deux niveaux de conscience différents : la vérité de la communauté pourrait-elle ainsi diverger d’une vérité propre à l’individu ? Hugo Perls exprime la même idée lorsqu’il écrit au sujet de l’idée de beauté :

Cette idée de la beauté – comme d’ailleurs toutes les autres idées – ne comporte point de définition, elle se fonde sur le pur sentiment et la pureté la rend indépendante de toutes les autres idées et du monde extérieur. […]

Donc – selon Platon – l’artiste n’imite que la beauté intérieure, mais nullement la nature ni la vérité de la nature, ni les chefs d’œuvre du génie, ni le goût du public, ni rien ressortant du dehors.232

Comme nous l’avons expliqué précédemment en précisant le sens du terme grec Kαλόν, nous voyons clairement que Platon relie toujours le beau à la morale

Comme nous l’avons expliqué précédemment en précisant le sens du terme grec Kαλόν, nous voyons clairement que Platon relie toujours le beau à la morale

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