• Aucun résultat trouvé

1. Introduction

4.3 Année 2012

En 2012, la recherche visait 2 types de produits à développer pour le marché de la transformation, soit la rosette et la pomme de laitue.

4.3.1 Analyses de variance des paramètres mesurés

Selon l’analyse de variance, aucun effet significatif de l’interaction entre la date de transplantation et la fertilisation n’a été identifié sur presque tous les paramètres de croissance et de développement (Tableau 5), à l’exception de la variable longueur de la tige qui montre une différence significative (P = 0.002). Par contre, une différence significative a été trouvée pour l’effet simple des trois traitements de fertilisation et les différentes dates de transplantation sur tous les paramètres de croissance, sauf pour les nitrates dans la sève où la fertilisation et la date de transplantation n’ont révélé aucun effet significatif.

En ce qui concerne l’interaction entre la fertilisation et le type de laitue, la seule différence significative (P = 0.0097) trouvée concerne l’azote total. En effet, le prélèvement d’azote est influencé par les doses (70 et 120 kg N/ha) appliquées et pour les formes d’azote (solide et liquide) sur les types de laitues (Romaine et Iceberg). Par ailleurs, aucune interaction n’est présente entre les dates, le type et la fertilisation.

Tableau 5. Analyses de variance des paramètres mesurés pour la saison 2012

ANOVA- RESUME Masse fraîche totale Masse vendable Masse sèche Azote total Nitrates (ppm) Longueur tige Date * * * * ns ** Ferti * * * * ns * Date *ferti ns ns ns ns ns * Type * * * * * ** Date*type * * * * ns ** Ferti*type ns ns ns * ns ns Date*type*ferti ns ns ns ns ns ns

4.3.2 Masse fraîche totale et masse vendable

La figure 5 montre des différences significatives (P< 0.0001) entre les traitements de fertilisation azotée sur la production de masse totale et de masse vendable, alors que le traitement F0A (Témoin 1= 70 kg N/ha application solide) et F2 (120 kg N/ha application liquide) s’avèrent supérieurs à F1 (70 kg N/ha application liquide) et F0B (Témoin 2 sans paillis de plastique= 70 kg N/ha application solide). Ce résultat indique que les traitements FOA et F2 permettent une meilleure production de masse fraîche et masse vendable pour les deux types et variétés de laitue indifféremment de la date d’application.

Les traitements de fertilisation engendrent des réponses similaires tant pour la masse fraîche totale que pour la production de masse vendable, ce qui montre une relation proportionnelle entre les deux variables. Une augmentation de la masse foliaire se traduit en une augmentation de la masse vendable dans l’ordre suivant F0A> F2> F1> F0B.

Figure 5. Effet de la fertilisation sur la masse fraîche totale et vendable (g/plante) de deux types de laitues pour la saison 2012

Légende: F0A= 70 kg N/ha solide avec paillis plastique ; F0B= 70 kg N/ha solide sans paillis plastique; F1= 70 kg N/ha liquide; F2= 100 kg N/ha liquide.

Note: Pour chaque fertilisation, les moyennes de masse fraîche totale ou de masse vendables suivies d'une lettre semblable ne sont pas significativement différentes à P < 0,05 selon le test de contrastes orthogonaux.

39 Le traitement F0B (70 kg N/ha, témoin 2 sans paillis de plastiques) montre les plus bas rendements en masse fraîche totale par rapport au même traitement avec le paillis de plastique F0A (70 kg N/ha). Des réductions d’environ 22% et 23% du rendement de la masse fraîche totale et vendable respectivement sont estimées lorsqu’on n’utilise pas le paillis de plastique.

En ce qui concerne l`effet individuel des variétés (romaine et Iceberg), indépendant de la date de transplantation et de la fertilisation, la figure 6 ne montre aucune différence significative entre les variétés sur la masse fraiche totale. Les différences sont dues aux types plutôt qu`aux variétés.

Figure 6. Masse fraîche moyenne totale (g/plante) des variétés de laitue Romaine (Sunbelt et Green Tower) et Iceberg (Estivale et PYB 7101) lors des trois dates de récolte pour la saison 2012

Note: Pour chaque type (Romaine ou Iceberg), les moyennes de masse fraîche totale suivies d'une lettre semblable ne sont pas significativement différentes à P < 0,05 selon le test de contrastes orthogonaux.

40

4.3.3 Masse sèche

Alors qu’aucune interaction entre la date et la fertilisation n’a été trouvée sur la masse sèche de la partie vendable, la figure 7 montre l’effet significatif (P< 0.0001) de la fertilisation où le traitement F0A (Témoin 1= 70 kg N/ha application solide) et le traitement F2 (120 kg N/ha application liquide) s’avèrent significativement supérieurs aux traitements F1 (70 kg N/ha application liquide) et F0B (Témoin 2 sans paillis de plastique= 70 kg N/ha application solide). Ce résultat indique que les traitements FOA et F2 permettent une meilleure production de masse sèche indifféremment de la date d’application des traitements.

Les résultats de masse sèche gardent un comportement similaire avec les résultats de masse fraîche totale. Autrement dit, les traitements de fertilisation qui produisent plus de masse fraîche totale (dans l’ordre suivant F0A> F2> F1> F0B) produisent aussi plus de masse sèche.

Figure 7. Effet de la fertilisation sur la production de matière sèche (g/plante) de deux types de laitues pour la saison 2012

Légende: F0A= 70 kg N/ha solide avec paillis plastique ; F0B= 70 kg N/ha solide sans paillis plastique; F1= 70 kg N/ha liquide; F2= 100 kg N/ha liquide.

Note: Pour chaque fertilisation, les moyennes de masse sèche suivies d'une lettre semblable ne sont pas significativement différentes à P < 0,05 selon le test de contrastes orthogonaux.

41

4.3.4 Effet de la fertilisation azotée sur les variétés

La figure 8 montre l’effet significatif (P≤ 0.0097) de l’interaction entre la fertilisation et les variétés sur la concentration en azote total dans les feuilles, tant pour les variétés Romaine qu’Iceberg. Le test de contrastes orthogonaux indique que les variétés ont différentes quantités d’azote selon la dose et la forme d’azote appliqué. La forme granulaire avec paillis de plastique (F0A= 70 kg N/ha) et la forme liquide (F2= 120 kg N/ha) permettent aux variétés d`avoir des concentrations significativement supérieures aux traitements témoins sans paillis de plastique (F0B= 70 kg N/ha) et au traitement liquide F1 (70 kg N/ha). Ce comportement s’exprime de la même façon sur chaque variété (Romaine et Iceberg) avec des légères différences entre les traitements dans l’ordre suivant : F0A> F2> F1> F0B.

ROMAINE ICEBERG

Figure 8. Effet de la fertilisation sur le contenu en azote total (%) dans les feuilles de laitue Romaine (Sunbelt et Green Tower) et Iceberg (Estivale et PYB 7101)

Légende: F0A= 70 kg N/ha solide avec paillis plastique ; F0B= 70 kg N/ha solide sans paillis plastique; F1= 70 kg N/ha liquide; F2= 100 kg N/ha liquide.

Note: Pour une même variété, les moyennes de contenu d`azote total suivies d'une lettre semblable ne sont pas significativement différentes à P < 0,05 selon le test de contrastes orthogonaux.

L’effet des traitements de fertilisation sur la concentration en azote total dans les feuilles de laitue présente la même tendance que le rendement en masse sèche (figure 7). Le traitement qui permet une concentration supérieure d’azote total permet également une production supérieure en masse sèche, et ce, sur les deux types et les quatre variétés de laitues étudiés. Une fois de plus, le traitement sans paillis de plastique présente le plus bas pourcentage d’azote par rapport aux autres traitements avec paillis de plastique qui ont le même taux d`azote (70 kg N/ha).

Documents relatifs