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8. Signatures

8.2 Approbation du MRN

Plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) Période du 1

er

avril 2013 au 31 mars 2018

UA : 034-51

APPROBATION DU PAFIT PAR LE MRN

_______________________________ ____________________________

Alain Gosselin Date

(Directeur des Opérations intégrées - DGR 03-12)

Produit le 9 novembre 2012 38

Bibliographie

BEAUDOIN, D. Plan général d’aménagement forestier (PGAF) - UA 034-51 - Période 2008-2013, avril 2008, 246 p.

CONFÉRENCE RÉGIONALE DES ÉLU(E)S DE LA CHAUDIÈRE-APPLACHES. Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire de la Chaudière-Appalaches, version abrégée, 2010a, 20 p. [En ligne]

http://www.chaudiere-appalaches.qc.ca/upload/crrnt/editor/asset/2009/4-PRDIRT_version%20abr%C3%A9g%C3%A9e.pdf

CONFÉRENCE RÉGIONALE DES ÉLU(E)S DE LA CHAUDIÈRE-APPLACHES.

Portrait des ressources naturelles de la Chaudière-Appalaches, 2010b, 252 p. [En ligne]

http://www.chaudiere-appalaches.qc.ca/upload/crrnt/editor/asset/2009/Portrait%20des%20ressources%20nat urelles.pdf

CONSEIL RÉGIONAL DE CONCERTATION ET DE DÉVELOPPEMENT DE CHAUDIÈRE-APPALACHES (CRCD). Portrait de l’importance et du potentiel du milieu forestier de Chaudière-Appalaches, 2003, 133p. [En ligne]

http://www.chaudiere-appalaches.qc.ca/upload/chaudiere-appalaches/editor/asset/CRCD_CA_Faits_saillants_Portrait_version_finale.pdf

EMPLOI QUÉBEC. Diagnostic sectoriel concernant la main-d’œuvre des industries de la transformation du bois, Chaudière-Appalaches, sommaire exécutif, 2009, 8 p. [En ligne] http://emploiquebec.net/publications/pdf/12_etude_diagnostic-bois_sommaire.pdf M

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F

AUNE

. Intégration des enjeux écologiques dans les plans d’aménagement forestier intégré- Partie I Analyse des enjeux (version préliminaire 1.0), Direction de l’environnement et de la protection des forêts, 2010a, 117 p.

M

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. Intégration des enjeux écologiques dans les plans d’aménagement forestier intégré- Partie II Élaboration de solutions aux enjeux (version préliminaire 1.1), Direction de l’environnement et de la protection des forêts, 2011a, 124 p. [En ligne]

ftp://ftp.mrnf.gouv.qc.ca/public/Dgif/COS_AGGLOM/DEPF-0336_Intgration_enjeux_partie_2_10_maiV4.pdf

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. Manuel de planification forestière 2013-2018, version 4.0, Québec, Direction de l’aménagement et de l’environnement forestiers, 2011b, 303 p. [Non publié].

M

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. Portrait territorial de la

Appalaches, Direction générale de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, 2010b, 107 p. [En ligne]

http://www.mrn.gouv.qc.ca/publications/territoire/planification/portrait-chaudiere-appalaches.pdf

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. Stratégie d’aménagement durable des forêts - Proposition pour la consultation publique, Québec, 2010c, 89 p. [En ligne] [http://consultation-adf.mrnf.gouv.qc.ca/pdf/SADF-proposition.pdf]

Q

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. Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, L.R.Q., chapitre A-18.1 à jour au 1

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mai 2012, Québec, Éditeur officiel du Québec, 2012, 74 p. [En ligne]

[www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/

A_18_1/A18_1.html]

SOCIÉTÉ DE LA FAUNE ET DES PARCS DU QUÉBEC. Plan de développement

régional associé aux ressources fauniques de la Chaudière-Appalaches, Direction de

l’aménagement de la faune de la Chaudière-Appalaches, Québec, 2002, 101 p. [En

ligne] https://www.mrnf.gouv.qc.ca/Chaudiere-Appalaches/pdf/PDRRF_12_114p.pdf

Annexes

Annexe 1

Liste des délégués à la Table de gestion intégrée des ressources et du territoire de la Chaudière-Appalaches (en date du 17 octobre 2012)

Siège Nom du délégué

¾ Industrie forestière : Bénéficiaires de garantie d’approvisionnement (BGA)

¾ M. Guy Blondeau, Scierie Blondeau inc.

¾ M. David Boisvert, Vexco inc.

¾ M. Dave Chouinard, Matériaux Blanchet inc.

¾ Territoire : Municipalités régionales de comté (MRC) et Lévis

¾ M. Daniel Leclerc, MRC de L’Islet

¾ M. Daniel Racine, MRC de Montmagny

¾ M. Pablo A. Montenegro-Rousseau, MRC de Lotbinière

¾ Faune : Zones d’exploitation contrôlées (ZEC) ¾ M. Gilles Paquet, Société Beauceronne de Gestion Faunique inc. 

(Zec Jaro) 

¾ Faune : Trappeur Vacant 

¾ Faune : Pourvoirie ¾ M. Bruno Dumont, Fédération des pourvoiries du Québec

¾ Parc : Parcs régionaux ¾ M. Gaétan Patry, MRC de Bellechasse

¾ Environnement : Conseil régional de l’environnement (CRECA)

¾ M. Cosmin Vasile, CRECA 

¾ Eau : Organismes de bassins versants (OBV) ¾ Mme Marie‐Andrée Boisvert, Organisme de bassins versants  de la zone du Chêne 

¾ Agriculture : Exploitant agricole ¾ M. Jean Lamontagne, Bleuets Lamontagne inc. 

¾ Acériculture : Titulaires de permis de culture et d’exploitation d’érablière à des fins acéricoles

¾ M. Rosaire Abel, acériculteur UA Lotbinière (034-51)

¾ M. René Thibault, acériculteur UA Appalaches (035-51)

¾ M. Bertrand Talbot, acériculteur UA Beauce (034-52)

PERSONNES-RESSOURCES

¾ CRÉ : CRRNT ¾ M. Martin Loiselle, Groupe Ressources naturelles et

coordonnateur de la Table GIRT

¾ Représentant ministériel: MRNF ¾ M. Jacques Blouin, Direction générale régionale de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches

¾ M. Sylvain Lamontagne, Unité de gestion Beauce-Appalaches

¾ Représentant ministériel : MRNF Certification ¾ M. Éric Michaud, Direction générale régionale de la Capitale‐

Nationale et de la Chaudière‐Appalaches 

¾ Certification : Détenteur de certificat ¾ M. Mathieu Tremblay, Gestion Forap inc.

¾ Autres : Entreprises de planification forestière en forêt publique

¾ M. Daniel Beaudoin, Groupement Agro-Forestier Lotbinière-Mégantic inc.

¾ M. Mathieu Giguère, Groupement forestier Beauce-Sud

¾ Autres ¾ Au besoin

Annexe 2

Préoccupations soulevées par la TGIRT de la Chaudière-Appalaches

Écologique Économique Social

Conservation de la biodiversité x x Biodiversité Paysage

TGIRT

Maintien de la capacité de support des écosystèmes x Sols et eaux Paysage TGIRT

PRDIRT

d'harmonisation convenues 100% RADF TGIRT MRN, CRÉ/CRRNT, TGIRT MRN

Application du principe de précaution en aménagement forestier x x Aménagement 

d’aires protégées avec un degré de protection élevé x x Conservation Paysage

TGIRT

menacées x x Biodiversité Pleupement

TGIRT

d'harmonisation convenues 100% RADF TGIRT MRN, TGIRT, CRÉ/CRRNT MRN

Le suivi du développement du secteur de la biomasse forestière x x Socio‐économique Population TGIRT PRDIRT

La protection de certaines forêts témoins x x Conservation Paysage

TGIRT

Préoccupations Enjeux Échelle Objectifs Indicateurs Cibles Outils Partenaires

Dimension

Écologique Économique Social

agriculture, extension de municipalité, etc.) x x x Affectation du territoire Paysage

TGIRT

PRDIRT CRÉ/CRRNT MRN, CRÉ/CRRNT MRN

L’allocation des terres qui ne sont pas sous CAAF x x x Affectation du territoire Paysage TGIRT

PRDIRT CRÉ/CRRNT MRN, CRÉ/CRRNT MRN

La conservation des forêts anciennes encore existantes x x Conservation Paysage

TGIRT

structurés x x x Affectation du territoire Paysage TGIRT

PRDIRT

des parcs x x Socio‐économique Population

TGIRT

et des enjeux qui y sont associés x x Concertation        Population

TGIRT

vue à l’intérieur des parcs régionaux x x Socio‐économique Paysage

TGIRT

L’implantation possible d’un projet de triade x x x Affectation du territoire Population

TGIRT

La tenue en considération et la protection des milieux naturels x x Conservation Paysage

TGIRT

Enjeux Échelle Origines Objectifs Actions Indicateurs Cibles Outils Organisme 

porteur Partenaires Responsable  du suivi

Écologique Économique Social

Assurer la gestion concertée de la chasse au gros gibier x x Faune Paysage

TGIRT

Mettre en valeur la pêche sur le territoire x x x Socio‐économique Population

TGIRT

randonnée, etc.) avec la pratique du quad et du VTT x x Socio‐économique Population TGIRT

PRDIRT

refuges, accès, etc.) x x Affectation du territoire Population TGIRT

PRDIRT

la Seigneurie x x Concertation        Population

TGIRT

débit qu’il peut entraîner x Sols et eaux Paysage TGIRT

PRDIRT

d'harmonisation convenues 100% RNI, RADF TGIRT CRÉ/CRRNT, MRN, TGIRT MRN

Le maintien de la certification au‐delà de 2013 x x x Certification Paysage

TGIRT

Enjeux Échelle Origines Objectifs Actions Indicateurs Cibles Outils Organisme 

porteur Partenaires Responsable  du suivi

Écologique Économique Social L’intégration d’intervenants non reconnus (autochtones) aux 

tables de concertation. La considération par le MRN des ententes 

avec ces groupes après 2013 x x Socio‐économique Paysage

TGIRT

nouveau régime forestier x x Socio‐économique Population

TGIRT

discutées autour de la TGIRT x x x Socio‐économique Population TGIRT

PRDIRT Favoriser l'utilisaton et le développement 

L’acquisition d’outils pour évaluer les impacts x x x Socio‐économique Population TGIRT

PRDIRT

L’harmonisation des usages et la protection des milieux naturels x x x Socio‐économique Population

TGIRT

Enjeux Échelle Origines Objectifs Actions Indicateurs Cibles Outils Organisme 

porteur Partenaires Responsable  du suivi

Écologique Économique Social Le maintien de l’économie associée à la forêt (parcs régionaux, 

activités récréotouristiques, acériculture, bleuetières, biomasse, 

etc.) x x Socio‐économique Population

TGIRT

L’impact de l’activité forestière sur le récréotourisme x x Socio‐économique Population

TGIRT

faune dans la région x x x Faune Population

TGIRT

Enjeux Échelle Origines Objectifs Actions Indicateurs Cibles Outils Organisme 

porteur Partenaires Responsable  du suivi

Écologique Économique Social

Le renouvellement du programme forêt‐bleuet x x Socio‐économique Population

TGIRT

entraine x x Possibilité Ligneuse Population

TGIRT

régime forestier x Concertation        Population TGIRT

PRDIRT

Enjeux Échelle Origines Objectifs Actions Indicateurs Responsable 

du suivi Cibles Outils Organisme 

porteur Partenaires

Annexe 3

Nom : Bois mort

Fiche VOIC

UA : 034-51

Numéro de l’objectif 1.3

VI VO X

Date 2012-09-25

Version 01

Origine de l’objectif

SGE-ADF régional SGE-ADF

provincial TGIRT PRDIRT

Cadre ADF SADF

Exigence de

certification X X

Critère ADF : 1. Conservation de la diversité biologique

Valeur (enjeu) : Structure interne des peuplements et bois mort : raréfaction de toutes formes de bois mort

Objectif : Assurer le maintien de bois mort de façon continue après des interventions forestières

Indicateur : Mettre en place des pratiques qui favorisent le bois mort : 1- la coupe à rétention variable

2- les arbres moribonds

3- les arbres sans valeur commerciale 4- les arbres morts (secs et sains).

Cible : 1- 50 % des CPRS et CPHRS avec rétention variable et CPPTM améliorée

2- 100 % des coupes partielles avec 1 m /ha en arbres 2

moribonds

3- Aucune récolte de tiges sans valeur commerciale

4- Viser à conserver tous les arbres morts, sinon conserver de 15 à 25 chicots/ha de gros diamètre dans toutes les

interventions commerciales

Écart : Parce qu’il peut y avoir des situations qui font en sorte que certaines conditions ne peuvent être trouvées sur le terrain, un écart de 5 % par rapport à la cible est considéré comme acceptable

Échelle :

Peuplement X Paysage UA X

Précisions sur l’enjeu :

Le bois mort, qu’il soit sur pied (chicot) ou au sol (débris ligneux), représente un élément essentiel au bon fonctionnement des écosystèmes forestiers. Il constitue un habitat nécessaire à la survie d’une multitude d’organismes. La quantité de bois mort est intimement liée à la diminution des vieilles forêts, car elles fournissent le milieu propice à sa production. Le bois mort est essentiel à la formation de la matière organique du sol et du cycle des éléments nutritifs. Les chicots représentent des habitats fauniques essentiels, entre autres pour la faune aviaire, alors que les débris ligneux offrent des microsites favorables à l’établissement de la régénération de plusieurs espèces forestières, dont le bouleau jaune et l’épinette blanche. Le bois mort est aussi largement impliqué dans de multiples processus biogéochimiques, comme la séquestration du carbone et le cycle des éléments nutritifs.

Le recrutement du bois mort est directement fonction de la mortalité des arbres. Sa disponibilité (volume, densité de tiges), ses caractéristiques (espèce, dimension, stade de décomposition) et son statut (chicot ou débris ligneux au sol) sont déterminés par la composition des peuplements, leur productivité, leur stade de développement et par les patrons de mortalité induits par les perturbations naturelles. Par exemple, lors du passage d’un feu, selon l’intensité ou le patron spatial de mortalité, une certaine proportion des tiges survit. Il y a des îlots et des tiges isolées qui sont épargnés. Ces tiges vivantes agglomérées ou non, représentent des legs importants sur le plan écologique. Il est donc important, pour imiter le passage d’un feu, de maintenir des legs biologiques dans des peuplements qui ont une structure interne simple (peuplement à structure régulière).

En milieu aménagé, plusieurs facteurs concourent à la raréfaction du bois mort. Les activités forestières limitent le recrutement et éliminent en partie le bois mort déjà présent. De plus, la durée des rotations ou des révolutions ne permet pas aux peuplements de développer les attributs de bois mort propres à ceux des vieilles forêts. Le diamètre du bois mort tend aussi à diminuer, au même titre que le diamètre des tiges vivantes.

Précisions sur l’indicateur :

Description : Le bois mort se retrouve partout en forêt à différents stades de dégradation en passant d’abord au stade d’arbre en dépérissement, ensuite au stade chicot, enfin à celui de débris ligneux.

Chacun de ces stades revêt son importance dans l’écosystème puisqu’il remplit des fonctions spécifiques. De là l’importance de conserver après intervention des éléments de chacun d’eux, actuels ou en devenir.

Plusieurs modes de gestion ou d’affectations permettent l’apport continu de bois mort. Les réserves écologiques, les refuges biologiques, les bandes riveraines intactes, les îlots de vieillissement sont quelques exemples de forêts qui peuvent atteindre, en l’absence de perturbations majeures (feux, épidémies, chablis) un stade de développement associé aux vieilles forêts en sénescence. Le bois mort recherché concerne plus particulièrement les essences longévives de gros diamètre.

Les pratiques sylvicoles doivent favoriser l’apport de bois mort dans l’écosystème un peu de la même manière qu’en forêt naturelle. Il faut donc prévoir plusieurs situations avec des modalités différentes.

1- Dans tous les parterres de coupe, on doit retrouver des chicots. Idéalement, dans la mesure où la sécurité des travailleurs est assurée, il faudrait laisser tous les arbres morts.

2- Dans toutes les interventions de forte intensité (CPRS, CPHRS, CPPTM), il faut laisser des legs biologiques sous forme de rétention variable. La rétention prend la forme de bouquets où on doit trouver au moins 5 tiges marchandes. La coupe d’arbres et la circulation de la machinerie y sont interdites.

Cette rétention doit comprendre des arbres vivants représentatifs des essences et des diamètres présents dans le peuplement récolté. Elle constitue un apport éventuel de bois mort.

La CPPTM est une coupe à rétention variable parce qu’il faut laisser des tiges de petits diamètres marchands (< 14 cm de DHP). Cependant, ces tiges n’étant pas représentatives du peuplement, on exige d’y laisser de la rétention représentative sous forme de bouquets.

3- Dans toutes les coupes partielles, il faut laisser 1 m /ha d’arbres moribonds, de piètre qualité, mais 2

vivants. Ces tiges seront préférablement des arbres à valeur faunique. En plus de jouer un rôle actif pour certaines espèces, ces arbres constituent des apports éventuels de bois mort. Les éclaircies commerciales ne sont pas concernées par cette mesure.

4- Dans toutes formes d’interventions, laisser les arbres sans valeur commerciale.

Définitions utiles :

Arbre moribond à valeur faunique : arbre encore vivant de gros diamètre montrant un certain degré de détérioration et montrant des traces fauniques (cavités) ou un potentiel d’utilisation par la faune (vétéran, arbre branchu, etc.). Un arbre moribond reçoit la cote « M » selon la classification « MSCR ».

Coupe partielle : intervention où seule une partie des tiges marchandes est prélevée. Une coupe partielle qui permet de conserver un couvert intéressant pour une multitude d’espèces et qui peut permettre d’atteindre des caractéristiques de structure interne complexe doit viser la récolte maximale d’environ 40 % de la St.

Essences longévives : essences dont la longévité naturelle est longue. Elle peut s’étendre sur quelques centaines d’années. Certaines d’entre elles sont plus ou moins tolérantes à l’ombre. On y compte entre autres, les épinettes, le bouleau jaune, l’érable à sucre, la pruche, le thuya.

CPPTM : coupe avec protection de la régénération et des sols avec protection des petites tiges marchandes. Les tiges appartenant aux classes de 10, 12 et 14 cm sont laissées sur pied.

CPHRS : coupe avec protection de la haute régénération et des sols où l’on récolte toutes les tiges marchandes utilisables tout en conservant au moins 800 tiges/ha de résineux dans les classes de diamètre comprises entre 4 et 10 cm au DHP.

Rétention variable : ce qui est laissé lors des interventions forestières. Ces composantes peuvent être des tiges vivantes ou mortes (chicots) de toutes dimensions, des débris ligneux, des îlots de végétation de sous-étage (arbustes, herbacées, mousses) et des portions de litière intacte (Leblanc, 2004). Afin de remplir pleinement son rôle, la rétention doit comprendre des tiges marchandes.

Formules :

1- Le pourcentage de coupes à rétention variable = (A/B) x 100

A : superficie des coupes à rétention variable dans les CPRS, les CPHRS et les CPPTM de l’UA

B : superficie des CPRS, des CPHRS et des CPPTM de l’UA

2- Le pourcentage de coupes avec 1 m2/ha d’arbres moribonds = (A/B) x 100 A : superficie des coupes partielles de l’UA (coupes de régénération) avec 1 m /ha 2

d’arbres moribonds

B : superficie des coupes partielles de l’UA (coupes de régénération)

Fréquence : Annuellement Ventilation : N/A

État de l’indicateur à l’origine :

Il a été démontré que le bois mort faisait partie intégrante de l’écosystème. Il y a un apport continuel de bois mort qui prend diverses formes au gré des perturbations. Ce bois mort peut être présent sous la forme d’îlots ou de tiges isolées.

Pour reproduire la dynamique naturelle des peuplements dans le paysage, il faut réaliser la rétention variable, qui permet un apport constant de bois mort, après toutes formes de coupe de forte intensité.

Précisions sur la cible :

La rétention permet un apport continu de bois mort dans l’écosystème. Après la réalisation d’une CPRS, d’une CPHRS ou d’une CPPTM, on demande de laisser des bouquets de dimension variant de 150 à 500 m2. L’irrégularité de la rétention est souhaitée à l’intérieur d’un secteur de coupe. En aucun cas la machinerie ne circulera dans les bouquets, aucune tige ne sera prélevée et aucun déchet n’y sera laissé. Les tiges résiduelles seront représentatives du peuplement en termes de composition et de diamètre. Indépendamment de la forme de rétention, il est important d’y retrouver des étages de végétation afin de satisfaire à l’objectif qui est d’assurer l’apport continu de bois mort. Il faut retrouver au moins 5 % de la superficie en rétention quel que soit le traitement. La superficie est répartie de façon uniforme dans le secteur d’intervention. Les blocs de forêts résiduelles (inaccessible, milieu humide, etc.) peuvent contribuer à l’atteinte de la cible de 5 % dans la mesure où on y retrouve les caractéristiques recherchées en termes de distribution et de tiges contenues.

Lors d’une coupe partielle, on demande de laisser 1 m2/ha d’arbres moribonds, idéalement à valeur faunique.

On demande de laisser les chicots sur pied pour autant que la sécurité des travailleurs est assurée. S’il faut établir une priorité, on privilégiera les catégories suivantes :

▪ les chicots durs (peu dégradés)

▪ les chicots de 30 cm + (à défaut, les classes de diamètre des arbres dominants et codominants)

▪ les chicots de plus de 10 m de hauteur

▪ les feuillus.

Il faut viser au minimum de 15 à 25 chicots à l’ha.

Délais : En application en 2014

Liens avec les exigences des normes :

Norme FSC Grands Lacs/Saint-Laurent : 4.4.1, 5.3.2, 6.3.8, 6.3.9

Exigences légales et autres exigences :

Exigences légales : Les exigences en matière de maintien de peuplements à structure complexe découlent de l’engagement général de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier en ce qui concerne l’aménagement écosystémique et à l’objectif général de réduction des écarts entre la forêt aménagée et la forêt naturelle. Plus spécifiquement, la stratégie d’aménagement durable des forêts vient préciser cet objectif dans l’orientation 1 du 2e défi : Aménager les forêts de manière à conserver les principaux attributs des forêts naturelles. Le premier objectif associé à cette orientation est d’insérer dans les plans d’aménagement forestier intégrés (PAFI) une analyse locale des principaux enjeux écologiques et des actions qui chercheront à y répondre de façon adéquate.

Autres exigences : Guide - Intégration des enjeux écologiques dans les plans d’aménagement forestier – Partie 1 : Analyse des enjeux (section 4) et Partie II – Élaboration de solutions aux enjeux (section 6).

Guide – La récolte dans les forêts brûlées – Enjeux et orientations pour un aménagement écosystémique – Section 3.

Stratégies proposées pour l’atteinte de l’objectif fixé (exigences FSC et CSA, donc à remplir seulement sur territoires certifiés selon ces normes)

Stratégie 1 : Tenir compte de la documentation existante sur les exigences de la rétention variable (protocoles expérimentaux UA 035-51). Faire des suivis réguliers lors de l’implantation de cette pratique et corriger les opérateurs lorsque des lacunes sont constatées dans l’application de la méthode. Faire une évaluation des sites qui se prêtent bien à la rétention variable (dépôt, pente). Chercher des compromis concernant les sites qui présentent des risques élevés de chablis.

Faire un suivi adéquat des marteleurs pour s’assurer que l’on intègre les préoccupations fauniques lors de la sélection des arbres moribonds.

La question du bois mort préoccupe les opérateurs. Un suivi adéquat permet de corriger les façons de faire lors de la coupe des tiges lorsque l’on constate que trop de chicots sont jetés au sol.

Stratégie 2 :

Prévision, méthode analytique et hypothèses (exigences FSC et CSA, donc à remplir seulement sur territoires certifiés selon ces normes)

Stratégie 1 : Varier les formes de rétention à l’intérieur d’un secteur de coupe pour se rapprocher des effets des perturbations naturelles. Prendre connaissance de la littérature sur le sujet.

Mis à part les suivis oculaires lors des interventions, les suivis après intervention permettent de corriger ou d’améliorer la pratique en faisant des observations, entre autres, sur l’importance des chablis et sur la régénération.

Stratégie 2 :

Stratégie retenue Stratégie 1

Liens avec d’autres enjeux (au besoin) : Structure d’âge, structure interne complexe, composition végétale

Activités d’importance pour la mise en œuvre de la stratégie Responsable (peut être

Activités d’importance différent du responsable du Calendrier

VOIC)

Se soumettre aux exigences portant sur le maintien de bois mort (rf. quatre cibles).

Aménagiste En continu – à compter de

2014 Faire le suivi régulier des opérations pour s’assurer que

les façons de faire des opérateurs sont conformes aux exigences sur la rétention variable. Évaluer l’apport des contraintes opérationnelles. Après le dépôt du rapport annuel, évaluer la superficie

de la rétention lorsqu’elle est applicable, et s’assurer d’une répartition adéquate de celle-ci dans les secteurs d’opérations.

Aménagiste En continu – à compter de

2015 Faire une analyse de la rétention après une perturbation

naturelle de forte intensité dans l’UA.

Responsable local certification

Année 2015 Réaliser au besoin des travaux de scarifiage pour

favoriser la régénération naturelle de l’épinette rouge et du bouleau jaune après une coupe à rétention variable.

Regarnir au besoin.

Aménagiste En continu – à compter de

2015 Après deux ans, faire le suivi de la rétention laissée pour

évaluer le degré de renversement des tiges résiduelles.

Établir le lien avec les caractéristiques de la station en termes de milieu physique.

Aménagiste En continu – à compter de

2016

Programme de suivi de l’indicateur (méthodologie du suivi)

Concernant la coupe à rétention variable, prévoir un suivi efficace pour s’assurer que la rétention est en qualité et en quantité suffisante, qu’elle réponde aux directives (rf. document intitulé « coupe à rétention variable, région 03 – 12 », septembre 2012). Un suivi oculaire sur 10 % de la superficie de récolte permettra de valider la superficie occupée par les bouquets, leur distribution, leur composition et la protection accordée.

Ajuster immédiatement auprès des contremaîtres en cas de besoin. Le rapport annuel vient préciser la distribution et la superficie laissée en rétention. Les points GPS collectés lors des opérations viendront faciliter la tâche de repérage.

Les inventaires de terrain après intervention permettent de vérifier si après une coupe partielle il y a 1m2/ha d’arbres moribonds. Une compilation annuelle des résultats est effectuée.

Suivi des indicateurs (analyse des résultats) Voir la fiche de suivi correspondante

Fiche d’objectif préparée par (professionnel responsable) :

Jacques Blouin, ing.f., Direction de l’expertise - DGR03-12 Approuvée provisoirement par

(gestionnaire responsable) :

Alain Gosselin, Directeur des opérations intégrées - DGR03-12

Alain Gosselin, Directeur des opérations intégrées - DGR03-12

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