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Appel sur la ligne de départ

C'est la mise en place des compétiteur·rices sur la ligne de départ.

20) Départ chronométré

L'appel sur la ligne de départ se fait dans l'ordre inverse du classement pris en référence.

L’ordre de départ est établi en fonction du classement de l’année précédente ou d’une précédente compétition. Les descendeur·euses n’ayant pas de référence chronométrique partiront les premiers dans l’ordre d’un tirage au sort.

21) Courses à plusieurs

L’appel sur la ligne de départ se fait en fonction du chronomètre obtenu lors des courses chronométrées.

Lors de la première série du tableau : le meilleur temps de la poule est appelé en premier et choisi sa place sur la ligne de départ puis le deuxième temps et ainsi de suite…

Lors des séries suivantes : les premiers arrivés lors de la série précédente choisissent leur place sur la ligne de départ, celui qui a le meilleur chrono de référence a la priorité. Puis les seconds, le chrono de référence partage toujours l’ordre des choix de place.

22) Absence au départ

L'athlète qui ne se présente pas au juge starter après avoir été appelé au moins trois fois avec 30 secondes d’intervalle entre la premier et la dernière fois, est marqué comme Non Partant (NP) Ce descendeur·euse n'est pas classé.

Toutefois, lors d’un bris de matériel constaté par le juge arbitre avant le départ de la course, un délai supplémentaire pourra être accordé.

23) Procédures au départ

a. Les départs chronométrés

Pour les courses contre la montre, le départ sera donné comme suit :

1. Le descendeur·euse doit avoir au moins un patin dans les deux lignes (50 cm).

Toutes les roues doivent être en contact sur le circuit de compétition.

2. Lors de la phase initiale, le patin ne peut pas quitter le sol, toutes les roues doivent être en contact sur le circuit de compétition. Le patin peut rouler mais il n'est pas permis de couper la ligne arrière. L'oscillation du corps du descendeur·euse est autorisée ;

3. Le juge starter autorise le départ du descendeur·euse. Il a quinze (15) secondes pour partir et s'il ne le fait pas, un faux départ sera prononcé. Il recevra alors un (1) avertissement ;

4. Sur commande de l'arbitre le départ peut être répété lorsque le

descendeur·euse ne respecte pas le point 2 du présent article et déplace son patin avant le départ. Un faux départ sera prononcé et le descendeur·euse est sanctionné par un (1) avertissement ;

5. Si le juge starter ou le JA déclare un dysfonctionnement du chronométrage automatique pendant la course d'un descendeur·euse, ce descendeur·euse reprendra le départ en dernière position. Dans tous les cas, un minimum de dix (10) minutes de repos est observé.

b. Courses à plusieurs

Les descendeur·euses sont appelés un par un sur la ligne de départ par le juge starter. En fonction de leurs résultats aux qualifications les descendeur·euses choisissent leur place sur la ligne de départ, par ordre croissant. Ce choix est définitif. Dans le cas où deux temps sont ex-aequo, le placement sera départagé en une manche par un un pile ou face (ou pierre-feuille-ciseaux le cas échéant à l’appréciation du juge starter).

1. Le signal de départ est donné lorsque les descendeur·euses ont leurs roues avant derrière la ligne de départ, et ne doivent pas dépasser du rectangle tracé au sol. Ces rectangles seront tracés équitablement par le juge starter en fonction de la largeur de la route.

Afin d’éviter tout contact des voies seront tracées à la craie ou à la bombe jusqu’à 4 mètres après le départ. Pour toutes les compétitions, l'utilisation de supports fixes est interdite (exemple : se tenir à une balustrade, barrière ou un poteau en bord de piste).

2. Une fois les descendeur·euses placés derrière la ligne de départ, le juge starter dit “riders ready” et lance l’Endo Starter. Le départ est donné en 4 bips, et à partir du troisième bip plus aucun mouvement excessif n’est toléré, sinon un faux départ est déclaré. Endostarter est programmé ainsi : 0,8 secondes entre les 3 premiers bips et 1,5 à 4 secondes (aléatoire) pour le dernier.

3. Sur commande de l'arbitre le début peut être répété lorsque la chute d'un descendeur·euse cause la chute de plusieurs autres.

4. Si un compétiteur·rice a un problème après le premier signal "riders ready", il peut signaler ce problème au juge starter en levant une main. Cette possibilité est autorisée une seule fois pour chaque compétiteur·rice pour toute la durée de la compétition.

5. Sur ordre du juge le départ peut être répété si une faute grave se produit pouvant influencer le résultat de la course selon l'avis du juge starter ou du juge arbitre.

c. Aménagement du départ

En fonction des épreuves, il est possible de déplacer la ligne d'arrivée afin d'améliorer les conditions de départ en matière de sécurité et d'équité sportive (zone étroite, virage, dévers important, etc.). Cette décision revient au juge arbitre.

d. Le faux départ

1. Un faux départ est signalé lorsqu'un compétiteur·rice bouge entre le 3ème bip et le départ. Le départ est annulé et le compétiteur·rice en cause est sanctionné par un (1) avertissement pour faux départ.

2. Deux (2) faux départs sont autorisés par compétiteur·rice et par poule. Le compétiteur·rice, qui commet trois (3) faux départs dans sa catégorie, est disqualifié.

3. Quand un compétiteur·rice provoque un faux départ, impliquant le départ d'autres compétiteur·rices ; seul ce compétiteur·rice reçoit un (1) avertissement pour faux départ.

4. Pour toute course, en cas de faux départ, le juge rappelle les compétiteur·rices à la ligne de départ (avec deux coups de sifflet ou corne de brume). Les compétiteur·rices doivent reprendre leurs positions et le départ est redonné.

24) Incidents de course

a. La neutralisation

 A la suite d'une chute individuelle ou collective nécessitant une intervention brève et

localisée des services de secours ou de tout incident risquant de nuire au bon déroulement de l'épreuve et mettant en cause la sécurité des coureurs, le juge arbitre doit neutraliser

l'épreuve.

 La neutralisation de l'épreuve est signifiée aux athlètes par :

 L'ensemble des commissaires prend position sur le parcours proche du bord, afin d’être visible mais en sécurité, tout en agitant un drapeau :

 Soit jaune. Les compétiteur·rices doivent réduire leur vitesse et conserver leur place sans effectuer de dépassement.

 Soit rouge. Les compétiteur·rices doivent s’arrêter.

 Le speaker officiel annonce l’arrêt de la course en cours.

 Les juges doivent prendre position sur le circuit afin de protéger la zone.

 La course est neutralisée seulement pour les coureurs arrivant sur la zone de l’incident. Les descendeur·euses étant devant l’incident ne sont pas impactés par l’arrêt de la course jusqu'à la ligne d’arrivée si leur sécurité n’est pas engagée.

b. Interruption d’épreuve

 Le juge arbitre peut décider d'interrompre la course lorsque les conditions météorologiques au sol entravent l'exercice normal d'une course et toute équité, le juge arbitre peut arrêter la course et la compétition pour une période de temps donnée.

 Si les conditions météo ne s'améliorent pas, et pour une équité entre les coureurs, les chronos peuvent être recommencé.

 Reprise de l’épreuve

 Quand une épreuve est interrompue, le juge arbitre décide la reprise en fonction du programme officiel en informant les compétiteur·rices et l’organisation. Le speaker officiel fait aussi une annonce sur ordre du juge arbitre.

 Lors de la reprise, tous les compétiteur·rice enregistré ou qualifiés doivent participer

25) Annulation de la course

L'annulation de la course est de la responsabilité du juge arbitre pour les compétitions

26) L’arrivée et le classement

 Jugement sur la ligne d’arrivée

 Pour les courses chronométré le classement est déterminé en fonction du moment ou le compétiteur·rice coupe la cellule de chronométrage (sans artifice annexe)

 L'arrivée est jugée par la première roue qui franchit la ligne d'arrivée pour les rollers ; par la première partie du corps ou de l’engin croisant la ligne, à condition que le compétiteur·rice soit installé normalement sur l’engin (deux pieds sur le support en skate, le dos sur le support en luge).

 Si, en cas de chute sur la ligne d'arrivée, un descendeur·euse traverse la ligne d'arrivée au sol, la première roue du premier patin ou engin décide le placement.

27) Le classement

 Le classement est effectué selon :

 L’ordre d’arrivée pour les courses à plusieurs

 Le meilleur temps réalisé pour les courses chronométrées. Si les meilleurs temps de plusieurs compétiteur·rices sont identiques alors le deuxième chrono sera pris en compte pour

départager les concurrents.

28) Les abandons

 Le descendeur·euse qui décide d'abandonner la course pour une raison quelconque ou pour chute, est classé selon son rang au moment de l'abandon. (DNF)

 Les coureurs qui souhaitent quitter l'épreuve doivent le signaler à :

 Un juge sur la ligne de départ,

 Au juge arbitre

 Ils sont classés en fonction de leur rang au moment de l'abandon. Les coureurs qui ont chuté et qui ne reprennent pas la course sont considérés comme ayant abandonné.

 Le coureur qui quitte l'épreuve sans le signaler à un juge n'est pas classé.

29) Le déclassement

Le déclassement est l'une des sanctions qui peut être prononcée par le juge arbitre. Le compétiteur·rice est classé derrière l'athlète ou groupe d'athlètes sur lequel il a commis la faute notamment dans la phase finale de la course.

30) La disqualification

Le coureur disqualifié n'est pas classé. Son nom apparaît en dernier sur la feuille de résultats de l'épreuve avec la mention « disqualifié. »

31) Le classement ex-aequo

S'il n'est pas possible de départager des athlètes tant à la photo-finish qu'au temps, ceux-ci sont classés ex æquo. Ils sont classés à la même place par ordre alphabétique.


32) La communication de l’arrivée et réclamations

Dans les épreuves chronométré individuelles, le temps obtenu par chaque compétiteur·rice doit être communiqué immédiatement après son arrivée.

Le classement des trois premiers de chaque course est annoncé par le speaker officiel.

Les réclamations quant au classement sont traitées au chapitre *.

33) Le podium

Les athlètes doivent se présenter à la cérémonie protocolaire de remise des

récompenses en combinaison officielle de compétition de leur club et/ou sponsor et munis de leur patin ou engin de déplacement qu’ils ont utilisés pendant l’épreuve

VII. FAUTES, SANCTIONS et RÉCLAMATIONS

Tout acte volontaire ou involontaire entraînant une gêne pour un descendeur·euse (ou groupe de descendeur·euses) est considéré comme faute et est sanctionné par le jury.

On distingue les fautes sportives et les fautes disciplinaires

On considère 3 types de fautes :

Fautes Techniques (Faux départ, Sortie circuit de compétition)

Fautes Sportives (Trajectoires, Obstructions, Assistance aux descendeur·euses, non-respect instruction jury)

Fautes Disciplinaires (agression, méconduite envers le jury, concurrent ou spectateur)

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