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RÈGLEMENT TECHNIQUE ET SPORTIF DESCENTE 2022

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RÈGLEMENT TECHNIQUE ET SPORTIF DESCENTE 2022

ROLLER LONGBOARD STREETLUGE BUTTBOARD

ET DISCIPLINES ASSOCIÉES

Thomas BONNOT, Séverine CHRIST-THOMAS, Yanis MARKARIAN, Nicolas VARIN, Lucas POULAIN, Sébastien RASTEGAR, Benjamin ARDAILLER, Alexandre LEBRUN

(2)

Table des matières

I. DÉFINITIONS 4

A. Le sport 4

B. Les types d’épreuves 4

II. RÈGLES GÉNÉRALES COMPÉTITION ET ÉQUIPEMENT 5

A. Organisation 5

B. Equipements 7

III. CONDITIONS DE PARTICIPATION 10

A. Compétiteur·rice 10

B. Support : 10

C. La Tenue vestimentaire du compétiteur·rice 12

IV. LES CATÉGORIES – NIVEAUX 14

A. Les catégories 14

B. Podiums 15

C. Les compétitions donnant lieu à remise de prix en argent ou en nature 15

V. COMPOSITION ET MISSIONS DU JURY 16

A. Le directeur de course 16

B. Le Responsable de la Sécurité 17

C. Commissaires de piste 17

D. Juge d’appel et juge de départ 17

E. Les chronométreurs et juges d’arrivée 19

F. Le juge d’arrivée 19

G. Juge de parcours 19

H. Le secrétaire de jury 19

I. Le speaker officiel 20

VI. DEROULEMENT DES COMPETITIONS 21

A. Programme 21

B. Inscriptions 21

C. Reconnaissance du circuit, entrainements et warm-up 21

D. Mise en place du jury 21

E. Chambre d’appel 21

F. Appel sur la ligne de départ 22

VII. FAUTES, SANCTIONS et RÉCLAMATIONS 27

A. Fair Play 27

B. Fautes techniques 27

C. Fautes Sportives 27

D. Les sanctions 28

(3)

E. Les fautes disciplinaires 30

VIII. REGLES SPECIFIQUES 33

A. Ligne de départ : 33

B. Pour les Chronos 33

C. Départ à Plusieurs 33

IX. INDEX 34

X. ANNEXES 35

A. Formats de course 35

B. Classement Annuel du Championnat de France 37

C. Procédures sur les compétitions du Championnat de France 38

(4)

I. DÉFINITIONS

La commission organise des compétitions comportant plusieurs types d’épreuves avec des spécificités différentes se déclinant éventuellement en manches composées de séries et finales, ou chronométrées.

A. Le sport

La descente, roller et longboard de descente et disciplines associées (luge, streetluge) est une discipline sportive consistant à descendre un parcours sur un engin à roulette sans aucune aide propulsive.

La descente, met en avant les capacités de se propulser, se diriger et s’arrêter (gérer sa vitesse), afin d’effectuer un parcours donné en un minimum de temps.

La Descente en Longskate est une spécialité qui ne se pratique pas en skatepark, mais sur route, et ce sur des distances de plusieurs kilomètres en moyenne. Les pratiquants descendent en position debout sur de grandes planches, appelées Longskates ou Longboard, d’environ un mètre de long.

La Streetluge est une évolution de la Classic Luge, Puisqu’on la pratique également en position couchée. Toutefois, la planche de skateboard classique est ici remplacée par un châssis en aluminium avec parfois des repose-pieds. Le centre de gravité abaissé et la très faible prise au vent apportent une grande stabilité permettant d’atteindre des vitesses supérieures aux autres spécialités de descente. La régulation de la vitesse s’effectue comme sur la Classic Luge, en freinant avec les chaussures renforcées par des plaques de gomme

Le principe est presque similaire au Longskate, sauf que la Classic Luge, se pratique allongé sur la planche. Les vitesses pouvant être atteintes en Classic Luge dépassent celles du Longskate en raison d’un coefficient aérodynamique largement inférieur. Le freinage est réalisé par le contact des chaussures renforcées par des plaques de gomme avec le bitume.

B. Les types d’épreuves

L’ensemble des formats de course pouvant être utilisé sur une compétition du Championnat de France est défini en Annexe A du présent document.

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II. RÈGLES GÉNÉRALES COMPÉTITION ET ÉQUIPEMENT

A. Organisation

Annonce de la course, mode d’inscription, date/heure limite d’accréditation*

1) Type d’événements concernés

Toutes manifestations sportives, épreuves ou courses comportant un classement ou chronométrage, inscrites ou non au calendrier national des compétitions des disciplines de descente organisée sous la tutelle de la Commission Nationale Descente ou par tout autre organisateur.

2) Réglementation en compétition

Les présentes Règles Techniques et Sportives de descente en compétition, concernant l’ensemble des disciplines de descente, sont édictées par la commission skateboard de la Fédération Française de Roller et Skateboard, en application de l'article L.131-16 du Code du sport relatif à l'organisation et à la promotion des activités Physiques et sportives et

conformément aux articles R132-10, L100-1 et L100-2 de ce même Code.

En vertu de l’article R331-6 alinéa 1 du code du sport, les manifestations sportives, épreuves ou courses comportant un classement ou chronométrage, inscrites ou non au calendrier national des compétitions des disciplines de descente de la FFRS sont soumises à autorisation (Cerfa n° 13391*03), et conformément au Décret n° 2012-312 du 5 mars 2012

Nous rappelons que conformément à l’article R331-9-1 du code du sport, un « avis » doit être donné sur toute manifestation à caractère compétitif par « le groupe de travail de sécurité et réglementation », mandaté par la FFRS au sein de la commission skateboard

collectifdescente@gmail.com , et cela, que l’organisateur soit affilié ou non.

Cette réglementation fédérale ne peut en aucun cas s’appliquer dans le cadre des entraînements, des initiations, des démonstrations ou des freerides (descente libre sans classement, ni chronométrage), dans des disciplines de descente, organisées sur le territoire français. Pour ces événements, il est important de se reporter au cahier des charges.

3) Démarches administratives et obligations

Conformément à l’article R331-9-1 du code du sport, il résulte que :

Toute personne souhaitant organiser une manifestation soumise à autorisation doit recueillir l'avis du « groupe de travail sécurité et réglementation » de la commission descente. La demande d’avis devra être envoyée sur la boîte mail suivante : collectifdescente@gmail.com .

Un accusé de réception sera envoyé depuis la même boîte, dans la mesure où le dossier est complet, et un avis motivé sera rendu par le groupe de travail sécurité et réglementation, sous un mois, à compter de la réception de la demande. A défaut d’avis rendu, l’organisateur devra prouver l’envoi de la demande d’avis.

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4) Composition et délai de délivrance du dossier déclaratif à la préfecture

(En vertu de l’Article A331-3 du code du sport)

Tout dossier de demande d'autorisation de manifestation sportive présenté par l'organisateur comprend :

 Les noms, adresse et coordonnées de l'organisateur

 La date et les horaires auxquels se déroule la manifestation

 Un plan détaillé des voies et des parcours empruntés

 Le nombre maximal de participants à la manifestation

 La nature et les modalités d'organisation de la manifestation, notamment son règlement particulier, tel qu'il résulte des règles techniques et de sécurité mentionnées à l'article R. 331- 7

 L'avis de la fédération délégataire concernée ou, à défaut d'avis rendu, la preuve de l'envoi par lettre recommandée avec accusé de réception, de la demande d'avis déposée auprès de celle-ci, dans les conditions prévues à l'article R. 331-9-1

 Le nombre approximatif de spectateurs attendus à la manifestation

 Le recensement des dispositions assurant la sécurité et la protection des participants et des tiers

 Une attestation de police d'assurance souscrite par l'organisateur de la manifestation qui couvre sa responsabilité civile, celle des participants à la manifestation et de toute personne nommément désignée par l'organisateur qui prête son concours à l'organisation de celle-ci.

Cette attestation de police d'assurance doit être présentée à l'autorité administrative au plus tard six jours francs avant le début de la manifestation. Le non-respect de ce délai entraîne le refus d'autorisation par l'autorité administrative compétente. L'organisateur de la

manifestation est tenu de transmettre le dossier complet au préfet territorialement

compétent pour délivrer l'autorisation, ainsi qu'à chaque préfet de département traversé, au plus tard trois mois avant la date prévue pour son organisation. Si la manifestation se déroule dans le cadre d'un seul département, ce délai est réduit à deux mois.

5) Occupation temporaire du domaine public

La voie ou la route, traversée par la compétition, doit faire obligatoirement l’objet d’une demande d’occupation temporaire du domaine public, total ou partiel, à l’autorité administrative compétente qui devra délivrer un arrêté.

En vue d’une bonne cohabitation avec la population locale et les usagers de la route, il est recommandé d’informer les riverains de la fermeture exceptionnelle de la voie utilisée. La fermeture de la voie, par barrière (ou matériel adéquat) et l’indication d’un itinéraire bis sera aussi recommandé.

Elle peut être ouverte aux riverains, sous réserve, pour des questions de sécurité, que l’organisateur ou le référent sécurité fédéral (s’il intervient sur l’événement) ait donné son accord, et que les conditions de circulation des riverains soient indiquées sur l’arrêté,

notamment que, seuls les directeurs et commissaires de course sont compétents pour donner l’autorisation aux riverains de pénétrer dans l’aire d’évolution des pratiquants (cf. commissaires de course, circulation des riverains)

Le nombre de véhicules de l’organisation avec leur immatriculation doit être indiqué sur le guide des commissaires, ces véhicules doivent être identifiables comme tel et cela dès le début de l’événement. Dans le cas de route, chemin ou lieu privés, seule une autorisation écrite du propriétaire sera nécessaire.

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B. Equipements

6) Abords de piste

Les abords doivent être aménagés afin de présenter le moins de danger possible pour les participants. Les éléments durs jugés dangereux (murets, poteaux, arbres, rochers) doivent être recouverts d’un matériau amortissant (bottes de paille, matelas mousse, matelas gonflables, filets). Toute sortie de piste dangereuse : ravin, falaise, caniveau profond... doit être protégée par des filets, ou autres protections adaptées.

7) Revêtement

La surface de la route doit être uniforme et suffisamment lisse. Le parcours sur lequel se déroule la compétition doit être préalablement validé sur dossier par la « commission descente » via les responsables délégués des spécialités concernées au minimum deux mois avant

l’événement. Les sorties de virages et de courbes rapides doivent être signalisées et le public dans ces zones doit être protégé des éventuelles sorties de routes des participants. Avant le départ de la première épreuve, le directeur de course et le responsable sécurité de l'événement doivent vérifier la mise en place et la conformité des équipements.

8) Accès sous contrôle

L’accès à la piste est uniquement réservé à l’organisation, aux officiels, au jury,

concurrents et médias accrédités. Le public est tenu à distance du danger et canalisé tout au long du parcours par un dispositif de sécurité visuel explicite.

9) Véhicules : véhicule d’organisation, véhicule de secours

a. Le véhicule d’organisation

Le véhicule d’organisation doit être identifiable, il doit posséder un macaron de couleur, panneau,…

La descente se fait à vitesse réduite et ce jusqu’à l’arrivée. A la remontée, le véhicule d’organisation vérifie le placement des spectateurs et qu’aucun véhicule de riverain n’est resté sur le bord de la route (Cf. paragraphe riverains). Il indique au responsable de la sécurité le remplacement des bottes de paille.

Les véhicules de l’organisation ne s’engagent sur la piste qu'après autorisation du responsable de la sécurité.

b. Le véhicule de secours

Le véhicule de secours doit être identifiable, en attente au départ de la piste pour

pouvoir intervenir de manière sécurisée en limitant les risques de sur-accident. Il est prioritaire, il s’assure que la piste est sécurisée pour se rendre sur le lieu de l’accident à vitesse maîtrisée.

10) Piste / Parcours

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La piste est la partie constituant le parcours emprunté par les descendeur·euses. Le revêtement de la voie ou de la route doit être uniforme et suffisamment lisse. La piste est forcément fermée à la circulation routière (cf. Démarches administratives et obligations de l’organisateur),

L’accès à la piste est uniquement réservé à l’organisation, aux concurrents et aux médias accrédités. Le public est tenu à distance du danger et canalisé tout au long du parcours par un dispositif de sécurité visuel explicite.

L’inclinaison et la longueur de la piste sont indépendantes du type de l’événement.

Cependant les préconisations suivantes :

Compétition nationale (des dérogations sont possibles sous réserve de validation par la CND) :

 Distance : 800m mini et 5000m max

 Inclinaison : Une moyenne de 8% au moins est recommandée. Le tracé ne doit en aucun cas provoquer l’arrêt d’un longboard ou d’une luge.

 Virages : Un nombre conséquent de virages est nécessaire afin de mettre en valeur les capacité des compétiteur·rices. Il est recommandé d’avoir différents types de virages avec et sans freinages (long virage, épingle à cheveux, pif-paf…).

 Largeur de route : 4 à 5 mètres minimum (à voir en fonction des disciplines)

A l’issue de ces caractéristiques, une notation de difficulté pourra être donnée par la CND :

Exemple : *** (3 étoiles), débutant-confirmé-expert, facile-moyen-difficile.

c. Praticabilité et Sécurité

(A glisser dans un paragraphe spécifique directeur de course, arbitre etc...)

S’il est estimé que la course ne peut se faire dans des conditions favorables: Météo, Accident, Temps, nombre de participants… La décision de la tenue ou non de la compétition est prise par le directeur de course, il pourra s’appuyer sur un sondage des participants le cas échéant. Ceux-ci ont également la possibilité de demander la tenue d’un tel sondage.

Dans le cas où la sécurité de la piste pourrait être jugée comme insuffisante (exemple : pratique sur sol détrempé accentuant les zones accidentogène), le directeur de course en lien avec l’organisateur pourra décider d’adapter le circuit (exemple : réduction de la longueur).

d. Pre-check de la piste

Sur les compétitions, l’organisateur accompagné d’un membre de la CND et

éventuellement un représentant de chaque discipline fera une inspection de la piste en terme de vérification du nombre, qualité et positionnement des protections afin de permettre des

ajustements éventuels. Les surfaces au sol dans les zones dangereuses (exemple : plaque d’égouts) doivent être identifiées à travers de la peinture temporaire.

e. Protection de la piste

L’organisateur se doit de préparer un document de sécurisation de la piste. Celui-ci sera fourni aux autorités locales ainsi qu’à l’équipe descente de la FFRS avant acceptation de

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l’évènement. Ce document présentera clairement les protections prévues ainsi que leur positionnement.

f. Sécurité du public

Selon la configuration du parcours, certaines zones doivent être interdites au public.

L’arrivée, les sorties de virage et de courbes rapides doivent particulièrement retenir l’attention de l’organisation.
Il est nécessaire qu'elles soient clairement délimitées par l’emploi d’un ou plusieurs des dispositifs suivants :

 Panneaux « Interdit au public ».

 Barrières Vauban.

 Barrières en bois.

 Bottes de paille.

 Filets.

 Ruban signalétique.

 Surélévation du terrain. Le public est tenu à distance du danger et canalisé tout au long du parcours par un dispositif de sécurité visuel explicite. Il ne peut traverser une piste sans en avoir reçu l’autorisation par un commissaire. Seuls les médias accrédités sont autorisés à pénétrer dans l’aire d’évolution, où ils restent sous l’autorité des commissaires.

g. Secours nécessaires sur place

La présence d’un véhicule de premier secours pour intervention sur piste (catégorie B type VSAV, privé ou d’une association de secours VPSP) et d’une équipe de secouristes

(diplômés, membre d’une association de secouristes agréée par la Sécurité Civile) ou d'un médecin du SAMU est recommandé.

La préfecture locale est seule décisionnaire sur la quantité et la qualité des secours nécessaires sur le lieux de l’évènement.

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III. CONDITIONS DE PARTICIPATION

A. Compétiteur·rice

Le compétiteur·rice doit être titulaire d’une licence compétition fédérale compétition FFRS en cours de validité pour participer à une compétition.

Les ressortissants étrangers licenciés dans un club affilié à la FFRS participent de droit aux compétitions régionales et nationales. Il ne peuvent participer aux compétitions donnant lieu à la délivrance d’un titre de champion départemental, régional ou national, hormis les cas suivants :

Seuls les compétiteur·rices étrangers licenciés à la FFRS depuis 12 mois et ressortissants d’un pays membre de l’Union Européenne, peuvent participer aux compétitions donnant lieu à la délivrance d’un titre officiel de champion départemental, régional ou national sans pouvoir toutefois figurer au classement officiel de la compétition.

Les compétiteur·rices étrangers, non ressortissants d’un des pays membres de l’union Européenne, s’ils sont licenciés dans un club français depuis au moins 24 mois, peuvent participer à ces compétitions donnant lieu à la délivrance d’un titre officiel de champion départemental, régional ou national, sans pouvoir toutefois figurer au classement officiel de la compétition.

L’organisateur ou le directeur de course peut refuser le départ à tout pratiquant, s’il estime que celui-ci, par son état physique ou son comportement, peut mettre en danger sa propre intégrité ou celle des autres pratiquants. L’organisateur ne pourra être tenu responsable de ce genre de comportement et aucun remboursement ou dédommagement ne pourra être demandé par le pratiquant concerné.

Une commission de discipline pourra être mise en place pour statuer sur les cas de comportements « ne respectant pas les règles de sécurités, de fair-play ou de respect des personnes organisatrices ou non » de la part de licenciés FFRS envers autrui selon la procédure décrite dans le règlement sportif de la F.F.R.S. L’organisateur affilié devra tenir à jour un cahier de soins téléchargeable sur le site internet de la fédération.

B. Support :

Le contrôle technique des équipements de sécurité et du matériel de chaque compétiteur·rice doit être effectué le premier jour de la compétition par le délégué de la « commission descente » suivant la procédure en Annexe B

11) LES ROLLERS :

Les rollers avec deux paires de roues parallèles ou avec un maximum de 6 roues en ligne sont acceptés. Les critères suivants sont à respecter :

Leur longueur ne doit pas dépasser 50 cm (d’axe à axe)

Les patins doivent être fermement fixés et solidaires aux chaussures Les axes de fixation ne doivent pas dépasser des roues ou platines Tout système de freinage mécanique est interdit

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Un système de frein par tampon est toléré mais ne doit pas avoir de parties mécanique Toutes les roues doivent être montées sur la platine

Le diamètre des roues ne peut être supérieur à 125mm

Tout assistance électrique (propulsion/freinage) sur les patins est interdit

12) LE LONGBOARD :

La planche de descente doit être structurellement solide et ne pas présenter de danger pour la sécurité. Elle ne doit pas posséder d’arêtes vives qui pourraient blesser les concurrents.

Il peut s'agir de n'importe quelle forme dans les limites de taille.

La planche complète ne doit pas dépasser cinq kilogrammes (6 kg / 11.2 lbs). Cette règle sera strictement appliquée. Une allocation de 0,2 kg sera accordée pour les écarts dans

l'exactitude de balance.

Ne doit pas dépasser 122 centimètres (48").

Ne doit pas dépasser 30,5 centimètres (12").

Les trucks doivent être actionnés en penchant la planche. Ils ne doivent pas dépasser 250 millimètres (12")

Au minimum deux roulements par roues

La planche doit utiliser exactement quatre (4) roues.

Les roues peuvent avoir un diamètre maximum de 110 millimètres (4,33").

Aucun dispositif de freinage ou d’accélération mécanique n’est autorisé Tout ajout de poids à la planche est autorisé tant que le poids de la planche ne

ne pas dépasser la limite de poids total de (6 kg / 11.2 lbs). Le port de lest sur le corps du concurrent est interdit.

L’ajout d’un cale pied sur l’avant de la planche est autorisé à condition de pas dépasser 10cm x 10cm x 10cm

L’ajout d’un cale pied arrière est autorisé à condition d’être bien fixé et sans mise en danger pour les autres descendeur·euses

L’ajout de pièces aérodynamiques sur la planche sont autorisées mais doivent être fixes et ne doivent pas dépasser de son contour

13) LA CLASSIC LUGE :

 Seule la position sur le dos, les pieds devant est permise.

 La planche peut être préformée mais en bois et d’une seule pièce. Seuls des renforts en fibre (non métallique) sont autorisés, pour les structures en lamellé-collé.

 Rien n’est rajouté à la planche à l’exception : d’une mousse sur le plateau, de renforts non 
aérodynamiques, de rails pour s’agripper avec les mains.

 Le poids total ne doit pas excéder sept (7) kg (6,5 +/- 0,5 kg).

 La longueur maximale est de cent vingt-cinq (125) cm.

 La largeur maximale est de trente virgule cinq (30,5) cm.

 Les trucks doivent être commercialisés.

 La longueur maximale de l’axe est de trois cent cinq (305) mm. Deux (2) trucks sont autorisés.

 Sont uniquement autorisés les roulements au standard six cent huit (608).

 Quatre (4) roues uniquement doivent être en contact avec le sol.

 Le diamètre maximum des roues est de soixante-dix (70) mm.

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NB : roues d’origine soixante-dix (70) mm ou usées à soixante-dix (70) mm ou moins. La garde au sol est de huit (8) cm au minimum.

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LA STREETLUGE:

 Seule la position sur le dos, les pieds devant est permise.

 Le poids total ne doit pas excéder vingt-cinq (25) kg.

 La longueur ne doit pas excéder trois cent (300) cm.

 La largeur maximale est de soixante (60) cm.

 L’avant et l’arrière de la luge doivent posséder un tampon absorbant les chocs, si l’engin dépasse six (6) kilos.

La spécialité streetluge peut-être courue avec un longskate ou une Classic Luge en respectant la position sur le dos, les pieds devant.

C. La Tenue vestimentaire du compétiteur·rice

Le compétiteur·rice doit porter une tenue vestimentaire décente.

Sur la tenue, les indications de sponsors sont acceptées si elles n’empêchent pas l’identification facile du numéro attribué au compétiteur·rice

Les champions en titre sont autorisés à porter leur maillot de champion. Les sponsors sont acceptés sur le maillot de champion. Toutefois, le maillot ainsi réalisé doit respecter la couleur dominante blanche du maillot officiel avec le positionnement des bandes tricolores (bleue et rouge) sur le buste.

15) Les Protections

Chaque descendeur·euse est responsable de son propre équipement. Il s’engage à l’utiliser conformément aux prescriptions du fabricant.

Chaque discipline a sont impératif de protection.

En raison de leurs différences, chaque discipline nécessite le port de protections spécifiques à leur pratique.

Vous trouverez une description des principales protections utilisées pour chaque discipline ainsi qu’un tableau décrivant les équipements obligatoires par spécialité

* X = OBLIGATOIRE Le port de contention rigide :

Plâtre, résine, attelle ; est interdit pour toutes les courses.

Le casque Les casques doivent :

Être porté selon les recommandations du fabricant

Avoir une jugulaire bien serrée et sécurisée comme prévue

Être structurellement solide et exempt de tout impact le rendant inefficace La mentonnière et le casque ne doivent t’être qu’une seule pièce

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Les casques aérodynamiques sont autorisés, tant qu'ils ne diminuent pas manifestement la sécurité du descendeur·euse. Les carénages aérodynamiques sont aussi autorisés et peuvent être de conception fixe ou détachable.

3 types de casques sont autorisés :

Casques certifiés ATSM, CE, CPSC, SNELL, ou une autre source de certification crédible Casques de production qui utilisent la mousse EPS comme principale forme d’absorption des chocs

Casques de fabrication artisanale qui utilisent la mousse EPS d’un casque certifié comme forme principale de protection contre les chocs avec une jugulaire poinçonnée et que le conseil d'administration du CND a donné par écrit son accord

Une attention particulière sera apportée à la vérification du casque intégral lors de l’inspection technique.

* cas du casque profilé (pointu).

Combinaison en cuir ou kevlar

Les combinaisons en une (1) ou deux (2) pièces sont autorisées, si la combinaison est en deux pièces, elles doivent être solidarisées par une fermeture-éclair. La combinaison doit être en bon état, les éventuelles dégradations doivent être consolidées avec du scotch toilé.

Les protections coudes, genoux, dorsale intégrées sont recommandées ou obligatoires (cf. tableau ci-dessus à valider.)

Protection dorsale

La protection dorsale doit être en plastique rigide (protection en mousse seule interdite), elle peut être maintenue par des bretelles ou intégrée dans une veste de protection type «

motocross » Les protections dorsales intégrées dans un blouson en cuir sont autorisées.

Protège-hanches et coccyx

Le protège-hanche doit comporter des plaques rigides ou des plaques en mousse ayant pour but d’amortir des chutes

Coudières et genouillères

Les coudières et genouillères doivent comporter une coque rigide ou non et couvrir toute la partie à protéger. Elles peuvent être fixées par scratch ou maintenues par un filet. Les coudières peuvent être intégrées dans une veste de protection type « motocross ».

Les coudières et genouillères intégrées dans les combinaisons en cuir sont autorisées.

Gants et protège poignets

Ils doivent être en kevlar ou cuir et recouvrir complètement tous les doigts. Les gants en nylon, laine ou coton doivent recevoir une protection complémentaire. Les gants peuvent comporter des plaques en matière plastique pour un contact avec le bitume, ces dernières doivent être fixées aux gants par de la glue, des velcros ou vissées par l’intérieur grâce à des plaques de renfort.

Les chaussures (roller excepté)

Les chaussures doivent être en bon état. Les chaussures montantes sont autorisées, Les protèges-malléoles sont autorisées

Lunettes de protection ou Visière

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Les lunettes doivent être en plastique incassable et recouvrir la totalité des deux yeux. La visière de protection peut être amovible ou fixe, transparente ou teintée. Les lunettes de vue seules ne sont pas autorisées.

16) Les dossards et transpondeurs

Les dossards sont fournis par l’organisation lors de la période d’accréditation.

L’identification des compétiteur·rices se fait par le moyen choisi par l’organisateur, il doit permettre l’identification rapide par les juges des concurrents, voir l’exemple ci-dessous :

La taille des numéros de coureur doit être de 20x15cm (fond blanc, chiffre noir)

Les chiffres d’épaisseur de 1,6 à 1,7 cm, hauteur de 10 à 12cm, doivent s’inscrire dans un carré de 15x15cm

Le positionnement des dossards se fait en priorité sur les 2 côtés du casque, côté tente si un seul côté.

Les transpondeurs électroniques peuvent être utilisés pour faire un classement chronométré. Ils devront être fixés au niveau de la cheville.

Lorsque le transpondeur est requis, son port est obligatoire sous peine de ne pas être classé, sauf s’il a été constaté sa perte lors de la course.

17) Les équipements et accessoires

Le port d’accessoires tels que lunette de soleil ou lunettes correctives est autorisé.

Les coureurs sont autorisés à porter un équipement cardio-fréquencemètre et montre correspondante, caméra vidéo et GPS.

L’utilisation de radios et écouteurs est interdite.

Le juge de départ ou le juge arbitre peut faire enlever tout accessoire qu’il estime présenter un risque pour le concurrent ou ses adversaires.

Il est interdit de partir en emmenant une boisson.

IV. LES CATÉGORIES – NIVEAUX

A. Les catégories

Les catégories sont établies en fonction de l’âge et du nombre de participant

Il est nécessaire d’avoir un minimum de 5 participants pour établir une catégorie, on distingue 3 catégories :- junior (- de 18 ans) ; - senior (+ de 18 ans) et vétéran (+ de 35 ans).

L’âge retenu est celui au 01 janvier de l’année en cours

 LONGSKATE OPEN

 LONGSKATE FEMME

 LONGSKATE JUNIOR OPEN

 LONGSKATE JUNIOR FEMME

 LONGSKATE VETERAN OPEN

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 LONGSKATE VETERAN FEMME

 STREET LUGE OPEN

 STREET LUGE FEMME

 STREET LUGE JUNIOR OPEN

 STREET LUGE JUNIOR FEMME

 STREET LUGE VETERAN OPEN

 STREET LUGE VETERAN FEMME

 BUTTBOARD OPEN

 BUTTBOARD FEMME

 BUTTBOARD JUNIOR OPEN

 BUTTBOARD JUNIOR FEMME

 BUTTBOARD VETERAN OPEN

 BUTTBOARD VETERAN FEMME

 ROLLER OPEN

 ROLLER FEMME

 ROLLER JUNIOR OPEN

 ROLLER JUNIOR FEMME

 ROLLER VETERAN OPEN

 ROLLER VETERAN FEMME

B. Podiums

Le vainqueur de chaque épreuve de championnat de France est nommé champion de France et est tenant du titre jusqu’au prochain championnat de France.

Tout compétiteur·rice absent de son podium devra justifier de son absence auprès de la commission nationale descente, sans quoi il peut être rétrogradé hors podium sur décision de celle-ci.

C. Les compétitions donnant lieu à remise de prix en argent ou en nature

Toute compétition donnant lieu à remise de prix doit suivre le RTS et le CDC sécurité en compétition et est soumise à un avis de la commission descente.

Dans la mesure où le montant de la remise de prix dépasse la valeur de 3 000 €, en argent ou en nature, l’organisateur devra obtenir l’autorisation de la commission descente et un contrat devra être établi entre la commission descente et l’organisateur.

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V. COMPOSITION ET MISSIONS DU JURY

Le directeur de course a la charge de nommer, de coordonner et d’enregistrer tous les juges de la course, et de vérifier leur activité et leur aptitude de jugement. Il peut s’adjoindre la collaboration de personnes qualifiées pour la réalisation de ce travail.

Autant que possible, les juges, tout comme les commissaires de course, devront être facilement identifiables soit par leur tenue ou un élément de leur tenue (ex : tee-shirt, casquette…)

L’alcool est interdit sur le parcours de course pendant les horaires des compétitions pour l’ensemble du jury, ceux-ci doivent être pleinement concentrés sur la course pendant les horaires de la compétition.

A. Le directeur de course

Le directeur de course est en soutien du responsable de la sécurité et est chargé du bon déroulement de la compétition. Il est aidé dans ses missions par l’ensemble de l’équipe arbitrale présente. Par conséquent, il doit :

 Garantir que tous les athlètes respectent les règlements et règle tous les problèmes techniques qui pourraient survenir lors d'une compétition, même lorsqu'ils ne sont pas couverts par ces règlements

 Organiser le jury et attribuer à chaque membre du jury sa mission

 Diriger le travail des juges, coordonner, contrôler et décider en cas de divergence. Il est également chargé de préparer un rapport sur les travaux du jury et le soumettre à la Commission Nationale Descente

 Exercer son pouvoir disciplinaire envers les compétiteur·rices, entraîneurs, responsables de clubs ou autres, licenciés FFRS, lorsque leur comportement antisportif sur le site de la compétition exige l'adoption de sanctions, prévues dans le présent règlement ; Il rédige un rapport auprès de la commission de discipline du Comité Course.

 Faire recourir une épreuve, lorsque, à son avis celle-ci a été effectuée d'une manière irrégulière

 Signer le rapport sur le déroulement de la compétition et les sanctions infligées. Il le fait parvenir à la Commission Nationale Descente avec les rapports des autres événements qui pourraient se produire pendant la compétition ; Il demande à ce que les athlètes responsables de fautes lourdes soient traduits devant la commission de discipline de la CND

 Vérifier que les juges sont au bon endroit et que les chronométreurs sont prêts avant de commander le starter pour donner le signal de départ

 En cas de disqualification immédiate, vérifier qu'elle est annoncée et que l’athlète disqualifié quitte immédiatement la zone de course

 Disqualifier Immédiatement les athlètes qui ne respectent pas les avertissements des juges

 Avertir les athlètes qui ont été réprimandés par les juges pour fautes sportives

 Enlever ou remplacer les juges qui, à son avis, ne réalisent pas pleinement leurs fonctions

 Signer les résultats ou déléguer cette signature à la secrétaire du jury en précisant bien l'heure d'affichage

 Vérifier la validité des licences des compétiteur·rices et leur nature (compétition)

 Vérifier la conformité du contrôle technique du matériel

 Il a le pouvoir de prendre les décisions pour les cas non prévus dans ce règlement.

 Il vérifie la conformité du parcours et de ses abords, de la mise en place de la photo finish.

Enfin, il vérifie la liste des participants par catégorie, et l’installation du secrétariat.

 Pour les compétitions sur la voie publique, il s'assure auprès du responsable de la sécurité que les préconisations faites lors de la visite de contrôle du parcours sont respectées.

 Il vérifie le programme et fait respecter les horaires de course. En cas de nécessité, il apporte les modifications officielles à ce programme et demande au speaker d'en effectuer l'annonce.

 Le directeur de course est situé au niveau de la ligne d’arrivée.

(17)

 En l'absence de juge d’arrivée, il effectue les contrôles associés lui-même.

Première instance des réclamations

Il traite en première instance les réclamations présentées par les représentants des clubs.

Il a tout pouvoir pour prendre les décisions pour les cas non prévus dans le présent règlement.

Il utilise les enregistrements vidéos officiels pour lever des doutes ou confirmer le jugement. Il ne peut en aucun cas utiliser les enregistrements personnels.

B. Le Responsable de la Sécurité

Le Responsable de la sécurité, membre de l’organisation locale, est la personne chargée de la sécurité des participants et du public. Il doit veiller à :

 Respecter les disposition de l’Annexe B « Procédures » du présent document

 La validité des assurances de l'événement et des participants

 La présence et l’implication de son équipe de commissaires de piste

 Vérifier la disponibilité des Talkie-Walkie pour utilisation obligatoire sur la route.

 La sécurisation matérielle (disposition des matelas, bottes de paille, filets...)

 La sécurité de la piste (check commissaire, régulation des départs, arrêt de course)

 La liaison permanente avec l’équipe de Secouristes

C. Commissaires de piste

Les commissaires sont mis en place en fonction des dangers (virages, débouchés de chemin, ...), ils assurent la sécurité du public et des pratiquants en maintenant le parcours libre de piétons, animaux et/ou véhicules durant la durée des épreuves. Ils peuvent avoir un rôle de témoin sur un incident, un accident, un fait de course.

Ils doivent être majeurs, et donc responsables de leurs actes. Les commissaires doivent obligatoirement suivre une information par le directeur de course ou le responsable des commissaires avant chaque mise en place, à l’issue de cette information, il est conseillé à l’organisateur de remettre à chacun des commissaires un « guide du commissaire » spécifique à l’épreuve.

L’organisateur s’assurera de la mise à disposition d’eau et de la capacité des commissaires à remplir leur rôle par temps pluvieux (équipés pour la pluie ou abrités par les soins de l’organisateur (parapluie, parasol, abri…).

Equipements et matériel des commissaires :

 Un talkie-walkie ou autre moyen de communication (par poste).

 Un sifflet ou autre moyen d’avertissement sonore.

 Un gilet fluo ou un vêtement voyant commun à tous.

 Un drapeau rouge et un drapeau jaune (un drapeau vert peut être ajouté)

D. Juge d’appel et juge de départ

En fonction du nombre de juges, celui-ci aura les deux fonctions.

(18)

18) Le juge d'appel

Matériel du juge d’appel :

Afin de faciliter sa tâche, il est préconisé que le juge d’appel soit équipé d’un mégaphone ou d’un micro avec enceinte.

Il doit disposer de la liste de départ.

Missions du juge d’appel :

Lors des épreuves chronométrées :

Vérifier les athlètes présents au regard de la liste des inscrits fournie par le secrétariat de l'organisation. En cas d’absence d’un compétiteur·rice, il en informe le juge de départ.

Procéder à l'appel des prochains compétiteur·rices pour la mise en place sur la ligne de départ. Il est recommandé que les prochains participants à partir soient prêts dans la chambre d’appel (un minimum de 3 est recommandé).

Vérifier visuellement la conformité de la tenue des athlètes et le port du casque jugulaire fermé.

Vérifier la présence et le positionnement du transpondeur si ceux-ci sont requis Gérer l'accès à l'aire de compétition

Lors des épreuves boarder cross:

Vérifier les athlètes présents au regard de la liste des inscrits fournie par le secrétariat de l'organisation. En cas d’absence d’un compétiteur·rice, il en informe le juge de départ.

Procéder à l'appel des prochains compétiteur·rices pour la mise en place sur la ligne de départ dans l’ordre des résultats. Il est recommandé que les 2 groupes à partir soient prêts dans la chambre d’appel.

Vérifier visuellement la conformité de la tenue des athlètes et le port du casque jugulaire fermé.

Vérifier la présence et le positionnement du transpondeur si ceux-ci sont requis Gérer l'accès à l'aire de compétition

Le juge est situé au niveau de la ligne de départ.

19) Le juge de départ

MATÉRIEL : Une enceinte bluetooth chargée (4h d’autonomie minimum) pour

Endostarter, une pièce pour départager à pile ou face (pierre/feuille/ciseaux le cas échéant), de quoi noter les faux départs (3 max) et un sifflet ou corne de brume pour les signaler.

Il se situe sur la ligne de départ. Il a pour missions de :

Mettre les athlètes sur la ligne de départ selon les procédures décrites au chapitre Procédures de départ

Donner le départ de la course après l'accord du directeur de course

Donner le départ selon la procédure décrite au chapitre Procédures de départ Rappeler les coureurs en cas de faux départ et attribuer les avertissements comme le stipule l'article Faux départ

Lorsque cela n’a pas pu être fait par le juge d’appel, indiquer aux compétiteur·rices le protocole de l’épreuve, nombre de qualifiés par série, informations utiles (exemple : ordre d’appel, poules incomplètes, remplacements de dernière minute...)

Donner uniquement des consignes de course.

(19)

E. Les chronométreurs et juges d’arrivée

Les chronométreurs ont pour mission de prendre le temps afin de définir les classements ou qualifications des compétiteur·rices.

Ils seront placés de préférence à l’arrivée de la course. L’équipe se compose de deux chronométreurs (un responsable et un adjoint)

Cette tâche peut être sous-traitée à une société spécialisée ou réalisée par des membres de la CND.

F.

Le juge d’arrivée

Le juge d’arrivée est situé au niveau de la zone de ligne d’arrivée et a pour missions de : Classer les compétiteur·rices lors des arrivées de boarder cross

Signaler l’arrivée des 4 descendeur·euses au juge de départ ou directeur de course La présence d’un système de photo finish ou d’une vidéo est obligatoire lors des phases finales de boarder cross. Le système devra être installé sur la ligne d’arrivée et devra permettre de faire des ralentis. Un bénévole disponible peut être en charge de cette tâche.

G. Juge de parcours

Le nombre et le placement des juges de parcours sont définis par le directeur de course.

Les tâches des juges de parcours sont les suivantes :

Informer immédiatement le directeur de course, de toute irrégularité qui a eu lieu pendant la course

Donner son avis sur les faits de course afin que le directeur de course puisse prendre une décision (cf. chapitre les fautes sportives)

Intervenir sur le parcours lors des phases de neutralisation

Le cas échéant, ce rôle peut être rempli par les commissaires de piste, sous réserve d’une formation faite par le directeur de course.

H. Le secrétaire de jury

Il collabore étroitement avec le directeur de course et le secrétariat de l'organisateur pour l'organisation des épreuves.

Il doit :

 Préparer les séries qualificatives quand le nombre important d'inscrits l'exige

 Préparer les listes d'appel

 Arrêter le protocole des épreuves

 Rédiger les résultats et compte rendus des épreuves (classement, avertissement, disqualification, interruption, etc.)

 Réunir les fiches des juges (appel, demande de sanction, arrivée)

 Enregistrer les réclamations

 Rassembler les informations nécessaires à la rédaction du rapport de la compétition

 A défaut, ces rôles sont remplis par le directeur de course

(20)

I. Le speaker officiel

Le speaker est nommé par la CND ou proposé par l’organisateur à la CND pour agrément.

A la demande et sous la direction du directeur de course, il annonce :

 Les horaires des épreuves

 Les horaires d'appel

 Les modifications officielles du programme

 Les annonces officielles (neutralisation, interruption d'épreuve)

 Le numéro de dossard des athlètes sanctionnés

 L’affichage des résultats

(21)

VI. DEROULEMENT DES COMPETITIONS

A. Programme

Le programme de l'épreuve est validé par le Comité descente pour les compétitions nationales et internationales.

Le programme stipule les horaires des épreuves. Le protocole de chaque épreuve doit être affiché au « secrétariat » de la compétition. Il précise la route de compétition, la distance, le départ et l'arrivée, le nombre de virages, la déclivité, le nombre maximum d'inscriptions.

B. Inscriptions

Les inscriptions se font auprès de l'organe organisateur dans un délai défini par le règlement de la compétition. Lors du retrait du dossard, le compétiteur·rice présente sa licence compétition en cours de validité. Une caution peut être demandée par l’organisateur jusqu’à la remise, en fin de compétition, des puces de chronométrage.

C. Reconnaissance du circuit, entrainements et warm-up

Lors des compétitions un programme des entraînements officiels doit être mis en place pendant les jours qui précèdent le début des compétitions. Ce programme devra être annexé au programme officiel des compétitions.

Un membre du comité d'organisation reçoit délégation pour faire respecter les créneaux d'entraînement.

Un minimum de 4 descentes d'entraînement seront mises en place avant les premiers chronos afin que les compétiteur·rices se familiarisent avec la piste.

D. Mise en place du jury

Le juge arbitre organise une réunion préalable pour attribuer un poste à chaque membre du jury et règle les derniers détails avant le début des épreuves.

Cette mise en place du jury s’effectue une (1) heure avant le début de la compétition.

E. Chambre d’appel

La chambre d'appel est un espace clos réservé aux athlètes et au juge d’appel. Elle se situe à proximité de la zone de départ et comporte un accès direct à l'aire de compétition. Elle est praticable en avec les supports.

Les compétiteur·rices doivent se présenter dans la zone d’appel dès qu’ils sont appelé par le speaker officiel de la compétition


Le descendeur·euse doit se présenter avec son équipement complet, ses numéros de dossards correctement positionnés et son transpondeur fixé à la cheville (si besoin).

Le juge doit contrôler la présence du descendeur·euse et lui indiquer sa place sur la ligne de départ. Il doit vérifier la conformité de l'équipement et le numéro de dossard.

(22)

F. Appel sur la ligne de départ

C'est la mise en place des compétiteur·rices sur la ligne de départ.

20) Départ chronométré

L'appel sur la ligne de départ se fait dans l'ordre inverse du classement pris en référence.

L’ordre de départ est établi en fonction du classement de l’année précédente ou d’une précédente compétition. Les descendeur·euses n’ayant pas de référence chronométrique partiront les premiers dans l’ordre d’un tirage au sort.

21) Courses à plusieurs

L’appel sur la ligne de départ se fait en fonction du chronomètre obtenu lors des courses chronométrées.

Lors de la première série du tableau : le meilleur temps de la poule est appelé en premier et choisi sa place sur la ligne de départ puis le deuxième temps et ainsi de suite…

Lors des séries suivantes : les premiers arrivés lors de la série précédente choisissent leur place sur la ligne de départ, celui qui a le meilleur chrono de référence a la priorité. Puis les seconds, le chrono de référence partage toujours l’ordre des choix de place.

22) Absence au départ

L'athlète qui ne se présente pas au juge starter après avoir été appelé au moins trois fois avec 30 secondes d’intervalle entre la premier et la dernière fois, est marqué comme Non Partant (NP) Ce descendeur·euse n'est pas classé.

Toutefois, lors d’un bris de matériel constaté par le juge arbitre avant le départ de la course, un délai supplémentaire pourra être accordé.

23) Procédures au départ

a. Les départs chronométrés

Pour les courses contre la montre, le départ sera donné comme suit :

1. Le descendeur·euse doit avoir au moins un patin dans les deux lignes (50 cm).

Toutes les roues doivent être en contact sur le circuit de compétition.

2. Lors de la phase initiale, le patin ne peut pas quitter le sol, toutes les roues doivent être en contact sur le circuit de compétition. Le patin peut rouler mais il n'est pas permis de couper la ligne arrière. L'oscillation du corps du descendeur·euse est autorisée ;

3. Le juge starter autorise le départ du descendeur·euse. Il a quinze (15) secondes pour partir et s'il ne le fait pas, un faux départ sera prononcé. Il recevra alors un (1) avertissement ;

4. Sur commande de l'arbitre le départ peut être répété lorsque le

descendeur·euse ne respecte pas le point 2 du présent article et déplace son patin avant le départ. Un faux départ sera prononcé et le descendeur·euse est sanctionné par un (1) avertissement ;

(23)

5. Si le juge starter ou le JA déclare un dysfonctionnement du chronométrage automatique pendant la course d'un descendeur·euse, ce descendeur·euse reprendra le départ en dernière position. Dans tous les cas, un minimum de dix (10) minutes de repos est observé.

b. Courses à plusieurs

Les descendeur·euses sont appelés un par un sur la ligne de départ par le juge starter. En fonction de leurs résultats aux qualifications les descendeur·euses choisissent leur place sur la ligne de départ, par ordre croissant. Ce choix est définitif. Dans le cas où deux temps sont ex- aequo, le placement sera départagé en une manche par un un pile ou face (ou pierre-feuille- ciseaux le cas échéant à l’appréciation du juge starter).

1. Le signal de départ est donné lorsque les descendeur·euses ont leurs roues avant derrière la ligne de départ, et ne doivent pas dépasser du rectangle tracé au sol. Ces rectangles seront tracés équitablement par le juge starter en fonction de la largeur de la route.

Afin d’éviter tout contact des voies seront tracées à la craie ou à la bombe jusqu’à 4 mètres après le départ. Pour toutes les compétitions, l'utilisation de supports fixes est interdite (exemple : se tenir à une balustrade, barrière ou un poteau en bord de piste).

2. Une fois les descendeur·euses placés derrière la ligne de départ, le juge starter dit “riders ready” et lance l’Endo Starter. Le départ est donné en 4 bips, et à partir du troisième bip plus aucun mouvement excessif n’est toléré, sinon un faux départ est déclaré. Endostarter est programmé ainsi : 0,8 secondes entre les 3 premiers bips et 1,5 à 4 secondes (aléatoire) pour le dernier.

3. Sur commande de l'arbitre le début peut être répété lorsque la chute d'un descendeur·euse cause la chute de plusieurs autres.

4. Si un compétiteur·rice a un problème après le premier signal "riders ready", il peut signaler ce problème au juge starter en levant une main. Cette possibilité est autorisée une seule fois pour chaque compétiteur·rice pour toute la durée de la compétition.

5. Sur ordre du juge le départ peut être répété si une faute grave se produit pouvant influencer le résultat de la course selon l'avis du juge starter ou du juge arbitre.

c. Aménagement du départ

En fonction des épreuves, il est possible de déplacer la ligne d'arrivée afin d'améliorer les conditions de départ en matière de sécurité et d'équité sportive (zone étroite, virage, dévers important, etc.). Cette décision revient au juge arbitre.

d. Le faux départ

1. Un faux départ est signalé lorsqu'un compétiteur·rice bouge entre le 3ème bip et le départ. Le départ est annulé et le compétiteur·rice en cause est sanctionné par un (1) avertissement pour faux départ.

2. Deux (2) faux départs sont autorisés par compétiteur·rice et par poule. Le compétiteur·rice, qui commet trois (3) faux départs dans sa catégorie, est disqualifié.

(24)

3. Quand un compétiteur·rice provoque un faux départ, impliquant le départ d'autres compétiteur·rices ; seul ce compétiteur·rice reçoit un (1) avertissement pour faux départ.

4. Pour toute course, en cas de faux départ, le juge rappelle les compétiteur·rices à la ligne de départ (avec deux coups de sifflet ou corne de brume). Les compétiteur·rices doivent reprendre leurs positions et le départ est redonné.

24) Incidents de course

a. La neutralisation

 A la suite d'une chute individuelle ou collective nécessitant une intervention brève et

localisée des services de secours ou de tout incident risquant de nuire au bon déroulement de l'épreuve et mettant en cause la sécurité des coureurs, le juge arbitre doit neutraliser

l'épreuve.

 La neutralisation de l'épreuve est signifiée aux athlètes par :

 L'ensemble des commissaires prend position sur le parcours proche du bord, afin d’être visible mais en sécurité, tout en agitant un drapeau :

 Soit jaune. Les compétiteur·rices doivent réduire leur vitesse et conserver leur place sans effectuer de dépassement.

 Soit rouge. Les compétiteur·rices doivent s’arrêter.

 Le speaker officiel annonce l’arrêt de la course en cours.

 Les juges doivent prendre position sur le circuit afin de protéger la zone.

 La course est neutralisée seulement pour les coureurs arrivant sur la zone de l’incident. Les descendeur·euses étant devant l’incident ne sont pas impactés par l’arrêt de la course jusqu'à la ligne d’arrivée si leur sécurité n’est pas engagée.

b. Interruption d’épreuve

 Le juge arbitre peut décider d'interrompre la course lorsque les conditions météorologiques au sol entravent l'exercice normal d'une course et toute équité, le juge arbitre peut arrêter la course et la compétition pour une période de temps donnée.

 Si les conditions météo ne s'améliorent pas, et pour une équité entre les coureurs, les chronos peuvent être recommencé.

 Reprise de l’épreuve

 Quand une épreuve est interrompue, le juge arbitre décide la reprise en fonction du programme officiel en informant les compétiteur·rices et l’organisation. Le speaker officiel fait aussi une annonce sur ordre du juge arbitre.

 Lors de la reprise, tous les compétiteur·rice enregistré ou qualifiés doivent participer

25) Annulation de la course

L'annulation de la course est de la responsabilité du juge arbitre pour les compétitions

26) L’arrivée et le classement

 Jugement sur la ligne d’arrivée

 Pour les courses chronométré le classement est déterminé en fonction du moment ou le compétiteur·rice coupe la cellule de chronométrage (sans artifice annexe)

(25)

 L'arrivée est jugée par la première roue qui franchit la ligne d'arrivée pour les rollers ; par la première partie du corps ou de l’engin croisant la ligne, à condition que le compétiteur·rice soit installé normalement sur l’engin (deux pieds sur le support en skate, le dos sur le support en luge).

 Si, en cas de chute sur la ligne d'arrivée, un descendeur·euse traverse la ligne d'arrivée au sol, la première roue du premier patin ou engin décide le placement.

27) Le classement

 Le classement est effectué selon :

 L’ordre d’arrivée pour les courses à plusieurs

 Le meilleur temps réalisé pour les courses chronométrées. Si les meilleurs temps de plusieurs compétiteur·rices sont identiques alors le deuxième chrono sera pris en compte pour

départager les concurrents.

28) Les abandons

 Le descendeur·euse qui décide d'abandonner la course pour une raison quelconque ou pour chute, est classé selon son rang au moment de l'abandon. (DNF)

 Les coureurs qui souhaitent quitter l'épreuve doivent le signaler à :

 Un juge sur la ligne de départ,

 Au juge arbitre

 Ils sont classés en fonction de leur rang au moment de l'abandon. Les coureurs qui ont chuté et qui ne reprennent pas la course sont considérés comme ayant abandonné.

 Le coureur qui quitte l'épreuve sans le signaler à un juge n'est pas classé.

29) Le déclassement

Le déclassement est l'une des sanctions qui peut être prononcée par le juge arbitre. Le compétiteur·rice est classé derrière l'athlète ou groupe d'athlètes sur lequel il a commis la faute notamment dans la phase finale de la course.

30) La disqualification

Le coureur disqualifié n'est pas classé. Son nom apparaît en dernier sur la feuille de résultats de l'épreuve avec la mention « disqualifié. »

31) Le classement ex-aequo

S'il n'est pas possible de départager des athlètes tant à la photo-finish qu'au temps, ceux- ci sont classés ex æquo. Ils sont classés à la même place par ordre alphabétique.


32) La communication de l’arrivée et réclamations

Dans les épreuves chronométré individuelles, le temps obtenu par chaque compétiteur·rice doit être communiqué immédiatement après son arrivée.

(26)

Le classement des trois premiers de chaque course est annoncé par le speaker officiel.

Les réclamations quant au classement sont traitées au chapitre *.

33) Le podium

Les athlètes doivent se présenter à la cérémonie protocolaire de remise des

récompenses en combinaison officielle de compétition de leur club et/ou sponsor et munis de leur patin ou engin de déplacement qu’ils ont utilisés pendant l’épreuve

(27)

VII. FAUTES, SANCTIONS et RÉCLAMATIONS

Tout acte volontaire ou involontaire entraînant une gêne pour un descendeur·euse (ou groupe de descendeur·euses) est considéré comme faute et est sanctionné par le jury.

On distingue les fautes sportives et les fautes disciplinaires

On considère 3 types de fautes :

Fautes Techniques (Faux départ, Sortie circuit de compétition)

Fautes Sportives (Trajectoires, Obstructions, Assistance aux descendeur·euses, non- respect instruction jury)

Fautes Disciplinaires (agression, méconduite envers le jury, concurrent ou spectateur)

A. Fair Play

Tous les coureurs doivent prendre part aux courses en faisant preuve de fairplay. Ceux qui feront preuve d'une attitude négative seront exclus de la compétition

B. Fautes techniques 34) Faux départ :

Règles générales

Un faux départ est déclaré lorsqu'un coureur part avant le signal de départ. Le départ est annulé et le coureur en cause est sanctionné par un (1) avertissement pour faux départ.

Le coureur qui commet deux faux départs dans la même course est disqualifié.

Quand un coureur provoque un faux départ, entraînant ainsi d'autres coureurs, seul est sanctionné ce premier coureur responsable du faux départ.

Dans toute épreuve, en cas de faux départ, le juge doit rappeler les coureurs à la ligne de départ (en le signalant par un ou deux coup de feu ou deux coups de sifflets). Les coureurs doivent reprendre leur position, et le départ est redonné.

Le juge de départ signale le faux départ au coureur responsable de celui-ci « en lui montrant un carton jaune ». Il « lui montre un carton rouge pour » lui signaler sa disqualification après le second faux départ.

C. Fautes Sportives

35) Assistance au descendeur·euse


1. Il est strictement interdit d'accepter une aide quelconque.

2. En cas de chute, les compétiteur·rices qui sont en mesure de poursuivre l'épreuve doivent se relever seuls sans l'aide d'une tierce personne. Sinon, ils seront disqualifiés de la course.

(28)

3. Le compétiteur·rice peut recevoir des conseils ou des renseignements du ou des entraineurs.

4. Les équipiers, entre eux, ne peuvent s'entraider dans leur progression (poussée).

L'apport d'une aide à un compétiteur·rice par un autre compétiteur·rice entraîne la disqualification des deux compétiteur·rices.

36) Trajectoire

Le compétiteur·rice pour atteindre la ligne d'arrivée doit continuer le long de la ligne droite imaginaire la plus courte.

Ne sont autorisées dans la dernière ligne droite que les trajectoires en ligne droite. sans dévier.

37) Obstruction

Le compétiteur·rice en tête ne doit pas s'opposer à son dépassement, il doit continuer en ligne droite sans changement de trajectoire, sans faire de boucles ou de déviations latérales en obstruant le passage, bras, coudes, ...

En aucun cas un compétiteur·rice ne peut : Faire de passage en force :

Le compétiteur·rice effectue un passage en force lorsqu'il déstabilise les

compétiteur·rices lors de son dépassement ou lorsqu’il rentre en intérieur de virage en s’appuyant sur son adversaire.

Faire de rétro poussette : Le compétiteur·rice s'accroche au compétiteur·rice (cuisse, bassin, bras) qui le précède et le dépasse en se tractant avec les mains.

Pousser son adversaire : Le compétiteur·rice ne peut déstabiliser un adversaire ou le dévier de sa trajectoire en le poussant.

Il est également interdit de se faire tirer

38) Non-respect des instructions du jury

Si le descendeur·euse ne respecte pas les instructions d'un juge /juge arbitre ou l'annonce officielle du speaker, il est sanctionné.

39) Faute d’équipe

Quand un compétiteur·rice fait une faute dans le but de faire gagner son équipier : Le compétiteur·rice qui a commis la faute est disqualifié et exclu de la compétition. Le

compétiteur·rice qui a bénéficié de cette faute est déclassé.

D. Les sanctions

Les sanctions qui peuvent être adoptées par le juge arbitre lors de la compétition, envers les compétiteur·rices responsables des violations des directives du jury ou les principes de l'éthique sportive, sont les suivantes :

40) Avertissements

Il concerne les fautes sportives

(29)

Tout juge en charge du déroulement de la course peut donner des avertissements. Il en informe immédiatement le juge arbitre,

Le juge arbitre doit communiquer ces avertissements au speaker.

41) Déclassement ou rétrogradation dans l'ordre d'arrivée

Pendant une course, quand un descendeur·euse commet une faute envers un ou

plusieurs adversaires, il peut être rétrogradé partiellement ou à la dernière place sur décision du juge arbitre.

42) Disqualification de la course

Les disqualifications sont décidées par le juge arbitre et peuvent être appliquées selon la liste suivante :

 Disqualification pour Faute Technique quand un descendeur·euse fait deux faux départs

 Disqualification pour Faute Sportive :

 Quand un descendeur·euse commet une faute considérée comme volontaire ou dangereuse.

 Quand un descendeur·euse reçoit trois avertissements dans une course

 Quand un descendeur·euse bénéficie d'aide.

 Quand un descendeur·euse détache son casque avant la fin de la course.

 Quand un descendeur·euse quitte volontairement la course.

 Quand un descendeur·euse ne respecte pas les règles techniques (dimension des roues, ...)

43) L'exclusion

En cas de fautes graves répétées dans la compétition, de non-respect du jury, des spectateurs, des concurrents ou du règlement, le Juge d’Appel peut exclure le coureur de la compétition

44) Les pénalités

Le jury peut infliger des pénalités de temps.

Lorsque le classement d'une épreuve ou le classement général d'une compétition est établi en fonction du temps, les pénalités de temps infligées au regard des fautes commises doivent figurer dans le règlement de cette compétition.

Tout acte d’indiscipline (insultes ou injures, gestes déplacés) envers le jury ou les officiels est sanctionné d’une pénalité financière, cf. barème tableau en annexe, sur rapport du Juge Arbitre ou de la personne « agressée ».

45) Classification des sanctions

Les sanctions sont appliquées par le Juge Arbitre et doivent être rendues publiques. Elles doivent être notifiées sur les résultats officiels de la course :

1. pour un ou deux avertissements 2. pour le premier faux départ 3. pour déclassement

(30)

4. disqualification pour faute technique. Le compétiteur·rice disqualifié est classé à la fin de la série ou du tour.

5. disqualification pour faute sportive. Le compétiteur·rice n'est pas classé et il est placé à la fin des résultats officiels comme étant disqualifié. En cas de classement général, il n'obtient aucun point.

6. Ne part pas 7. Ne termine pas.

8. Exclu

46) Sanctions et classement

1. Un seul faux départ est autorisé par épreuve. Lorsqu'un compétiteur·rice commet un second faux départ, il doit être disqualifié pour Faute Technique. Il est classé.

2. Lorsqu'un compétiteur·rice fait une faute sportive, selon la décision du Juge Arbitre : a. Si un compétiteur·rice, qui subit une faute sportive, peut être qualifié en bénéficiant de la réduction de place attribuée au compétiteur·rice qui a commis la faute, alors cette décision est appliquée.

b. Si un compétiteur·rice, qui subit une faute sportive, ne peut être qualifié en bénéficiant de la réduction de place attribuée au compétiteur·rice qui a commis la faute, alors le compétiteur·rice ayant commis la faute est disqualifié.

c. Si un compétiteur·rice commet une faute sportive estimée volontaire ou importante par le jury, alors ce compétiteur·rice est disqualifié, même si le compétiteur·rice qui subit la faute est qualifié.

E. Les fautes disciplinaires

Il est de la responsabilité du juge arbitre de qualifier une faute sportive en faute disciplinaire en prenant en considération l'aspect volontaire ou involontaire de ladite faute.

47) Agression – Inconduite envers le Jury

Chaque membre du jury qui est atteint avant, pendant, après une épreuve, par un fait d'infraction ou de violence ou de quelque genre de la part d'un compétiteur·rice ou membre de l'encadrement, doit immédiatement en informer le juge arbitre qui doit saisir la commission de discipline de la FFRS.

48) Faute d'équipe

Quand un compétiteur·rice fait une faute afin de favoriser la victoire de son coéquipier : 1. Le compétiteur·rice qui commet la faute est disqualifié et peut être exclu par la Commission Nationale Descente

2. Le compétiteur·rice qui bénéficie de la faute peut être déclassé.

49) La suspension

La suspension temporaire de licence compétition et par conséquent le droit de participer aux compétitions nationales et internationales est de la compétence de la commission de

discipline du Comité Descente

(31)

50) Réclamations – Procédures d’appel – Commission de discipline

a. Réclamation contre les décisions du jury Première instance

Une réclamation contre une décision du jury doit être écrite et présentée par le délégué officiel du club concerné au juge arbitre ou au secrétaire du jury.

Le dépôt de cette réclamation doit être réalisé dans les quinze (15) minutes qui suivent la proclamation des résultats par le speaker officiel ou par affichage, et accompagné d’un droit (cf. barème tableau en annexe).

Le juge arbitre et les membres du jury examine la réclamation et doivent rendre une réponse écrite au délégué l’ayant déposée à l'aide du pré-imprimé mis à sa disposition par le C.D.

Si la réclamation est acceptée, le juge arbitre doit :

 Modifier le résultat si nécessaire.

 Rendre le droit versé.

Une réclamation ne peut être déposée que dès lors qu'il y a préjudice présumé au porteur de la réclamation (classement, sanction...)

Si une sanction, est donnée par erreur à un descendeur·euse A plutôt qu'à un

descendeur·euse B, la même sanction doit être donnée au descendeur·euse B et ne pas l'alourdir Un historique des réclamations durant la compétition contenant l'objet et l'heure doit être tenu.

Si le jury maintient sa décision :

 Le droit est conservé si la réclamation est jugée non-légitime par le juge arbitre.

 Le délégué officiel du club peut saisir la commission de seconde instance.

b. Procédure d’appel Seconde instance

La commission de seconde instance est composée des membres du bureau exécutif du C.D. Si, après décision négative du jury, le délégué officiel du club décide de saisir la commission de seconde instance, la demande sera faite par écrit accompagné d’un droit (cf. barème tableau en annexe).

La commission examine la réclamation. Elle entend le juge arbitre, visionne si nécessaire les films officiels de la manifestation et rend une réponse écrite au délégué. Si la réclamation est acceptée :

Le résultat est modifié si nécessaire Les deux droits sont rendus

Si la commission maintient la décision du jury, les droits sont conservés par le Comité Descente.

c. Commission de discipline

Toute faute grave, tout manquement à l’éthique sportive d’un licencié entraîne une sanction. Dans ce cas-là, la procédure sera instruite suivant les dispositions définies dans les statuts et le règlement intérieur de la F.F.R.S.

(32)

d. Le cas non prévu

Toutes dérogations à ce règlement ou incident de course non prévu seront traitées par le Comité Descente.

Références

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