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2.1.1 Système d'a élération

La te hnique utilisée pour obtenir un fais eau ontinu dans l'a élérateur MAMI est

basée sur le prin ipe du mi rotron. MAMI se ompose de quatre étapes a élératri es :

trois Mi rotrons (RTM1, RTM2, RTM3) ont été mis en servi e entre 1979 et 1990 et un

Fig. 2.1 A élerateur de MAMI et leshalls expérimentaux [99℄.

dé rite i-après.Leséle tronssontinje tésdansl'a élérateurlinéaire(lina )etgagnent une

ertaine quantité d'énergie

∆E

. A la sortie, ils traversent le hamp magnétique uniforme d'un aimant, sont déé his de 180 degrés, retraversent une se tion droite, sont de nouveau

déé his de 180 degrés par un aimant et repénètrent dans le lina . Après haque passage,

l'énergiedes parti ulesaugmenteetlerayonde ourbure augmenteaussi,jusqu'àun ertain

niveaud'énergieàpartirduquellefais eauentredansunaimantd'extra tionquiledéviehors

du mi rotron. L'a élérateur peut fournir des énergies jusqu'à 855

MeV

(RTM3) et jusqu'à 1604

MeV

par le HDSM. Il est à noter que l'a élerateur MAMI peut fournir des fais eaux d'éle trons polarisés. L'information sur la position du fais eau avant et après la déexion

de 180 degrés permet de onnaitre son énergie. La pré ision en énergie du fais eau est de

l'ordre de

10−4

. La pré ision de la mesure de l'intensité du fais eau est un paramètre très

important,puisqu'elleintervientdire tement dans lase tione a e expérimentale. Dansla

suite, on dé ritles méthodes utilisées pour mesurer ette intensité.

a)Cavité résonante :lefais eaupasse dansune avitérésonante, e quiprovoque une

ex itation de plusieursfréquen es de résonan es etune perte d'une puissan e

éle tromagné-tiquedu fais eau. Cetteperte est extraite àl'aided'antennesetsa mesurepermetd'avoirla

valeurde ourant. C'est une méthode non destru tive.

b) Rayonnement syn hroton : lors de leur passage dans un hamp magnétique, les

éle trons emettent un rayonnement éle tromagnétique. La onnaissan e du ux rayonné et

derrièrela ible, entourantune éle trode qui sedé hargevers lamasse viaune résistan e, la

le ture de la tensionaux bornes de la résistan e donne lavaleur du ourant.

d) SondeFoerster:laSondeFoersterest onstituéededeuxtoroïdesferromagnétiques

qui entourent le fais eau sur la portion a élératri e du troisième mi rotron. Le ourant

mesuré est don égal au ourant du fais eau multiplié par son nombre de passages dans la

avitéa élératri e.C'estlaméthodeutiliséepourl'expérien eVCS,nosdonnéesà

Q2 = 0.45

GeV2

ont été prises ave un ourant de fais eau entre 5 et15

µA

.

2.1.2 La ible

La ibleutiliséeestune ibled'hydrogèneliquide(49.5mmdelongueur) d'unedensitéde

0.069

g/cm3

,maintenueàune températurede 21.5Ketune pressionde2.1bar.Unéle tron dépose environ 1

MeV

d'énergie quand il traverse la ible. Une ma hine de refroidissement Philips de puissan e 60 W permet de liquéer et refroidir l'hydrogène dans une première

étape. Sa ir ulation est a tionnée par un ventilateur qui assure un ot onstant dans la

ellule ible.Pourévitertoutproblèmedeu tuationdedensité(parlaformationdebulles),

un système de déviation magnétique (Wedler) fait balayer le fais eau sur une surfa e de

quelques mm en horizontalet en verti al ave une fréquen e de quelques kHz.

2.1.3 Les spe tromètres magnétiques

Le HallA1 est onstitué de trois spe tromètres A, B etC (voirgure 2.2). Deux ontété

utilisés dans l'expérien e : les spe tromètres A et B. Le spe tromètre A est onstitué d'un

quadriple,unsextupleetdeuxdiples.Lequadripledonneunefo alisationtransversequi

permet d'obtenir un grand angle solide (

≃ 28 msr

), les deux diples génèrent la dispersion alorsquelesextuple orrigedes aberrationsdansleplannon-dispersif.Ce spe tromètreest

de type point-point en dispersif pour optimiser la résolution en impulsion (

∆p

p ≃ 10−4

) et

parallèle-point en transverse pour une bonne détermination en angle de diusion (

∆θ ≃ 3

msr

). L'in onvénient i i est que l'optique parallèle-point en transverse ne donne pas une mesure pré ise de la position transverse de la ible (

∆y0 ≃ 4 mm

). Le spe tromètre B est fabriqué de telle façon qu'il ompense e manque de résolution. Il est onstitué d'un seul

diple, son hamp magnétique possède un gradient qui donne une fo alisation transverse.

L'in linaison de ses fa es donne une ontribution quadripolaire et sextupolaire. Grâ e à

son optique point-point, e spe tromètre donne des très bonnes résolutions en impulsion

(

∆p

p ≃ 10−4

) et en position (

∆y0 ≃ 1 mm

). Il peut mesurer des angles de diusion aussi petits que 7 degrés et s'in liner verti alement de 9 degrés pour mesurer des inématiques

hors du plan. En ontrepartie, son angle solide (

≃ 5.6 msr

) et son a eptan e en impulsion

(

±7.5%

en

∆p

p

)se trouvent réduitspar rapportau spe tromètre A.

Après avoir traversé le système des aimants du spe tromètre, les parti ules arrivent au

plan fo al où se trouvent les hambres à dérive qui lo alisent leur passage, ensuite elles

traversent des plans de s intillateursetun déte teur ƒerenkov (voir lagure 2.3).

Chambres à dérive

Par ordre de ren ontre ave les parti ules, les quatre hambres à dérive sont

X1

,

S1

,

Fig. 2.2 Lestrois spe tromètresA, B , C du hallA1.

des oordonnées (deux positions et deux angles :

x, θx, y, θy

) d'interse tion d'une parti ule hargéeave le planfo al. Ces hambres sont onstituées de deux feuillesde athodes à une

tension négative (

−6kV

), lesls d'anodes sont portés à la masse et possèdent un diamètre très n de 20

µm

pour provoquer l'eet d'avalan he. L'intérieur de l'en einte ontient

50%

d'argonet

50%

d'isobutane.Quanduneparti ule hargéetraverse la hambre, eladé len he l'avalan hesurleslsnsquisontleslsdusignal.Ensuite, haquesignalestlu.Enmesurant

le temps de dérive,on peut déterminer l'interse tion de la traje toire de la parti uleave le

plan des lset l'anglede latra e ave e plan.

Après la hambre à dérive, la parti ule ren ontre un plan (TOF) de s intillateurs qui

sert à référen er en temps tous lesls. Une bonne re onstru tion de traje toire né essite un

nombre susant de ls tou hés (de l'ordre de 5 ls onsé utifs par plan). Les plans S sont

orientés de 40 degrés par rapport auls des plans X. Les hambres (

X2

,

S2

) sont ajoutées pour améliorerlapré ision de mesuredes angles (

θx, θy

).

Les s intillateurs

C'estledeuxièmesystèmededéte tionren ontréparuneparti ule.Ilest omposédedeux

plans de s intillateurs, un plan dE ("perte d'énergie" de la parti ule) de 3 mm d'épaisseur

et un plan "TOF" ("temps de vol" de la parti ule) d'épaisseur 10 mm. Cha un de es

plans se dé ompose en lattes de matériau s intillant : 15 lattes pour le spe tromètre A

et 14 lattes pour le spe tromètre B. L'extrémité de ha une de es lattes est liée à un

photomultipli ateur (PM). En eet, la lumière produite lors du passage des parti ules est

ré oltéeetdirigéeversdes photomultipli ateursquitransformentl'informationlumineuseen

Fig. 2.3 Déte teurs du plan fo aldu spe tromètre A.

déte tée dans le spe tromètre A, une porte en temps de 70 ns s'ouvre pour déte ter une

parti ule en oïn iden e dans le spe tromètre B. La diéren e entre les deux temps des

parti ules,

TA

et

TB

,permetde savoirsilesdeux parti ules sontissues d'unemêmeréa tion ounon.Less intillateurspermettentégalementde onnaîtrelaperted'énergiedelaparti ule,

quidépend de lamasseetde l'énergiede elle- i.Uneparti ulelourdedépose plusd'énergie

qu'une parti ule légère, par exemple un proton dépose plus d'énergie qu'un pion de même

impulsion.

Déte teur ƒerenkov

Le ompteurƒerenkov est ledernierétagedu système de déte tion,ilest omposé d'une

hambre rempliede gaz Fréon

(CF2Cl)2

(d'indi e de réfra tion n=1.0013, à pression atmo-sphérique), d'un plan de miroirs et de PMs. Ce déte teur est utilisé pour la dis rimination

entreleséle tronsetlesautresparti ules(

π−

,

µ−

sion de lumière ƒerenkov. L'indi e est réglé de manière que seuls les éle trons produisent

un signal ƒerenkov dans le milieu (seuil en impulsion= 10

MeV/c

pour les éle trons, 2740

MeV/c

pour lespions).

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