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Années d’observation des espèces de reptiles soumises à la dérogation

5.4.5. A

VIFAUNE AVEREE

Une liste de 25 espèces avérées a été dressée, et présentée en annexe 4.

Les inventaires ont mis en évidence une richesse spécifique notable au sein de la zone étudiée notamment en raison de la variabilité des habitats disponibles in situ. Cette mosaïque d’habitats confère à la zone d’étude un intérêt pour les cortèges d’oiseaux inféodés aux milieux ouverts, forestiers et rupestres, à enjeu local de conservation notable.

Les monographies présentées ci-dessous concernent les espèces avérées soumises à la démarche dérogatoire et présentant un enjeu local de conservation modéré.

5.4.5.1. Espèces à enjeu local de conservation très fort et fort

Aucune espèce à très fort et fort enjeu local de conservation n’est concernée par la présente dérogation.

5.4.5.2. Espèces à enjeu local de conservation modéré Hirondelle de rochers (Ptyonoprogne rupestris (Scopoli, 1769))

Protection PN3 UICN France LC

M. AMY, 17/07/2013, Belvédère (06) Autre(s) statut (s) BE2

Répartition mondiale Nicheuse paléarctique et du sud-est de l’Asie, l’Hirondelle de rochers est une migratrice partielle, les populations du nord rejoignant celles situées plus au sud en hiver.

Répartition française L’Hirondelle de rochers se rencontre dans les Pyrénées, le Massif Central, la Corse et les Alpes (piémonts compris). Sa répartition septentrionale se limite aux massifs du Jura et de la Bourgogne.

Habitats d’espèce, écologie

Espèce rupestre, elle aménage son nid dans les anfractuosités des parois rocheuses. Plus ponctuellement, elle niche dans différents types d’aménagements anthropiques (ponts, bâtiments, barrages, etc.).

Menaces Les aménagements anthropiques qui croissent au sein de son habitat d’espèce constituent la principale menace.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

Localement, l’espèce est bien représentée dans les falaises littorales des Alpes-Maritimes où de nombreux couples s’y reproduisent.

Dans la zone d’étude :

De nombreux individus ont été régulièrement contactés lors des inventaires printaniers et estivaux réalisés en 2017. L’essentiel des observations se situe aux alentours de la falaise concernée par la zone d’étude « falaise sud ». La présence de l’Hirondelle de rochers avait déjà été avérée lors de prospections antérieures réalisées en 2011, 2012 et 2016. Ces inventaires avaient permis d’avérer la présence de cette espèce en période de reproduction mais également en période hivernale.

L’ensemble des contacts concerne uniquement des individus observés au repos et durant leur alimentation. Malgré une recherche assidue des nids ou de tous autres indices de nidification, aucune preuve n’a été découverte au sein de cette falaise qui semble pourtant favorable à la nidification de l’Hirondelle de rochers.

Aire de reproduction française Importance de la zone d’étude : Modérée

Martinet à ventre blanc (Apus melba (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France LC

C. MROCZKO, 04/2007, Aiguamolls de l’Emporda (Espagne) Autre(s) statut (s) BE2

Répartition mondiale L’espèce niche dans l’Ancien Monde. Migrateur, le Martinet à ventre blanc hiverne en Afrique.

Répartition française Il niche principalement dans le quart sud-est de la France notamment dans les massifs montagneux.

Habitats d’espèce, écologie

C’est une espèce rupestre affectionnant les climats chauds. Elle favorise les sites de nidification naturels aux sites urbanisés.

Menaces En milieux naturels, les nids de martinet à ventre blanc sont facilement prédatés par des rongeurs.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

Localement, l’espèce est bien représentée dans les falaises littorales des Alpes-Maritimes où de nombreux couples s’y reproduisent.

Dans la zone d’étude :

Plusieurs individus de Martinet à ventre blanc ont été contactés lors de chacune des prospections réalisées en 2017. L’essentiel des observations concerne des individus en quête alimentaire au sein du secteur d’étude. Toutefois, l’inventaire du 22 juin 2017 a permis d’avérer la nidification de cette espèce au sein des anfractuosités de la falaise concernée par la zone d’étude « falaise sud » où une dizaine d’individus a effectué de nombreux apports de proies. 5 à 10 couples y sont jugés nicheurs certains.

Au regard de ces éléments, les milieux rupestres présents au sein de la zone d’étude « falaise sud », et notamment les anfractuosités qui y sont présentes, sont utilisées pour la nidification du Martinet à ventre blanc. L’ensemble de la zone d’étude est également utilisé lors des recherches alimentaires de cette espèce même si ces derniers s’effectuent au grès des disponibilités, parfois très loin du site de nidification.

Aire de reproduction française

Importance de la zone d’étude : Forte

Monticole bleu (Monticola solitarius (Linné, 1758))

Protection PN3 UICN France LC

O. EYRAUD, 26/03/2008, Petra (Jordanie) Autre(s) statut (s) BE2

Répartition mondiale Nicheur paléarctique, le Monticole bleu est partiellement sédentaire.

Répartition française La reproduction du Monticole bleu s’étend essentiellement en région méditerranéenne, ainsi qu’en Corse.

Habitats d’espèce, écologie

L’espèce occupe une grande diversité d’habitats rupestres, des falaises maritimes jusque dans l’arrière-pays.

Menaces Les dérangements de l’espèce en période de reproduction et la régression du pastoralisme .

Contexte local Dans le secteur d’étude :

Localement, l’espèce est bien représentée dans les falaises littorales des Alpes-Maritimes où de nombreux couples s’y reproduisent.

Dans la zone d’étude :

Le Monticole bleu a été contacté à plusieurs reprises durant les inventaires menés en 2017. La plupart des individus a été observée au sein des falaises implantées dans la zone d’étude « falaise sud » où un couple de Monticole bleu y est jugé nicheur probable.

L’ensemble des espaces rupestres et des zones ouvertes de la zone d’étude est utilisé lors des recherches alimentaires de cette espèce.

Aire de reproduction française Importance de la zone d’étude : Forte

5.4.5.3. Espèces à enjeu local de conservation faible

Aucune espèce à faible enjeu local de conservation n’est concernée par la présente dérogation.

5.4.6. A

VIFAUNE POTENTIELLE

Aucune espèce jugée fortement potentielle n’est concernée par la présente dérogation.