• Aucun résultat trouvé

ANNEXE 7 : Détail technique de l’opération sur la commune de Vaires sur Marne

CP 10-913

ANNEXE 1

Détail technique de l’opération

Traitement des points noirs du bruit au niveau de l’agglomération de Vaires (77)

I - PREAMBULE

La direction régionale Ile-de-France de Réseau Ferré de France (RFF) s'est engagée dans la politique nationale de lutte contre les nuisances sonores depuis plusieurs années.

Une première liste de dix communes a été retenue par l’ensemble des partenaires Etat, Région et RFF (cf. délibération du 8 février 2001 du Conseil Régional d’Île de France). Une deuxième liste de huit communes dans laquelle figure Vaires-sur-Marne la complète (cf.

délibération du 6 décembre 2001 du Conseil Régional d’Île de France).

RFF en tant que maître d’ouvrage a en charge, d’une part la réalisation des études acoustiques permettant de caractériser la situation existante (localisation des Points Noirs du Bruit) et de proposer et définir les mesures à prendre pour résorber les Points Noirs Bruit ferroviaires dans ces secteurs, d’autre part la réalisation des protections en phase travaux.

La convention de financement de la phase AVP par tous les financeurs a été signée le 21 février 2005 pour un montant de 132 000 Euros courant.

A la suite de différentes études acoustiques paysagère et des réunions avec les habitants et les élus de la mairie de Vaires-sur-Marne, le dimensionnement de la solution acoustique a encore évolué jusqu'à ce jour.

Parmi les trois secteurs identifiés, le secteur 2/1 et le secteur 3 sont en cours de traitement :

le présent projet concerne donc le secteur 1 et le secteur 2/2.

1ère partie : Périmètre des opérations A- description de l'infrastructure.

Il s'agit de la ligne ferroviaire Paris – Strasbourg entre Noisy-le-Sec et Vaires sur Marne du km 21,665 au km 23,120 dans le département de la Seine et Marne à 20 km environ de Paris gare de l'Est.

La première phase de la Ligne à Grande Vitesse Est-Européenne, qui relie Vaires-sur-Marne à Baudrecourt, a été mise en service le 10 juin 2007. Ce projet a nécessité des aménagements de la ligne existante entre la gare de Paris-Est et Vaires-sur-Marne. Au droit des communes de Vaires et Chelles, la plateforme a notamment été élargie pour permettre la création de 2 voies centrales dédiées aux circulations TGV (la plateforme passant ainsi de 4 à 6 voies). Il s'agit d'aménagement du réseau standard (ou classique) dans la mesure où, jusqu'à Vaires sur Marne, les TGV ne circulent pas à grande vitesse : les TGV circulent à des vitesses inférieur à 220km/h;

La modification du trafic du à la mise en service de la LGV ne se traduit pas par une augmentation acoustique significative. L'augmentation du trafic étant compensée par la modernité du matériel (plus silencieux).

NB : le terme Grande Vitesse est réservé à des vitesses supérieures à 250km/h : de ce fait c'est la réglementation acoustique ferroviaire "classique" qui s'applique ici et non celle relative aux LGV.

Les voies ferrées comportant plus de 50 trains par jour en moyenne annuelle sont classées au sens de l'article L 571-10 du code de l'environnement. Le classement sonore de cette ligne ferroviaire construite à la fin du 19

ème

siècle a été fait selon l'arrêté du 30 mai 1996.

Cette ligne est actuellement classée en catégorie 1.

Le classement est établi d’après les niveaux d’émission sonore (LAeq) des infrastructures pour les périodes diurne (6h00 - 22h00) et nocturne ( 22h00 - 6h00 ) sur la base des trafics estimés à l’horizon 2020. C'est l'arrêté préfectoral en date du 3 janvier 2002 qui a classé la voie en catégorie '1'

Les données de trafic sur cette voie

, actualisées afin de prendre en compte la mise en service de la LGV Est-européennes,

sont les suivantes :

Tableau Avant mise en service

LGV

2008 2020

Jour Nuit Total Jour Nuit Total Jour Nuit Total

Fret 23 23 46 19 18 37 67 100 167

TMJA total 209 38

247

245 50

295

491 165

656

TMJA = Trafic Moyen Journalier Annuel

Pour l’ensemble des bâtiments identifiés PNB, c’est vis-à-vis de la période nocturne que la

situation est la plus critique ; le « poids » acoustique des trains de fret étant déterminant

dans l’impact sonore ferroviaire nocturne. La gêne nocturne est plus élevée que la gêne diurne du au trafic de fret et c'est pourquoi c'est l'indicateur sonore de nuit qui est déterminant dans le dimensionnement de la solution choisie.

B- Description des bâtiments visés.

Les deux secteurs définis sont :

Le secteur n°1 : à l'est de la gare de Vaires pour les bâtiments situés au sud de la voie. Il n'y a pas de bâtiments sensibles situés au nord de la voie. Il s'agit uniquement de bâtiments de logements de type pavillonnaires (1 bâtiment = 1 logement) situé rue de Chelles qui est parallèle à la voie ferrée. Ils sont de faibles hauteurs de type R+2.

Le secteur n°2 : à l'ouest de la gare de Vaires pour les bâtiments situés au sud de la voie. Il s'agit de bâtiments de logements collectifs. La résidence de l'Aulnay est composée de 8 bâtiments en forme de barre R+4 à R+5. Elle a été construite avant 1978.

L'étude acoustique a permis de recenser les bâtiments points noirs du bruit de part et d'autre de la voie ferrée et d'identifier leur typologie :

Tableau de synthèse :

Bâtiments tertiaires = établissement d'enseignement, de soins, de santé, ou d'action social En l'absence de données précise sur le secteur on estime le nombre d'habitant avec un ratio de 3 habitant par logement

secteur n°1

Secteur n°1

STRASBOURG PARIS

secteurs n°2 et n°3

2ème partie : Implantation des écrans acoustiques

L'étude acoustique réalisée en 2003-2004, l'AVP en 2005-2006 et l'expertise du cabinet MIM, en 2007 ont montré la possibilité de traiter les bâtiments par l'installation d'écrans acoustiques, éventuellement complété par du traitement de façade pour les étages les plus élevés.

L'écran acoustique doit alors être dimensionné en longueur et surtout en hauteur, puis positionné par rapport à la voie ferrée et par rapport aux bâtiments à protéger. Ensuite il convient d'envisager sa réalisation en prenant en compte les contraintes liées à la circulation des convois.

L'étude d'avant projet (AVP) pour les trois secteurs a permis de pré-dimensionner l'installation d'écrans acoustiques pour une longueur total de 1 030m et d'estimer par modélisation acoustique les insonorisations complémentaires nécessaires par étage et par façade des bâtiments a également été étudié.

Pour la résidence de l'Aulnay, la structure des bâtiments est relativement légère du point de vue acoustique et ne permet pas d'atteindre des isolements acoustiques sans envisager intervenir lourdement sur la façade (structure semi métallique). C'est pourquoi il a été décidé de se concentrer sur le dimensionnement des écrans acoustique en particulier d'augmenter la hauteur au delà de 4m.

En effet, la configuration des différents secteurs permet l'installation d'écrans antibruit plus ou moins facilement en fonction des espaces disponibles entre la voie ferrée et les bâtiments. De plus l'accessibilité de la zone de chantier envisagée est également étudiée pour pouvoir acheminer le matériel et les engins de chantier et pour pouvoir réserver l'espace nécessaire aux ouvriers pour les travaux de manutention.

Les conclusions de l'étude d'avant projet (AVP) sont résumées dans le tableau ci-dessous et indique, dans les différents secteurs, le dimensionnement des écrans antibruit ainsi que le nombre de bâtiments qu'il est nécessaire de traiter en complément par isolation acoustique de façade.

Secteur n°1 830 3,00 2490 Etroitesse 102 65

Secteur n°2/2 200 6,00 1200 Chemin câbles 80 35

total 1030 3690 182 100

Secteur n°2/2 Secteur n°3

Secteur n°2/1

Parmi les 182 logements en situation de PNB, il y en a 100 qui nécessitent un traitement complémentaire par isolation acoustique de façade. L'étude acoustique montre qu'il s'agit uniquement des étages supérieurs.

Description des prestations.

Le bénéficiaire fera son affaire du choix de la maîtrise d’œuvre et des différents sous traitants éventuels.

a- Investigation : Etude et sondage géotechnique :

Il s’agit d’une campagne d’étude de sols, qui comprend principalement des sondages pressiométriques, pénétrométriques, ainsi que quelques carottages. Ces mesures permettent de connaître la nature du sol, et son aspect hydrogéologique, y compris en profondeur. L’ingénierie des fondations et les structures nécessaires à l’implantation des écrans peuvent ainsi être déterminées.

b- Fondations + écrans :

Les fondations constituent les travaux d’assise nécessaires à l’implantation des écrans.

Celles-ci sont généralement des semelles filantes en béton, éventuellement ancrées par des pieux dans le sol, selon une profondeur déterminée par les études et sondages géotechniques. Les écrans sont constitués d’éléments préfabriqués, sur lesquels sont fixés des panneaux acoustiques. La constitution de ces panneaux est diverse, soit en béton de lave, béton de bois, ou d’autres matières répondant à des normes acoustiques précises. Il est à noter que dans le cas du présent dossier, de fortes contraintes techniques (faibles espaces entre la voie ferroviaire et la voie routière) et organisationnelles (trafic ferroviaire très important continu y compris en période nocturne) contribuent à rendre difficiles les travaux d’implantation des écrans acoustiques.

c- Travaux sur les réseaux de communications :

Le choix de l’implantation des écrans est important dans la mesure ou ceux-ci présentent plus d’efficacité lorsqu’ils sont placés au plus proche de la source du bruit.

La voie ferrée étant par endroit encadrée par des câbles cuivre ou fibres optiques, des travaux de déplacement d’artères sont parfois nécessaires, soit pour les fondations, soit pour garantir les accès de maintenance de ces câbles.

d- Mise en sécurité des chantiers et des moyens SNCF :

Certaines opérations de grutage de poutres, ou de réalisation de certains pieux, nécessitent des consignations caténaires pendant quelques heures. Des annonceurs SNCF sont également indispensables pour la prévention d’arrivée de trains sur le périmètre du chantier.

e- Maîtrise d'œuvre

La mission de Maîtrise d’œuvre couvre l’ensemble des domaines techniques

concourant à la réalisation des ouvrages. Le Titulaire doit garantir la qualité des études

et des documents produits par rapport aux phases du projet à venir, et par rapport aux

règles de l’art en appliquant un contrôle efficace.

3ème partie : traitements complémentaires des façades

L'étude d'avant projet (AVP) a permis une estimation précise des bâtiments points noirs du bruit nécessitant, ou non, un traitement de façades complémentaire pour les étages les plus élevés, à partir du dimensionnement des écrans envisagés, sur la base de carte de relevé topographique, et sur la base de simulation informatique pour la propagation acoustique.

Description des prestations.

La description ci-après est valable pour tous les secteurs définis ci-avant.

Le bénéficiaire fera son affaire du choix de la maîtrise d’œuvre et des différents sous traitants éventuels et des relations avec les propriétaires concernées par le traitement des façades (exemple : organisation de groupement d'achat piloté par le bénéficiaire ou par un organisme délégué).

a- Réalisation des audits mixtes

Pour les bâtiments PNB nécessitant un traitement acoustique des étages supérieurs, on réalisera un audit mixte acoustique et thermique par logement. Cet audit consiste à réaliser un diagnostic conduisant à définir un programme de travaux en acoustique et en thermique.

L'opportunité de réaliser au cours d'une même opération le traitement de façades du point de vue acoustique et thermique sera recherchée au maximum. En revanche, les travaux

« purement thermiques » (à faible efficacité acoustique ou sans efficacité acoustique) ne font pas partie du périmètre de la présente opération.

Le propriétaire du logement restant le maître d’ouvrage des travaux, on procèdera à la mise en place de conventions garantissant l’engagement de toutes les parties.

b- Travaux

Ordonnancement des travaux

Le regroupement des travaux de plusieurs bâtiments sur une même zone permet une unicité de lieu et une unicité de temps qui conduit la plupart du temps à réduire le coût des travaux.

Le bénéficiaire synthétisera les travaux nécessaires pour l'ensemble des bâtiments PNB afin d'établir un dossier technique

qui servira de base à la consultation des

entreprises qui réaliseront les travaux.

Le bénéficiaire retiendra les devis des travaux qui comportent des montants inférieurs aux

montants plafonds de l'ADEME qui sont compatibles avec les montants définis par l’arrêté du

3 mai 2002 :

Réalisation des travaux

Les travaux seront réalisés sous l'entière responsabilité des propriétaires des bâtiments ou des logements, conformément aux dossiers techniques. Les travaux comprennent notamment la fourniture et la pose des matériaux, la dépose et le recyclage des matériaux anciens, le nettoyage des parties, la sécurisation des accès et de l'abord du chantier…etc.

Un calendrier prévisionnel des travaux sera établi.

* * *

C

ONSEIL REGIONAL D

’I

LE DE

F

RANCE 80

R

APPORT N

°

<%numCX%>

8. ANNEXE 8 : Calendrier prévisionnel de l’opération sur la