• Aucun résultat trouvé

Antibioprophylaxie en chirurgie urologique :

3.1- Acide clavulanique :

V- RECOMMANDATIONS AUX UROLOGUES :

2- Antibioprophylaxie en chirurgie urologique :

La chirurgie urologique, particulière par la variété des techniques, des voies d’abord, de la mise en jeu de plusieurs types de flores microbiennes, a une incidence d’infections de site opératoire allant de 3,1 à 5,6 % selon le type d’intervention. L’intérêt de l’antibioprophylaxie en urologie est bien documenté pour certaines interventions. Elle permet une réduction des bactériuries et des syndromes infectieux post-résection endoscopique de prostate, respectivement, de 26 à 9,1 % et de 4,4 à 0,7 %. Dans les biopsies de prostate, il existe en l’absence d’antibioprophylaxie une bactériémie et une bactériurie dans 13 à 36 % des cas qui justifie les recommandations actuelles en matière d’antibioprophylaxie (FQ orale en monodose une heure avant).

Le principe de l’antibioprophylaxie est d’assurer, dès l’incision et jusqu’à la fermeture, une concentration tissulaire efficace. L’antibiotique doit être administré avant l’incision, idéalement au moment de l’induction anesthésique, c’est-à-dire 30 à 60 minutes avant l’incision, à une dose de charge double de la dose unitaire utilisée en antibiothérapie curative. La méthode recommandée par le CCLIN Ouest reprend cependant, les recommandations plus anciennes de la SFAR correspondant à une administration dans les deux heures précédant

110

l’incision. Il a été démontré que l’administration d’antibiotique après le geste chirurgical, donc après la contamination éventuelle, ne modifie pas la fréquence des Iso. L’administration se fait en dose unique ou si la durée de l’intervention le justifie, est renouvelée à dose normale toutes les deux demi-vies. Sous couvert du respect de ces conditions d’utilisation, la pression de sélection sur la flore native des patients reste faible avec un risque peu important d’induction de résistance microbienne. Rappelons que la stérilité des urines doit avoir été vérifiée avant l’intervention. Ces principes, maintenant classiques, sont bien connus des équipes médicales. Toutefois, l’observance est très variable.

En 2008, une enquête sur les pratiques de l’antibioprophylaxie chirurgicale en urologie a été réalisée par le Comité d’infectiologie de l’association française d’urologie (CIAFU). Différentes études ont confirmé l’hétérogénéité des pratiques concernant l’antibioprophylaxie chirurgicale.

L’antibioprophylaxie n’est qu’un des moyens utilisés pour diminuer le risque d’infections postopératoires. Le pouvoir sélectionnant des antibiotiques doit inciter à la réserver aux seuls patients qui en ont réellement besoin et à limiter la durée des traitements au strict nécessaire. Par ailleurs, l’antibioprophylaxie chirurgicale contribue à réduire la consommation globale d’antibiotiques.

111

Tableau X: Recommandations du choix de l’antibioprophylaxie selon la SFAR 99, l’EAU 2006 et le

112

113

Au terme de ce travail, nous avons confirmé que la résistance aux antibiotiques, particulièrement en urologie, est devenue une préoccupation mondiale et constitue un problème majeur de santé publique. En effet, depuis ces dernières années, nous avons assisté à une augmentation fulgurante de la résistance aux antibiotiques. De nombreux antibiotiques disponibles contre des infections bactériennes courantes en urologie deviennent de plus en plus inefficaces. Les données de diverses études menées au cours de ces dernières années montrent des taux alarmants d’antibiorésistance des germes hospitaliers nécessitant une mise en place de mesures urgentes et durables pour la lutte contre l’infection acquise à l’hôpital. Ce sont donc des défis majeurs à relever afin d’éviter des situations inéluctables d’impasses thérapeutiques à venir.

Ainsi, de nombreuses maladies d’origine bactérienne aujourd’hui considérées comme bénignes, pourraient devenir un fléau, soit le contraire même de ce qui s’est passé lorsque les antibiotiques ont été découverts. La résistance bactérienne pourrait bien, un jour, mettre un terme au règne des antibiotiques. La situation est loin d’être satisfaisante. L’utilisation des antibiotiques en médecine humaine comme en médecine vétérinaire n’est pas encore irréprochable. Un certain nombre de prescriptions sont injustifiées ou ne correspondent pas aux recommandations, les tests de diagnostic rapide ne sont pas utilisés, les coopérations entre professionnels de santé restent anecdotiques. Or, cette mauvaise utilisation des antibiotiques est lourde de conséquences en termes de santé publique.

La problématique essentielle reste de trouver les solutions à proposer pour lutter contre la diffusion de la résistance aux antibiotiques. La lutte contre ces bactéries résistantes peut se faire par la prévention qui consiste entre autre, à comprendre leurs modes de transmission, à trouver les déterminants de la résistance, et par la suite développer et mettre en place des outils de détection et de surveillance en temps réel.

Peu de mesures ont démontré de façon indiscutable leur intérêt pour prévenir les infections urinaires nosocomiales. La limitation des indications et de la durée de pose, les mesures d’hygiène, les systèmes clos sont efficaces. Les cathéters imprégnés d’alliage d’argent sont prometteurs pour les sondages de courte durée et un effet bénéfique a été démontré, à ce jour, par deux équipes différentes. La prescription d’une antibiothérapie

114

pendant la durée de pose des cathéters de courte durée réduit le nombre d’IUN mais il convient de mettre cela en balance avec le risque d’effets secondaires et d’émergence de bactéries multirésistantes. Les sondages de longue durée ne sont que faiblement sensibles aux mesures de prévention des infections urinaires nosocomiales.

Par ailleurs, l’antibioprophylaxie est un des moyens parmi d’autres, de lutter contre les infections postopératoires. Son efficacité est remarquable et elle constitue un progrès majeur. Il est essentiel d’en bien connaître les règles et de les appliquer car elle n’est pas sans inconvénients :

• Pour le patient : risque de toxicité (allergies principalement), modification de la flore bactérienne ;

• Pour la collectivité : résistance bactérienne et coût non négligeable puisqu’elle représente plus de 30 % de l’utilisation des antibiotiques dans un hôpital.

115

116

RESUME

Titre : Résistance bactérienne aux antibiotiques en urologie Auteur : MALI Zaïneb

Rapporteur : Pr. SEKHSOKH Yassine

Mots clés : Antibiotiques, Bactérie, Infection, Résistance, Urologie

Les infections urinaires constituent une préoccupation constante en milieu urologique, du fait de leur fréquence très élevée, leur morbidité, l'allongement de la durée d'hospitalisation synonyme de surcoût, et à cause des bactéries multirésistantes incriminées dans ces infections. L’infection nosocomiale en urologie est plus complexe car elle ajoute au risque urinaire celui de la chirurgie : infections du site opératoire, infections sur cathéter.

L’urologue, quelle que soit sa pratique, est concerné par le risque lié à l’infection nosocomiale. Ce risque s’impose aujourd’hui dans l’opinion publique ainsi qu’aux autorités de tutelle comme un indicateur permanent de la qualité des soins. Il convient de connaître les différents types d’infections péri-opératoires, leurs circonstances de survenue, leurs risques propres et de mettre en œuvre les moyens de les réduire.

La plupart des recommandations reposent sur des notions de bonnes pratiques cliniques et/ou des recommandations d’experts. Elles sont d’ailleurs reprises dans les recommandations de différentes sociétés :

 L’intérêt d’un lavage des mains par un antiseptique a entraîné une baisse significative de la colonisation de la sonde urinaire par comparaison à un lavage simple.

 L’isolement géographique des patients peut diminuer l’acquisition d’IUN.

 Choisir un traitement empirique basé sur les profils de résistance aux antibiogrammes locaux ainsi qu’utiliser une durée de traitement plus courte pour la cystite et les infections non récurrentes.

Il est grand temps que toutes les instances concernées, et à leur tête les médecins, les pharmaciens et les patients, prennent conscience de la gravité du problème de la résistance.

117

SUMMARY

Title: Bacterial resistance to antibiotics in urology Author: MALI Zaïneb

Reporter: Pr. SEKHSOKH Yassine

Key words: Antibiotics, Bacteria, Infection, Resistance, Urology

Urinary infections are a constant concern in urological environments, due to their very high frequency, morbidity, extended hospitalization times, and the multidrug-resistant bacteria involved in these infections. Nosocomial urology infection is more complex because it adds to the urinary risk, that of surgery: surgical site infections, catheter infections.

The urologist, whatever his practice, is concerned with the risk of nosocomial infection. This risk is now a constant indicator of quality of care for the public and the guardianship authorities. It is necessary to know the different types of pre-operative infections, their occurrence circumstances, their own risks and to implement the ways and means to reduce them.

Most recommendations are based on good clinical practice concepts and/or expert recommendations. They are also reflected in the recommendations of different societies:

 The value of hand washing by an antiseptic resulted in a significant decrease in urinary catheter colonization compared to simple washing.

 The geographic isolation of patients may decrease the acquisition of nosocomial urinary tract infection.

 Choose empirical treatment based on local antibiotic resistance patterns and use shorter treatment times for cystitis and non-recurrent infections.

It is high time that all concerned, led by doctors, pharmacists and patients, realized the seriousness of the problem of resistance.

118

ﺺﺨﻠﻣ

:ناﻮﻨﻌﻟا ﻘﻤﻟا ﻲﻓ ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تادﺎﻀﻤﻠﻟ ﺔﯾﺮﯿﺘﻜﺒﻟا ﺔﻣوﺎ ﺔﺣاﺮﺟ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا :ﺐﺗﺎﻜﻟا ﺐﻨﯾز ﻲﻟﺎﻤﻟا : فﺮﺸﻤﻟا ﻦﯿﺳﺎﯾ خﻮﺴﺨﺳ ذﺎﺘﺳأ : ﺔﯿﺳﺎﺳﻷا تﺎﻤﻠﻜﻟا ىوﺪﻌﻟا ، ﺎﯾﺮﯿﺘﻜﺒﻟا ، ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تادﺎﻀﻤﻟا ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ، ﺔﻣوﺎﻘﻤﻟا ، ا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ﺺﺼﺨﺗ ﺔﺌﯿﺑ ﻲﻓ ﻢﺋاد ﻖﻠﻗ رﺪﺼﻣ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا تﺎﻨﻔﻌﺗ ﺪﻌﺗ ﺪﯾﺪﺸﻟا ﺎھراﺮﻜﺘﻟ اًﺮﻈﻧ ، ﺔﯿﻟﻮﺒﻟ ، ءﺎﻔﺸﺘﺳﻻا ةﺮﺘﻓ لﻮطو ﺎﮭﺘﯿﺿﺮﻣو ﺔﯾودﻸﻟ ﺔﻣوﺎﻘﻤﻟا ﺎﯾﺮﯿﺘﻜﺒﻟا ﺐﺒﺴﺑ ﻚﻟﺬﻛ و ،ﺔﯿﻓﺎﺿﻹا ﻒﯿﻟﺎﻜﺘﻠﻟ ﺎﻓداﺮﻣ ﺪﻌﺗ ﻲﺘﻟا ﺔﯿﺋﺎﻔﺸﺘﺳﻻا ىوﺪﻌﻟا ﺪﻌﺗ .تﺎﺑﺎﺻﻹا هﺬھ ﻲﻓ ﺔطرﻮﺘﻤﻟا ﻰﻟإ ﻒﯿﻀﺗ ﺎﮭﻧﻷ اًﺪﯿﻘﻌﺗ ﺮﺜﻛأ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ﺺﺼﺨﺗ ﻲﻓ ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ﻦﻔﻌﺗ ﺮطﺎﺨﻣ ةﺮﻄﺴﻘﻟا تﺎﺑﺎﮭﺘﻟاو ﻲﺣاﺮﺠﻟا ﻊﻗﻮﻤﻟا تﺎﺑﺎﮭﺘﻟا :ﺔﺣاﺮﺠﻟﺎﺑ ﺔﺻﺎﺨﻟا ﺮطﺎﺨﻤﻟا ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا . ىوﺪﻌﺑ ﺔﻄﺒﺗﺮﻤﻟا ﺮطﺎﺨﻤﻟﺎﺑ ﻲﻨﻌﻣ ، ﮫﺘﺳرﺎﻤﻣ ﺖﻧﺎﻛ ﺎﯾأ ، ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ﻲﻓ ﻲﺻﺎﺼﺘﺧﻻا ﺐﯿﺒﻄﻟا ةدﻮﺠﻟ ﻢﺋاد ﺮﺷﺆﻤﻛ ﺔﯿﻓاﺮﺷﻹا تﺎﺌﯿﮭﻟا ﻲﻓ ﻚﻟﺬﻛو مﺎﻌﻟا يأﺮﻟا ﻲﻓ مﻮﯿﻟا ﺮﻄﺨﻟا اﺬھ ضﺮﻓ ﻢﺘﯾ .تﺎﯿﻔﺸﺘﺴﻤﻟا ﺔﯾﺎﻋﺮﻟا عاﻮﻧأ ﻒﻠﺘﺨﻣ ﺔﻓﺮﻌﻣ ﻢﺘﺤﺘﯾ .ﺔﯿﺤﺼﻟا ﺔﺣاﺮﺠﻟﺎﺑ ﺔﻘﻠﻌﺘﻤﻟا تﺎﻨﻔﻌﺘﻟا قﺮط زاﺮﺑإو ،ﺎھﺮطﺎﺨﻣو ، ﺎﮭﺛوﺪﺣ فوﺮظو ، ﺎﮭﻨﻣ ﺪﺤﻟا . ﻲﻓ ﺎﮭﻨﯿﻤﻀﺗ ﻢﺘﯾ ﺎﻤﻛ .ءاﺮﺒﺨﻟا تﺎﯿﺻﻮﺗ وأ /و ةﺪﯿﺠﻟا ﺔﯾﺮﯾﺮﺴﻟا ﺔﺳرﺎﻤﻤﻟا ﻢﯿھﺎﻔﻣ ﻰﻟإ تﺎﯿﺻﻮﺘﻟا ﻢﻈﻌﻣ ﺪﻨﺘﺴﺗ ﻒﻠﺘﺨﻣ تﺎﯿﺻﻮﺗ :تﺎﮭﺠﻟا • ﻦﯾﺪﯿﻟا ﻞﺴﻏ ﺔﻤﯿﻗ تدأ .ﻂﯿﺴﺑ ﻞﺴﻐﺑ ﺔﻧرﺎﻘﻣ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ةﺮﻄﺴﻘﻟا رﺎﻤﻌﺘﺳا ﻲﻓ ﺮﯿﺒﻛ ضﺎﻔﺨﻧا ﻰﻟإ ﺮﮭﻄﻤﺑ • .ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ىوﺪﻋ بﺎﺴﺘﻛا ﻞﯿﻠﻘﺗ ﻰﻟإ ﻰﺿﺮﻤﻠﻟ ﺔﯿﻓاﺮﻐﺠﻟا ﺔﻟﺰﻌﻟا يدﺆﺗ ﺪﻗ • جﻼﻋ تﺎﻗوأ ماﺪﺨﺘﺳاو ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تادﺎﻀﻤﻠﻟ ﺔﯿﻠﺤﻤﻟا ﺔﯿﺳﺎﺴﺤﻟا طﺎﻤﻧأ سﺎﺳأ ﻰﻠﻋ ﻲﺒﯾﺮﺠﺘﻟا جﻼﻌﻟا رﺎﯿﺘﺧا ﺔﻧﺎﺜﻤﻟا بﺎﮭﺘﻟﻻ ﺮﺼﻗأ ةرﺮﻜﺘﻤﻟا ﺮﯿﻏ تﺎﺑﺎﮭﺘﻟﻻاو ﺔﻠﻜﺸﻣ ةرﻮﻄﺧ ،ﻰﺿﺮﻤﻟاو ﺔﻟدﺎﯿﺼﻟاو ءﺎﺒطﻷا ﻢﮭﺳأر ﻰﻠﻋو ،ﻦﯿﯿﻨﻌﻤﻟا ﻊﯿﻤﺟ كرﺪﯾ نﻷ ﺖﻗﻮﻟا نﺎﺣ ﺪﻘﻟ ﺔﯾﺮﯿﺘﻜﺒﻟا ﺔﻣوﺎﻘﻤﻟا .

119

BIBOLIOGRAPHIE

ET

120

[1] Cosgrove SE. The relationship between antimicrobial resistance and patient

outcomes: mortality, length of hospital stay, and health care costs. Clin Infect Dis 2006 ; 42(Suppl. 2) :S82–9.

[2] Résistances bactériennes : que doit savoir l'urologue ? Progrès en Urologie – FMC 2018; 28:F103–F106

[3] New York, April 26, 2005 - The Journal of Urology

[4] Cabana MD, Rand CS, Powe NR, et al. Why don’t physicians follow clinical

practice guidelines; A framework for improvement. JAMA 1999 ; 282:1458–65. [5] Androutsos G. « L'urologie dans l'œuvre De re medica d'Aulus-Cornelius Celsus

(Ier siècle apr. J.-C.) » Prog Urol, 2005 ; 2005, 15, 344-352

[6] Anatomie du système urinaire https://www.cloudschool.org/activities/ ahFzfmNsb3Vkc2Nob29sLWFwcHI5CxIEVXNlchiAgIDA1PcCgwLEgZDb3Vyc 2UYgICAgIDyiAoMCxIIQWN0aXZpdHkYgICAgMCInQoMogEQNTcyODg4N Tg4Mjc0ODkyOA

[7] Anatomy of intrarenal urinary tract: Anatomic considerations in endo-urology, Progrès en urologie (2008) 18, 837—840

[8] Conférence de consensus co-organisée par la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) et l’Association Française d’Urologie (AFU). Infections urinaires nosocomiales de l’adulte. Med Mal Infect 2003 ; 33:218-44.

[9] Klemmer Philip J, Mattern William D. Infection du tractus urinaire: Étiologie,

pathogénie, tableau clinique, diagnostic différentiel et démarche diagnostique ; Chapitre 135

[10] Bruyère.F, Lafaurie M. Infections associées aux soins et infections nosocomiales

en urologie, 18-080-A-10

[11] Gal-Mor O, Finlay Brett. B. Pathogenicity islands: a molecular toolbox for

121

[12] Schembri Mark. A, Dalsgaard D, Klemm P. Capsule Shields the Function of

Short Bacterial Adhesins, Journal of bacteriology, 2004

[13] Restieri C, Garriss G, Locas M, Dozois C. Autotransporter-Encoding Sequences

Are Phylogenetically Distributed among Escherichia coli Clinical Isolates and Reference Strains. (2007); Applied and Environmental Microbiology, 73(5), 1553– 1562

[14] Maris, Ségolène. Caractérisation de souches d'Escherichia coli pathogènes

urinaires provenant de Guadeloupe : portrait de la diversité des facteurs de virulences présents (2016) Mémoire. Québec, Université du Québec, Institut National de la Recherche Scientifique, Maîtrise en microbiologie appliquée, 99 p. [15] El bouamria M.C, Arsalanea L, Kamounia Y, Yahyaouia H, Bennouara N,

Berrahaa M, Zouhaira S. Profil actuel de résistance aux antibiotiques des souches

d’Escherichia coli uropathogènes et conséquences thérapeutiques

[16] Pitout JD, Nordmann P, Laupland KB, Poirel L. Emergence of

Enterobacteriacae producing extended-spectrum beta-lactamases (ESBLs) in the community. J Antimicrob Chemother2005; 56:52—9.

[17] De Champs C, Sirot D, Chanal C, Poupart MC, Dumas MP, Sirot J.

Concomitant dissemination of three extended-spectrumb-lactamases among different Enterobacteriaceae isolatedin a French hospital. J Antimicrobial Chemother 1991; 27:441—7

[18] Jacoby GA, Sutton L. Properties of plasmids responsible forproduction of

extended-spectrum b-lactamases. AntimicrobAgents Chemother 1991; 35:164—9. [19] Coque T, Baquerot F, Canton R. Increasing prevalence of ESBL – producing

Enterobacteriaceae in Europe. Eurosurveillance 2008; 13:1–11.

[20] Pitout JD, Laupland K. Extended spectrum β-lactamase-producing Enterobacteriacaceae: an emerging public-health concern. Lancet Infect Dis 2008; 8: 159–66.

122

[21] Ben Haj Khalifa A, Khedher M. Epidémiologie des souches de Klebsiella spp.

uropathogènes productrices de β-lactamases à spectre élargi dans un hôpital universitaire Tunisien, 2009. Pathologie Biologie, 60(2), e1– e5. doi:10.1016/j.patbio.2010.11.003

[22] Hirakata Y, Matsuda J, Miyazaki Y, Kamihira S, Kawakami S, Miyazawa Y, et al. Regional variation in the prevalence of extended-spectrum

b-lactamaseproducing clinical isolates in the Asia-Pacific region (SENTRY 1998–-2002). Diagn Microbiol Infect Dis 2005; 52:323–9

[23] Blanco JE, Blanco M, Mora A, Blanco J. Prevalence of bacterial resistance to

quinolones and other antimicrobial among avian Escherichia coli strains isolates from septicemic and healthy chickens in Spain. J Clin Microbiol 1997; 35:2184–5 [24] Thomson KS, Sanders CC. The effects of increasing levels of quinolone

resistance on in-vitro activity of four quinolones. J Antimicrob Chemother 1998; 42:179–87.

[25] Sheng WH, Chen YC, Wang JT, Chang SC, Luh KT, Hsieh WC. Emerging

fluoroquinolone-resistance for common clinically important gram-negative bacteria in Taiwan. Diagn Microbiol Infect Dis 2002; 43:141–7.

[26] Samaha-Kfoury JN, Kanj SS, Araj GF. In vitro activity of antimicrobial agents

against extended-spectrum b-lactamase producing Escherichia coli and Klebsiella pneumoniae at a tertiary care center in Lebanon. Am J Infect Control 2005 ; 33:134–6.

[27] Tlamcani Z, Ellaia K, Benomar A, Kabbaj H, AlaouiAE, Seffar M. La

résistance aux fluoroquinolones chez des souches de Klebsiella spp. productrices de betalactamase à spectre étendu isolées dans les urines. Ann Biol Clin 2009 ; 67:553–6

[28] Nordmann P, Mammeri H. Résistance plasmidique aux quinolones. Antibiotiques

123

[29] Dia NM, Ka R, Dieng C, Diagne R ML, Dia L, Fortes BM, Diop AI, Sow. PS.

Résultats de l'enquête de prévalence des infections nosocomiales au CHNU de Fann (Dakar, Sénégal) Médecine et Maladies

[30] Boutiba-Ben Boubaker. I, Boukadida. J, Triki. O. Épidémie d'infections

urinaires nosocomiales à Pseudomonas aeruginosa multirésistant aux antibiotiques. Pathologie Biologie. 2003 Apr ; 51(3) :147–150.

[31] Moussa L, Sanni B, Dagnra. A, Anagonou. Y, Prince-David. S, Edoh. M, Monteil V. Approche épidémiologique de l’antibiorésistance et de la production de

leucotoxines par les souches de Staphylococcus aureus isolées en Afrique de l’Ouest. Médecine et Maladies Infectieuses, (1999) 29(11), 689– 696. doi:10.1016/s0399-077x(00)87148-6

[32] Amoch A, Bagueri M, Abourrig A, El kmichi M, Dahami Z, Moudouni S, Sarf I. Le Staphylocoque aureus en urologie : quelle prévalence ? Quelle cinétique

d’évolution et quel profil de résistance ? Hôpital Arrazi, CHU Mohammed VI Marrakech, Marrakech, Maroc

[33] Aksungur P, Yaman A. Resistance in coagulase negative staphylococci isolated in

the clinical laboratory of Balcaly hospital. Ann Med Sci 1998 ; 7:26–30

[34] Guirguitzova B, Chankova D, Zozikov B. Les staphylocoques comme

uropathogènes–fréquence d’isolement chez des malades hospitalisés et sensibilité envers les substances antibactériennes. (2002). Annales d’Urologie, 36(5), 341– 347. doi:10.1016/s0003-4401(02)00124-9

[35] Clogg D. Coagulase negative staphylococci as pathogens: believe it or not? Can J

Paediatr 1994; 1:261–3

[36] Naber KG, Witte W, Bauernfeind A, Wiedemann B, Wagenlehner F, Klare I, et al. Clinical significance and spread of fluoroquinolone resistance uropathogens

124

[37] Leclercq R. Résistance des staphylocoques aux antibiotiques. Annales Françaises

d’Anesthésie et de Réanimation. (2002).21(5), 375–383. doi:10.1016/s0750-7658(02)00622-6

[38] Abbott S. L. Klebsiella, Enterobacter, Citrobacter, Serratia, Plesiomonas, and

Other Enterobacteriaceae. In P. R. Murray, E. J. Baron, J. H. Jorgensen, M. L. Landry & M. A. Pfaller (Eds.), (2007) Manual of Clinical Microbiology (9th ed., pp. 698-711). Washington, USA: ASM Press.

[39] Coker C, Poore C. A, Li X, Mobley H-L. Pathogenesis of Proteus mirabilis

urinary tract infection. (2000). Microbes and Infection / Institut Pasteur, 2(12), 1497-1505.

[40] Mahamat A, Lavigne J. P, Bouziges N, Daurès J. P, Sotto A. Profils

de résistance des souches urinaires de Proteus mirabilis de 1999 à 2005 au CHU de Nîmes. (2006). Pathologie Biologie, 54(8-9), 456– 461. doi:10.1016/j.patbio.2006.07.015

[41] http://www.chups.jussieu.fr/polys/bacterio/resistlacta/POLY.Chp.11.html

[42] Farmer III J. Enterobacteriaceae: introduction and identification. In: Murray EPR,

Pfaller MA, Tenover FC, Yolken RH, editors. Manual of clinical microbiology. Washington, D.C: American Society for Microbiology Press; 1999. p. 442–58. [43] Zimmermann P, Berlinger L, Liniger B, Grunt S, Agyeman P, Ritz N.

Actinobaculum schaalii an emerging pediatric pathogen? BMC Infect Dis 2012; 12:201.

[44] Cattoir V. Actinobaculum schaalii: review of an emerging uropathogen. J Infect

2012; 64(3)260—7.

[45] Dereeper A, Audic S, Claverie J-M, Blanc G. BLAST-EXPLORER helps you

125

[46] Bank S, Hansen TM, Soby KM, Lund L, Prag J. Actinobaculum schaalii in

urological patients, screened with real-time polymerase chain reaction. Scand J Urol Nephrol 2011; 45(6) 406—10

[47] Lawson. PA, Falsen E, Akervall E, Vandamme P, Collins MD. Characterization

of some Actinomyces-like isolates from human clinical specimens: reclassification of Actinomyces suis (Soltys and Spratling) as Actinobaculum suis comb. nov. and description of Actinobaculum schaalii sp. nov. Int J Syst Bacteriol 1997; 47(3)899—903.

[48] Fendukly F, Osterman B. Isolation of Actinobaculum schaalii and Actinobaculum

urinale from a patient with chronic renal failure. J Clin Microbiol 2005; 43(7)3567—9.

[49] Reinhard M, Prag J, Kemp M, Andresen K, Klemmensen B, Hjlyng N, et al.

Ten cases of Actinobaculum schaalii infection: clinical relevance. Bacterial identification, and antibiotic susceptibility. J Clin Microbiol 2005; 43(10)5305—8. [50] Larios OE, Bernard KA, Manickam K, Ng B, Alfa M, Ronald A. First report of

Actinobaculum schaalii urinary tract infection in North America. Diagn Microbiol Infect Dis 2010; 67(3) 282—5.

[51] Beguelin C, Genne D, Varca A, Tritten M-L, Siegrist HH, Jaton K, et al.

Actinobaculum schaalii: clinical observation of 20 cases. Clin Microbiol Infect 2011; 17(7)1027—31.

[52] Nielsen HL, Søby KM, Christensen JJ, Prag J. Actinobaculum schaalii: a

common cause of urinary tract infection in the elderly population. Bacteriological and clinical characteristics. Scand J Infect Dis 2009; 42(1)43—7.

[53] Bank S, Jensen A, Hansen TM, Søby KM, Prag J. Actinobaculum schaalii, a

common uropathogen in elderly patients, Denmark. Emerg Infect Dis 2010; 16(1)76—80

126

[54] Cattoir V, Varca A, GreubG, Prod’hom G, Legrand P, Lienhard R. In vitro

susceptibility of Actinobaculum schaalii to 12 antimicrobial agents and molecular analysis of fluoroquinolone resistance. J Antimicrob Chemother 2010; 65(12)2514—7

[55] Williams REO, Hirch A, Cowan ST. Aerococcus, a new bacterial genus. J Gen

Microbiol 1953; 8(3)475—80 [56] http://bacterio.cict.fr

[57] Rasmussen M. Aerococci and aerococcal infections. J Infect2013; 66:467—74.

[58] Cattoir V, Kobal A, Legrand P. Aerococcus urinae and Aerococcus sanguinicola,

two frequently misidentified uropathogens. Scand J Infect Dis 2010; 42:775—80. [59] Ibler K, Truberg Jensen K, Ostergaard C, Sönksen UW, Bruun B,

Schønheyder HC, et al. Six cases of Aerococcus sanguinicolainfection: clinical

relevance and bacterial identification. ScandJ Infect Dis 2008; 40:761—5.

[60] Sierra-Hoffman M, Watkins K, Jinadatha C, Fader R, Carpenter JL. Clinical

significance of Aerococcus urinae: a retrospectivereview. Diagn Microbiol Infect Dis 2005; 53:289—92.

[61] Jong MF, Soetekouw R, ten Kate RW, Veenendaal D.Aero-coccus urinae:

severe and fatal bloodstream infections andendocarditis. J Clin Microbiol 2010; 48:3445—7.

[62] Senneby E, Petersson AC, Rasmussen M. Clinical and microbio-logical features

of bacteraemia with Aerococcus urinae. ClinMicrobiol Infect 2012; 18:546—50. [63] Shelton-Dodge K, Vetter EA, Kohner PC, Nyre LM, Patel R. Clinical

significance and antimicrobial susceptibilities of Aerococcussanguinicola and

127

[64] Shannon O, Mörgelin M, Rasmussen M. Platelet activation and biofilm

formation by Aerococcus urinae, an endocarditis-causing pathogen. Infect Immun 2010; 78:4268—75.

[65] Senneby E, Petersson AC, Rasmussen M. Clinical and microbiological features

of bacteraemia with Aerococcus urinae. Clin Microbiol Infect 2012; 18(6)546—50 [66] Mahlen SD, Clarridge 3rd JE. Site and clinical significance of Alloscardovia

omnicolens and Bifidobacterium species isolated in the clinical laboratory. J Clin

Microbiol 2009; 47:3289—93.

[67] Beighton D, Gilbert SC, Clark D, Mantzourani M, Al-Haboubi M, Ali F, et al.

Isolation and identification of bifidobacteriaceae from human saliva. Appl Environ Microbiol 2008 ; 74:6457—60.

[68] Isnard C, Guérin F, Lienhard R, Auzou M, Cattoir V. Alloscardovia

omnicolens, uropathogène émergent : méthodes d’identification et sensibilité aux

antibiotiques. Communication 33e réunion interdisciplinaire de chimiothérapie anti-infectieuse, Paris ; 2013.

[69] Isnard C. Infections du tractus urinaire à pathogènes émergents. Journal Des

Anti-Infectieux, (2015) 17(4), 152–161. doi:10.1016/j.antinf.2015.10.002

[70] Schaeffer AJ. Catheter-associated bacteriuria. Urol Clin N Am 1986; 13:735–47.

[71] Maki DG, Tambyah PA. Engineering out the risk of infection with urinary

catheters. Emerging Infectious Diseases 2000; 7:1–6

[72] Burke JP, Zavasky DM. Nosocomial urinary tract infections. In: Mayhall CG,

editor. Hospital epidemiology and infection control. 2nd edition. Philadelphia: Lippincott Williams and Wilkins; 1999. p. 173– 87.

[73] Warren JW. Urinary tract infections. In: Wenzel RP, editor. Prevention and

control of nosocomial infections. 2nd edition. Baltimore: Williams and Wilkins; 1993. p. 821–40.

128

[74] Foley F. Cystoscopic prostatectomy: a new procedure and instrument; preliminary

report. J Urology 1929; 21:289–306

[75] Daifuku R, Stamm WE. Association of rectal and urethral colonization with

urinary tract infection in patients with indwelling catheters. JAMA 1984; 252:2028–30.

[76] Sedor J, Mulholland SG. Hospital-acquired urinary tract infections associated

with the indwelling catheter. Urol Clin N Am 1999; 26: 821–8.

[77] Garibaldi RA, Burke JP, Britt MR, Miller MA, Smith CB. Meatal colonization

and catheter-associated bacteriuria. N Engl J Med 1980; 303:316–8.

[78] Maizels M, Schaeffer AJ. Decreased incidence of bacteriuria associated with

periodic instillations of hydrogen peroxide into the urethral catheter drainage bag. J Urology 1980; 123:841–5.

[79] Lejeune B. Les infections urinaires nosocomiales de l’adulte. (2003). Médecine et

Maladies Infectieuses, 33(9), 431–437. doi:10.1016/s0399-077x(03)00163-x [80] SFAR. Conférence de consensus. 1992,

http://umvf.omsk-osma.ru/infectiologie/www.infectiologie.com/site/_congres_conf_org_spilf.html [81] Grabe M. et al. Guidelines on urological infections. European Association of

Urology [online], http://uroweb.org/guideline/urological-infections (2015).

[82] Williamson D. A et al. Clinical and molecular correlates of virulence in

Escherichia coli causing bloodstream infection following transrectal ultrasound-guided (TRUS) prostate biopsy. J. (2013).Antimicrob. Chemother. 68, 2898–2906 [83] Magyar A, Köves B, Nagy K, Dobak A, Arthanareeswaran V. K. A, Balint P,

Wagenlehner F, Tenke P. Spectrum and antibiotic resistance of uropathogens

between 2004 and 2015 in a tertiary care hospital in Hungary

[84] Al-Badr A, Al-Shaikh G. Recurrent urinary tract infections management in

129

[85] Ott E, Saathoff S, Graf K, Schwab F, Chaberny I. The prevalence of nosocomial

and community acquired infections in a university hospital. 2013, Dtsch. A¨ rztebl. Int. 110:533–540.

[86] Sujatha R, Nawani M. Prevalence of asymptomatic bacteriuria and its

antibacterial susceptibility pattern among pregnant women attending the antenatal clinic at Kanpur, India. 2014. J. Clin. Diagn. Res. 8:1–3.

[87] SchappertSM. Ambulatory care visits to physician offices, hospital outpatient

departments, and emergency departments. Vital Health Stat 1999 ; 143 : i-iv.

[88] Elkharrat D, Staikowsky F, Benhamou F et al. Epidemiologie des infections

urinaires communautaires. Étude prospective observationnelle dans 76 SAU français. RICAI 2003.

[89] Foxman B. Epidemiology of urinary tract infections: incidence, morbidity, and

economic costs. Am J Med 2002 ; 113(1, Suppl. 1) 5—13.

[90] Gravey F,Cattoir V, De la Blanchardière A, Loggia G. Épidémiologie